Rubrique > enseignement technique et professionnel
Tête d'analyse > LP
Analyse > Migennes. perspectives.
M. Guillaume Larrivé appelle l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la décision de fermeture du lycée professionnel Blaise Pascal, à Migennes, en juin 2016, annoncée le 26 janvier 2015 à la suite de l'incendie des ateliers techniques. Il soutient la décision prise par le maire de Migennes, M. François Boucher, et par son conseil municipal, le 19 novembre 2014, d'adresser un courrier au Président de la République à ce propos. Cette lettre, datée du 6 février 2015, précise que la décision de fermeture a été prise sans concertation préalable des élus locaux, des enseignants et des élèves du lycée. En outre, elle n'a fait l'objet d'aucun débat lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne. Malgré des demandes répétées de concertation auprès de la Région et du préfet, le maire n'a jamais de réponse. Au contraire, la région Bourgogne et le rectorat semblent avoir sciemment organisé la fermeture de l'établissement. Au lieu de procéder à la reconstruction des ateliers techniques à la suite de l'incendie, ils ont mis en place à la rentrée 2014, les conditions ne pouvant aboutir qu'à sa fermeture en réduisant la capacité d'accueil de 26 places et en gelant un poste d'enseignant. Or cet établissement est particulièrement apprécié des élèves comme des entreprises du bassin d'emploi de Migennes. Par ailleurs, l'établissement, reconnu pour la qualité de son enseignement, est situé dans le quartier « les Mignottes-Ville Haute », un territoire en proie à de grandes difficultés, reconnu comme prioritaire en 2005 et concerné par un contrat urbain de cohésion sociale depuis 2007. C'est donc un signe en totale contradiction avec le maintien de la commune de Migennes dans le cadre de la politique de la ville. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser d'une part, les raisons d'une telle décision, et d'autre part, de renoncer à la fermeture de cet établissement. Le lycée professionnel Blaise Pascal de Migennes doit vivre.