Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > manipulateurs radiologistes
Analyse > dosimétristes. formation. perspectives.
M. Marcel Bonnot attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la modification d'accès aux formations professionnelles de dosimétrie et de radioprotection médicales (DORA) préparant au métier de dosimétriste. En effet, certaines dispositions prévues dans la loi relative à la santé définissent la formation au métier de dosimétriste comme une spécialisation au diplôme de manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM). Cette orientation est préoccupante pour l'avenir des dosimétristes, car elle ferme l'accès aux candidats scientifiques issus du premier cycle universitaire (DUT Mesures Physiques, L2). Les deux licences professionnelles existantes, créées en réponse aux préconisations du premier Plan cancer de 2003, sont habilitées par le ministère de l'enseignement supérieur, et ont toujours été évaluées très positivement par l'AERES. Les diplômés issus de ces formations sont très appréciés du milieu professionnel, particulièrement dans les petits centres où la polyvalence est indispensable. Il est à noter qu'au cours des dix dernières années, l'université de Franche-Comté et l'université de Nice ont formé 223 dosimétristes dont seulement 50 sont issus des filières d'électroradiologie médicale, pourtant les seules pressenties à l'avenir pour ce métier. Il serait donc préjudiciable de réduire le vivier d'accès au métier de dosimétriste aux seuls manipulateurs en électroradiologie médicale. En conséquence, il lui demande de clarifier ses positions sur la limitation brutale de l'accès des candidats à ce métier.