Rubrique > santé
Tête d'analyse > épilepsie
Analyse > prise en charge.
M. Olivier Falorni attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l'épilepsie, deuxième maladie neurologique invalidante derrière la maladie d'Alzheimer. L'épilepsie touche plus de 600 000 Français et l'accès aux soins est de plus en plus inégalitaire. Cette maladie, surtout chez les plus jeunes, doit être prise en charge très rapidement, aussi bien pour les épilepsies réputées bégnines que les plus invalidantes résultant de la mutation d'un gène. La prise en charge nécessite un électroencéphalogramme (EEG) délaissé par les neurologues à cause de la tarification actuelle. Cela a pour conséquence un transfert vers les hôpitaux et leurs services spécialisés engorgés et une prise en charge beaucoup moins rapide et donc moins efficace. Il lui rappelle que 200 000 personnes sont diagnostiquées tardivement et se trouvent dans des situations d'échec thérapeutique lourd et que 90 000 enfants et adolescents souffrent de cette maladie dont le handicap qu'elle entraîne est mal accepté. Aussi, il lui demande quelles mesures elle entend mettre en œuvre pour permettre une meilleure prise en charge de cette dernière grâce à une nouvelle approche thérapeutique.