Rubrique > sports
Tête d'analyse > sports de montagne
Analyse > glisse sur neige. nouvelles disciplines. perspectives.
M. Romain Colas attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargé des sports sur la possibilité offerte à un moniteur compétent d'enseigner contre rémunération les activités de « speed-riding » et de « snowkite ». En effet, alors que ces sports suscitent un engouement certain, il apparaît qu'à ce jour les qualifications exigées par l'État pour l'encadrement contre rémunération de ces activités soient inadaptées à la réalité de ces pratiques. En effet pour enseigner le « speed-riding » contre rémunération il faut posséder les deux diplômes d'État de ski et de parapente et pour le « snowkite » celui de ski. Si le « speed-riding » bénéficie depuis plus de 2 ans d'un accord du ministère pour que l'enseignement contre rémunération soit possible au titre de l'antériorité (pour des moniteurs uniquement détenteurs du diplôme d'État de parapente assorti d'une qualification fédérale d'enseignement du « speed-riding »), la liste des enseignants ouverte dans ce cadre est aujourd'hui fermée. Aucune nouvelle entrée et donc aucun renouvellement n'est possible, générant un abandon progressif des vocations en ce sens. En effet l'obligation de la double certification est bien trop contraignante et surdimensionnée par rapport aux exigences de ce métier. Le « snowkite », quant à lui, demeure une activité dont l'enseignement se voit aujourd'hui dans l'impossibilité d'être rémunéré car la nécessité de la qualification de moniteur de ski est sans rapport avec la pratique et bloque tout accès à une pratique professionnelle de l'encadrement. Or, comme son nom l'indique, cette discipline requiert plus de compétences de pilotage que de glisse sur neige. Aussi, il apparaît pour le moins paradoxal qu'un moniteur de ski puisse enseigner le « snowkite » sans pour autant avoir une quelconque formation dans le domaine de la glisse aérotractée. Aussi, il souhaiterait savoir dans quelle mesure le Gouvernement peut permettre à ces disciplines de plus en plus usitées de bénéficier d'un enseignement professionnel qualifié et certifié, et donc rétribué en conséquence.