Rubrique > élevage
Tête d'analyse > chevaux
Analyse > myopathie à stockage de polysaccharides. perspectives.
M. Paul Molac attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la myopathie à stockage de polysaccharides (PSSM) chez le cheval. Celle-ci est une maladie génétique dominante de cet animal, qui provoque une dégradation des muscles pendant l'effort et des « coups de sang». Il en existe deux types, le type 1 et le type 2. Le type 1 touche particulièrement les races de selle issues de Quarter Horse et les chevaux de trait. Une étude réalisée en 2010 chez les chevaux de trait européens révèle un très grand nombre de cas chez les races du trait Belge, du Comtois, du trait Néerlandais et du trait Breton. Les signes cliniques sont variés, et incluent souvent une rhabdomyolyse récurrente chez les chevaux de selle. Le cheval malade peut sembler fainéant, peu enclin à travailler et à prendre le galop, trébucher... Les muscles sont durs et raides au toucher et les urines peuvent être foncées. La maladie est liée à une accumulation de glycogène chez les jeunes animaux, ou de complexes de polysaccharides dans les fibres musculaires chez les adultes. Cette anomalie du métabolisme des sucres bloque leur utilisation à l'effort notamment, et le muscle se dégrade. Le cheval est incapable de digérer correctement les sucres à partir du grain. Une biopsie musculaire permet de déterminer si un animal est atteint. Ainsi, il voudrait savoir si le ministère a évalué les conséquences de cette maladie sur nos élevages équins et les activités liées au cheval, qu'il soit de travail ou de loisir. Il demande également s'il entend mettre en place, en concertation avec la profession, un plan de maîtrise de cette maladie génétique.