Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > gynécologues
Analyse > effectifs de la profession.
Mme Suzanne Tallard attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le nombre de plus en plus réduit de spécialistes en gynécologie médicale dans certains départements, en particulier celui de la Charente-Maritime. Au niveau national, l'augmentation du nombre de postes offerts à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) en gynécologie médicale au titre de l'année 2014-2015, 48 au lieu de 41 l'année précédente, ne compense pas les nombreux départs à la retraite (500 pour les 5 dernières années). En Charente-Maritime, ces départs se font sans remplacement depuis plusieurs années et l'Agence régionale de santé (ARS) de Poitou-Charentes n'a demandé aucun poste d'interne pour la spécialité jusqu'en 2017. Si le projet de loi de modernisation de notre système de santé renforce le rôle et les compétences des sages-femmes, cette mesure n'est pas à même de compenser totalement le manque de médecins spécialistes en gynécologie médicale. Dans ces conditions, elle lui demande quelles mesures elle envisage pour garantir l'accès à la gynécologie médicale sur tous les territoires.