Texte de la question

Mme Laure de La Raudière interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la formation des préparateurs en pharmacie. Aujourd'hui, il existe 60 000 préparateurs en pharmacie sur le territoire national. La profession de préparateur en pharmacie est réglementée par le code de la santé publique (article L. 4241-1 du code de la santé publique) disposant que « les préparateurs en pharmacie sont seuls autorisés à seconder le titulaire de l'officine et les pharmaciens qui l'assistent dans la préparation et la délivrance au public des médicaments destinés à la médecine humaine et à la médecine vétérinaire. Ils assument leurs tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d'un pharmacien. Leur responsabilité pénale demeure engagée. ». À ce jour, le brevet professionnel de préparateur en pharmacie est obligatoire pour exercer. Il se prépare par la voie de l'alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation) ou en formation continue. Les candidats au BP doivent justifier de deux ans d'activité dans une officine et de 800 heures de formation minimum. Aujourd'hui le référentiel du BP apparaît inadapté et depuis quelques années la commission professionnelle consultative siégeant près le ministère de l'éducation nationale demande sa réévaluation. Or, actuellement, la voie du BTS (formation sur deux ans) semble être celle privilégiée par la Direction générale de l'enseignement scolaire. Pourtant, la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la pharmacie d'officine plaide en faveur d'un diplôme sur trois ans, en alternance, relevant du ministère de la santé. Le fait que cette formation se fasse en apprentissage est un élément extrêmement important pour la profession car cela permet d'intégrer un jeune préparateur durant trois ans au sein d'une officine (et d'étaler par conséquent les heures d'apprentissage sur trois années), et d'avoir un professionnel parfaitement formé dès la fin de son apprentissage. Aussi, elle souhaiterait connaître sa position de sur cette question, qui est particulièrement attendue par les pharmaciens de France.