Rubrique > famille
Tête d'analyse > conseil conjugal et familial
Analyse > missions. statut.
Mme Michèle Bonneton attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l'évolution de la profession de conseillers conjugaux et familiaux (CCF). Plusieurs projets de loi en cours de discussion au Parlement touchent aux activités et compétences des conseillers conjugaux et familiaux. Ils interviennent en effet dans les domaines concernant les relations conjugales et la gestion des conflits, l'exercice de la parentalité et de la coparentalité, l'égalité entre les femmes et les hommes, l'accompagnement du vieillissement, le délai pré-IVG, la protection de l'enfance, la prévention des violences, les violences sexuelles, la prostitution, etc. Dans l'exercice de leur profession, les CCF rencontrent des publics très divers : personnes seules, couples, parents, familles, adultes et/ou jeunes et aux conditions sociales elles aussi très différentes. Ils sont un élément important de régulation sociale dans notre pays. Or les missions des CCF sont fragilisées par des dispositifs qui ne laissent plus suffisamment de place aux espaces de parole, pour privilégier les solutions rapides et peu pérennes. Cependant, les interventions demandent un suivi qui nécessite du temps et parfois de longs mois, voire des années. Les professionnels ont aujourd'hui deux préoccupations majeures : d'une part la place des CCF dans les dispositifs où ils interviennent, d'autre part, le statut qu'ils auront à l'avenir. Aussi, elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement concernant les conseillers conjugaux et familiaux, cités dans les dispositifs législatifs des CPEF (centres de planification), des EICCF (établissements d'information), des CIVG (centres d'interruption de grossesse) et dont le statut professionnel n'est toujours pas reconnu dans la fonction publique territoriale et hospitalière.