14ème législature

Question N° 99131
de M. Jean-Luc Laurent (Socialiste, écologiste et républicain - Val-de-Marne )
Question écrite
Ministère interrogé > Collectivités territoriales
Ministère attributaire > Cohésion des territoires

Rubrique > sécurité publique

Tête d'analyse > services départementaux d'incendie et de seco

Analyse > financement. perspectives.

Question publiée au JO le : 20/09/2016 page : 8276
Date de changement d'attribution: 18/05/2017
Question retirée le: 20/06/2017 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Jean-Luc Laurent interroge Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, chargée des collectivités territoriales sur le financement du service départemental d'incendie et de secours (SDIS). L'article R. 1424-32 du code général des collectivités territoriales fixe les conditions de répartition des charges en l'absence de délibération du conseil d'administration de l'établissement public ad hoc. Le mode de répartition prévu à cet article nécessite d'être réexaminé pour prendre en compte le potentiel financier plutôt que le potentiel fiscal et écarter le critère de strate de population qui ne se justifiait plus dès lors que la départementalisation permet une approche analytique des charges du service. De nombreux élus locaux proposent légitimement que l'organisation des services, à travers le critère objectif du temps d'intervention, puisse être prise en compte. La légalité et la pertinence de ce critère, souvent pris en compte par la délibération du conseil d'administration de l'établissement public ad hoc, sont reconnues par la jurisprudence administrative et par la Cour des comptes. Sa prise en compte dans la mode de calcul réglementaire permettait d'assurer une répartition plus juste des charges entre les zones urbaines et les zones périurbaines et rurales. Alors que la carte intercommunale est bouleversée, il l'interroge sur la nécessité de faire évoluer la rédaction actuelle de l'article R. 1424-32 du code général des collectivités territoriales.

Texte de la réponse