14ème législature

Question N° 99360
de Mme Luce Pane (Socialiste, écologiste et républicain - Seine-Maritime )
Question écrite
Ministère interrogé > Ville, jeunesse et sports
Ministère attributaire > Sports

Rubrique > tourisme et loisirs

Tête d'analyse > activités de plein air

Analyse > jeunes. accueil. financement.

Question publiée au JO le : 27/09/2016 page : 8758
Date de changement d'attribution: 18/05/2017
Question retirée le: 20/06/2017 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Luce Pane interroge M. le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports sur les colonies de vacances et centres de loisirs en France. Plus de 3 millions de jeunes par an ne partent pas en vacances. C'est face à ce constat que de nombreuses collectivités territoriales et associations mettent en place des colonies de vacances et des centres de loisirs, pour offrir à ces jeunes des activités et des occasions de sortir du quotidien. Ces temps de respiration sont importants car ils sont des vecteurs de découvertes, d'épanouissement, de réussite scolaire et surtout de rencontres. C'est une réelle expérience de mixité et de vivre-ensemble. Pourtant depuis plus d'une dizaine d'années, on constate d'abord que de moins en moins de jeunes Français ont accès aux colonies et centres de loisirs et ensuite que les mixités reculent dans ces espaces d'épanouissement et de partage. Cela reflète à la fois une exclusion d'une partie de la population, et une tentation du repli et d'entre soi d'une autre partie de la population. Face à ce double constat, la Jeunesse au Plein Air, réseau des associations laïques confédérées pour les vacances et les loisirs éducatifs a fait 15 propositions visant à favoriser les mixités dans les colonies et les centres de loisirs. L'association propose notamment la création d'une aide financière par séjour et par enfant, sous conditions de ressources, en prenant en compte les classes moyennes, la création d'un guichet unique d'information par Internet, d'inclure les centres de loisirs et les colonies de vacances dans les projets éducatifs territoriaux ou encore d'intégrer des objectifs de mixités lors des conventionnements ou des appels d'offres des prescripteurs. Aussi aimerait-elle connaître sa position sur ces propositions et ce qu'il entend mettre en œuvre pour répondre à la double problématique exposée.

Texte de la réponse