15ème législature

Question N° 11307
de M. Éric Pauget (Les Républicains - Alpes-Maritimes )
Question écrite
Ministère interrogé > Armées
Ministère attributaire > Armées

Rubrique > espace et politique spatiale

Titre > Programme Galileo -Pour un point d'étape sur le projet

Question publiée au JO le : 31/07/2018 page : 6749
Réponse publiée au JO le : 19/02/2019 page : 1650

Texte de la question

M. Éric Pauget appelle l'attention de Mme la ministre des armées sur l'avancée du programme de système de radio navigation par satellite européen Galileo . Galileo, dont le lancement des satellites semblant avoir débuté dès 2011, possède de nombreuses applications. L'une d'entre elles permet notamment aux pilotes de ligne de pouvoir contourner plus aisément les zones d'habitation, réduisant considérablement les nuisances induites par ses survols pour les riverains. La 7ème circonscription des Alpes-Maritimes, avec notamment les communes d'Antibes Juan-les-Pins et Vallauris-Golfe-Juan, est particulièrement concernée par les progrès générés par le programme précité. Aussi, il lui demande l'état d'avancement et le calendrier du programme Galileo, lequel doit encore, semble-t-il faire l'objet de lancement de satellites.

Texte de la réponse

Le déploiement des satellites Galileo s'est accéléré à partir de 2015, notamment grâce à la capacité d'Ariane 5 à réaliser des mises en orbite quadruples. Depuis le 25 juillet 2018, la constellation Galileo est ainsi constituée de 26 satellites, 20 d'entre eux étant totalement opérationnels. La pleine performance du service de localisation Galileo ne sera atteinte qu'au terme des tests de bon fonctionnement des 4 derniers satellites mis en orbite et permettra de définir un positionnement à un mètre près en tout point du globe, de manière permanente et autonome vis-à-vis des autres systèmes de géolocalisation tels que le GPS. Les prochains lancements de satellites Galileo sont prévus à partir de la fin de l'année 2020 avec le concours du nouveau lanceur Ariane 6. L'objectif poursuivi à cette occasion consistera à mettre en œuvre un parc de 30 satellites opérationnels, ce qui offrira l'opportunité d'effectuer des opérations de maintenance, de pallier d'éventuelles pannes et de remplacer certains matériels en fin de vie. Enfin, l'année 2025 verra l'apparition d'une nouvelle génération de satellites, actuellement en cours de définition, dont la France souhaite que le niveau de performance soit comparable à celui des futures générations de GPS.