Rubrique > maladies
Titre > Reconnaissance de la maladie de Lyme
M. Jean-Philippe Ardouin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance de la maladie de Lyme. La Haute autorité de santé (HAS) a rendu ses recommandations publiques sur la borréliose de Lyme et autre maladies vectorielles à tiques, le 20 juin 2018, à la suite du plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques publié en septembre 2016. Cependant, à la suite de la parution de ce rapport, une polémique s'est fait jour. En effet, lors de la présentation protocole national de diagnostic et de soin (PNDS) pour la maladie de Lyme, une partie de la communauté scientifique n'a pas reconnu le protocole. Le point le plus polémique des recommandations est le chapitre intitulé « symptomatologie/syndrome persistant(e) polymorphe après une possible piqure de tique (SPPT) ». En effet, pour la HAS cela permet de mettre un nom officiel sur des personnes souffrant de troubles non expliqués. Mais également, d'élargir le champ de prise en charge des patients. Ce n'est pas l'avis de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILT) ou de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMTV). Selon eux, le SPPT est dénué de tout fondement scientifique et ne repose sur aucun niveau de preuve. Aussi, il lui demande quel est l'avis du ministère sur les recommandations de la Haute autorité de santé et quelles sont les conséquences sur la prise en charge des personnes atteintes de la maladie de Lyme.