15ème législature

Question N° 27819
de Mme Jacqueline Maquet (La République en Marche - Pas-de-Calais )
Question écrite
Ministère interrogé > Égalité femmes hommes et lutte contre les discriminations
Ministère attributaire > Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances

Rubrique > femmes

Titre > Violences conjugales en période de confinement

Question publiée au JO le : 31/03/2020 page : 2419
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Date de renouvellement: 09/11/2021
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Jacqueline Maquet interroge Mme la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, sur l'efficacité des dispositifs mis en place pour protéger et soutenir les victimes de violences conjugales en situation de confinement. La propagation du virus covid-19 a conduit à l'instauration d'un confinement total de la population française. Cela pourrait, par ailleurs, donner lieu à une intensification des violences conjugales dans nombre de foyers. L'activité du numéro d'écoute 3919 est maintenue, mais réduite pour respecter les consignes. La plateforme internet est, elle aussi, toujours active. Mme la députée souligne toutefois la difficulté, pour les victimes de violences conjugales, de communiquer sur leurs situations en cette période. Celles-ci sont, en effet, confinées à leur domicile, le plus souvent avec l'auteur des violences. Tenter d'établir une communication extérieure pourrait être extrêmement dangereux pour elles. En ce sens, la réduction des horaires d'activité du 3919 semble inadaptée aux circonstances, particulièrement propices à un accroissement de ces violences. Ainsi, Mme la députée souhaiterait savoir si une augmentation de l'activité du numéro d'écoute pourrait, dans le respect des consignes liées à la propagation du virus covid-19, être envisagée par le Gouvernement. En cette période, elle invite le Gouvernement à réfléchir à de nouvelles solutions permettant de faire cesser les violences conjugales, impliquant notamment les témoins ou la famille des victimes. De plus, elle aimerait obtenir des données chiffrées sur les six derniers mois concernant les appels recensés par ce numéro et les discussions menées via la plateforme internet ayant permis de neutraliser des auteurs de violences conjugales.

Texte de la réponse