15ème législature

Question N° 28765
de Mme Huguette Bello (Gauche démocrate et républicaine - Réunion )
Question écrite
Ministère interrogé > Transports
Ministère attributaire > Transports

Rubrique > transports aériens

Titre > Fret aérien et filière avicole à La Réunion

Question publiée au JO le : 21/04/2020 page : 2960
Date de changement d'attribution: 07/07/2020
Question retirée le: 14/07/2020 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Huguette Bello attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports, sur la situation des éleveurs de la filière avicole de La Réunion qui, outre les grandes difficultés provoquées par le covid-19, doivent de façon inattendue faire face à un autre problème, lié cette fois au doublement par Air France du prix du fret aérien pour l'importation des œufs à couver (OAC) et des poussins (à savoir 5,20 euros par kilogramme, outre les autres taxes). Selon leurs estimations, le surcoût serait de près de 4 000 euros pour 30 000 OAC importés. Ils comprennent et acceptent d'autant moins cette augmentation qu'elle vient contrecarrer leur volonté et leur efforts pour proposer aux consommateurs de La Réunion des produits frais de qualité au meilleur prix. Dans cette période de crise sanitaire où les pouvoirs d'achat sont particulièrement malmenés, ils refusent de répercuter cette hausse du fret sur les prix de vente. S'agissant de petites structures, cette attitude responsable n'est toutefois pas sans risque. Aussi, pour éviter de mettre en danger leur activité, les producteurs de volailles souhaitent que la compagnie Air France revienne à ses tarifs habituels, ou alors que l'État leur attribue une aide exceptionnelle compensant ces surcoûts, ou encore qu'ils puissent être prioritaires sur la compagnie aérienne la moins chère, à savoir aujourd'hui Air Austral (3,40 euros par kilogramme, outre les autres taxes et frais). Partageant l'incompréhension de ces éleveurs, elle le prie de bien vouloir agir rapidement, notamment auprès d'Air France, pour que la production et l'offre de volailles à La Réunion continuent à être garanties dans les meilleures conditions possibles.

Texte de la réponse