15ème législature

Question N° 30418
de Mme Frédérique Tuffnell (Écologie Démocratie Solidarité - Charente-Maritime )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > maladies

Titre > Prévention de la leptospirose dans les activités de loisir

Question publiée au JO le : 16/06/2020 page : 4160
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Date de renouvellement: 26/10/2021
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Frédérique Tuffnell alerte M. le ministre des solidarités et de la santé sur la menace croissante que constituent aujourd'hui les infections zoonotiques. Parmi ces maladies, la leptospirose, ou plus communément appelée « maladie du rat », est une maladie infectieuse, de type bactérienne. Chaque année, on compte environ 600 nouveaux cas de leptospirose en France et ce nombre est en nette augmentation ces dernières années. Le nombre de cas sur le territoire s'installe de manière durable depuis 2014, et la France est l'un des pays industrialisés à l'incidence la plus élevée (1 cas pour 100 000 habitants). Les rongeurs (rats, ragondins, etc.) constituent le principal vecteur de transmission puisqu'ils l'excrètent dans leurs urines. La contamination se fait notamment par contact avec des animaux infectés et des milieux souillés (eaux, rivières, étangs, piscines, etc.). Bénigne, la maladie peut toutefois dégénérer et devenir mortelle pour l'homme, engendrant des complications sévères de type pulmonaires, hépatiques, rénales ou hémorragiques. La leptospirose est principalement associée aux risques professionnels dans certaines branches, telles que l'assainissement, les travaux publics, la chasse, ou encore l'agriculture, la pisciculture et l'entretien des espaces naturels. Parallèlement, les cas dus aux activités de loisirs sont ceux qui progressent le plus vite. La Charente-Maritime fait partie des départements où ont été déclarés des cas chez des baigneurs lors d'une activité de loisir. Cette maladie mortelle reste mal connue des pratiquants d'activités de loisirs à risque ou encore du grand public, tant au niveau de la pathologie, des symptômes que des modes de contamination. C'est pourquoi elle lui demande ce qui est prévu pour développer largement la prévention auprès de la population, et les actions envisagées en la matière afin de prendre véritablement en compte ce problème de santé publique.

Texte de la réponse