15ème législature

Question N° 32826
de Mme Maud Petit (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés - Val-de-Marne )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > santé

Titre > Symptômes longs du covid-19

Question publiée au JO le : 06/10/2020 page : 6799
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Maud Petit attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance et la prise en charge des symptômes longs du covid-19. Le nombre d'individus directement touchés augmente chaque jour et si certains d'entre eux guérissent de manière plutôt rapide, d'autres sont confrontés aux symptômes longs. Ils décrivent la maladie comme expérimenter des montagnes russes avec des périodes plus ou moins longues d'un calme apparent laissant la place, parfois brutalement, à des symptômes extrêmement variés d'ordre physique ou psychologique. Vertiges, pressions thoraciques, perte des sens tels que l'agueusie et l'aphonie, douleurs musculaires, essoufflements rapides, perte de mémoire, trouble du sommeil ou encore fatigue extrême sont quelques exemples parmi les dizaines vécus et recensés par ces individus. Au-delà de ces aspects médicaux, ces personnes font face à une forme d'invisibilisation puisque les difficultés qu'elles rencontrent sont méconnues du grand public, parfois même du monde médical, et très rarement médiatisées. Au fil des mois, ils voient leur vie fortement impactée sans entrapercevoir la lumière au bout du tunnel : professionnellement, avec l'obligation de recourir au télétravail régulièrement ou à des arrêts maladies répétés ; à titre personnel, avec un état physique et psychologique détraqué dont les conséquences rejaillissent aussi sur les proches (enfants, conjoints, parents...) ; et enfin financièrement. En effet, les résultats de tests PCR et de sérologie étant négatifs pour ces personnes, leurs frais de santé ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale et les assurances. Elle l'interroge donc sur les moyens à mettre en œuvre pour une reconnaissance et une prise en charge de ces malades.

Texte de la réponse