15ème législature

Question N° 32864
de M. Jean-Yves Bony (Les Républicains - Cantal )
Question écrite
Ministère interrogé > Agriculture et alimentation
Ministère attributaire > Transition écologique et cohésion des territoires

Rubrique > animaux

Titre > Attaques de vautours - Élevage de Bovins

Question publiée au JO le : 13/10/2020 page : 6970
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Jean-Yves Bony appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la multiplication d'attaques de « Vautours fauves », sur les troupeaux en estive. Ce phénomène est inédit et dû au changement de comportement de ce « rapace » qui se mue maintenant en « prédateur ». Dans le département du Cantal, les éleveurs font front pour dénoncer ces attaques : une vingtaine recensées ces derniers mois. Selon le témoignage d'un agriculteur qui a assisté à la scène cruelle, ce vautour devenu prédateur, cerne le troupeau, le met dans un état de stress puis attaque l'animal en le mutilant. Dans les années 90, ce charognard « espèce protégée » a été réintroduit dans les Pyrénées et le sud du Massif Central, avec un objectif de 350 couples maximum. Pourtant, en 2000, on a enregistré une hausse de 25 % par an du nombre de vautours, qui est passé, avec l'élimination des placettes à 20 %. Actuellement, il y aurait 750 couples, soit 1 500 vautours, sans compter les moins de cinq ans et les plus de dix-huit ans, non reproducteurs, mais en réalité, ils seraient au nombre de 3 000. Ce phénomène va certainement poser à court terme la régulation des populations de « Vautours fauves », cette espèce protégée n'étant pas encore considérée comme « prédateur ». Force est de constater que malgré une réelle mobilisation des services départementaux de l'État sur le sujet, les solutions peinent à être trouvées. Il lui demande donc de lui indiquer les mesures qu'il entend prendre en la matière pour enrayer efficacement ces attaques sur des animaux vivants.

Texte de la réponse