15ème législature

Question N° 34691
de Mme Josiane Corneloup (Les Républicains - Saône-et-Loire )
Question écrite
Ministère interrogé > Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances
Ministère attributaire > Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances

Rubrique > femmes

Titre > Violences conjugales.

Question publiée au JO le : 08/12/2020 page : 8878
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Josiane Corneloup attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances sur les violences conjugales. En effet, chaque année, en France environ 220 000 femmes sont battues ou violées par leur conjoint ou ex-conjoint. Dans 75 % des cas, il s'agit de violences répétées et, dans 80 %, d'agressions psychologiques. Lancé en septembre 2019, le Grenelle des violences conjugales a donné lieu à une série de mesures annoncées en novembre 2019. Un an plus tard, le bilan s'avère mitigé. Un rapport sénatorial de juillet 2020 rappelle que la politique de lutte contre les violences faites aux femmes « ne date pas de l'actuel gouvernement » et qu'une ligne d'écoute des victimes, par exemple, existe depuis 1989. Dans ce même rapport, il est souligné que les crédits alloués à cette cause sont hélas morcelés et qu'ils n'ont rien d'inédit, ayant simplement fait l'objet d'un redéploiement. Les associations d'aide aux victimes sont également réservées sur l'insuffisance des moyens dédiés à l'accompagnement social des femmes et de leurs enfants. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement compte mettre en place pour protéger les femmes et leurs enfants dans cette spirale de violence dont il difficile de s'échapper. Elle la prie également de bien vouloir lui indiquer l'ensemble des mesures mises en œuvre dans le département de Saône-et-Loire pour venir en aide aux femmes victimes de violence.

Texte de la réponse