15ème législature

Question N° 35108
de M. Sylvain Templier (La République en Marche - Haute-Marne )
Question écrite
Ministère interrogé > Biodiversité
Ministère attributaire > Transition écologique et cohésion des territoires

Rubrique > biodiversité

Titre > Pandémies mondiales et détérioration de la biodiversité

Question publiée au JO le : 22/12/2020 page : 9352
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Sylvain Templier attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre de la transition écologique, chargée de la biodiversité, sur les liens existants entre les pandémies et la faune sauvage. Un rapport de l'IPBES d'octobre 2020 a, une nouvelle fois, défini les liaisons existantes entre la détérioration de la biodiversité et la propagation des virus. Les 22 scientifiques estiment ainsi qu'1,7 millions de virus encore non découverts existent chez les mammifères et qu'entre 631 000 et 827 000 pourraient infecter l'être humain. Ils ajoutent que 70 % des pandémies récentes sont d'origine animale (Ebola, Zika, covid), bien que les causes initiales puissent être liées à l'activité humaine (déforestation, consommation, trafic...). En raison de la détérioration croissante de la biodiversité, des pandémies risquent d'apparaître plus fréquemment et pourront se propager plus rapidement. Il s'agit là de données inquiétantes notamment au regard des chiffres de commercialisation d'espèces sauvages dans le monde. La France n'est pas épargnée par cette problématique. Par ailleurs, en plus d'engendrer des dégâts humains importants, ces pandémies déstabilisent les économies. Les coûts engendrés par le covid-19 au niveau mondial sont estimés à environ 10 000 milliards de dollars. Dans le même temps, ce rapport apprend que les coûts de prévention seraient jusqu'à cent fois moins importants. Il souhaite ainsi connaître ses ambitions et ses projets d'actions pour répondre à ces enjeux et ce, dans la perspective de la COP15 de mai 2021 en Chine.

Texte de la réponse