15ème législature

Question N° 38414
de Mme Catherine Pujol (Non inscrit - Pyrénées-Orientales )
Question écrite
Ministère interrogé > Économie, finances et relance
Ministère attributaire > Économie, finances, souveraineté industrielle et numérique

Rubrique > agriculture

Titre > Sur la catastrophe climatique qui a dévasté les récoltes

Question publiée au JO le : 27/04/2021 page : 3553
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Catherine Pujol interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur l'épisode de gel qui a ravagé les cultures viticoles, arboricoles et maraichères des Pyrénées-Orientales et tout particulièrement le Fenouillède et la vallée de l'Agly. Selon des premières estimations, ce sont environ 5 200 hectares de terres qui ont été touchés par cette catastrophe météorologique. À la suite de plusieurs rencontres avec les agriculteurs sinistrés, Mme la députée exprime sa plus profonde inquiétude pour l'ensemble de la filière agricole des Pyrénées-Orientales. Depuis 2017, les calamités climatiques à répétition (gel, grêle, tempête Gloria, mildiou etc.) ont sévèrement impacté les cultures. Pour autant, seulement 15 à 20 % des parcelles sont couvertes par une assurance multirisques climatique car la grande majorité des professionnels ne peuvent souscrire ce type d'assurance en raison des franchises élevées et des seuils de déclenchement opaques. Cette « pire catastrophe agronomique du siècle » comme M. le ministre l'a qualifiée lui-même est un nouveau coup dur pour la filière agricole des Pyrénées-Orientales déjà impactée par la fermeture des débouchés liée à la crise sanitaire et la concurrence des produits agricoles espagnols. Ayant pu constater l'ampleur des dégâts sur le terrain notamment dans la vallée de l'Agly où certaines parcelles sont sinistrées à 100 %, elle lui demande de déployer sans délai un plan de sauvetage de la filière permettant de compenser la totalité des pertes. Elle lui demande également de préciser les modalités de versement des aides directes aux agriculteurs touchés et de raccourcir au maximum les délais de traitement des dossiers et de versement du fonds d'aide. Elle en appelle à la forte mobilisation de l'État et des acteurs locaux pour prendre en compte la détresse de certains agriculteurs sinistrés et sauver un des fleurons de l'économie de ce territoire.

Texte de la réponse