15ème législature

Question N° 39716
de Mme Valérie Bazin-Malgras (Les Républicains - Aube )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > professions de santé

Titre > Avenir de la profession de psychologue

Question publiée au JO le : 22/06/2021 page : 5017
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Valérie Bazin-Malgras attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes exprimées par les psychologues, notamment dans sa circonscription, sur l'avenir de leur profession. En effet, s'ils se réjouissent de la prise en considération de la santé mentale comme enjeu majeur, ils déplorent la multiplication d'annonces gouvernementales qu'ils ne comprennent pas, prises sans concertation avec la profession et qui vont dans le sens d'une précarisation du soin psychique et de ceux qui le prodiguent. Ainsi, il est actuellement projeté la pérennisation d'un projet de remboursement qui a pour modalités : la paramédicalisation de leur métier qui ne leur semble nullement justifiée ; un véritable « parcours du combattant » pour le patient qui souhaite consulter ; un temps de séance de 30 minutes qui ne correspond pas du tout à leur pratique et ne leur permettra pas de faire du bon travail ; des tarifs de remboursement intenables à 22 euros la demi-heure sans possibilité de dépassement d'honoraires qui feront fermer leur cabinet à nombre de professionnels et qui sont jugés comme insultants pour des bac + 5 à formation sélective. Les psychologues se sentent les victimes d'une politique de santé qui cherche à utiliser des psychologues libéraux au rabais pour compenser à bas coûts les carences du système de santé publique psychiatrique, notamment des centres médico-psychologiques. Elle lui demande par conséquent quelles sont les mesures qu'il compte prendre pour répondre aux inquiétudes et aux interrogations de nombreux psychologues face aux tarifs bas imposés pour les consultations psychologiques, à la nécessité de la prescription médicale pour pouvoir en bénéficier et être remboursé, et aux difficultés d'accès qui en résultent, tant d'un point de vue pratique que d'un point de vue financier.

Texte de la réponse