15ème législature

Question N° 40007
de Mme Danielle Brulebois (La République en Marche - Jura )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > professions et activités sociales

Titre > Ségur de la Santé et petite enfance

Question publiée au JO le : 06/07/2021 page : 5285
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Date de signalement: 07/09/2021
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Danielle Brulebois interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des professionnels de la petite enfance. Ces professionnels sont restés en activité pendant toute la crise sanitaire. Ils ont été en première ligne et se sont mobilisés sans relâche pour prendre soin des plus jeunes. Il y a un an, en juin 2020, Mme la députée posait une question écrite n° 30081 à M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance, lui demandant ce que le Gouvernement comptait mettre en œuvre pour valoriser le métier des assistants maternels qui ont, pour la grande majorité, continué de travailler pendant la crise sanitaire et ont même eu recours à une extension d'agrément pour accueillir davantage d'enfants. Aujourd'hui, Mme la députée souhaite attirer l'attention du Gouvernement sur la situation d'un secteur entier, celui de la petite enfance. Il regroupe de nombreuses professions comme les assistants maternels, les personnels de crèche ou encore les auxiliaires parentaux. Bien que leurs activités soient essentielles à la reprise de l'activité économique du pays, les professionnels de la petite enfance regrettent de faire partie des « oubliés » du Ségur de la santé. Des milliers de femmes et d'hommes se sont mobilisés pour accueillir les enfants des Français pendant l'épidémie de covid-19. On ne peut pas les exclure des revalorisations qui ont été décidées dans le cadre du Ségur. Elle lui demande ainsi si les aides du Ségur de la santé seront étendues aux professionnels de la petite enfance. Elle lui demande également si des dispositifs complémentaires sont prévus pour revaloriser les professions de ce secteur.

Texte de la réponse