15ème législature

Question N° 40448
de M. Paul Molac (Libertés et Territoires - Morbihan )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > professions de santé

Titre > Manque criant de chirurgiens-dentistes libéraux

Question publiée au JO le : 27/07/2021 page : 5978
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Paul Molac alerte M. le ministre des solidarités et de la santé sur le manque criant de chirurgiens-dentistes dans de nombreuses régions françaises, situation qui ne cessera de s'accentuer si aucune mesure urgente n'est rapidement prise par le Gouvernement. Si cette pénurie concernait auparavant quelques départements et essentiellement le milieu rural, elle se généralise aujourd'hui dans l'Hexagone et constitue un sujet inquiétant en ce sens que l'accès aux soins dentaires est de plus en plus remis en cause dans le pays. En effet, les contraintes sur l'exercice dues à la crise sanitaire, conjuguées à une courbe démographique défavorable - de plus en plus de chirurgiens-dentistes partent en retraite et ne sont pas remplacés ou alors par des praticiens qui, désireux de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, réduisent leur activité horaire - laissent un nombre important de patients dans le désarroi. Dans les déserts médicaux, en développement, les patients sont confrontés à la difficulté d'obtenir un rendez-vous en cas d'urgence et doivent parfois attendre plusieurs semaines pour être soignés. Cette situation, en plus d'engendrer un véritable problème de santé publique, met à mal les conditions d'exercice des praticiens et de leurs collaborateurs qui, débordés par l'afflux, les demandes et l'exaspération des nouveaux patients, doivent faire face à une fatigue de plus en plus accrue. C'est pourquoi face à de trop nombreux territoires sous-dotés en chirurgiens-dentistes, il apparaît urgent que le Gouvernement opte pour une augmentation du numerus clausus en vue de remplacer, dans un avenir proche, la moitié des dentistes français actuellement proches de l'âge de la retraite et faire face à l'augmentation de la population. Il souhaite connaître sa position sur le sujet.

Texte de la réponse