15ème législature

Question N° 41807
de M. Didier Martin (La République en Marche - Côte-d'Or )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > maladies

Titre > Dépistage et prévention du cancer de la prostate

Question publiée au JO le : 12/10/2021 page : 7506
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Didier Martin interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur le dépistage et la prévention du cancer de la prostate en France. Avec 50 000 nouveaux cas par an dont 3 000 au state métastatique, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme et le troisième en matière de mortalité. Si les formes indolentes et peu évolutives sont les plus fréquentes, les formes agressives existent et doivent être diagnostiquées rapidement pour éviter une dégradation rapide de l'état de santé du patient, voire son décès. On considère en effet que 8 hommes sur 10 décédant d'un cancer de la prostate meurent car la maladie n'a pas été dépistée à temps ou a fait l'objet d'un dépistage peu satisfaisant. Si les études considèrent unanimement qu'un dosage de la protéine PSA (prostate specific antigen) par prise de sang ne suffit pas à lui seul à établir un diagnostic fiable, d'autres outils sont utilisés par les professionnels de santé pour le parfaire. On peut penser à ce titre à l'utilisation de l'échographie, de l'IRM ou encore à la réalisation de biopsies. Actuellement, aucun dépistage systématique n'est organisé, alors que des campagnes similaires existent pour le cancer du sein et les tabous persistent autour de ce cancer masculin. Si un diagnostic systématique peut apparaître a priori comme une solution pour garantir une meilleure prévention, il doit être organisé de manière à ne pas engendrer de surdiagnostics qui auraient pour conséquence de traiter des cancers peu handicapants qui n'évolueraient pas ou très lentement et d'entraîner des complications pour les patients. Il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre en œuvre pour améliorer le dépistage et la prévention du cancer de la prostate pour les populations à risque, tout en évitant le surdiagnostic.

Texte de la réponse