15ème législature

Question N° 42534
de M. Jean-Luc Bourgeaux (Les Républicains - Ille-et-Vilaine )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > établissements de santé

Titre > Accueil du centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes - pénurie

Question publiée au JO le : 16/11/2021 page : 8252
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Jean-Luc Bourgeaux alerte M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation de l'accueil au centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes. La direction de l'établissement, après avoir décidé la fermeture au mois de juin 2021 d'une unité d'hospitalisation de 20 lits (l'unité Brocéliande G04), mettant en avant une présence médicale fragile, s'apprête à annoncer une nouvelle fermeture d'unité de 20 lits également, l'unité John Cade (G07). Par ailleurs, si la réouverture promise de l'unité Brocéliande a bien eu lieu, elle ne se fait qu'avec les effectifs prévus pour une jauge de 50 % et une autre unité (Anne de Bretagne G06) a vu ses effectifs diminuer de la même manière également. La direction met en avant cette fois-ci un manque de personnel mais ne publie pas d'offres d'emploi sur le site officiel de la FHF pour les postes concernés. Ce qui veut dire qu'en terme de capacité d'accueil, aucune réouverture de lit n'aura lieu. La difficulté de recrutement médical et paramédical sur le CHGR n'est pas nouvelle mais la direction fait de nouveau fi des situations dramatiques que connaissent les concitoyens dans leur possibilité à être hospitalisés. De nombreuses personnes nécessitant une hospitalisation se voient opposer un refus faute de place disponible. Les services d'urgences du CHU de Rennes, du CH de Fougères et du CH de Vitré doivent assurer le tampon en gardant parfois plusieurs jours des patients en attente de place ! Ces fermetures d'unités vont impacter plus particulièrement le territoire nord-ouest, nord-est et sud est du département d'Ille-et-Vilaine. Force est de constater que, depuis le début de la crise sanitaire, 62 lits ont été supprimés et 20 de plus sont annoncés. Il lui demande donc de lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour stopper la dégradation des capacités d'accueil en hospitalisation du service public de santé en Ille-et-Vilaine.

Texte de la réponse