15ème législature

Question N° 6674
de Mme Bérangère Couillard (La République en Marche - Gironde )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Solidarités et santé

Rubrique > santé

Titre > Cancers gynécologiques

Question publiée au JO le : 20/03/2018 page : 2279
Réponse publiée au JO le : 05/06/2018 page : 4835

Texte de la question

Mme Bérangère Couillard attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la prise en charge des femmes souffrantes de cancers gynécologiques. En France, ce sont plus de 15 000 femmes qui sont atteintes d'un cancer gynécologique chaque année. Alors que dans moins de deux mois, le 8 mai 2018, aura lieu la journée internationale contre le cancer des ovaires, l'action du Gouvernement pour accompagner ces femmes doit être réelle et concrète. Ainsi elle souhaiterait savoir ce que le Gouvernement entend mettre en place afin d'accompagner les femmes victimes de ces cancers gynécologiques.

Texte de la réponse

Les programmes de dépistage des cancers constituent une priorité pour la ministre des solidarités et de la santé comme en atteste le troisième plan cancer 2014-2019 dont le premier objectif est de « favoriser les diagnostics précoces ». Après le dépistage du cancer du sein et celui du cancer colo-rectal, qui sont organisés en France depuis respectivement 2004 et 2009, la mise en place d'un nouveau programme de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus a été inscrite dans le plan national de santé publique. Ce dépistage vient d'être généralisé à toutes les femmes de 25 à 65 ans par un arrêté paru le 6 mai 2018. Le plan cancer prévoit également d'étudier les conditions d'organisation d'autres dépistages et de faire bénéficier de ces opportunités les personnes qui sont le plus éloignées du système de santé. Concernant le cancer de l'ovaire, il n'y a pas actuellement de dépistage efficient par imagerie, biologie ou cytologie (comme pour les cancers du sein, du colo-rectum ou du col de l'utérus). Certains marqueurs tumoraux sanguins doivent encore faire l'objet de recherches pour déterminer quelle pourrait être leur utilité comme outils de dépistage.