Rubrique > maladies
Titre > Remboursement du traitement radium 233 pour le cancer de la prostate
M. Frédéric Barbier interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le remboursement du traitement radium 233 pour le cancer de la prostate. Avec plus de 54 000 nouveaux cas chaque année, le cancer de la prostate est le premier cancer masculin et représente la troisième cause de mortalité chez l'homme. Il est ainsi responsable d'environ 9 000 décès par an, mais nous en parlons encore très peu. Et si des traitements reconnus existent, ils ne sont pas pris en charge. Depuis 2013, le radium a obtenu une autorisation de mise sur le marché européen. Or, ce traitement qui coûte cher (environ 5 000 euros l'injection, sachant qu'il en faut en moyenne six) n'est pas remboursé. Les patients n'y ont donc pas accès. Il est pourtant pris en charge dans vingt-trois pays européens. Il a même été prescrit 3 600 fois en Allemagne depuis 2013, contre seulement 64 en France. L'ANSM n'est pas compétente pour décider de la prise en charge ou non du traitement. Il revient donc au ministère des solidarités et de la santé, en appui avec la direction générale de la santé (DGS) d'acter cette décision. Il lui demande dans quelle mesure elle peut lancer une campagne de prévention et plus généralement les moyens qu'elle entend mettre en œuvre pour alerter sur les cancers masculins. Il lui demande également si le remboursement du dichlorure de radium 233 pourrait être pris en charge.