15ème législature

Question N° 8590
de Mme Sandrine Josso (La République en Marche - Loire-Atlantique )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > sang et organes humains

Titre > Difficultés d'accès aux produits dérivés du plasma

Question publiée au JO le : 22/05/2018 page : 4186
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Sandrine Josso alerte Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés d'accès aux produits dérivés du plasma qui ont aujourd'hui comme conséquence de ne plus garantir à certains patients atteints de maladies neuromusculaires rares un accès aux traitements indispensables au maintien de leur autonomie. La France rencontre des difficultés depuis plusieurs années sur la question de l'accès au plasma thérapeutique. Cette situation est désormais préoccupante dans un contexte de diminution de la capacité industrielle du laboratoire français LFB ; d'une forte demande mondiale en médicaments dérivés du plasma ; d'une mise en concurrence des produits français avec des produits sans réelle traçabilité ni garantie ; de risque de perte d'indépendance sanitaire. Face à cette situation, l'ANSM n'a d'autre solution que de hiérarchiser et prioriser certaines indications - au détriment parfois des malades - et de mettre en place un comité de réflexion sur l'évolution de la « filière du sang » piloté par la DGOS. Alors que les maladies auto-immunes et auto-inflammatoires ne cessent de croître, comme l'usage des médicaments dérivés du plasma humain, qui constituent parfois le seul recours thérapeutique efficace, elle lui demande comment l'État entend garantir à tous les Français concernés un retour rapide à un accès pérenne aux traitements dont ils ont besoin ; restaurer au plus vite la capacité industrielle et la compétitivité française sur la question du plasma thérapeutique ; préserver son indépendance en matière de médicaments dérivés du sang.

Texte de la réponse