Améliorer le taux de survie après un arrêt cardiaque
Question de :
M. Benjamin Dirx
Saône-et-Loire (1re circonscription) - Renaissance
M. Benjamin Dirx attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la nécessité d'améliorer le taux de survie en France après un arrêt cardiaque. Le dimanche 27 août 2023, un groupe international d'experts a publié, dans la revue « The Lancet », une série de recommandations afin de prévenir les décès après un arrêt cardiaque soudain. Selon une extrapolation, à l'échelle nationale, des données du registre du centre d'expertise mort subite de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) et publiée par le journal « Le Monde » dans un article du 28 août 2023, les arrêts du cœur causent environ 40 000 décès par an. À lire les conclusions des experts, « le taux de survie à un arrêt cardiaque extrahospitalier reste inférieur à 10 % dans la plupart des régions du monde ». Selon le même article, le taux actuel de survie en France est de 7 %. Afin d'améliorer ce taux, l'initiation et la formation aux gestes qui sauvent est fondamentale. Selon la Croix Rouge, moins de 40 % des Français sont formés à ces gestes salvateurs. Davantage que des formations uniques (qui peuvent durer une journée entière voire plusieurs jours), certains plaident pour la mise en place de formations très courtes mais répétées tout au long de la vie. Ces courtes formations pourraient avoir lieu tant lors des différents niveaux d'études (primaires, collèges, lycées, études supérieurs) que sur le lieu d'exercice professionnel. Dès lors et au regard des recommandations émises par le groupe international d'expert, il souhaite connaître la stratégie du Gouvernement afin d'améliorer, dans les années à venir, le taux de survie après un arrêt cardiaque.
Auteur : M. Benjamin Dirx
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : Santé et prévention
Ministère répondant : Intérieur et outre-mer
Date :
Question publiée le 12 septembre 2023
Date de cloture :
11 juin 2024
Fin de mandat