Santé et ruralité : après les médecins, va-t-on perdre des infirmières ?
Question de :
M. Damien Maudet
Haute-Vienne (1re circonscription) - La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale
M. Damien Maudet interpelle M. le ministre de la santé et de la prévention au sujet de la fermeture des Centres de soins infirmiers de la Croix-Rouge Français en Haute-Vienne. « M. le député, je veux juste savoir si on pourra encore se soigner en zone rurale ! » Dans certains coins du département haut-viennois, les centres de soins infirmiers sont essentiels pour assurer la continuité des soins des habitants. C'est notamment le cas dans les sept communes où sont implantés des centres détenus par la Croix Rouge Française : Chateauponsac, Ambazac, Solignac-Pierre-Buffière, Nexon, Rochechouart et Châlus. Seulement, ces CSI, possédés par la Croix-Rouge ou non, risquent de disparaître. À la suite d'un audit en 2021, la Croix-Rouge a annoncé se séparer de ces centres et des infirmiers et aides-soignants qui en sont salariés. Sans repreneur, ce serait presque 60 personnels en moins, dans des territoires où nous sommes loin de l'oasis médical. Si ces centres ont existé, ce fut aussi pour pallier des carences de l'État en matière d'accès à la santé. Dans le cas où aucun repreneur ne se manifeste, il doit appartenir à l'État de faire le nécessaire pour que l'accès à la santé de chacun persiste. Il lui demande s'il va laisser les habitants des zones rurales perdre leurs infirmiers et aides-soignants.
Auteur : M. Damien Maudet
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : Santé et prévention
Ministère répondant : Santé et prévention
Date :
Question publiée le 1er novembre 2022
Date de cloture :
22 novembre 2022
Retrait à l'initiative de l'auteur