16ème législature

Question N° 6333
de M. Lionel Tivoli (Rassemblement National - Alpes-Maritimes )
Question écrite
Ministère interrogé > Intérieur et outre-mer
Ministère attributaire > Enseignement supérieur et recherche

Rubrique > ordre public

Titre > Blocages et dégradations dans les universités

Question publiée au JO le : 14/03/2023 page : 2326
Date de changement d'attribution: 12/01/2024
Date de renouvellement: 30/04/2024
Question retirée le: 11/06/2024 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Lionel Tivoli alerte M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer au sujet des blocages au sein des universités dont sont victimes les étudiants. Depuis plusieurs semaines après le début du projet de loi sur la réforme des retraites, des militants de LFI et de la NUPES ne cessent de parcourir les universités pour appeler les étudiants à combattre la réforme des retraites et ainsi attiser le feu au sein de la communauté étudiante. Dernièrement, le député de La France Insoumise Louis Boyard a lancé le hashtag #BlocusChallenge pour inciter les étudiants à bloquer les universités, mais aussi les lycées, contre la réforme des retraites. Tous ces appels contre la réforme des retraites et maintenant le lancement du hashtag #blocuschallenge, sont à l'origine de dégradations et de blocages de la part d'individus appartenant à la mouvance d'extrême gauche. Cela a notamment été le cas à Angers, à Lille, Paris 8 Saint-Denis, Marseille Saint Charles, Rennes II, Clermont-Ferrand et Menton. Les blocages sont votés par une minorité d'étudiants qui entravent la liberté d'étudier d'une majorité d'étudiants et qui se rendent coupable d'infractions suite aux dégradations qu'ils causent. Certains campus sont le théâtre de scènes de guérillas. Aussi, M. le député demande à M. le ministre de préciser les mesures qu'il a pris pour rétablir l'ordre contre de tels agissements et notamment pour sanctionner fermement les contrevenants. Il demande enfin que soit mis en lumière le rôle des présidents d'université trop souvent contraints d'agir sous la menace d'une administration des universités et de membres du corps professoral complaisants face à de tels agissements.

Texte de la réponse