Texte de la REPONSE :
|
Reponse. - Les pouvoirs publics portent une grande attention aux taux d'incidence des maladies sexuellement transmissibles (MST) et a leurs consequences parmi les jeunes et les mineurs. Dans ce contexte, les services du ministere charge de la sante etudient les conditions dans lesquelles les dispositions actuelles de l'article L 295 du code de la sante publique prevoyant que les dispensaires antiveneriens, ouverts gratuitement a tous les consultants, assurent la prophylaxie et le traitement ambulatoire de quatre maladies veneriennes, a savoir, la syphilis, la gonococcie, la chancrelle et la maladie de Nicolas-Favre, pourraient etre etendues a d'autres MST Dans le meme esprit, les centres de planification ou d'education familiale n'etant pas habilites a traiter des MST, aux termes de la legislation en vigueur, un groupe de travail ministeriel examine, de son cote, les modalites d'une adaptation du dispositif fixe par la loi no 74-1026 du 4 decembre 1974 permettant d'elargir les missions de ces centres au depistage et au traitement des MST.
|