Texte de la QUESTION :
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M Jean Falala appelle l'attention de M le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur les difficultes auxquelles peuvent se trouver confrontees les personnes qui effectuent un contrat SIVP pour etre payees lors de la defaillance de l'entreprise. Il lui expose a ce propos que la loi no 85-98 du 25 janvier 1985 relative au redressement et a la liquidation judiciaire des entreprises, qui precise le domaine d'intervention de l'assurance garantie des salaries (AGS), permet au salarie, sauf cas exceptionnel de depassement de plafond, d'etre regle des lors qu'il existe un contrat de travail. Or, le contrat SIVP n'est pas considere comme un contrat de travail, bien que le beneficiaire intervienne dans l'entreprise dans des conditions qui peuvent etre tout a fait analogues a celles d'un salarie, et qu'il existe un lien de subordination. Des lors, bien que les elements essentiels constitutifs d'un contrat de travail soient reunis, l'assurance garantie des salaries se retranche derriere la definition du contrat SIVP pour refuser de regler le beneficiaire d'un tel contrat. Il lui demande de bien vouloir lui faire connaitre les mesures qu'il envisage de prendre pour mettre fin a cette situation.
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