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Question de :
M. Claude Gaillard
Meurthe-et-Moselle (3e circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Claude Gaillard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'avenir de l'enseignement du latin et du grec ancien dans les collèges et lycées. Ainsi, dans les collèges, la place optionnelle du grec (dès la troisième à la rentrée 1998) est menacée par l'absence de mesures permettant une réelle implantation conformément à la demande exprimée. Pourtant, le succès rencontré par ailleurs par l'option de latin (instaurée dès la cinquième suite à la récente réforme des collèges) montre l'attente des élèves dans un tel domaine. Dans les lycées, des sections de langues anciennes sont remises en cause dans de trop nombreux établissements, empêchant ainsi souvent la poursuite de l'étude de ces langues. Dans les classes préparatoires, les langues anciennes sont les premières victimes de la réduction de dotation horaire globale, voire des suppressions de postes. Cette tendance est également décelable au niveau de la formation continue des personnels. Cela n'est-il pas regrettable lorsque l'on sait tout ce que l'étude de ces langues peut apporter à chaque élève sur le plan de l'ouverture d'esprit, de l'esprit critique propre à lui donner le recul nécessaire dans la vision qu'il a de notre civilisation, du patrimoine que nous partageons avec de nombreux peuples, enfin, de l'humanisme, véritable richesse dont il serait à peine besoin de vanter l'utilité à l'heure actuelle. Il demande quelles mesures sont prévues afin de promouvoir réellement l'enseignement des langues anciennes.
Auteur : M. Claude Gaillard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 15 juin 1998
Réponse publiée le 14 juin 1999