calamités agricoles
Question de :
M. Stéphane Alaize
Ardèche (3e circonscription) - Socialiste
L'agriculture méditerranéenne, notamment son arboriculture et sa viticulture, vient de connaître une épreuve supplémentaire à cause des fortes gelées tardives. Des mesures fortes et ciblées ont été annoncées par M. le ministre de l'agriculture et de la pêche pour soutenir l'activité agricole fragile, mais essentielle au maintien d'une vie économique en milieu rural, et corriger les effets financiers des aléas climatiques répétitifs de ces dernières années. Si les agriculteurs concernés ont apprécié la pertinence des mesures, ils se sont inquiétés de n'avoir aucune information sur les enveloppes financières susceptibles d'être mobilisées pour répondre à leur désespoir légitime après quatre années de pertes de récolte en huit ans. Et l'absence de règlement du gel 1997 n'est pas pour les rassurer. Certes l'Etat n'a pas à se substituer aux problèmes de mévente et de dysfonctionnement graves du marché. Mais il a un devoir de solidarité à l'égard des plus fragiles des agriculteurs qui doit assurer le maintien de leur activité. C'est pourquoi, malgré le projet de loi d'orientation agricole, outil juridique central pour répondre aux besoins de réforme structurelle en matière agricole, dont on attend avec impatience l'inscription à l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée M. Stéphane Alaize lui demande quelles mesures financières d'urgence il entend mettre en oeuvre pour empêcher la disparition de dizaines de petites exploitations agricoles.
Auteur : M. Stéphane Alaize
Type de question : Question orale
Rubrique : Agriculture
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Date : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue au Journal officiel du 10 juin 1998