Projet de loi de finances pour 2026
Assemblée nationale
Constitution du 4 octobre 1958
Dix-septième législature
Enregistré à la présidence
de l’Assemblée nationale
le 14 octobre 2025
N° 1906
2026
Projet de loi de finances pour 2026
renvoyé à la Commission des finances,
de l’économie générale et du contrôle budgétaire,
présenté au nom de Monsieur Sébastien LECORNU
Premier ministre
par
M. Roland LESCURE
Ministre de l’Économie, des Finances et de la
Souveraineté industrielle, énergétique et numérique
et par
Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de l’Action et des Comptes publics
Sommaire
Orientations générales et équilibre budgétaire du projet de loi de finances pour 2026
Évaluation des recettes du budget général
Articles du projet de loi avec exposé des motifs
PREMIÈRE PARTIE : CONDITIONS GÉNÉRALES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER
TITRE PREMIER : DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES
I – Impôts et ressources autorisées
A – Autorisation de perception des impôts et produits
ARTICLE 1 : Autorisation de percevoir les impôts existants
ARTICLE 2 : Prorogation de la contribution différentielle sur les hauts revenus
ARTICLE 3 : Instauration d'une taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales
ARTICLE 5 : Diverses suppressions et rationalisations de dépenses fiscales
ARTICLE 6 : Création d'un abattement forfaitaire en faveur des personnes retraitées
ARTICLE 7 : Réforme du régime d'aide fiscale à l'investissement productif outre-mer
ARTICLE 8 : Modernisation de la réduction d’impôt sur le revenu « Madelin »
ARTICLE 11 : Anticipation de la suppression progressive de la CVAE
ARTICLE 13 : Verdissement de la fiscalité sur les véhicules
ARTICLE 15 : Stabilité des prélèvements sur les transports au bénéfice d’Île-de-France Mobilités
ARTICLE 16 : Renforcement des incitations à l’utilisation d’énergie renouvelable dans les transports
ARTICLE 18 : Rationalisation de la fiscalité sur les énergies de chauffage
ARTICLE 20 : Aménagement des redevances des agences de l'eau
ARTICLE 21 : Verdissement de la fiscalité sur les déchets
ARTICLE 23 : Fiscalisation de l’ensemble des produits à fumer
ARTICLE 24 : Évolution de la taxe sur les services d'accès à des contenus audiovisuels à la demande
ARTICLE 25 : Ajustement du régime de franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée
ARTICLE 29 : Modernisation et simplification de la gestion fiscale
ARTICLE 30 : Diverses majorations de droits de timbre
A – Dispositions relatives aux collectivités territoriales
ARTICLE 32 : Modalités d’attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée
B – Impositions et autres ressources affectées à des tiers
ARTICLE 36 : Dispositions relatives à l’affectation de ressources à des tiers
C – Dispositions relatives aux budgets annexes et aux comptes spéciaux
ARTICLE 40 : Relations financières entre l'Etat et la sécurité sociale
ARTICLE 44 : Mesures relatives au financement des missions de sûreté-sécurité des aéroports
TITRE II : DISPOSITIONS RELATIVES À L’ÉQUILIBRE DES RESSOURCES ET DES CHARGES
ARTICLE 48 : Équilibre général du budget, trésorerie et plafond d’autorisation des emplois
SECONDE PARTIE : MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES
TITRE PREMIER : DISPOSITIONS POUR 2026
I – Autorisation des crédits des missions et performance
ARTICLE 49 : Crédits du budget général
ARTICLE 50 : Crédits des budgets annexes
ARTICLE 51 : Crédits des comptes d'affectation spéciale et des comptes de concours financiers
B. - Données de la performance
ARTICLE 52 : Objectifs et indicateurs de performance
II – Autorisations de découvert
ARTICLE 53 : Autorisations de découvert
III. – Plafonds des autorisations d'emplois
ARTICLE 54 : Plafonds des autorisations d’emplois de l'État
ARTICLE 55 : Plafonds des emplois des opérateurs de l'État
ARTICLE 56 : Plafonds des emplois des établissements à autonomie financière
ARTICLE 57 : Plafonds des emplois des autorités publiques indépendantes
IV. - Reports de crédits de 2025 sur 2026
ARTICLE 58 : Majoration des plafonds de report de crédits de paiement
TITRE II: DISPOSITIONS PERMANENTES
I – Mesures budgétaires non rattachées
ARTICLE 59 : Garantie de l'Etat à l'Unédic
ARTICLE 64 : Souscription à l’augmentation de capital de la Société interaméricaine d’investissement
Ecologie, développement et mobilité durables
ARTICLE 70 : Suppression du versement de l’avance de la compensation des coûts indirects du carbone
ARTICLE 71 : Dissolution de l'Institut national de la consommation (INC)
Relations avec les collectivités territoriales
ARTICLE 72 : Répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF)
ARTICLE 74 : Création d’un fonds d’investissement pour les territoires
ARTICLE 77 : Mise en œuvre du fonds de sauvegarde pour les départements en 2026
Solidarité, insertion et égalité des chances
Travail, emploi et administration des ministères sociaux
ARTICLE 80 : Suppression de l'aide au permis de conduire apprentis
Etat A - Voies et moyens pour 2026 (Article 48 du projet de loi) : Voies et moyens
Tableaux d’évolution des dépenses et observations générales
4. Tableau d’évolution des plafonds d’emplois
Tableaux de synthèse des comptes spéciaux
Le présent projet de loi de finances (PLF) pour 2026 est présenté dans un contexte politique particulier, qui a conduit le Gouvernement à adapter le calendrier de dépôt du texte.
Dès sa première nomination le 9 septembre dernier, le Premier ministre a mené toutes les consultations nécessaires tout en veillant à préserver les droits du Parlement, en ménageant, pour la tenue des débats, des délais compatibles avec l’article 47 de la Constitution, en vue de doter la France d’un budget au 1er janvier 2026. Il a confirmé cette volonté à l’occasion de sa deuxième nomination le 10 octobre. Au surplus, le débat au Parlement demeure respecté dans le cadre de ce calendrier : la transmission du projet de loi de finances et de ses documents annexés respecte le délai de 70 jours réservé au Parlement pour se prononcer.
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I/ Le PLF pour 2026 s’inscrit dans une trajectoire nécessaire de redressement des comptes publics, avec un effort juste de chacun
1. Le contexte macroéconomique est marqué par un climat d’incertitude économique élevée, mais la croissance résisterait en 2025 (+0,7 % en 2025) et croîtrait (+1,0 % en 2026)
L’année 2024 a été marquée par un environnement international peu porteur et une montée des incertitudes qui a pesé sur l’investissement. La croissance de l’économie française (+1,1 %) a néanmoins résisté et a été supérieure à la moyenne de l’Union européenne. L’activité a été essentiellement soutenue par le commerce extérieur et la demande publique, tandis que la consommation est restée modérée. Dans un contexte d’amélioration du pouvoir d’achat sous l’effet, notamment, de la revalorisation des prestations sociales, le taux d’épargne des ménages a fortement augmenté.
La croissance atteindrait +0,7 % en 2025, freinée par les mesures commerciales américaines et le climat d’incertitude prolongée ; l’inflation poursuivrait son reflux et s’établirait à +1,1 %.
La menace puis la mise en œuvre de hausses de droits de douane à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale ont plongé l’économie mondiale dans un climat d’incertitude économique élevée, tandis que l’incertitude politique ne s’est que partiellement levée au plan domestique. Cela a pu alimenter des comportements attentistes de la part des agents économiques, dans leurs décisions à la fois d’investissement et de consommation, déjà pénalisées par l’incertitude engendrée en France par les difficultés rencontrées pour adopter un budget pour 2025. L’investissement des entreprises poursuivrait son repli (−0,9 %) alors que le desserrement monétaire observé depuis mi‑2024 mettrait du temps à pleinement se transmettre. Malgré ce contexte peu porteur, l’activité a légèrement augmenté au 1er trimestre 2025 (+0,1 %) puis accéléré au 2e trimestre (+0,3 %), portant l’acquis pour 2025 à +0,6 %. Le marché du travail a résisté au 1er semestre 2025 (+52 000 emplois salariés créés au 2e trimestre, après 19 000 destructions d’emploi au 1er trimestre) tandis que le taux de chômage a été stable par rapport au trimestre précédent à 7,5 %, soit 0,7 point sous son niveau de la fin de 2019.
Pris globalement, les derniers indicateurs conjoncturels indiquent une poursuite modérée de la croissance à court terme. Le climat des affaires de l’Insee est stable depuis plusieurs mois (à 96 depuis mai). Sur la base de ses enquêtes de début septembre, la Banque de France prévoit une croissance de 0,3 % au 3e trimestre, tout comme l’Insee dans sa note de conjoncture de septembre. Côté demande, la confiance des ménages reste en-deçà de sa moyenne sur longue période en septembre (à 87).
La masse salariale des branches marchandes non agricoles augmenterait de +1,8 % en 2025. L’emploi salarié marchand non agricole serait en repli en moyenne annuelle (−0,4 %), en lien avec le ralentissement de l’activité et la diminution des entrées en emplois aidés. Les salaires ralentiraient légèrement dans le sillage de l’inflation, mais progresseraient à un rythme supérieur à celle-ci grâce à des gains de productivité conséquents (+2,2 %).
L’inflation (au sens de l’IPC) s’établirait en 2025 à +1,1 % en moyenne annuelle (après +2,0 % en 2024). En glissement annuel, l’inflation s’est établie à +1,2 % en septembre. Ce net ralentissement s’explique essentiellement par le repli des prix de l’énergie. Les prix de l’électricité ont fortement reculé en février, tandis que le cours du pétrole a chuté en avril. Ainsi, l’inflation sous-jacente, qui exclut notamment les prix de l’énergie, baisserait de manière plus modérée, à +1,4 % en 2025, après +1,8 %. Les prix des services, principale contribution à l’inflation, poursuivent leur ralentissement dans le sillage de celui des salaires. Les prix des produits manufacturés se replient dans un contexte d’appréciation de l’euro par rapport au dollar.
L’économie mondiale ralentirait à +3,0 % en 2025 (après +3,3 % en 2024), freinée par les mesures commerciales américaines, en particulier aux États-Unis eux-mêmes. La demande mondiale en biens adressée à la France croîtrait de +2,5 %, portée par le regain relatif de dynamisme des pays de la zone euro (dont la croissance augmente à +1,3 %, après +0,9 % en 2024). La contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB serait négative (−0,8 pt), pénalisée par une nette augmentation des importations (+2,7 %) en miroir de mouvements importants de restockage (+0,9 pt).
La croissance s’établirait à +1,0 % en 2026 ; l’inflation augmenterait et s’élèverait à +1,3 %.
L’économie mondiale continuerait de ralentir en 2026 (+2,9 %), reflétant la dégradation des perspectives de croissance dans les pays les plus exposés aux mesures commerciales américaines. La demande mondiale en biens adressée à la France ralentirait (+2,1 %, après +2,5 %). Dans ce contexte international moins porteur, la contribution du commerce extérieur à la croissance serait négative (−0,1 pt).
L’activité en 2026 serait majoritairement portée par la demande interne, dans un scénario de dissipation progressive des incertitudes domestiques. La consommation des ménages accélérerait, grâce aux gains de pouvoir d’achat enregistrés depuis 2023 et qui n’ont été que partiellement consommés jusqu’alors, et à une composition du revenu disponible brut plus favorable. La consommation progresserait (+0,9 %) en miroir d’une baisse modérée du taux d’épargne. Celui-ci, à 17,8 % en 2026 après 18,4 % en 2025, resterait toutefois nettement supérieur à sa moyenne historique (14,6 % en moyenne sur 2010-2019). Après une baisse en 2024 et en 2025, l’investissement privé augmenterait tant pour les ménages (+3,3 %) que pour les entreprises (+2,6 %), profitant notamment de la détente des conditions de financement. En particulier, l’investissement en construction poursuivrait sa reprise, après deux années de repli, comme l’indiquent la reprise des mises en chantier et l’amélioration du climat des affaires dans le bâtiment. L’investissement des entreprises bénéficierait également de la bonne dynamique de la valeur ajoutée et des besoins liés à la transition numérique et écologique. Compte tenu de l’effort de réduction du déficit public, la contribution de la demande publique à la croissance serait nulle.
L’emploi salarié marchand non agricole reprendrait progressivement et serait stable en moyenne annuelle. Toujours soutenus par les gains de productivité, les salaires accélèreraient (+2,4 %) avec l’inflation. En conséquence, la masse salariale accélèrerait également (+2,3 %).
L’inflation augmenterait légèrement à +1,3 % en moyenne annuelle 2026. Cette hausse s’expliquerait essentiellement par une moindre baisse des prix de l’énergie, après les fortes baisses des prix de l’électricité et du pétrole intervenues en 2025. L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l’énergie de son calcul, se stabiliserait à +1,4 %. Les prix de l’alimentation accélèreraient légèrement, répercutant avec retard la hausse des prix de production alimentaires et industriels. Inversement, les prix des services poursuivraient leur ralentissement. Les prix des produits manufacturés évolueraient au même rythme que l’année précédente.
2. Les textes financiers présentent un déficit public de 4,7 % du PIB en 2026, et proposent une réduction du déficit compatible avec la trajectoire de retour sous les 3 % en 2029
Première étape du redressement des comptes publics engagé conformément à la trajectoire du plan structurel de moyen terme (PSMT), l’année 2025 a été marquée par l’engagement d’un effort budgétaire significatif, dont témoignent la loi de finances (LFI) pour 2025 et la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2025, afin de ramener le déficit à 5,4 % du PIB, après un déficit de 5,8 % du PIB en 2024.
Encore soumise à de nombreux aléas à la hausse comme à la baisse, la prévision d’exécution du solde public pour l’année 2025 demeure, à ce stade de l’année, en ligne avec la prévision sous-jacente à la LFI 2025. Cette exécution résulte de l’effort, déjà engagé en 2024, de mise en extinction de dispositifs de crise et de réduction pérenne de la dépense par un meilleur ciblage de certaines politiques publiques. Les recentrages engagés en 2024 sur les aides à la rénovation énergétique des logements, sur l’aide publique au développement ou encore la politique de soutien à l’emploi, ont ainsi été consolidés et prolongés par le budget voté en 2025.
En complément des efforts inscrits dans les textes financiers, plusieurs instruments et leviers destinés à renforcer le pilotage de l’exécution budgétaire ont été mis en œuvre au cours de l’année 2025, afin de sécuriser la tenue de la cible de déficit public pour l’année.
Dès le mois de mars 2025, un plan d’action pour améliorer le pilotage des finances publiques a été mis en œuvre, visant à améliorer le suivi de l’évolution des dépenses publiques, à identifier le plus en amont possible les risques d’écart, tout en renforçant la transparence vis-à-vis du Parlement et des citoyens et la communication autour de l’incertitude inhérente aux prévisions de finances publiques. Dans ce cadre, un comité d’alerte des finances publiques réunissant des parlementaires, des représentants des collectivités locales, de la Sécurité sociale et des partenaires sociaux a été créé, en vue de partager régulièrement un diagnostic de l’exécution en cours d’année et d’alerter sur tout risque d’écart à la trajectoire votée.
Lors de la première réunion du comité, tenue le 26 avril 2025, des mesures de régulation de la dépense ont été présentées, à hauteur de 5 Md€. Sur le périmètre de l’État, cela s’est traduit par une annulation de 3,1 Md€ en autorisations d’engagement (AE) et de 2,7 Md€ en crédits de paiement (CP), majoritairement sur des crédits mis en réserve (décret n° 2025-374 du 25 avril 2025 portant annulation de crédits). Pour préserver des marges d’action sur le reste de l’année, la réserve de précaution a été renforcée à hauteur de montants équivalents, avec des surgels additionnels de crédits. Dans le prolongement de ce premier exercice, un second comité d’alerte réuni le 26 juin 2025 a confirmé la nécessité de maintenir une surveillance rapprochée et continue de l’exécution budgétaire. Des mesures de rehaussement de la mise en réserve ont par la suite été décidées et mises en œuvre avec de nouveaux surgels de 1,1 Md€ en AE et 1,5 Md€ en CP sur le budget de l’État, assorties de mesures de réduction de la dépense sur différents périmètres ministériels.
Le PLF pour 2026 a pour ambition de poursuivre ce nécessaire effort de consolidation des comptes publics, conformément aux engagements européens de la France. En 2026, le solde public s’établirait ainsi ‑4,7 % du PIB, après un déficit de ‑5,4 % du PIB en 2025.
Cette réduction du déficit, qui sera poursuivie les années suivantes, est nécessaire pour stabiliser le ratio de dette. Celui-ci est en augmentation depuis 2019, en raison notamment des mesures de soutien prises en réponse aux crises sanitaire et énergétique et de l’augmentation de la charge de la dette due à la remontée de l’inflation à partir de 2021. En 2025, grâce aux mesures prises pour redresser les comptes publics, le ratio de dette augmenterait plus modérément que l’année précédente, pour atteindre 115,9 % du PIB en fin d’année (soit +2,7 points de PIB par rapport à 2024, contre +3,4 points de PIB en 2024 par rapport à 2023). En 2026, le ratio de dette atteindrait 117,9 % du PIB, soit une hausse de 2,0 points de PIB par rapport à 2025.
La poursuite des efforts de réduction du déficit public est nécessaire pour garantir la stabilisation puis la réduction de notre niveau d’endettement public à moyen terme, afin d’assurer la soutenabilité de nos finances publiques et de contenir le poids de la charge de la dette dans les dépenses publiques. Le retour sous les 3 % de déficit en 2029 permettra de repasser sous le solde stabilisant la dette, et ainsi d’amorcer une réduction du ratio de dette à partir de 2028.
Par ailleurs, la France demeure sous le coup d’une procédure pour déficit excessif depuis juillet 2024, dans le cadre des nouvelles règles budgétaires européennes entrées en vigueur le 30 avril 2024, du fait d’un déficit public supérieur au seuil de 3 % du PIB.
Dans ce cadre, la France est tenue par la trajectoire de correction recommandée par le Conseil de l’Union européenne le 21 janvier 2025, qui comporte en particulier une trajectoire de croissance annuelle maximale de la dépense primaire nette (DPN, indicateur opérationnel unique des nouvelles règles budgétaires) ainsi qu’un horizon du retour sous les 3 % de déficit fixé à 2029. Cette trajectoire est traduite dans le plan structurel de moyen terme présenté par la France en octobre 2024 et a été actualisée dans le rapport d’avancement annuel d’avril 2025. Le respect de cette trajectoire et le retour durable à un déficit public soutenable conditionneront la sortie de la France de la procédure pour déficit excessif. La trajectoire présentée dans le projet de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2026 est pleinement conforme à ces recommandations.
Par ailleurs, à la suite du déclenchement par le Haut conseil des finances publiques (HCFP) du mécanisme de correction prévu à l’article 62 de la loi organique relative aux lois de finances, la loi organique prévoit que des mesures correctives soient prises, afin de rétablir la trajectoire des finances publiques. En conséquence, est présenté en annexe du présent projet de loi un rapport relatif aux mesures prises dans le cadre du mécanisme de correction. Ce rapport rappelle les raisons de l’écart important constaté sur le solde structurel 2024 ayant conduit au déclenchement du mécanisme de correction, présente les mesures de correction engagées dès 2025 ainsi que celles proposées dans les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2026 et, enfin, décrit l’ancrage de la trajectoire pluriannuelle de finances publiques sur les nouvelles règles européennes entrées en vigueur en 2024.
L’effort de consolidation des comptes publics est réparti entre recettes et dépenses et concerne tous les sous-secteurs des administrations publiques.
Côté dépenses, chacun des sous-secteurs contribuerait à l’effort tout en préservant les priorités :
Au global, le ratio de dépense publique (hors crédits d’impôts) reculerait à 56,4 % de PIB en 2026.
Côté recettes, l’effort en 2026 reposerait en priorité sur un effort supplémentaire des contribuables disposant des moyens les plus importants, à hauteur de 6,5 Md€. Ainsi, quelques milliers de contribuables les plus fortunés seraient concernés, notamment via une taxe sur le patrimoine financier (holdings) doublée d’un impôt supplémentaire sur les revenus les plus élevés, pour un total de 2,5 Md€. De même, pour faire contribuer les plus grands groupes, la surtaxe exceptionnelle sur les bénéfices des plus grandes entreprises serait partiellement prolongée d’un an, pour un rendement inférieur à celui de 2025. Ces mesures seraient complétées par la poursuite de la rationalisation des niches fiscales et sociales de l’ordre de 5 Md€ pour assurer une juste contribution de chacun et par une stabilisation du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG pour 2,2 Md€.
Ces mesures dégageraient les marges de manœuvres nécessaires pour soutenir la compétitivité des PME notamment industrielles à hauteur de ‑1,3 Md€ (baisse de la CVAE).
La combinaison de ces deux orientations contribuerait à une évolution des prélèvements obligatoires reflétant un ciblage tout particulier des plus grandes entreprises (environ 400) et de quelques milliers de ménages les plus fortunés, ainsi qu’un effort de lutte contre la fraude fiscale et sociale.
La trajectoire pluriannuelle vise un retour sous les 3 % de déficit en 2029 et une baisse du ratio de dette à cet horizon.
Conformément à l’ambition du plan structurel à moyen terme (PSMT) 2025-2029 et à son rapport d’actualisation d’avril 2025 (RAA), la trajectoire de consolidation progressive des finances publiques permettra de concilier assainissement des finances publiques et préservation de l’activité et de l’emploi tout en maintenant des marges de manœuvre budgétaires pour financer les priorités nationales, en particulier la défense. Ainsi la France continuera de réaliser les investissements indispensables pour soutenir l’activité et le potentiel de croissance, atteindre le plein emploi et rehausser le capital humain, s’assurer de la compétitivité de nos entreprises et accélérer les transitions écologique et numérique.
Le ratio de dette serait graduellement stabilisé, puis entamerait une décroissance à partir de 2028, horizon auquel le solde public passerait au-dessus du solde stabilisant la dette.
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II/ Sur l’État, le PLF pour 2026 se caractérise par des mesures en recettes et des économies ciblées, qui permettent de préserver des marges de manœuvre pour les priorités de la Nation
1. Une amélioration du solde budgétaire de l’État nécessaire pour contenir la trajectoire d’endettement
Les chiffres présentés ci-dessus sont en format courant.
Par rapport à la LFI pour 2025, le solde budgétaire 2025 serait en amélioration de +8,5 Md€ pour s’établir à ‑130,5 Md€. Cette amélioration s’explique principalement par la baisse des dépenses du budget général (‑4,9 Md€), en lien avec les diminutions de la charge de la dette (‑2,9 Md€), de la prévision des contributions employeurs au compte d’affectation spéciale « Pensions » (‑1 Md€) et des crédits budgétaires des ministères (‑1,1 Md€). La hausse des recettes fiscales (+4,2 Md€) et des recettes non fiscales (+2,2 Md€) participe également à cette amélioration.
Cette amélioration nette est atténuée par la hausse des prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales (+0,9 Md€), en raison essentiellement de la dynamique des prélèvements sur recettes de compensation d’exonérations fiscales et du fonds de compensation de la TVA (FCTVA). Le prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne est, lui, en légère baisse (‑0,1 Md€).
Par ailleurs, le solde des comptes spéciaux (‑2,1 Md€) connait une dégradation, qui s’explique principalement par la diminution du solde du compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » (‑2,4 Md€), en raison du financement d’opérations par le biais du solde comptable excédentaire.
En 2026, le solde budgétaire s’établirait à ‑124,4 Md€, soit une amélioration de +6,1 Md€ par rapport à la prévision révisée pour 2025. Cette amélioration est liée à la hausse des recettes fiscales nettes (+19,1 Md€), portée principalement par la progression des recettes de la TVA (+12,2 Md€), de l’impôt sur le revenu (+9,1 Md€) et de l’impôt sur les sociétés (+0,8 Md€), et la hausse des recettes non fiscales (+5,5 Md€), essentiellement en raison de la restitution par l’Agence nationale de la recherche de dotations non consommables non dévolues (+6,9 Md€). De surcroît, le solde des comptes spéciaux serait en amélioration (+4,3 Md€), en raison de l’évolution du solde du compte d’affectation spéciale « Pensions », en lien avec l’augmentation du taux de contribution employeur au titre des personnels civils de +4 points (+2,5 Md€).
Cette amélioration du solde budgétaire est partiellement atténuée par l’augmentation des dépenses du budget général (+13,5 Md€), en raison de la hausse de la charge de la dette (+7,3 Md€), des crédits budgétaires des ministères (+3,7 Md€), sous l’effet de l’effort significatif en faveur de la Défense (+6,7 Md€), et des contributions au compte d’affectation spéciale « Pensions » (+2,7 Md€).
Elle est également atténuée par la hausse des prélèvements sur recettes (+9,2 Md€), en raison à la fois de la hausse du prélèvement sur recettes au profit des collectivités territoriales (+3,4 Md€), notamment du fait de la rebudgétisation de la fraction de TVA affectée aux régions au titre de leur ancienne dotation globale de fonctionnement, et de la progression du prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne (+5,7 Md€) notamment en raison du rattrapage des paiements effectués au titre de la politique de cohésion, à la suite du retard de déploiement de la programmation 2021-2027, qui a généré de moindres paiements sur les exercices antérieurs (2024-2025).
2. Une maîtrise de la dépense des ministères articulée avec le renforcement des politiques publiques régaliennes et de l’investissement dans l’éducation et la recherche
Le périmètre des dépenses de l’État est en hausse de +10,5 Md€ permettant de financer les priorités du Gouvernement, avec une légère baisse en valeur des crédits ministériels hors effort de Défense.
En 2026, les dépenses de l’État, s’élèvent à 500,9 Md€, en hausse par rapport à la loi de finances initiale (LFI) pour 2025 de +10,5 Md€ (au sein du périmètre de dépenses de l’État (PDE), tel que défini dans la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023-2027, au format 2026). Cette évolution est cohérente avec la trajectoire de redressement progressif des finances publiques, visant à revenir sous les 3 % en 2029, conformément aux engagements européens de la France. La dynamique relève principalement de deux composantes : d’une part, l’accélération de l’effort de Défense (+6,7 Md€) ; d’autre part, la hausse du prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne (+5,7 Md€). Hors effort de Défense, les crédits ministériels diminuent au global, en valeur.
Certains postes de dépenses prioritaires sont renforcés.
Le PLF 2026 intègre par ailleurs une hausse des moyens consacrés aux priorités de la Nation, dont la protection des Français. Ainsi, l’effort significatif de +6,7 Md€ sur la mission « Défense », accélérant l’effort prévu dans la loi de programmation militaire pour cette année, permet aux Armées de poursuivre leur modernisation et le financement des investissements nécessaires dans un contexte international incertain. La marche supplémentaire, portant le budget de la mission « Défense » à 57,1 Md€ en crédits de paiement (CP), associés à un niveau de 83,5 Md€ en autorisations d’engagement (AE), finance ainsi l’accélération et la modernisation du réarmement de la France et le recrutement de +830 ETP. Ce projet de budget accorde une attention particulière à la préparation opérationnelle aux conflits de haute intensité, aux opérations de cybersécurité, à l’espace, au renseignement, ainsi qu’au soutien aux soldats et à leurs familles.
Une hausse des budgets des autres ministères régaliens est prévue, avec notamment une augmentation de +0,6 Md€ pour le budget de l’Intérieur. Cette augmentation résulte non seulement de l’augmentation des effectifs (+1 600 ETP pour les services de l’État et des opérateurs relevant de ce ministère) mais aussi de la modernisation des matériels, afin notamment de lutter plus efficacement contre la criminalité organisée et le narcotrafic.
La hausse des budgets des ministères régaliens se manifeste également par une hausse de +0,2 Md€ dédiée à l’amélioration du service public de la Justice et à l’accélération des procédures. Cela se traduit dans un schéma d’emplois ambitieux de +1 600 ETP, qui vise à renforcer les effectifs des établissements pénitentiaires et des juridictions judiciaires dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, à poursuivre le renforcement de l’administration pénitentiaire, à développer les emplois de la filière insertion-probation et de la protection judiciaire de la jeunesse, ou, encore, à réinternaliser les compétences numériques stratégiques. Cela passe également par la poursuite des investissements dans l’immobilier pénitentiaire.
Le PLF 2026 prévoit également un renforcement des dépenses en faveur de l’avenir avec l’augmentation des budgets finançant l’éducation nationale et la recherche. Au total, leurs budgets augmentent en 2026 de +0,4 Md€. Cette hausse permet, notamment, de financer la réforme du recrutement et de la formation initiale des personnels enseignants et la création d’environ 8 820 ETP. Par ailleurs, elle soutient la poursuite du déploiement des mesures déjà engagées dans le cadre de la loi de programmation de la recherche 2021-2023 : l’effort pour la recherche permet, entre autres, la poursuite de la relance de la filière nucléaire, la revalorisation des doctorants et des personnels de recherche et l’accompagnement de la réussite étudiante (poursuite des investissements immobiliers du Plan Campus et lutte contre la précarité étudiante avec la prolongation du ticket de restauration universitaire à 1 €).
Enfin, le Gouvernement poursuit son effort pour la transition écologique et énergétique qui se traduit notamment par un rehaussement des crédits relevant du ministère chargé de la transition écologique. L’ambition écologique est maintenue, quand bien même les circuits de financement (recours aux certificats d’économie d’énergie) et le ciblage de certains dispositifs sont ajustés, pour renforcer l’efficience du soutien apporté par l’État en matière de transition environnementale et énergétique.
La dépense est maîtrisée sur les autres crédits ministériels grâce notamment à des mesures de recentrage et d’efficience, sans renoncer aux objectifs de politiques publiques.
Afin de concilier le financement de ces priorités et une croissance maîtrisée des dépenses de l’État, ce projet de budget repose sur une maîtrise de ses coûts de fonctionnement et une rationalisation de ses interventions.
Ces efforts reposent, tout d’abord, par une rationalisation des coûts de structure et de fonctionnement. Cela implique d’abord un pilotage resserré de la masse salariale de l’État mais également de ses opérateurs. En intégrant les réductions de postes prévues au sein des caisses de sécurité sociale, c’est au total 3 000 emplois qui ne seront pas remplacés et participeront à la maîtrise de l’emploi public (cf. infra).
Parallèlement, ce projet de budget intègre, pour certains opérateurs, une baisse de crédits fondée sur la mise en place de mesures de rationalisation, la volonté de supprimer les doublons, et parfois la réinternalisation de certaines compétences au sein de l’État : c’est le cas, à titre illustratif, avec, l’optimisation des prestations externalisées de France Travail ou encore la refonte des missions et de l’organisation du Réseau Canopé. Au-delà des seuls opérateurs, ce PLF repose sur un objectif transversal de suppression des doublons, avec notamment un recentrage des soutiens de l’État dans les domaines de compétence partagée. Des réformes visent à simplifier les démarches des collectivités, avec par exemple l’unification des soutiens éparses à l’ingénierie territoriale en vue de renforcer le rôle central des préfectures en la matière, au bénéfice des collectivités locales.
Ce projet de budget traduit enfin une révision complète et structurelle de la politique de l’aide publique au développement. La réduction des soutiens à ce titre (‑0,7 Md€) a été réalisée dans le cadre d’un « budget base 0 ». Cette aide sera plus ciblée et plus en lien avec les intérêts économiques du pays et de nos entreprises.
La lutte contre la fraude et les effets d’aubaine est renforcée.
Le PLF 2026 affiche la volonté d’amplifier la lutte contre la fraude et les effets d’aubaine mais également de recentrer certains dispositifs d’intervention comme « MaPrimeRénov’ », le compte personnel de formation et les aides aux entreprises.
Il intègre ainsi une intensification de la lutte contre la fraude et les effets d’aubaine, avec notamment le recentrage du compte personnel de formation permettant une économie de ‑0,5 Md€ ou encore une rationalisation du soutien aux frais de fonctionnement des opérateurs de compétences (OPCO) de ‑0,1 Md€, au vu des marges observées.
De plus, le dispositif MaPrimeRénov’ fait l’objet d’un recentrage sur les logements prioritaires en ce qui concerne les rénovations d’ampleur, tandis que les aides versées au titre des rénovations dites par « gestes » cibleront en priorité la décarbonation. Cette évolution, couplée à une mobilisation plus importante de certificats d’économie d’énergie (CEE), doivent permettre en 2026 de rénover plus efficacement davantage de logements, dans une logique de stabilisation des moyens de l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
Par ailleurs, le renforcement de la lutte contre la fraude est poursuivi, dans la continuité du déploiement de la taskforce interministérielle dédiée, afin de garantir la confiance des acteurs et l’efficacité du dispositif.
Les moyens alloués à la mission « Travail, emploi et administration des ministères sociaux » en PLF 2026 s’établissent à 28,5 Md€, soit un niveau supérieur à la période d’avant covid et équivalent au budget exécuté en 2022. Les efforts déployés par l’État en faveur de l’insertion et du maintien dans l’emploi restent ainsi importants. Dans un contexte de finances publiques contraintes, ces moyens seront toutefois davantage et mieux ciblés sur les dispositifs les plus efficaces en termes d’insertion professionnelle et sur les publics prioritaires.
Ce PLF propose également sur un recentrage des aides de l’État aux entreprises, pour une économie totale de plus de 1,5 Md€ en 2026. Ces mesures doivent permettre d’amorcer et accompagner une réflexion sur les modèles économiques des entités concernées. Un recalibrage des recettes (‑0,2 Md€) allouées aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) et les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) est notamment proposé. Le PLF 2026 prévoit aussi un effort demandé aux sociétés de l’audiovisuel public, qui devront poursuivre la recherche de gains d’efficience. Enfin, il est prévu un meilleur ciblage des exonérations de cotisations sociales.
3. Un État exemplaire
Pour 2026, le solde des créations et des suppressions d’emplois de l’État, de ses opérateurs et des caisses de la sécurité sociale s’établit à –3 119 ETP, hors réforme de la formation initiale des enseignants.
Cette trajectoire d’emplois s’inscrit dans une logique de maîtrise de l’emploi public et d’amélioration de l’efficience des services publics, tout en poursuivant les recrutements au sein des ministères régaliens et de l’éducation nationale.
S’agissant des services de l’État (+8 459 ETP), la hausse résulte des créations de poste au sein du ministère de l’éducation nationale (+5 400 ETP) au titre notamment de la réforme du recrutement et de la formation initiale des enseignants, du ministère de la justice (+1 600 ETP), du ministère de l’intérieur (+1 550 ETP), du ministère des armées (+800 ETP). Ces effets sont partiellement compensés par des mesures de rationalisation sur le périmètre des ministères de l’action et des comptes publics (‑565 ETP) et de la Transition écologique, de la biodiversité et des négociations internationales sur le climat et la nature (‑216 ETP) ainsi que du reste du périmètre de l’État (‑110 ETP).
S’agissant des opérateurs de l’État, les mesures de rationalisation permettent de dégager un schéma d’emplois négatif (‑1 735 ETP).
La réserve de précaution contribuera à garantir la tenue des plafonds de crédits votés par le Parlement.
La vocation de la réserve de précaution est de faire face aux aléas de gestion, avec un taux de mise en réserve commun à l’essentiel des crédits hors titre 2, exceptions faites des programmes dont les crédits portent très majoritairement des dépenses de prestations sociales, auxquels est appliqué un taux réduit de 0,5 %, à l’identique des dépenses de personnel (titre 2).
Ce mécanisme, associé à une responsabilisation forte des ministères sur la maîtrise de leurs dépenses et sur le respect des plafonds votés, vise à conforter le principe d’auto-assurance ministérielle et interministérielle, tout en préservant des marges nécessaires au pilotage global de la gestion et au respect des équilibres fixés par la loi de finances initiale.
Pour 2026, le taux effectif de mise en réserve retenu en texte initial est identique à 2025, à savoir 4 % globalement sur les crédits hors masse salariale, et 0,5 % globalement sur les crédits de masse salariale.
La circulaire de lancement de la gestion 2026 et mise en place de la réserve de précaution viendra, comme chaque année, en préciser les modalités exactes.
La mise en réserve théorique sur la base d’un taux global de 4 % permettrait un gel de précaution d’environ 8,8 Md€ sur le budget général en crédits de paiement, dont 8,0 Md€ portant sur les crédits hors titre 2 et 0,8 Md€ portant sur les dépenses de personnel.
4. Un partage des efforts avec les collectivités locales, avec un soutien accentué en faveur des départements et pour les territoires qui en ont le plus besoin
En 2026, les collectivités territoriales seront associées aux efforts de maîtrise du déficit public, la dépense locale représentant environ 20 % de la dépense publique. Les recettes totales des collectivités évolueraient néanmoins à un rythme plus élevé que l’inflation de +4,2 Md€ (+1,4 %), même en tenant compte des effets des mécanismes DILICO (dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités locales) sur les recettes disponibles ainsi que des autres mesures d’économie. Les dépenses de fonctionnement des collectivités locales progresseraient de +2,4 Md€. Cette modération de la dépense serait notamment permise par la reconduction du mécanisme du DILICO et la mise en œuvre de différentes mesures d’économies ciblées, combinées à des mesures de soutien, au bénéfice en particulier des collectivités les plus fragiles.
Le dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités locales (DILICO) conçu par le Sénat est reconduit en 2026 dans le but d’associer les collectivités territoriales au rétablissement des comptes publics, à hauteur de 2 Md€, avec des conditions de restitution ajustées. La restitution d’un tiers des sommes prélevées en 2025, dont 10 % au titre de la péréquation, sera assurée en 2026, comme prévu en loi de finances initiale pour 2025.
Dans une logique d’harmonisation et de simplification, le calendrier de versement du fonds de compensation de la TVA (FCTVA) aux établissements publics de coopération intercommunale est rétabli à l’année suivant la dépense d’investissement. L’assiette des dépenses éligibles est, en outre, recentrée sur les seules dépenses d’investissement, mais elle est étendue aux participations des collectivités versées dans le cadre des concessions d’aménagement, lorsqu’elles financent des équipements publics. Enfin, la mise en œuvre du mécanisme d’avance est simplifiée pour tout bénéficiaire du FCTVA situé dans des communes ayant fait l’objet d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Pour renforcer la résilience des collectivités face aux évènements exceptionnels et harmoniser les dispositifs existants, la dotation de solidarité en faveur de l’équipement des collectivités territoriales et de leurs groupements touchés par des événements climatiques ou géologiques (DSEC) est renforcée à travers une hausse de crédits de +40 M€ par rapport à la LFI 2025 et son bénéfice est élargi aux collectivités d’outre-mer, en remplacement de l’actuel fonds de secours outre-mer (FSOM).
Afin de garantir la continuité du soutien de l’État à la Nouvelle-Calédonie, le projet de loi de finances prévoit la prolongation jusqu’au 31 décembre 2026 de la possibilité d’octroi de la garantie de l’État aux prêts consentis par l’Agence française de développement au territoire et à ses collectivités, dans la limite inchangée d’1 Md€. Cette mesure vise à accompagner la mise en œuvre du plan de rééquilibrage des finances publiques calédoniennes, engagé depuis 2025 entre l’État, le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et le Congrès.
Concernant la reconstruction de Mayotte à la suite des importants dégâts matériels causés par le cyclone Chido le 14 décembre 2024, le projet de loi de finances prévoit les moyens financiers liés à l’important programme d’investissements prioritaires inscrit dans la loi du 11 août 2025 de programmation pour la refondation de Mayotte. Ce programme, d’un montant total de près de 4 Md€ sur la période 2025-2031, vise à restaurer et moderniser les infrastructures essentielles, en particulier les logements et les équipements publics, et soutenir la transformation du territoire. Par ailleurs, un soutien spécifique au conseil départemental de Mayotte à hauteur de 100 M€ est reconduit pour appuyer la collectivité dans le financement de ses compétences sociales.
Enfin, afin de poursuivre l’effort de rénovation urbaine mis en œuvre dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV) dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), la dotation de l’État à l’ANRU au titre de 2026 s’élèvera à 116 M€, soit 66 M€ de plus qu’en 2025.
5. Les recettes évoluent sur la base d’un effort demandé à tous, équitablement réparti
a. Présentation générale de l’évolution des recettes de l’État
Les recettes fiscales nettes
Les prévisions de recettes fiscales nettes pour 2025 sont, par rapport à la prévision de la loi de finances initiale, révisées à la hausse, à hauteur de +4,2 Md€. Cette augmentation résulte notamment du dynamisme des remontées comptables sur les sept premiers mois de l’année, entraînant les mises à jour suivantes :
En 2026, les recettes fiscales nettes seraient en hausse de +19,1 Md€ par rapport à la prévision révisée pour 2025, pour s’établir à 372,9 Md€ :
Les recettes non fiscales
En 2025, les recettes non fiscales s’élèveraient à 23,2 Md€, en hausse de +2,2 Md€ par rapport à la LFI pour 2025. Cette évolution tient principalement à la révision de la prévision de recouvrement de amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites (+1,7 Md€), en raison du prononcé d’amendes de montants importants en 2025.
En 2026, les recettes non fiscales s’établiraient à 28,7 Md€, soit une hausse de +5,5 Md€ par rapport à la prévision actualisée 2025. Cette évolution résulte principalement de la restitution, par l’Agence nationale de la recherche des dotations non consommables (DNC) non dévolues (+6,9 Md€) ainsi que du versement plus important en 2026 de l’Union européenne dans le cadre du Plan national de relance et de résilience (6,1 Md€, soit +2,9 Md€ par rapport 2025). Ces augmentations sont partiellement compensées par des baisses sur les prévisions du produit des amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuite (‑1,8 Md€), en raison de montants exceptionnels encaissés en 2025, ainsi que par de moindres dividendes et recettes assimilées (‑1,2 Md€), du fait d’un versement important d’EDF en 2025.
L’amélioration du solde des comptes spéciaux en 2026
En 2025, le solde des comptes spéciaux s’établirait à ‑4,9 Md€, soit une dégradation de ‑2,1 Md€ par rapport à la LFI pour 2025.
Cette baisse s’explique essentiellement par la dégradation du solde du compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » (‑2,6 Md€), les opérations ayant été financées par un solde comptable excédentaire accumulé sur les exercices précédents. À cela s’ajoute une diminution du solde du compte d’affectation spéciale « Pensions » (‑0,6 Md€) du fait de la baisse de la prévision de contributions employeurs.
Ces diminutions sont atténuées par la hausse du solde du compte de concours financiers « Prêts à des États étrangers » (+1,1 Md€), portée principalement par le remboursement anticipé et partiel par la Grèce des échéances 2033 à 2041 prévues dans le cadre de la Greek Loan Facility.
En 2026, le solde des comptes spéciaux s’établirait à ‑0,6 Md€, soit une hausse de +4,3 Md€ par rapport à 2025.
Cette augmentation tient principalement à l’amélioration du solde du compte d’affectation spéciale « Pensions » (+2,5 Md€), portée par la hausse du taux de contribution employeur au titre des personnels civils ainsi qu’à une prévision projetée en équilibre pour le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » (+2,4 Md€), sous l’hypothèse de cessions importantes et de la mobilisation du programme 367 à hauteur de 1,2 Md€.
Cette hausse est partiellement atténuée par la baisse du solde du compte de concours financiers « Prêts à des États étrangers » (‑1,3 Md€) en raison, essentiellement, des remboursements exceptionnels effectués par la Grèce par anticipation dès 2025.
b. Présentation des mesures fiscales nouvelles
Afin d’accompagner la trajectoire de redressement des finances publiques dans une logique de juste répartition des efforts, le projet de loi de finances prévoit la mise à contribution des contribuables disposant des moyens les plus importants.
Le projet de loi de finances prévoit en premier lieu 2,5 Md€ de mesures sur quelques milliers de contribuables les plus fortunés. Deux leviers complémentaires sont actionnés, avec la création d’une taxe sur le patrimoine financier et un impôt exceptionnel sur les plus hauts revenus. La taxe sur le patrimoine financier vise les revenus thésaurisés dans des holdings patrimoniales, souvent désignées comme « cash box », qui expliquent la perte de progressivité de l’impôt sur le revenu au pour quelques milliers de contribuables regard des montants à leur disposition. Elles permettent ainsi de constituer une épargne privée, non professionnelle, sans avoir jamais subi d’imposition des revenus alimentant cette épargne. En complément, la contribution différentielles sur les plus hauts revenus sera prolongée au titre de l’année 2026. Ces impositions complémentaires, pour 2,5 Md€, s’ajoutent à la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (1,5 Md€) et visent à assurer la juste contribution des ménages les plus fortunés aux charges publiques.
De même, pour faire contribuer les plus grands groupes dégageant des bénéfices, il propose également de prolonger d’un an la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises, pour un rendement plus faible que l’an dernier. Ce dispositif, qui reste exceptionnel et temporaire, concerne les 450 plus grandes entreprises, à savoir celles dont le chiffre d’affaires réalisé en France est supérieur ou égal à 1 Md€.
En complément de ces 6,5 Md€ de mesures concourant à la justice fiscale, le projet de loi de finances poursuit la rationalisation des niches fiscales et sociales. Il est ainsi proposé de réformer l’actuel abattement proportionnel de 10 % sur les pensions de retraite en le remplaçant par un abattement forfaitaire de 2 000 € pour un célibataire et 4 000 € pour un couple. Cette réforme présente un caractère redistributif et permet de mettre à contribution les retraités les plus aisés tout en rendant le dispositif plus favorable pour les contribuables touchant les pensions les plus faibles.
Les mesures en recettes favorisent la compétitivité et luttent contre la concurrence déloyale.
Ces mesures permettent de dégager des marges de manœuvre afin de reprendre dès 2026 la trajectoire de baisse de la CVAE, jusqu’à sa suppression totale en 2028. Cette suppression, ainsi anticipée de deux ans, s’inscrit dans la politique d’allègement des impôts de production. Cette baisse bénéficiera particulièrement à la compétitivité du secteur industriel, sur lequel la CVAE pèse plus lourdement, et permettra au total de soutenir l’activité de près de 300 000 entreprises implantées partout en France.
Le Gouvernement entend également soutenir la compétitivité des entreprises installées sur son territoire en luttant, par des réponses rapides et ciblées, contre la concurrence déloyale. Ainsi, dans l’attente d’un dispositif devant intervenir au niveau européen à l’automne 2026, le projet de loi de finances propose la création d’une taxe nationale sur les colis de faible valeur (moins de 150 €) qui font l’objet d’une déclaration simplifiée en douane et sont en provenance de pays non européens. La mesure proposée retient un montant forfaitaire de taxe de 2 € pour chaque article contenu dans un colis.
Ces mesures sont accompagnées d’allègements ciblés d’impôt au profit des ménages.
Enfin, alors que le secteur associatif est confronté à une stagnation de dons, le Gouvernement propose de renforcer l’incitation fiscale pour les ménages à donner à des organismes d’intérêt général venant en aide aux personnes les plus démunies. Ainsi, le projet de loi de finances prévoit d’accentuer le soutien à la générosité des Français via le dispositif dit « Coluche », en doublant de 1 000 € à 2 000 € le plafond de versements ouvrant droit au taux majoré de 75 % de la réduction d’impôt au titre des dons effectués par les particuliers en faveur d’organismes d’intérêt général sans but lucratif qui accompagnent, fournissent des repas, dispensent des soins médicaux, et favorisent le relogement des personnes en difficulté et des victimes de violences domestiques.
Projet de loi de finances |
1 |
Annexe 1. Application de la charte de budgétisation de la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027 au projet de loi de finances pour 2025
1. La définition du périmètre des dépenses de l’État
Le projet de loi de finances pour 2026 présente une dépense totale sous norme de 501 Md€ pour le périmètre des dépenses de l’État (PDE). Cette norme de dépense définie par la loi de programmation des finances publiques (LPFP) 2023-2027 correspond aux dépenses sur lesquelles le Gouvernement s’engage pour la maîtrise de la croissance des dépenses. Le PDE correspond aux dépenses du budget général, dont les crédits de la mission « Investir pour la France de 2030 », les prélèvements sur recettes en faveur des collectivités territoriales et de l’Union européenne, les dépenses de pensions des agents publics ainsi que les taxes affectées plafonnées.
Les budgets annexes et certains comptes spéciaux sont également intégrés dans le PDE.
Dans le détail, l’agrégat « Périmètre des dépenses de l’État » est composé :
1° Des crédits du budget général, hors dépenses de contribution aux pensions civiles et militaires, hors charge de la dette, et hors remboursements et dégrèvements d’impôts ;
2° Des impositions de toutes natures plafonnées dans les conditions prévues à l’article 46 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 et par la loi de finances de l’année ;
3° Des budgets annexes ;
4° Des dépenses des comptes d’affectation spéciale, hors programme « Contribution des cessions immobilières au désendettement de l’État » du compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État », hors compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État », hors programme « Désendettement de l’État » du compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » et hors programme « Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions » du compte d’affectation spéciale « Pensions » ;
5° Des dépenses du compte de concours financier « Avances à l’audiovisuel public » ;
6° Du prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne ;
7° Des prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales ;
8° Des retraitements de flux internes au budget de l’État.
2. Les changements de périmètre affectant le projet de loi de finances pour 2025
Les mesures de périmètre concernent tous les mouvements budgétaires visant à transférer une charge ou une recette d’un secteur d’administration publique à un autre (administrations publiques centrales (APUC), administrations publiques locales (APUL), administrations de Sécurité sociale (ASSO)), ainsi que les plafonnements et changement d’affectation de taxes.
Conformément à la charte de budgétisation définie dans la LPFP 2023-2027, ces mouvements sont pérennes.
3. Typologie des changements de périmètre
a. Débudgétisation et rebudgétisation d’une recette et d’une dépense au sein du périmètre des dépenses de l’État
Les transferts inscrits en PLF 2026 entre les administrations publiques représentent un montant total entrant de +2,6 Md€.
Tout d’abord, une mesure de périmètre sortante de ‑3 Md€ sur le service public de l’énergie est inscrite visant à la débudgétisation du soutien et du mécanisme de solidarité avec les zones non interconnectées pour ‑1,9 Md€ (effet année pleine d’une disposition prévue en LFI 2025) et le soutien à la cogénération pour ‑1,1 Md€ (disposition portée par le présent PLF).
De plus, le PLF 2026 contient également trois mesures de périmètre sur le prélèvement sur recettes au profit des collectivités territoriales :
Le PLF 2026 intègre également deux mesures de périmètre entrantes concernant le champ de l’emploi et de la santé au titre de l’assujettissement des opérateurs de compétences (OPCO) à la TVA pour +0,2 Md€ et la rebudgétisation de la délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS) pour +8,5 M€, due à la suppression du fonds de concours de l’Assurance maladie finançant la DNS.
Enfin, le PLF 2026 prévoit une mesure de périmètre entrante sur le champ de la mission « Investir pour la France de 2030 ». Compte tenu de l’arrivée à échéance en 2025 des dotations non consommables non dévolues et des intérêts (IDNC) qu’elles généraient consacrés au financement structurel de l’enseignement supérieur, de la recherche et de sa valorisation au sens de l’article 8 modifié de la LFR pour 2010, 450 M€ d’engagements sont proposées pour 2026 afin de couvrir le financement pendant trois ans (150 M€/an) des structures précédemment bénéficiaires des IDNC. Ces intérêts représentent en 2025 un flux d’environ 232 M€.
b. Plafonnement et changement d’affectataire de taxe
Le PLF 2026 prévoit une baisse de plafond de taxes affectées pour 4,6 M€. Il s’agit de la baisse d’une part de prélèvements sociaux sur les jeux au profit de l’agence nationale de santé publique pour 4,6 M€, compensée par une mesure de périmètre entrante sur les crédits du budget général, d’un montant similaire, au profit de l’Institut national du cancer. Cette mesure de périmètre vise à rationaliser les modes d’allocation budgétaire dans le cadre de la centralisation du pilotage et des données des registres de cancers.
Projet de loi de finances |
1 |
(en millions d'euros) |
|||
Désignation des recettes |
Évaluations |
Évaluations |
Évaluations |
A. Recettes fiscales |
493 186 |
495 065 |
513 756 |
1. Impôt sur le revenu |
120 663 |
120 963 |
130 178 |
2. Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
2 177 |
2 389 |
2 414 |
3. Impôt sur les sociétés |
76 866 |
83 437 |
84 694 |
3bis. Contribution sociale sur les bénéfices |
1 575 |
1 399 |
1 411 |
3ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
353 |
527 |
374 |
3qua. Impôt minimum mondial à 15 % – pilier 2 |
|
|
500 |
4. Autres impôts directs et taxes assimilées |
40 719 |
41 373 |
37 948 |
5. Accises sur les énergies |
25 748 |
27 443 |
24 681 |
6. Taxe sur la valeur ajoutée |
183 050 |
175 124 |
188 392 |
7. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
42 035 |
42 410 |
43 163 |
À déduire : Remboursements et dégrèvements |
143 577 |
141 262 |
140 845 |
A'. Recettes fiscales nettes |
349 609 |
353 803 |
372 911 |
B. Recettes non fiscales |
20 968 |
23 217 |
28 696 |
C. Prélèvements sur les recettes de l'État |
68 330 |
69 130 |
78 296 |
1. Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales |
45 232 |
46 157 |
49 515 |
2. Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne |
23 098 |
22 973 |
28 781 |
Recettes totales nettes des prélèvements (A’ + B – C) |
302 247 |
307 890 |
323 311 |
D. Fonds de concours et attributions de produits |
6 148 |
6 148 |
6 143 |
Recettes nettes totales du budget général, y compris fonds de concours (A' + B – C + D) |
308 395 |
314 038 |
329 454 |
Projet de loi de finances |
1 |
PROJET DE LOI
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique et de la ministre de l’action et des comptes publics ;
Vu l’article 39 de la Constitution ;
Vu la loi organique relative aux lois de finances ;
Décrète :
Le présent projet de loi, délibéré en Conseil des ministres, après avis du Conseil d’État, sera présenté à l’Assemblée nationale par le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique et la ministre de l’action et des comptes publics, qui sont chargés d’en exposer les motifs et d’en soutenir la discussion.
ARTICLE liminaire :
|
En % du PIB sauf mention contraire |
2024 |
2025 |
2026 |
2026 |
Loi de finances initiale pour 2025 |
LPFP 2023-2027 |
|||
Ensemble des administrations publiques |
|
|||
Solde structurel (1) |
‑5,8 |
‑5,1 |
‑4,3 |
‑2,9 |
Solde conjoncturel (2) |
0,0 |
‑0,2 |
‑0,4 |
‑0,2 |
Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) |
‑0,1 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Solde effectif (1 + 2 + 3) |
‑5,8 |
‑5,4 |
‑4,7 |
‑2,7 |
Dette au sens de Maastricht |
113,2 |
115,9 |
117,9 |
109,6 |
Taux de prélèvements obligatoires (y.c UE nets des CI) |
42,8 |
43,6 |
43,9 |
44,4 |
Dépense publique (hors CI) |
56,6 |
56,8 |
56,4 |
54,4 |
Dépense publique (hors CI, en Md€) |
1 652 |
1 696 |
1 725 |
1 705 |
Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)1 |
2,1 |
1,7 |
0,3 |
0,5 |
Principales dépenses d’investissement (en Md€)2 |
26 |
29 |
35 |
35 |
Administrations publiques centrales |
|
|||
Solde |
‑5,3 |
‑4,6 |
‑4,5 |
‑4,2 |
Dépense publique (hors CI, en Md€) |
651 |
663 |
683 |
678 |
Évolution de la dépense publique en volume (%)3 |
‑0,8 |
1,0 |
1,8 |
1,5 |
Administrations publiques locales |
|
|||
Solde |
‑0,6 |
‑0,5 |
‑0,3 |
0,2 |
Dépense publique (hors CI, en Md€) |
330 |
337 |
338 |
329 |
Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)3 |
3,2 |
1,2 |
‑0,7 |
‑1,9 |
Administrations de sécurité sociale |
|
|||
Solde |
0,0 |
‑0,3 |
0,1 |
0,9 |
Dépense publique (hors CI, en Md€) |
778 |
805 |
814 |
798 |
Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)3 |
3,8 |
2,4 |
‑0,3 |
0,7 |
Les chiffres en comptabilité nationale relatifs au projet de loi de finances pour 2026 se réfèrent, pour 2024, au compte publié par l’Insee en comptabilité nationale en base 2020, et pour 2025-6, aux prévisions du Gouvernement dans la même base. Les prévisions relatives à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 en comptabilité nationale, antérieures au changement de base des comptes nationaux français, étaient relatives à la base antérieure des comptes nationaux, la base 2014. Le passage des comptes nationaux en base 2020, opéré par l’Insee sous le contrôle d’Eurostat, a significativement affecté les ratios de finances publiques et la comparabilité des exercices. La sortie de l’Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (ERAFP), structurellement excédentaire, du champ des administrations publiques a conduit à une dégradation du déficit public d’environ 2,6 Md€ en 2023. Par ailleurs, des changements méthodologiques affectant significativement les ratios de finances publiques ont entraîné un niveau nettement plus élevé des dépenses publiques et des recettes hors prélèvements obligatoires sans impact sur le solde. Deux principaux effets expliquent cette augmentation : (i) l’intégration du compte complet de SNCF Réseau (dont seul le solde était retracé précédemment) pour 10 Md€ environ de hausse des recettes hors PO et des dépenses en 2023 et (ii) un nouveau traitement des corrections liées à la recherche et développement pour 4 Md€ environ de hausse des recettes hors PO et des dépenses. Ainsi, s’agissant tout particulièrement de la dépense, les effets du changement de base contribuent largement aux écarts importants sur le montant en milliards d’euros et sur la part dans le PIB de la dépense publique.
Le scénario potentiel retenu dans ce projet de loi de finances a évolué depuis la loi de programmation de finances publiques (LPFP) 2023-2027 afin de tirer les conséquences des révisions de la chronique de PIB opérées par l’Insee depuis l’adoption de la LPFP. La croissance du PIB ayant été revue à la hausse sur les années antérieures à 2024, le diagnostic sur la capacité de rebond de l’économie française ont été révisés. Par ailleurs, la croissance potentielle est désormais estimée à 1,20 % par an en 2025 et 2026, contre 1,35 % dans la LPFP.
1A champ constant.
2Au sens du projet de loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.
3A champ constant, hors transferts entre administrations publiques.
Exposé des motifs
Cet article présente, conformément à l’article 1H de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, la prévision de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques pour 2026. Il rappelle également la prévision, déclinée par sous-secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et de la prévision en milliards d’euros courants des dépenses des administrations publiques et celle de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations publiques. Enfin, il présente l’état des prévisions portant sur les principales dépenses des administrations publiques considérées comme des dépenses d’investissement au sens du dernier alinéa de l’article 1er A et du 2° de l’article 1er E de la LOLF. Ces dernières sont définies dans le rapport annexé au projet de loi de programmation des finances publiques. La comparaison à la loi de programmation des finances publiques (LPFP) 2023-2027 est rendue difficile par le changement de base opéré par l’INSEE en mai 2024 lors du passage des comptes nationaux en base 2020. Ce changement méthodologique a affecté à la fois le cadre macroéconomique, et donc l’estimation de l’écart de production, mais également les agrégats de finances publiques (notamment en raison d’une augmentation du déficit subséquente à la sortie de l’ERAFP du champ des APU, ou de l’intégration des recettes et dépenses de SNCF réseau). Le solde structurel en 2026, recalculé dans le cadre potentiel de la LPFP s’élèverait à ‑4,0 points de PIB potentiel, contre ‑4,3 points de PIB dans la prévision du PLF 2026. En 2025, le déficit public prévu s’établirait à 5,4 % du produit intérieur brut (PIB), après 5,8 % en 2024. Cette amélioration s’explique par une amélioration du solde structurel de 0,7 point de PIB potentiel par rapport à 2024, tandis que le solde conjoncturel se dégraderait de 0,3 point de PIB potentiel, du fait d’une croissance de l’activité inférieure à son rythme potentiel. Cette amélioration du solde structurel reflète principalement l’effet des mesures de redressement décidées dans la loi de finances initiale et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025. En 2026, le solde public atteindrait −4,7 % du PIB, en amélioration de +0,6 point de PIB par rapport à 2025. Cette amélioration reflèterait une amélioration du solde structurel (+0,8 point de PIB potentiel), tandis que le solde conjoncturel serait presque stable (−0,1 point de PIB). Le solde structurel pâtirait d’une évolution encore inférieure à l’activité des recettes de prélèvements obligatoires (‑0,1 point de PIB) et des recettes hors prélèvements obligatoires (‑0,2 point de PIB), ainsi que d’une hausse de la charge de la dette (‑0,2 point de PIB), qui seraient plus que compensées par un effort structurel primaire de 1,2 point de PIB. Cet effort structurel primaire, qui traduit la composante discrétionnaire de l’évolution du solde public par rapport à 2025, se décompose entre un effort en dépense pour environ deux tiers (0,8 point de PIB) et des mesures en recettes pour environ un tiers (0,5 point de PIB). Côté dépenses, chacun des sous-secteurs contribuerait à l’effort tout en préservant les priorités d’action du Gouvernement :
Côté recettes, l’effort en 2026 reposerait en priorité sur un effort supplémentaire des contribuables disposant des moyens les plus importants, à hauteur de 6,5 Md€. Ainsi, quelques milliers de contribuables les plus fortunés seraient concernés, notamment via une taxe sur le patrimoine financier (holdings) doublée d’un impôt supplémentaire sur les revenus les plus élevés, pour un total de 2,5 Md€. De même, pour faire contribuer les plus grands groupes, la surtaxe exceptionnelle sur les bénéfices des plus grandes entreprises serait partiellement prolongée d’un an, pour un rendement inférieur à celui de 2025. Ces mesures seraient complétées par la poursuite de la rationalisation des niches fiscales et sociales de l’ordre de 5 Md€ pour assurer une juste contribution de chacun et par une stabilisation du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG pour 2,2 Md€. Ces mesures dégageraient les marges de manœuvres nécessaires pour soutenir la compétitivité des PME notamment industrielles à hauteur de ‑1,3 Md€. |
ARTICLE 1 :
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Exposé des motifs
Cet article autorise la perception des impôts et produits existants pendant l’année 2026 et fixe les conditions de l’entrée en vigueur des dispositions de la présente loi qui ne comportent pas de date d’entrée en vigueur particulière. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 2 :
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Exposé des motifs
Pour poursuivre le nécessaire redressement des comptes publics et afin de demander un effort supplémentaire aux plus fortunés, le présent article propose la prorogation d’un an de la contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de hauts revenus (CDHR) introduite par la loi de finances pour 2025. Ainsi, conformément à la logique d’imposition minimum, dès lors que le taux moyen d’imposition au titre de l’impôt sur le revenu et de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) sera inférieur à 20 % du revenu de référence, la CHDR sera appliquée pour atteindre ce niveau minimum d’imposition. Par ailleurs, le présent article propose d’aligner les modalités de détermination du caractère exceptionnel d’un revenu lorsqu’il y a changement de la situation de famille sur les modalités de droit commun. Cette mesure de justice fiscale correspond à un effort ciblé sur les foyers aux revenus élevés qui, notamment par un recours soutenu aux dispositifs fiscaux dérogatoires, voient leur taux effectif d’imposition diminuer. Il est rappelé que cette contribution ne s’applique, parmi les foyers dont le revenu de référence dépasse 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple soumis à imposition commune, qu’à ceux dont le taux moyen d’imposition est inférieur à 20 % du revenu de référence. |
Projet de loi de finances |
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Projet de loi de finances |
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ARTICLE 3 :
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Exposé des motifs
Le présent article propose la création d’une taxe sur le patrimoine financier, visant les actifs des sociétés dites « holdings », afin d’assurer une juste contribution des personnes les plus fortunées qui recourent à ce type de montages. Inspirée de taxes voisines en place dans plusieurs autres pays, comme les États-Unis et l’Irlande, cette taxe vise à faire échec aux stratégies de contournement de l’impôt par la thésaurisation de revenus non distribués dans des sociétés, ces revenus échappant ainsi à l’impôt. Ces montages, légaux, permettent aux personnes les plus fortunées de ne pas être personnellement imposées sur les revenus générés par leur patrimoine. Ils expliquent la perte de progressivité de l’imposition du revenu observée par certaines études pour environ 4 000 ménages les plus fortunés. Pour y répondre, un seul outil ne saurait suffire face à la complexité des montages en cause. Une approche à deux niveaux est retenue, consistant, d’une part, à renforcer le niveau d’imposition des revenus tirés de ce patrimoine avec la prolongation de la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) et, d’autre part, à assurer une imposition des revenus qui continueraient à être thésaurisés dans ces holdings patrimoniales. La combinaison de ces deux leviers contribuera à rétablir la progressivité de l’imposition des revenus générés par la détention de hauts patrimoines. La taxe s’applique aux holdings présentant un caractère patrimonial, eu égard à la prépondérance de leurs revenus passifs, et dans lesquelles une personne physique, entendu comme un cercle familial, détient au moins un tiers des droits, ce qui lui confère une certaine maîtrise de la politique de distribution de la société. Ainsi, les sociétés dont l’activité principale est la production de biens et de services ne sont pas soumises à cette taxe, permettant de préserver les sociétés opérationnelles et notre tissu productif. Toutefois, les revenus tirés de ces activités, lorsqu’ils sont maintenus dans des holdings patrimoniales et non distribués, ont vocation à être ainsi imposés. Cette mesure de justice fiscale s’attaque aux spécificités du patrimoine des plus fortunés, par le recours à des holdings qui détiennent des actifs patrimoniaux et dont les associés pilotent la rétention de leurs revenus. Ces actifs ont été financés grâce à des revenus accumulés dans ces sociétés, sur lesquels les associés n’ont pas été imposés, à défaut de distribution. Par souci d’équité, la taxe sera également due par les résidents français qui détiennent des holdings situées à l’étranger. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 4 :
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Exposé des motifs
Pour accompagner la trajectoire du redressement des comptes publics dans une logique de juste répartition des efforts, la présente mesure reconduit partiellement, pour une année, la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises introduite par la loi de finances pour 2025. Afin d’accompagner les effets des mesures d’économies mises en œuvre et conformément à son caractère exceptionnel, la contribution est divisée par deux par rapport à l’an dernier. Cette contribution est ciblée sur les 400 plus grandes entreprises, à savoir celles dont le chiffre d’affaires réalisé en France est supérieur ou égal à 1 Md€ et qui sont redevables de l’impôt sur les sociétés, de sorte qu’elle ne concerne pas la grande majorité des entreprises. Pour répartir équitablement l’effort entre les entreprises, elle prévoit deux niveaux d’imposition en fonction du chiffre d’affaires. Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 1 Md€ et inférieur à 3 Md€, le taux de la contribution sera de 10,3 % pour le second exercice clos à compter du 31 décembre 2025, contre 20,6 % pour le premier exercice. Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 Md€, ce taux sera de 20,6 % pour le second exercice, contre 41,2 % pour le premier. Le présent article ajuste également les mécanismes de lissage du taux de la contribution exceptionnelle instaurés par la loi de finances pour 2025, pour prendre en compte les entreprises dont le chiffre d’affaires serait inférieur aux seuils d’assujettissement aux différents taux au titre de l’un des deux exercices, et dépasserait ces seuils de moins de 100 M€ au titre de l’autre exercice. La prorogation ne modifie pas les autres éléments du régime de la contribution exceptionnelle prévus par l’article 48 de la loi de finances pour 2025. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 5 :
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Exposé des motifs
Conformément aux orientations de la loi de programmation des finances publiques 2023‑2027 présentée par le Gouvernement, le présent article rationalise la législation fiscale en supprimant ou en limitant les effets dans le temps des dépenses fiscales et des taxes qui apparaissent aujourd’hui comme inefficientes ou obsolètes. En 2025, la France compte 474 niches fiscales pour un coût total de 85,1 Md€. La France est à ce titre l’un des pays de l’OCDE qui recourt au plus grand nombre de dépenses fiscales. Il est proposé de supprimer 23 niches fiscales évaluées comme obsolètes ou inefficaces, dont 10 ayant un fait générateur déjà éteint. Les dépenses fiscales supprimées sont de trois types : - La suppression de dispositifs éteints qui ne produisent plus aucun effet budgétaire, à savoir l’amortissement exceptionnel pour la robotisation et pour la fabrication additive, l’exonération d’impôt sur le revenu de l’aide financière à la création ou à la reprise d’une entreprise et des intérêts du différé de paiement accordé lors de la transmission d’une exploitation agricole, l’exonération à l’impôt sur les sociétés des aides « French Tremplin » et des aides touchées par les entreprises affectées par la crise de l’eau à Mayotte en 2023, les crédits d’impôts pour la formation du chef d’entreprise et pour le rachat d’une entreprise par ses salariés, les règles dérogatoires en matière de droits d’enregistrement pour le rachat sous conditions d’une entreprise par une entreprise nouvelle avant le 31 décembre 2022 et pour les donations d’immeubles neufs sous conditions avant le 31 décembre 2019 ; - La suppression de petites dépenses fiscales avec un faible nombre de bénéficiaires et pour des gains unitaires souvent limités, en s’inspirant notamment des initiatives parlementaires régulières au cours des précédents projets de lois de finances, à savoir l’exonération à l’impôt sur le revenu du traitement attaché à la légion d’honneur, à la médaille militaire et à la médaille du travail, des sommes perçues dans le cadre de l’attribution du prix Nobel ou équivalent, des déductions des dépenses engagées par les sportifs professionnels pour leur reconversion, de l’exonération de TVA pour les frais versés aux sociétés de partage de biens meubles et immeubles dans la limite de la couverture des dépenses communes, de l’exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties en faveur des zones humides, de l’exonération de taxe à l’essieu sur les véhicules lourds de collection ; - La suppression de dépenses fiscales de plus grande ampleur mais dont la justification ou l’efficacité sont contestables, à savoir la fiscalisation des indemnités journalières pour affection longue durée, la suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité dans le secondaire et le supérieur, la suppression du tarif particulier pour le carburant B100 (au bénéfice des tarifs réduits en faveur du secteur des transports routier ou ferroviaire) ou la réduction progressive de l’avantage fiscal (tarif particulier) pour le carburant E85. |
ARTICLE 6 :
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Exposé des motifs
Afin de réduire le coût des dépenses fiscales et dans une logique de juste répartition des efforts, il est proposé de mieux cibler les dispositifs applicables aux personnes retraitées sur les plus modestes. A cet effet, et en complément des autres mesures du projet de loi de finances relatives aux « niches fiscales », il est proposé de procéder à une réforme de l’abattement de 10 % sur les pensions de retraite et de l’abattement spécifique en faveur de certaines personnes âgées. En effet, l’abattement de 10 % sur les pensions de retraite représente un coût important pour les finances publiques et comporte un effet anti-redistributif puisqu’il bénéficie principalement aux foyers fiscaux imposables en leur procurant, dans la limite d’un plafond, un avantage en impôt croissant en fonction des revenus, alors que les plus modestes ne bénéficient que d’un abattement minimum, voire n’en bénéficient pas du tout pour la moitié non imposée des pensionnés. Quant à l’abattement spécifique en faveur des personnes âgées ou invalides prévu à l’article 157 bis du code général des impôts, il affecte la progressivité du barème de l’impôt sur le revenu tout en étant mal ciblé et peu adapté dans la mesure où, sans même l’abattement, les retraités les plus défavorisés sont non-imposables. Par conséquent, le présent article remplace ces dispositifs par la création d’un abattement d’un montant forfaitaire de 2 000 € applicable aux pensions de retraite perçues par chaque membre du foyer fiscal, tout en préservant un abattement spécifique pour les contribuables invalides. Cette réforme entend ainsi conforter la prise en compte des personnes retraitées modestes. De par sa nature forfaitaire, ce nouveau mécanisme aura pour effet d’améliorer la situation des couples de retraités les plus modestes, ainsi que celle des retraités percevant des pensions d’une autre nature, notamment au titre de l’invalidité. |
Projet de loi de finances |
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Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 7 :
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Exposé des motifs
Le présent article propose plusieurs évolutions des dispositifs d’aide fiscale à l’investissement productif en outre-mer afin de renforcer leur efficacité, tout en les orientant davantage vers le verdissement des économies ultramarines. Dans le prolongement des recommandations formulées par l’Inspection générale des finances (IGF) dans son rapport relatif à l’évaluation du régime d’aide fiscale à l’investissement productif en outre-mer de 2023, une première série de mesures visant à conforter ces dispositifs a été adoptée en loi de finances pour 2024. Elle visait, d’une part, à mettre fin aux pratiques abusives identifiées par l’IGF en écartant du bénéfice de l’aide fiscale les investissements destinés en réalité à l’usage des particuliers, et non des entreprises, et, d’autre part, à autoriser certains investissements s’inscrivant dans une démarche de transition écologique. Le présent article porte le second volet de cette réforme. Il conditionne ainsi le bénéfice de l’aide fiscale dans le secteur hôtelier à la réalisation de dépenses en faveur d’équipements de production d’énergie renouvelable et introduit un plafonnement de l’aide par mètre carré de surface habitable pour en limiter le montant dans le secteur de l’hôtellerie de luxe. Suivant la même logique de verdissement, il instaure également des critères visant à exclure du bénéfice de l’aide fiscale les véhicules lourds les plus polluants et allonge la durée d’exploitation de certains investissements (aéronefs affectés aux vols long-courriers, navires de plaisance, logements locatifs intermédiaires) afin d’éviter le remplacement précoce de ces équipements. Enfin, pour une meilleure lisibilité de la norme fiscale, il supprime le plafonnement des dépenses éligibles au titre de la production d’énergie renouvelable, introduit en 2009 mais jamais mis en œuvre. En complément de ce ciblage et de cette modernisation, cet article réduit les taux des différents dispositifs d’aide à l’investissement productif en outre-mer, dont le coût total a augmenté de près de deux tiers en cinq ans, ce qui s’inscrit dans l’effort de rationalisation des aides aux entreprises. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 8 :
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Exposé des motifs
Le présent article prévoit différents ajustements de la réduction d’impôt « IR-PME », dans l’objectif de concentrer son effet pour le financement en fonds propres et assurer sa pleine conformité avec le droit européen. En premier lieu, il concentre le soutien à l’investissement intermédié via les FCPI sur le financement en fonds propres des jeunes entreprises innovantes (JEI), compte tenu des besoins de financement spécifiques de ces entreprises, qui justifient le maintien d’un avantage fiscal au bénéfice des particuliers. Cet ajustement tire les conséquences de l’évaluation conduite par l’inspection générale des finances en 2023, qui concluait en particulier à la faible contribution du dispositif, dans son volet intermédié via des FCPI, aux levées de fonds du capital-investissement. Cette modification s’inscrit en cohérence avec les évolutions récentes décidées par le législateur, avec, d’une part, le recentrage du champ de la réduction d’impôt pour les souscriptions dans les FIP investissant en Corse et en Outre‑mer opéré en loi de finances pour 2025 et, d’autre part, les évolutions substantielles du dispositif pour en faire un levier privilégié de soutien à la croissance des JEI. En effet, la loi de finances pour 2024 a étendu la réduction d’impôt pour souscription au capital de PME aux souscriptions en numéraire au capital des entreprises qualifiées de JEI (réduction d’impôt sur le revenu de 30 %) et des jeunes entreprises innovantes dites « de rupture » (JEIR ‑ réduction d’impôt sur le revenu de 50 %). La loi de finances pour 2025 a créé un volet intermédié pour les JEI, en ouvrant la réduction d’impôt aux souscriptions de parts de FCPI investies en titres de JEI, au taux de 30 %. En deuxième lieu, l’article prévoit de faciliter et étoffer les conditions d’investissement des FCPI dans les JEI, en : - autorisant l’utilisation par le fonds de tous les instruments éligibles au quota d’investissement, y compris les avances en comptes courants, sans obligation de détention minimale du capital de la société ; - permettant aux investisseurs initiaux, aussi bien personnes physiques que FCPI, de réinvestir sous certaines conditions dans les fonds propres des JEI, y compris au-delà de la période initiale de croissance pendant laquelle l’entreprise est éligible à la réduction d’impôt ; - allongeant la période d’investissement dont bénéficie le fonds pour atteindre le quota d’investissement requis, actuellement fixée à 30 mois, pour la porter à 48 mois. Cet assouplissement est également étendu aux FIP investissant en Corse et en Outre-mer, soit l’intégralité du volet intermédié de la réduction d’impôt. Il relève également de 15 M€ à 16,5 M€ le plafond de financement dont peuvent bénéficier l’ensemble des entreprises dont l’investissement direct ou intermédié ouvre droit au bénéfice de la réduction d’impôt afin de mieux répondre à leurs besoins en fonds propres. |
ARTICLE 9 :
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Exposé des motifs
Afin de soutenir les organismes d’intérêt général venant en aide aux personnes les plus démunies, qui sont confrontés à une stagnation des dons consentis à leur profit et à une hausse substantielle de leurs coûts de fonctionnement, le présent article prévoit de doubler le plafond de versements ouvrant droit au taux majoré de 75 % de la réduction d’impôt au titre des dons des particuliers, en le portant à 2 000 €. Cette mesure vise à encourager davantage la générosité des Français, en favorisant une plus grande implication des contribuables disposant de revenus importants dans l’exercice des missions d’intérêt général. Cette mesure s’appliquera aux dons consentis à compter de la présentation du présent projet de loi de finances en conseil des ministres afin que ce relèvement du plafond soit effectif pour les dons effectués en fin d’année 2025. |
Projet de loi de finances |
1 |
Exposé des motifs
Le présent article prolonge l’engagement résolu du Gouvernement en faveur du monde agricole au travers de deux principales mesures. En premier lieu, il proroge deux dispositifs de soutien permettant d’accompagner la modernisation du secteur agricole et d’adaptation face aux nouveaux enjeux auxquels il doit faire face. Il s’agit d’une part de la déduction pour épargne de précaution (DEP), qui constitue un outil efficace et aisément mobilisable de prévention, de protection, d’encouragement à l’investissement et de gestion des aléas pour les exploitants agricoles. Afin de poursuivre le soutien ainsi apporté au secteur agricole, le présent article proroge le dispositif jusqu’au 31 décembre 2028. Cette prorogation se justifie d’autant plus que les paramètres de la DEP ont été renforcés en loi de finances pour 2025, dont l’article 66 a introduit un mécanisme d’exonération partielle de reprise de la DEP en cas de survenance de certains aléas sanitaires, climatiques et environnementaux, auquel le présent article apporte des ajustements rédactionnels. Il s’agit d’autre part du crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique, qui accompagne les exploitants agricoles désireux de s’inscrire dans des pratiques agricoles plus durables. Cet avantage fiscal, qui réaffirme l’engagement du Gouvernement en faveur de l’agriculture biologique, s’inscrit dans un large écosystème d’aides permettant d’apporter un soutien important au mode de production biologique. En deuxième lieu, le présent article permet également à l’exploitant agricole relevant de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, qui subit un abattage pour raisons sanitaires d’animaux affectés à la reproduction de son cheptel, d’être exonéré d’impôt sur les plus-values ou sur les profits sur stock dégagés à cette occasion, sous condition du réemploi de l’indemnité perçue à la reconstitution de ce même cheptel. Comme toute création de dépense fiscale nouvelle, cette mesure est prévue pour une durée de trois ans conformément à ce que prévoit la loi du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027. En dernier lieu, le présent article propose deux ajustements sur des dispositifs adoptés en loi de finances pour 2025 pour en préciser et en sécuriser la pleine portée, concrétisant les engagements pris par le Gouvernement ces derniers mois. Il inscrit à cet effet dans la loi l’application anticipée de la provision pour augmentation de la valeur des stocks de vaches laitières et allaitantes introduite par la loi de finances pour 2025 et codifiée à l’article 73 A du code général des impôts (CGI), afin de sécuriser les exploitants agricoles qui auraient anticipé les effets du dispositif dès les exercices clos à compter du 1er janvier 2024, conformément aux engagements du Gouvernement. Cette disposition législative régularise une tolérance d’ores et déjà admise en doctrine, qui permet d’apporter un soutien immédiat au secteur bovin dans un contexte de décapitalisation des cheptels. Il donne également toute sa portée au nouveau mécanisme d’incitation aux transmissions agricoles, en prévoyant que le rehaussement des seuils au-delà desquels l’exonération partielle des droits de mutation à titre gratuit dus lors de la transmission de biens ruraux donnés à bail rural à long terme est réduite, adopté en loi de finances pour 2025, bénéficie également à toutes les transmissions intervenant à compter du 15 février 2025, y compris lorsque le bail a été signé avant le 1er janvier 2025. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 11 :
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Exposé des motifs
La baisse des impôts de production initiée en 2021 a permis de les réduire de 15 Md€, renforçant ainsi la compétitivité des entreprises produisant en France. Dès 2021, les impôts fonciers des établissements industriels ont ainsi été divisés par deux, l’imposition à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) a également été diminuée de moitié et, depuis 2023, le taux maximal de CVAE a fait l’objet de réductions successives en vue de sa suppression. La suppression de la CVAE, initialement prévue pour 2024 par la loi de finances pour 2023, a ensuite été échelonnée jusqu’en 2027 par la loi de finances pour 2024, puis décalée jusqu’en 2027 par la loi de finances pour 2025, qui a repoussé sa suppression totale en 2030. Or le niveau des impôts de production en France reste sensiblement supérieur à celui observé chez nos voisins européens, pesant sur la compétitivité de notre tissu productif. Ces impôts touchent particulièrement le secteur industriel français : le rendement des impôts de production pèse sur l’industrie dans une proportion supérieure à sa part dans la richesse nationale, alors même que ces impôts induisent des effets de distorsion importants sur la structure de production du secteur, qui se répercutent tout au long de la chaîne de valeur. C’est pourquoi, afin de soutenir la dynamique de réindustrialisation française et d’accompagner nos petites et moyennes entreprises et nos entreprises de taille intermédiaire, il est proposé de reprendre, dès 2026, la suppression progressive de la CVAE. L’accélération de cette suppression permettra de soutenir l’activité de près de 300 000 entreprises implantées partout en France, et d’accompagner ainsi la trajectoire de redressement des comptes publics. Dès 2026, le taux maximal de CVAE sera abaissé de 0,28 % à 0,19 %, puis ramené à 0,09 % en 2027. La CVAE sera ainsi définitivement supprimée en 2028, avec deux ans d’anticipation sur la trajectoire définie par la dernière loi de finances. Par ailleurs, l’abaissement du taux du plafonnement de la contribution économique territoriale en fonction de la valeur ajoutée et l’évolution du taux de la taxe additionnelle à la CVAE affectée à CCI France sont reportés et ajustés en conséquence. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 12 :
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Exposé des motifs
Le présent article prolonge et renforce les dispositifs fiscaux zonés dont bénéficient les territoires urbains en difficulté afin d’y soutenir l’activité économique, conformément aux orientations du comité interministériel des villes qui s’est tenu à Montpellier le 6 juin 2025. Les régimes fiscaux zonés rattachés à la géographie prioritaire de la politique de la ville s’appuient actuellement sur deux zonages en faveur des quartiers urbains en difficulté dont les aides fiscales sont censées prendre fin au 31 décembre 2025 : les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), auxquels sont adossées des exonérations d’impôts locaux en faveur des entreprises, et les zones franches urbaines - territoires entrepreneurs (ZFU-TE), où s’applique une exonération d’impôt sur les bénéfices. Les ZFU-TE et les QPV souffrent aujourd’hui d’un manque de lisibilité et de cohérence, conduisant à une moindre attractivité des dispositifs fiscaux dont l’objectif est de favoriser l’activité économique de ces quartiers. Le présent article prolonge les aides fiscales au-delà du terme prévu cette fin d’année, pour toutes les créations ou reprises d’entreprises jusqu’au 31 décembre 2030. Il harmonise et rationalise les régimes zonés urbains en prévoyant des incitations fiscales cohérentes avec la nouvelle géographie prioritaire, les QPV ayant été actualisés au 1er janvier 2024 pour l’hexagone et au 1er janvier 2025 en outre-mer. Ainsi, il est proposé de faire des QPV le zonage unique des dispositifs fiscaux en faveur de la politique de la ville, en étendant les exonérations applicables en matière d’impôts locaux en faveur des entreprises à l’impôt sur les bénéfices. De plus, les activités éligibles aux exonérations en QPV sont étendues, au-delà des seules activités commerciales, jusque-là exclusivement concernées, aux activités artisanales et de santé afin de renforcer l’accès aux soins des habitants de ces quartiers et de favoriser la transmission des entreprises artisanales, y compris dans les QPV situés en outre-mer. Enfin, les aides fiscales sont simplifiées afin d’améliorer leur appropriation par les entreprises, en cohérence avec les objectifs de soutien à la création d’activité ainsi qu’à la transmission d’entreprise. Ce nouveau dispositif s’applique à partir du 1er janvier 2026. Les entreprises installées jusqu’à la fin de l’année dans l’un des zonages existants (QPV ou ZFU) continueront de bénéficier des avantages fiscaux en vigueur lors de leur installation pendant toute la durée initialement prévue. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 13 :
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«
BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR LES ANNÉES À COMPTER DE 2028 |
|||||
Émissions de CO2 (g/km) |
Tarif (€) |
Émissions de CO2 (g/km) |
Tarif (€) |
Émissions de CO2 (g/km) |
Tarif (€) |
Inférieures à 98 |
0 |
125 |
1 504 |
153 |
11 803 |
98 |
50 |
126 |
1 629 |
154 |
13 014 |
99 |
75 |
127 |
1 761 |
155 |
14 325 |
100 |
100 |
128 |
1 901 |
156 |
15 736 |
101 |
125 |
129 |
2 049 |
157 |
17 247 |
102 |
150 |
130 |
2 205 |
158 |
18 858 |
103 |
170 |
131 |
2 370 |
159 |
20 569 |
104 |
190 |
132 |
2 544 |
160 |
22 380 |
105 |
210 |
133 |
2 726 |
161 |
24 291 |
106 |
230 |
134 |
2 918 |
162 |
26 302 |
107 |
240 |
135 |
3 119 |
163 |
28 413 |
108 |
260 |
136 |
3 331 |
164 |
30 624 |
109 |
280 |
137 |
3 552 |
165 |
32 935 |
110 |
310 |
138 |
3 784 |
166 |
35 346 |
111 |
330 |
139 |
4 026 |
167 |
37 857 |
112 |
360 |
140 |
4 279 |
168 |
40 468 |
113 |
400 |
141 |
4 543 |
169 |
43 179 |
114 |
450 |
142 |
4 818 |
170 |
45 990 |
115 |
540 |
143 |
5 105 |
171 |
48 901 |
116 |
650 |
144 |
5 404 |
172 |
51 912 |
117 |
740 |
145 |
5 715 |
173 |
55 023 |
118 |
818 |
146 |
6 126 |
174 |
58 134 |
119 |
898 |
147 |
6 637 |
175 |
61 245 |
120 |
983 |
148 |
7 248 |
176 |
64 356 |
121 |
1 074 |
149 |
7 959 |
177 |
67 467 |
122 |
1 172 |
150 |
8 770 |
178 |
70 578 |
123 |
1 276 |
151 |
9 681 |
179 |
73 689 |
124 |
1 386 |
152 |
10 692 |
180 |
76 800 |
|
|
|
|
181 |
79 911 |
|
|
|
|
182 |
83 022 |
|
|
|
|
183 |
86 133 |
|
|
|
|
184 |
89 244 |
|
|
|
|
185 |
92 355 |
|
|
|
|
186 |
95 466 |
|
|
|
|
187 |
98 577 |
|
|
|
|
Supérieures à 187 |
100 000 |
» ;
«
BARÈME EN PUISSANCE ADMINISTRATIVE POUR LES ANNÉES À COMPTER DE 2028 |
|
Puissance administrative (CV) |
Tarif 2028 (€) |
Inférieure à 3 |
0 |
3 |
1 000 |
4 |
3 000 |
5 |
6 250 |
6 |
10 000 |
7 |
13 750 |
8 |
19 750 |
9 |
26 750 |
10 |
35 500 |
11 |
43 500 |
12 |
52 500 |
13 |
62 250 |
14 |
73 000 |
15 et plus |
100 000 |
» ;
«
Date de première immatriculation du véhicule |
Abattement (g/km) |
Abattement (CV) |
Avant 2021 |
0 |
0 |
Entre le 1er janvier 2021 et le 28 février 2025 |
80 |
4 |
Entre le 1er mars 2025 et le 31 décembre 2025 |
85 |
4 |
2026 |
90 |
4 |
2027 |
95 |
5 |
2028 |
100 |
5 |
.
«
Date de première immatriculation du véhicule |
Abattement (kg) |
2022 et 2023 |
400 |
2024 et 2025 |
500 |
A partir du 1er janvier 2026 |
600 |
.
«
Date de première immatriculation |
Micro- hybride |
Hybride non rechargeable |
Hybride rechargeable |
Électrique |
Hydrogène |
En 2022 ou 2023 |
Aucun abattement |
Aucun abattement |
Exonération |
Exonération |
Exonération |
En 2024 |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 100 kg |
Exonération |
Exonération |
Exonération |
Du 1er janvier 2025 au 30 juin 2026 |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 200 kg* |
Exonération |
Exonération |
Du 1er juillet 2026 au 31 décembre 2026 |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 200 kg* |
Abattement de 600 kg |
Exonération |
En 2027 |
Aucun abattement |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 200 kg* |
Abattement de 600 kg |
Exonération |
A compter du 1er janvier 2028 |
Aucun abattement |
Abattement de 100 kg |
Abattement de 200 kg* |
Abattement de 600 kg |
Abattement de 600 kg |
* dans la limite de 15 % de la masse en ordre de marche
» ;
«
BARÈME WLTP |
|
Fraction des émissions de CO2 (en g/ km) |
Tarif marginal (en €) |
Jusqu’à 40 |
1,2 |
De 41 à 48 |
2,4 |
De 49 à 80 |
3,6 |
De 81 à 100 |
4,8 |
De 101 à 120 |
12 |
De 121 à 140 |
60 |
De 141 à 160 |
72 |
A partir de 161 |
78 |
.
«
BARÈME NEDC |
|
Fraction des émissions de CO2 (en g/ km) |
Tarif marginal (en €) |
Jusqu’à 33 |
1,2 |
De 34 à 40 |
2,4 |
De 41 à 66 |
3,6 |
De 67 à 83 |
4,8 |
De 84 à 99 |
12 |
De 100 à 116 |
60 |
De 117 à 132 |
72 |
A partir de 133 |
78 |
.
«
BARÈME EN PUISSANCE ADMINISTRATIVE |
|
Fraction de la puissance administrative (en CV) |
Tarif marginal (en €) |
Jusqu’à 3 |
2 700 |
De 4 à 6 |
3 900 |
De 7 à 10 |
5 700 |
De 11 à 15 |
6 600 |
A partir de 16 |
8 100 |
» ;
«
(En euros.) |
|
Catégorie d’émissions de polluants |
Tarif annuel |
E |
0 |
1 |
130 |
Véhicules les plus polluants |
650 |
» ;
«
(En euros.) |
|
Catégorie d’émissions de polluants |
Tarif annuel |
E |
0 |
1 |
160 |
Véhicules les plus polluants |
800 |
» ;
«
(En euros.) |
|
Catégorie d’émissions de polluants |
Tarif annuel |
E |
0 |
1 |
190 |
Véhicules les plus polluants |
950 |
».
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet de poursuivre le verdissement du transport terrestre en mobilisant les différents leviers incitatifs et en les inscrivant dans une trajectoire pluriannuelle à même de permettre d’accompagner les changements de comportements et d’offrir de la visibilité à l’ensemble des acteurs. Il concerne, d’une part, les différentes taxes sur les véhicules et, d’autre part, le dispositif de déduction exceptionnelle en faveur des poids lourds et véhicules utilitaires légers des énergies propres. En premier lieu, concernant les taxes sur les véhicules, le premier objectif poursuivi est de permettre à tous les acteurs concernés (constructeurs, gestionnaires de flottes, professionnels, particuliers) de disposer d’une visibilité sur trois années sur les barèmes des quatre principales taxes sur les véhicules de tourisme, à savoir les deux « malus » (malus masse et malus CO2) et les deux taxes annuelles (taxe annuelle CO2 et taxe annuelle polluants, qui sont dues uniquement par les professionnels). Trois modifications sont ainsi proposées : - la prolongation d’une année, soit jusqu’à fin 2028, de la trajectoire de hausse du barème de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules de tourisme (dite « malus CO2 ») adoptée dans le cadre de la loi de finances pour 2025. Le rythme de cette trajectoire (hausse du tarif maximum de 10 000 euros, décalage du barème de 5g/CO2/km), identique à celui retenu pour les années précédentes, permet de maintenir l’incitation à la mise sur le marché de véhicules moins polluants. En revanche, le barème du « malus masse » est inchangé en 2028. En outre, le dispositif de plafonnement du cumul des deux malus, inutilement complexe et favorisant les véhicules lourds et fortement émetteurs, est supprimé en 2028 ; - selon la même approche, la prolongation jusqu’en 2028 de la trajectoire de hausse du barème de la taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules de tourisme (dite « taxe annuelle CO2 ») adoptée dans le cadre de la loi de finances pour 2024 ; - l’introduction d’une trajectoire de hausse jusqu’en 2028 du barème de la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques des véhicules de tourisme, resté inchangé depuis 2024. Le second objectif poursuivi est d’améliorer la cohérence environnementale des règles fiscales en vigueur, en corrigeant des paramètres techniques qui pénalisent les véhicules électriques, avec deux modifications : - l’adaptation des modalités de calcul de la puissance administrative des utilitaires et poids lourds électriques, pour éviter qu’elles ne conduisent à défavoriser ces véhicules par rapport à leurs équivalents équipés d’une motorisation thermique ; - l’inclusion dans le champ de la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions (dite « taxe verdissement » ou « taxe LOM ») des véhicules utilitaires légers électriques qui, du seul fait du poids de leur batterie, passent de la catégorie N1 à N2 et qui, dans l’état actuel du droit, ne permettent pas aujourd’hui aux gestionnaires de flottes professionnelles d’atteindre leurs objectifs de « verdissement ». En second lieu, la mesure recentre le dispositif de déduction exceptionnelle en faveur des poids lourds et véhicules utilitaires légers qui utilisent des énergies propres. Le présent article propose de réserver son bénéfice aux seuls véhicules à émission nulle, fonctionnant exclusivement à l’électricité ou à l’hydrogène, qui sont des technologies ne générant aucune émission directe de CO₂ à l’usage. Ce recentrage vient renforcer la cohérence du dispositif d’incitation à l’acquisition des poids lourds et véhicules propres les moins polluants, avec la trajectoire de réduction des émissions issues du transport routier, en concentrant les incitations sur les motorisations les plus vertueuses au regard des émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour ne pas déstabiliser les entreprises déjà engagées dans des projets d’acquisition de poids lourds ou de véhicules utilitaires légers utilisant le gaz ou des carburants de transition, une entrée en vigueur différée au 1er janvier 2027 est prévue afin de leur assurer une sécurité juridique suffisante et permettre aux entreprises concernées de s’adapter. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 14 :
|
Exposé des motifs
Cet article a pour objet d’ajuster la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaine public routier, susceptible d’être appliquée sur le territoire de la collectivité européenne d’Alsace (CEA) et celui de la région Grand Est, sur deux points particuliers. En premier lieu, il élargit les possibilités d’exonérations à tous les véhicules dispensés de chronotachygraphe en droit interne, comme le permet la directive 1999/62/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 1999 relative à la taxation des véhicules pour l’utilisation d’infrastructures routières, dite « directive Eurovignette » (article 7, §9, a). En second lieu, il prévoit la possibilité, également autorisée par la directive Eurovignette sous certaines conditions (article 7 octies bis, §11 de la directive), de ne pas faire varier le tarif d’infrastructure de la taxe en fonction des émissions de CO2 des véhicules poids lourds mais, alternativement, de le moduler en fonction des classes d’émissions de polluants Euro. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 15 :
|
Exposé des motifs
Le présent article vise à sécuriser les ressources financières d’Île-de-France Mobilités, à la suite de la suppression, en loi de finances pour 2025 et à compter du 1er janvier 2026, de la majoration d’accise sur les carburants qui lui était affectée. À cet effet, il prévoit d’affecter spécifiquement à cet établissement une majoration de la taxe régionale à l’immatriculation, dont la fixation du quantum revient à Île-de-France Mobilités, dans la limite de 13 €. Jusqu’à la première délibération de l’établissement public, cette majoration est fixée à 12 €, afin que l’établissement puisse bénéficier d’un rendement en année pleine dès 2026, sans perte liée au délai qu’implique une délibération. Ces dispositions permettent à la région Île-de-France et à l’établissement Île-de-France Mobilités d’assurer le financement des transports collectifs, avec un prélèvement sur les véhicules de transport routier les plus polluants, puisque le montant global de la taxe régionale et de sa majoration dépend de la puissance fiscale des véhicules. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 16 :
|
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet de reporter d’une année la réforme du système, actuellement fiscal, d’incitation aux énergies renouvelables dans les transports. La nécessité d’une telle réforme tient à l’évolution du cadre européen qui, au-delà du renforcement des objectifs d’incorporation d’énergies renouvelables, prend davantage en compte les réductions effectives de CO2 permises par les biocarburants. Dans ce cadre, une consultation publique a été lancée le 12 mai 2025 visant à établir les contours d’un nouveau dispositif, qui reste fondé sur des objectifs d’incorporation de biocarburants par filière, avec des dispositifs de plafonnement et d’exclusion permettant de gérer certaines matières premières à risque à l’instar du dispositif actuel. Cependant le dispositif cible, qui ne serait plus fiscal, prendrait également en compte, de manière progressive, les réductions effectives des émissions de CO2 et du biométhane. Il ressort notamment de cette consultation que le report d’une année de l’entrée en vigueur du nouveau dispositif, c’est-à-dire en 2027, permettra à tous les acteurs de mieux s’y préparer. Dans ce contexte, le présent article maintient le dispositif de nature fiscale en 2026, sous réserve du renforcement des objectifs d’incorporation et de la mise en place d’un mécanisme de rationalisation des achats-reventes de droits à minoration des objectifs fiscaux. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 17 :
|
Exposé des motifs
Le présent article propose différents correctifs en matière de fiscalité des biens et services : - il prévoit diverses mesures de nature à sécuriser l’activité des opérateurs de détaxe et à prendre en compte les évolutions du téléservice douanier en charge de la validation électronique des bordereaux de vente en détaxe ; - il complète les modalités de contrôle et de recouvrement des accises pour en assurer la cohérence et la continuité dans le cadre de leur transfert progressif de la direction générale des douanes et droits indirects à la direction générale des finances publiques. À cet effet, il permet, à compter du 1er janvier 2027, date à laquelle le transfert de l’accise sur les produits énergétiques sera finalisé, de continuer à appliquer au contrôle de l’accise, hors électricité, gaz naturels et charbons, certaines procédures douanières, afin de prendre en compte les spécificités des produits contrôlés et de lutter plus efficacement contre la fraude. Dans un souci de mise en œuvre opérationnelle, il revient également sur le transfert du recouvrement de certaines créances restant à recouvrer et relatives aux accises sur les alcools et tabacs et autres prélèvements sur ces produits qui obéissent aux mêmes règles ; - il proroge d’un an l’habilitation donnée au Gouvernement à légiférer par voie d’ordonnance pour transformer en taxes les redevances pour services rendus qui financent les missions de la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) en matière de surveillance et de certification pour la sûreté et la sécurité de l’aviation civile, aujourd’hui uniquement régies par des textes réglementaires, et renouvelle l’habilitation du Gouvernement à légiférer par voie d’ordonnance pour poursuivre la recodification des taxes sur les biens et services ; - il adapte l’exonération et l’abattement de taxe pour frais de chambres afin de tenir compte de la création du nouvel établissement public du commerce et de l’industrie de Corse en remplacement de la chambre de commerce et d’industrie de Corse ; - il procède enfin à diverses améliorations techniques à la suite des dernières lois de finances. À cet égard, il propose de réduire le montant des frais d’assiette et de recouvrement de la taxe sur le streaming musical et adapte les tarifs annuels planchers de la taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées afin de permettre le développement de petits réacteurs modulaires et innovants. En effet, leur mise en place peut nécessiter le développement de prototypes et de réacteurs de recherche. Or les niveaux de planchers introduits lors de la dernière loi de finances ne permettent pas d’appliquer une charge fiscale proportionnée à ce type de petits réacteurs ; en outre, il est juridiquement nécessaire de mieux encadrer le renvoi au pouvoir réglementaire. Enfin, il complète les dispositions générales du code des impositions sur les biens et services pour couvrir le cas des impositions non auto liquidées donnant lieu à des acomptes ainsi que les dispositions du code des douanes pour prévoir, aux fins de la collecte et du contrôle des taxes sur les biens des industries et de l’artisanat affectées aux centres techniques industriels ou comités professionnels de développement économiques, l’échange d’informations fiscales entre les agents des douanes et ces organismes. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 18 :
|
«
Entreprises et assimilées |
Activités non économiques |
Supérieure à 250 kVA |
Activités économiques |
Supérieure à 36 kVA |
» ;
«
Carburéacteurs et essences |
77,647 |
» ;
«
CATÉGORIE FISCALE (COMBUSTIBLE) |
TARIF NORMAL EN 2025 (€/MWh) |
Toutes sauf gaz de pétrole liquéfiés combustible |
10,54 |
Gaz de pétrole liquéfiés combustible |
0,30 |
» ;
«
CATÉGORIE FISCALE (ÉLECTRICITÉ) |
TARIF NORMAL EN 2026 (€/MWh) |
Ménages et assimilés |
24,69 |
Entreprises et assimilées |
20,42 |
» ;
«
CATÉGORIE FISCALE (ÉLECTRICITÉ) |
TARIF NORMAL EN 2027 (€/MWh) |
Ménages et assimilés |
24,38 |
Entreprises et assimilées |
20,04 |
» ;
«
Exposition au prix de l’électricité ou à la concurrence internationale des activités industrielles |
Conditions d’application |
Tarif réduit (€/MWh) |
Activités grandes consommatrices d’électricité |
L. 312-71 |
5,5 |
Activités électro-sensibles |
L. 312-71 |
3 |
Activités électro-intensives |
L. 312-71 |
0,5 |
Activités exposées à la concurrence internationale |
L. 312-72 |
0,5 |
» ;
Exposé des motifs
Le présent article prévoit, outre différentes mises en cohérence et améliorations techniques, la compensation des frottements fiscaux (rémanences de TVA) induits par la réforme du mécanisme de capacité adoptée en loi de finances pour 2025. Ainsi, conformément aux engagements pris à l’occasion de cette adoption, la réforme sera neutre pour les consommateurs. Cette compensation intégrale prend la forme d’une baisse d’accise sur l’électricité dont le montant est, pour les tarifs normaux, de 0,9 €/MWh étalée sur deux ans (‑0,5 €/MWh en 2026 et ‑0,4 €/MWh additionnels en 2027) et, pour les tarifs réduits, de 2 €/MWh en 2026 portée à 4,5 €/MWh pour les entreprises exposées à la concurrence internationale, sous réserve du respect des minima européens. Cette différence dans les modalités de compensation s’explique, d’une part, par la capacité de lisser les effets de la réforme pour les particulier via les tarifs réglementés de ventes et, d’autre part, par la nécessité d’éviter tout va-et-vient dans les niveaux d’impositions des entreprises industrielles, pour lesquelles le bouclier fiscal prend fin le 1er janvier 2026. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 19 :
|
Exposé des motifs
Dans un contexte de baisse du prix capté par les installations photovoltaïques, qui a pour effet de renchérir le coût du soutien apporté au travers des charges de services public de l’électricité, le présent article majore pendant trois ans le tarif de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) pour les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, en le faisant passer de 8,51 € à 16,05 € par kilowatt de puissance électrique installée. La majoration s’appliquera aux centrales mises en service au plus tard au 1er janvier 2021, dès lors que les centrales mises en service après cette date bénéficient d’un tarif réduit égal au tarif applicable aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique. Cette majoration, affectée au budget général de l’État, permettra dégager un rendement supplémentaire évalué à 50 M€ par an sur les trois prochaines années, soit un total de 150 M€. Par ailleurs, les centrales mises en service après le 1er janvier 2021 continueront à bénéficier du tarif réduit de 3,542 € par kilowatt de puissance électrique installée, afin de préserver l’incitation à réaliser des investissements visant à développer la filière photovoltaïque. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 20 :
|
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet d’apporter divers ajustements à la fiscalité de l’eau à la suite de la mise en œuvre de la réforme d’ensemble des redevances des agences de l’eau adoptée en loi de finances pour 2024 (avec une entrée en vigueur différée au 1er janvier 2025). Cette réforme a adapté la fiscalité sur l’eau aux enjeux environnementaux relatifs à la pollution et à la raréfaction de cette ressource. Elle a ainsi renforcé les principes de pollueur-payeur et de préleveur-payeur, tout en rééquilibrant la charge fiscale pesant sur les différentes catégories de redevables. Pour tenir compte des échanges avec les acteurs et les secteurs économiques les plus exposés à la suite de la mise en application de la réforme à compter du 1er janvier dernier, le présent article propose différentes corrections : - la majoration à hauteur de 40 % de l’assiette de la redevance pour pollution de l’eau d’origine non domestique des industriels non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées est supprimée puisqu’elle est redondante avec la procédure de taxation d’office prévue à l’article L. 213-11-6 du code de l’environnement ; - les modalités d’indexation sur l’inflation des tarifs de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau sont clarifiées ; - un abattement d’assiette sur la redevance sur la consommation d’eau potable est prévu pour les agriculteurs qui utilisent de l’eau potable à des fins d’irrigation faute d’autre solution technique ou économique viable ; - l’application de la redevance pour la performance des systèmes d’assainissement collectif est précisée pour le cas spécifique où une commune conserve sa compétence d’épuration des eaux usées tout en ne disposant pas de station de traitement pour exercer cette compétence ; - la fixation par les agences de l’eau des tarifs de la redevance sur la consommation d’eau potable et des redevances pour la performance des réseaux d’eau potable et pour la performance des systèmes d’assainissement collectif est prévue pour chacun des bassins hydrographiques afin de tenir compte de leurs spécificités. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 21 :
|
«
(en euros par tonne)
Dangerosité des déchets |
Tarif en 2026 |
Tarif en 2027 |
Tarif en 2028 |
Tarif en 2029 |
Tarif en 2030 |
Non dangereux |
72 |
79 |
87 |
96 |
105 |
Dangereux |
30,36 |
indexation |
indexation |
indexation |
indexation |
.
«
(en euros par tonne)
Dangerosité des déchets |
Performance de l’installation |
Tarif en 2026 |
Tarif en 2027 |
Tarif en 2028 |
Tarif en 2029 |
Tarif en 2030 |
Non dangereux |
De 65 % à 100 % |
16 |
17 |
18 |
19 |
20 |
Inférieure à 65 % |
29 |
33 |
37 |
41 |
45 |
|
Dangereux |
- |
15,18 |
indexation |
indexation |
indexation |
indexation |
.
«
(en euros par tonne)
Tarif en 2026 |
Tarif en 2027 |
Tarif en 2028 |
Tarif en 2029 |
Tarif en 2030 |
8 |
8,5 |
9 |
9,5 |
10 |
.
«
(en euros par tonne)
Tarif en 2026 |
Tarif en 2027 |
Tarif en 2028 |
Tarif en 2029 |
Tarif en 2030 |
30 |
60 |
90 |
120 |
150 |
.
«
Taxe sur les installations nucléaires de base prévue à l’article 43 de la loi de finances pour 2000 précitée, perçue sur les installations de traitements d’effluents liquides radioactifs ou de déchets solides radioactifs autres que les combustibles nucléaires usés et les installations d’entreposage ou de stockage de déchets radioactifs |
Taxe sur les installations nucléaires de base concourant à la gestion des substances radioactives mentionnée à l’article L. 433-7 |
Tarif de base prévu au 1° de l’article L. 433-15 |
Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base, dite « de stockage », prévue au VI de l’article 43 de la loi de finances pour 2000 précitée |
Tarif de stockage prévu au 2° de l’article L. 433-15 |
»,
sont insérées cinq lignes ainsi rédigées :
«
Taxe générale sur les activités polluantes instituée par l’article 266 sexies du code des douanes, pour les faits générateurs mentionnés aux 1 et 1 bis de l’article 266 septies du même code, s’agissant des installations classées au titre du stockage de déchets pouvant contenir des substances radioactives autres que celles d’origine naturelle ou des substances radioactives d’origine naturelle dont l’activité en radionucléides naturels des chaînes de l’uranium et du thorium est supérieure à 20 becquerels par gramme |
Taxe sur les déchets radioactifs métalliques stockés et autres déchets métalliques stockés avec ces derniers mentionnée à l’article L. 433-32 |
- |
Taxe générale sur les activités polluantes instituée par l’article 266 sexies du code des douanes, pour les faits générateurs mentionnés aux 1 et 1 bis de l’article 266 septies du même code, s’agissant des installations classées au titre du stockage de déchets |
Taxe sur les déchets mis en décharge mentionnée à l’article L. 433-43 |
A l’exception de la majoration prévue à l’article L. 433-58 |
Taxe générale sur les activités polluantes instituée par l’article 266 sexies du code des douanes, pour les faits générateurs mentionnés aux 1 et 1 bis de l’article 266 septies du même code, s’agissant des installations classées au titre du traitement thermique de déchets |
Taxe sur les déchets incinérés mentionnée à l’article L. 433-72 |
A l’exception de la majoration prévue à l’article L. 433-90 |
Taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés prévue à l’article L. 2333-92 du code général des collectivités territoriales |
Taxe sur les déchets mis en décharge mentionnée à l’article L. 433-43 |
Majoration prévue à l’article L. 433-58 |
Taxe sur les déchets réceptionnés dans un incinérateur de déchets ménagers prévue à l’article L. 2333-92 du code général des collectivités territoriales |
Taxe sur les déchets incinérés mentionnée à l’article L. 433-72 |
Majoration prévue à l’article L. 433-90 |
».
Exposé des motifs
Le présent article a trois objets distincts : - améliorer les incitations fiscales résultant, pour les apporteurs de déchets, de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) applicable aux déchets non dangereux et de la taxe sur la valeur ajoutée ; - introduire une taxe sur les emballages en plastique ; - codifier au sein du code des impositions sur les biens et services (CIBS) la fiscalité applicable aux déchets. En premier lieu, la loi de finances pour 2019 a instauré une trajectoire d’augmentation jusqu’en 2025 des tarifs de la TGAP applicables aux déchets non dangereux. Elle a également institué une différence de taux de TVA entre, d’une part, la collecte séparée, le tri et la valorisation matière (5,5 %) et, d’autre part, les autres modes de collecte et de traitement (10 %). Ces mesures ont contribué à une réduction notable des déchets enfouis, avec une baisse moyenne annuelle de 8 % entre 2020 et 2023. Toutefois, le recours aux modes de traitement des déchets qui sont les moins vertueux d’un point de vue environnemental, à savoir l’enfouissement et le traitement thermique sans valorisation énergétique, demeure encore trop élevé au regard de notre politique nationale en matière de gestion des déchets. Par ailleurs, la différence de taux de TVA s’est révélée complexe à articuler avec les principes régissant cette taxe, notamment ceux relatifs au traitement des opérations complexes uniques, et source d’insécurité juridique et de coûts administratifs pour les collectivités territoriales. C’est pourquoi le présent article prévoit : - une mesure de simplification, avec l’application du taux de 5,5 % à l’ensemble des prestations achetées par les collectivités en matière de collecte et de traitement des déchets ; - une nouvelle trajectoire de hausse de la TGAP sur l’enfouissement, avec une augmentation des tarifs d’environ 10 % par an sur la période 2026-2030 ; - une nouvelle trajectoire de hausse du tarif normal et des deux tarifs réduits de la TGAP sur l’incinération durant la même période. Cette évolution a pour objet d’inciter au respect de la hiérarchie des modes de traitement des déchets définie par le droit européen, selon lequel le traitement des déchets doit se faire en priorisant la préparation en vue du réemploi, puis le recyclage ou toute autre valorisation matière, la valorisation énergétique et en dernier lieu l’élimination (par incinération sans valorisation énergétique ou par enfouissement). Elle permet également de faire basculer une incitation fiscale inefficace, via la TVA, vers une incitation fiscale efficace, via la TGAP. En incitant les détenteurs de déchets à se détourner du stockage et, dans une moindre mesure, de l’incinération, la réforme permettra de favoriser les filières de tri et de valorisation. En deuxième lieu, en modifiant la directive 94/62/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 1994 relative aux emballages et aux déchets d’emballages, la directive (UE) 2018/852 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 a fixé un objectif de recyclage des emballages en plastique de 50 % à horizon 2025. Cet objectif, repris au niveau national, s’inscrit dans une dynamique de réduction de l’impact environnemental du plastique à usage unique. En 2023, avec un taux de recyclage des emballages plastiques de 25,9 %, la France se situe nettement en deçà de cet objectif, occupant l’avant-dernière place parmi les États membres (moyenne UE de 41,5 %). Cette situation s’explique principalement par un taux de collecte trop faible, avec moins d’un tiers des emballages plastiques mis sur le marché qui sont triés et collectés. Elle contribue à majorer la contribution de la France à au titre de la ressource propre de l’Union européenne assise sur les déchets plastiques non recyclés, à hauteur de 1,56 Md€ sur un total de 7,2 Md€ en 2023. C’est pourquoi il est proposé de faire contribuer également les éco-organismes qui, aux côtés des collectivités, sont responsables de la collecte et du recyclage de ces emballages. À cette fin, le présent article prévoit un impôt de répartition à la charge des éco-organismes (et, le cas échéant, des personnes qui mettent en place des systèmes individuels au titre de leurs obligations de responsabilité élargie des producteurs) calculé sur la même base que la contribution à l’Union européenne (quantité nationale de plastiques non recyclés) et ventilé entre éco-organismes à hauteur de leur part de marché, laquelle est appréciée en fonction des quantités d’emballages en plastique mis sur le marché par leurs adhérents. Le tarif de la tonne des emballages en plastique non recyclés qui sera supporté par les éco-organismes est toutefois fixé à un niveau plus faible que celui prévu pour le calcul de la ressource propre plastique (30 €/tonne la première année au lieu de 800 €/tonne) dans une logique d’augmentation progressive afin de sensibiliser de manière croissante les opérateurs économiques. En outre, compte tenu de la mise en place récente, et non achevée, de la filière des déchets d’emballages des professionnels, l’entrée en vigueur est reportée au 1er janvier 2029 pour ces déchets d’emballages. Le présent article prévoit par ailleurs que le tarif soit doublé pour les bouteilles en plastique destinées aux boissons. Cette différenciation s’explique par le rôle central de ce type d’emballage dans la production de déchets, leur surreprésentation dans les déchets abandonnés dans l’espace public ou les corbeilles de rue et par les objectifs environnementaux supplémentaires fixés par la réglementation française et européenne. En troisième lieu, compte tenu de l’ampleur de ces nouveautés et de la réécriture en 2026 du code des douanes, le présent article recodifie au sein du CIBS la composante de la TGAP portant sur les déchets. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 22 :
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Exposé des motifs
La France fait face à une mutation profonde des échanges commerciaux liée à l’essor massif du commerce en ligne transfrontalier, notamment en provenance d’Asie. Cette dynamique bouleverse les équilibres économiques de la distribution traditionnelle, fragilise certains commerces de proximité ainsi que le dynamisme de nombreux territoires et exerce une pression croissante sur les réseaux logistiques historiques, en particulier La Poste. Elle engendre également un manque à gagner pour les finances publiques en raison de pratiques fréquentes de sous-évaluation des colis importés. En effet, les envois d’articles de faible valeur à destination des particuliers connaissent une croissance exponentielle. En 2024, plus de 775 millions d’articles devraient être introduits sur le territoire français dans ce cadre, via la procédure simplifiée dite « H7 », qui limite les obligations déclaratives à un jeu de données réduit. Cette combinaison – explosion des flux et allègement déclaratif – rend les contrôles douaniers particulièrement difficiles à exercer. Malgré les efforts engagés, les 97 000 contrôles réalisés en 2024, quasi exclusivement physiques, ne permettent pas de couvrir les risques sanitaires, fiscaux et concurrentiels associés à ces flux massifs. En outre, certaines plateformes de e-commerce pourraient être tentées d’augmenter davantage encore ces flux du fait de la perte de l’accès au marché américain. Pour ces raisons, la France soutient activement l’initiative de la Commission européenne dans le cadre de la réforme de l’Union douanière visant à instaurer un prélèvement sur ces articles et souhaite son institution dans les plus brefs délais. Dans l’attente de sa mise en œuvre, le présent article institue une taxe sur les articles de faible valeur destinés à des particuliers. Il est proposé un montant de 2 euros par article (avant application de la TVA au taux dont relève l’article). Cette taxe temporaire permettra ainsi, dans l’attente d’une solution européenne durable, d’améliorer la gestion des flux aujourd’hui insuffisamment appréhendés et aux effets multiples sur notre économie tout en augmentant les moyens susceptibles d’être mobilisés pour le contrôle de ces derniers. |
Projet de loi de finances |
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Projet de loi de finances |
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ARTICLE 23 :
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«
CATÉGORIE FISCALE |
PARAMÈTRES DE L’ACCISE |
MONTANT APPLICABLE EN 2025 |
MONTANT APPLICABLE EN 2026 |
Cigares et cigarillos |
Taux (en %) |
36,3 |
sans changement |
Tarif (en €/1 000 unités) |
55,7 |
indexation |
|
Minimum de perception (en €/1 000 unités) |
302,6 |
indexation |
|
Cigarettes |
Taux (en %) |
55 |
sans changement |
Tarif (en €/1 000 unités) |
72,7 |
indexation |
|
Minimum de perception (en €/1 000 unités) |
378,8 |
indexation |
|
Tabacs fine coupe destinés à être roulés en cigarettes |
Taux (en %) |
49,1 |
sans changement |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
104,2 |
indexation |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
355,8 |
indexation |
|
Tabacs à chauffer commercialisés en bâtonnets |
Taux (en %) |
51,4 |
sans changement |
Tarif (en €/1 000 unités) |
41,1 |
50,9 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 unités) |
303,8 |
336 |
.
«
CATÉGORIE FISCALE |
PARAMÈTRES DE L’ACCISE |
MONTANT APPLICABLE EN 2026 |
Autres tabacs à chauffer |
Taux (en %) |
51,4 |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
192,3 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
1 267,9 |
|
Produits du vapotage faiblement nicotinés |
Tarif (en €/1 000 millilitres) |
30 |
Produits du vapotage fortement nicotinés |
Tarif (en €/1 000 millilitres) |
50 |
.
«
CATÉGORIE FISCALE |
PARAMÈTRES DE L’ACCISE |
MONTANT APPLICABLE EN 2025 |
MONTANT APPLICABLE EN 2026 |
Produits bruts à fumer ne contenant pas de tabac |
Taux (en %) |
- |
25,7 |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
- |
18 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
- |
76,2 |
|
Autres produits à fumer |
Taux (en %) |
51,4 |
sans changement |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
35,9 |
indexation |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
152,4 |
indexation |
.
«
CATÉGORIE FISCALE |
PARAMÈTRES DE L’ACCISE |
MONTANT APPLICABLE EN 2026 |
Tabac à mâcher |
Taux (en %) |
40,7 |
Tabacs à priser |
Taux (en %) |
58,1 |
».
Exposé des motifs
La présente mesure a pour objet, dans le cadre du plan national antitabac 2023-2027, de préciser le régime fiscal pour les produits à fumer, entendus comme les substances à inhaler, qu’elles comprennent ou non du tabac ou de la nicotine et que l’action de fumer implique ou non une combustion ou l’emploi d’un dispositif dédié comme la cigarette électronique. En ce sens, il prévoit, d’une part, l’exclusion de principe du taux de TVA de 5,5 % des produits à fumer. Il prévoit, d’autre part, un niveau d’accise adapté à chaque produit à fumer en fonction des risques qu’il présente pour la santé. En particulier, il définit un tarif d’accise de 3 c€/mL pour les produits contenant jusqu’à 15 milligrammes de nicotine et 5 c€/mL au-delà. Afin de pouvoir percevoir l’accise au-delà du réseau des buralistes, il est proposé la mise en place d’un dispositif d’agréments administratifs de la chaîne de distribution de ces produits ne contenant pas de tabac. Ces évolutions visent à répondre à deux principaux enjeux de santé publique : - le développement du vapotage, c’est-à-dire de liquides, contenant ou non de la nicotine, chauffés au moyen d’une cigarette électronique, dans le contexte où la proposition de directive de la Commission européenne 2025/580 du 16 juillet 2025 prévoit une taxation de ces produits à compter du 1er janvier 2028 à un niveau d’au moins 12c€/mL pour les produits contenant jusqu’à 15 milligrammes de nicotine et 36 c€/mL au-delà ; - la discordance entre, d’une part, le cadre juridique en matière de santé publique qui appréhende aujourd’hui les produits du tabac, les autres plantes à fumer et le vapotage et, d’autre part, celui régissant l’accise, qui est indifférent à la composition des produits et fondé essentiellement sur la manière dont ils se présentent aux consommateurs finals. En outre, le présent article améliore la rédaction du champ de l’accise et des différentes catégories fiscales des produits du tabac et autres produits à fumer afin d’éviter toute discordance avec le vocabulaire utilisé au niveau européen. S’agissant des produits issus du cannabidiol, l’issue des travaux menés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sur leur dangerosité pour la santé publique permettra d’apprécier le degré d’encadrement nécessaire et les leviers à mobiliser à cette fin. Afin de permettre une mise en œuvre de la mesure dans de bonnes conditions, l’entrée en vigueur interviendra au second semestre 2026, à une date précisée par décret. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 24 :
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Exposé des motifs
Le présent article a pour objet d’ajuster la taxe sur les services d’accès à des contenus audiovisuels à la demande afin de l’adapter aux évolutions des modèles économiques du numérique. Il prend en compte la situation des opérateurs de plateformes en ligne qui mettent à la disposition du public un service d’accès payant à divers contenus, notamment des vidéos, par une grande diversité de créateurs. La plateforme permet ainsi à chaque créateur de commercialiser des contenus en contrepartie d’un abonnement acquitté par l’internaute et propre à ce créateur. Sur le plan commercial, la plateforme agit comme un intermédiaire opaque, car elle encaisse le prix en son nom propre et en reverse une fraction au créateur. Elle définit l’essentiel de la politique tarifaire, même si le créateur et l’internaute peuvent se voir proposer différentes options. La taxation actuelle de l’opérateur de plateforme en ligne sur l’intégralité du prix payé est mal adaptée à ce schéma dans lequel l’essentiel de ce prix est reversé au créateur. En outre, son application aux petits créateurs entraîne pour ces derniers des charges administratives disproportionnées au regard du rendement attendu. Afin de résoudre ces difficultés, plusieurs évolutions sont proposées : - tout d’abord, la reproduction, pour cette taxe, du mécanisme déjà employé pour les autres taxes frappant le même secteur ou des secteurs analogues (taxe sur la publicité télévisuelle, taxe sur la publicité diffusée au moyen de services à des contenus audiovisuels à la taxe, taxe sur les phonogrammes musicaux et la vidéo‑musique). Il s’agit, en cas d’intermédiation d’un opérateur commercial qui agit en son nom propre (régie publicitaire, distributeur de contenu), de taxer chaque opérateur à hauteur des fractions du prix qu’il conserve après reversement ; - en second lieu, le bénéfice d’une exemption pour tout redevable pour lequel les sommes imposables encaissées au cours d’une année civile sont inférieures ou égales à 200 000 €. Les redevables pour lesquels les contreparties encaissées sont supérieures à 200 000 € et sont inférieures ou égales à 220 000 € bénéficient quant à eux de taux réduits de moitié, afin de permettre un lissage de l’entrée dans l’imposition au taux plein. Il résulte schématiquement de ce dispositif que l’opérateur commercial intermédiaire sera taxé sur sa commission et le fournisseur de contenus sur les montants qu’il perçoit. Le seuil d’exemption sera apprécié à l’échelle de chaque opérateur, de sorte qu’une plateforme offrant un service d’accès à disposition du public demeurera taxée même lorsqu’elle agit comme intermédiaire pour les services de nombreux fournisseurs exemptés. Il est prévu une entrée en vigueur au 1er janvier 2026. En outre, afin de ne pas remettre en cause la viabilité économique de ces nouveaux modèles numériques, l’assiette de la taxe due par les plateformes sera limitée aux commissions qu’elles ont perçues depuis le 1er janvier 2022. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 25 :
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«
Année d’évaluation |
Chiffre d’affaires national total (en euros) |
Chiffre d’affaires national afférent aux prestations de services de travaux immobiliers (en euros) |
Année civile précédente |
37 500 |
25 000 |
Année en cours |
41 250 |
27 500 |
» ;
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet d’apporter des ajustements à la réforme de la franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en portant le seuil de droit commun de la franchise en base à 37 500 € de chiffre d’affaires annuel tout en maintenant, pour les travaux immobiliers, le seuil spécifique de 25 000 € issu de l’article 32 de la loi de finances pour 2025. Cette mesure traduit les engagements pris par le Gouvernement à l’issue des concertations avec les entreprises engagées à la suite de l’adoption en loi de finances pour 2025 d’une mesure de simplification ayant conduit à la suppression, à compter du 1er mars 2025, des multiples seuils de franchise différenciés qui préexistaient pour n’en retenir qu’un unique fixé à 25 000 €. Cette réforme ayant suscité des inquiétudes exprimées par différents acteurs économiques et des parlementaires, le présent article propose une solution équilibrée reflétant les positions très différentes exprimées lors de la concertation avec les parties prenantes. D’une part, il relève le seuil de droit commun afin de répondre de façon appropriée aux difficultés rencontrées par les petites entreprises. D’autre part, il tient compte des demandes des acteurs de la construction, en préservant les acquis de la réforme avec un seuil spécifique à 25 000 € par an pour les travaux immobiliers. Le seuil de 37 500 €, qui reprend le seuil applicable à l’essentiel des services jusqu’à la loi de finances pour 2025, permet de diviser par 4 le nombre d’entités affectées (35 000), tout en répondant aux enjeux de concurrence soulevés par certaines entreprises intervenant sur le même marché, auprès de la même clientèle, que des entreprises qui bénéficient de la franchise. Il reste cohérent avec celui de nos voisins européens, même s’il est légèrement supérieur. Par ailleurs, le présent article sécurise la situation juridique des entreprises pour la période comprise entre le 1er mars 2025 et le 31 décembre 2025, en consacrant la possibilité pour les entreprises de continuer à se prévaloir, durant toute l’année 2025, des seuils en vigueur au 1er janvier 2025. Enfin, une modification est opérée dans le cadre du régime dérogatoire de retenue à la source de la TVA des éditeurs qui versent des droits patrimoniaux reconnus par la loi aux auteurs d’œuvres de l’esprit afin de prévoir que les sommes faisant l’objet d’une retenue à la source, c’est-à-dire qui sont taxées, ne soient pas prises en compte pour les besoins de la détermination des seuils de franchise. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 26 :
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Exposé des motifs
Le présent article prévoit d’ajuster certaines modalités du dispositif d’impôt minimal des grandes entreprises (« Pilier 2 ») et de transposer les règles issues de la directive dite « DAC 9 » en matière d’échange d’informations fiscales. La directive du 14 décembre 2022 visant à assurer un niveau minimum d’imposition mondial pour les groupes d’entreprises multinationales et les groupes nationaux de grande envergure a été transposée en droit français par la loi de finances pour 2024, avec des ajustements complémentaires introduits en loi de finances pour 2025. Cette directive décline, sur le territoire de l’Union européenne, le modèle de règles globales anti-érosion de la base d’imposition approuvé par le cadre inclusif OCDE/G20. Cette transposition a instauré des règles d’imposition minimale, sous la forme d’un impôt complémentaire, pour tous les groupes placés dans son champ d’application et dont une entité au moins est située en France. Le présent article complète ces règles sur certains points. Tout d’abord, à la suite de la publication par l’OCDE d’instructions administratives en juin 2024, il précise le mécanisme de régularisation des passifs d’impôt différé non repris à l’issue d’un délai de cinq ans. Désormais, les groupes d’entreprises multinationales auront la possibilité de suivre ces passifs d’impôt différé selon une approche par catégorie, reflétant mieux les pratiques comptables des groupes d’entreprises multinationales tout en facilitant l’application opérationnelle de ce dispositif. Par ailleurs, il adapte certaines notions du dispositif, telles que les définitions d’entité mère ultime ou d’états financiers consolidés, aux particularités du secteur des banques mutualistes caractérisé par l’inversion de sa structure capitalistique ou de celui des groupes d’assurances mutuelles présentant des comptes combinés en lieu et place de comptes consolidés. Il précise également les règles d’affectation de l’impôt national complémentaire (INC) entre les entités constitutives d’un groupe lorsque les règles actuelles de répartition ne permettent pas l’allocation d’un quelconque impôt. De plus, les règles relatives à l’imposition de certaines entités d’investissement (EI) et entités d’investissement d’assurance (EIA) au titre de l’impôt national complémentaire nécessitent également des adaptations. Le présent article prévoit ainsi d’exonérer d’INC les entités d’investissement et les entités d’investissement d’assurance dites « isolées », définies comme celles qui ne peuvent désigner aucune entité constitutive du groupe située en France, autre qu’une EI ou qu’une EIA, afin de préserver la neutralité fiscale de ces entités conformément aux instructions publiées par l’OCDE. Enfin, le présent article a pour objet de transposer en droit français la directive du 14 avril 2025 dite « DAC 9 ». Cette directive étend la coopération et l’échange d’informations dans le domaine de l’imposition minimale effective des sociétés. En l’espèce, si la plupart des dispositions contenues dans cette directive sont déjà en vigueur en droit français, le présent article complète le dispositif législatif par la possibilité pour l’administration de demander aux entreprises de déposer une déclaration rectificative lorsque la déclaration initiale présente des erreurs manifestes. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 27 :
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Exposé des motifs
Le présent article prévoit des adaptations de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels (RVLLP) afin de définir les modalités de l’intégration des résultats de l’actualisation sexennale dans les bases d’imposition en 2027 et les mécanismes atténuateurs proposés. L’objectif est ainsi d’éviter les risques associés à la situation actuelle avec l’expiration prévue en 2025 de deux mécanismes atténuateurs qui entraînerait dès l’année prochaine de trop fortes variations d’impôts locaux pour les contribuables comme pour les collectivités. En cohérence avec le séquençage initialement défini, le présent article adapte également le calendrier de la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation (RVLLH). Plus précisément, le présent article propose de : – réviser les mécanismes atténuateurs, en prorogeant d’un an le dispositif dit « du planchonnement » et en créant un nouveau dispositif de lissage des variations de valeurs locatives sur six ans, soit la période entre deux procédures d’actualisation ; – actualiser et adapter les règles relatives au coefficient de neutralisation ; – décaler à 2027 l’intégration, dans les bases d’imposition, des résultats de l’actualisation sexennale, afin de s’assurer de l’efficacité et de la bonne mise en œuvre de ces nouveaux mécanismes ainsi que les actualisations. Ainsi, l’actualisation sexennale « renforcée » initialement prévue l’année qui suit le renouvellement général des conseils municipaux en 2026 aura lieu lors de l’actualisation suivante, après 2032 ; – reporter en conséquence le calendrier de la RVLLH après l’achèvement de l’actualisation sexennale des valeurs locatives des locaux professionnels pour permettre d’en tirer tous les enseignements. |
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ARTICLE 28 :
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Exposé des motifs
Le présent article propose différents ajustements pour accompagner la généralisation de la facturation électronique, dans le sillage des échanges menés ces derniers mois avec les différents acteurs. Les modifications apportées visent principalement à : - concrétiser juridiquement l’annonce formulée en octobre 2024 par le Gouvernement de ne plus proposer d’offre publique d’échange et de dématérialisation de factures électroniques ; - définir la plateforme Chorus Pro comme la plateforme des entités publiques pour la réception et l’émission de leurs factures électroniques ; - adopter des mesures de sécurisation et de simplification du dispositif au bénéfice des entreprises assujetties ; - apporter diverses corrections au dispositif, afin de le rendre pleinement opérationnel pour les entreprises et les opérateurs de dématérialisation et d’ajuster les sanctions associées à l’obligation de facturation électronique et de transmission électronique de données. |
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ARTICLE 29 :
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Exposé des motifs
Le présent article permet, en premier lieu, de moderniser la gestion fiscale en favorisant la dématérialisation de certaines déclarations, ainsi qu’en rationalisant plusieurs procédures. Il propose ainsi de : - créer une obligation de paiement par voie de virement des prélèvements opérés sur le produit des jeux ; - permettre la dématérialisation des déclarations de succession via e-enregistrement ; - supprimer l’obligation d’envoi en lettre recommandée avec avis de réception de certaines mises en demeure afin de permettre l’usage d’autres modes de notification ; - supprimer l’envoi des avis d’impôt sur le revenu au format papier aux usagers qui déclarent leurs revenus en ligne, sauf option contraire exprimée ; - supprimer le chèque comme moyen de paiement de l’impôt pour les quelques derniers impôts des professionnels pour lesquels il était encore admis. En deuxième lieu, l’article vise à assurer une meilleure lisibilité de la norme pour les contribuables. Il propose ainsi de : - tirer, dans le code général des impôts, toutes les conséquences rédactionnelles faisant suite à la suppression de l’agrément des organismes de gestion agréée ; - d’habiliter le Gouvernement par voie d’ordonnance, à simplifier et actualiser le droit de communication fiscal ; - supprimer le caractère irrévocable de l’option qui permet de choisir l’imposition des revenus de capitaux mobiliers (RCM) et plus-values de capitaux mobiliers (PVCM) selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR) plutôt qu’à l’imposition forfaitaire ; - obliger le gestionnaire immobilier à transmettre au propriétaire d’un logement l’identité des occupants en titre afin de lui permettre de remplir ses obligations déclaratives ; - permettre à l’administration, d’une part, de contrôler le processus de consolidation par le représentant de l’assujetti unique des informations transmises par les membres et, d’autre part, de réaliser des traitements informatiques lorsque la remontée des résultats et la consolidation sont effectuées à partir de systèmes informatisés. Enfin, elle permet au comptable de l’administration de recourir à un commissaire de justice pour le recouvrement des amendes pénales et des droits fixes de procédure à tout moment et non uniquement préalablement à la mise en œuvre d’une procédure coercitive. |
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ARTICLE 30 :
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Exposé des motifs
Le présent article opère deux modifications. En premier lieu, il propose la création et le rehaussement de divers droits de timbre relatifs à au droit au séjour et à l’accès à la nationalité française, selon les modalités suivantes : - majoration de 200 € du montant du droit de timbre perçu lors d’une demande d’accès à la nationalité française ; - création d’une taxe de 40 € destinée à couvrir les frais de fabrication et d’acheminement du nouveau permis de conduire lors de l’échange d’un permis de conduire étranger contre l’émission d’un permis de conduire français ; - création d’une taxe de 100 € pour la délivrance et le renouvellement d’une autorisation provisoire de séjour (APS) ; - majoration de 100 € du tarif normal de la taxe due pour la délivrance, le renouvellement et le duplicata des cartes de séjour et de 50 € pour son tarif minoré ; - majoration de 100 € du droit de visa de régularisation ; - majoration de 25 € du droit de timbre pour la délivrance, le renouvellement, le duplicata ou le changement des cartes de séjour. Ces modifications visent à aligner les montants des droits de timbre perçus en France sur les montants médians constatés au sein des pays de l’Union européenne et de dégager un rendement supplémentaire de 160 M€. En second lieu, le présent article institue une contribution pour l’aide juridique, destinée à dissuader d’éventuels recours abusifs, à assurer une solidarité financière entre l’ensemble des justiciables et à contribuer au financement de l’aide juridictionnelle. Cette contribution sera exigée pour toute procédure intentée en matière civile et prud’hommale devant un tribunal judiciaire ou un conseil des prud’hommes. L’acquittement de cette contribution deviendra une condition de recevabilité de la requête. Son tarif est fixé à 50 €. Le rapport sur l’aide juridictionnelle remis en mars 2018 à la ministre de la Justice, garde des Sceaux, par l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale de la justice ainsi que le rapport d’information publié en juillet 2019 à la suite d’une mission d’information sur l’aide juridictionnelle diligentée par la commission des lois de l’Assemblée nationale et co-présidée par M. Philippe Gosselin et Mme Naïma Moutchou, soulignaient, l’un comme l’autre, la nécessité de rétablir un droit de timbre de 50 euros pour contribuer au financement de l’aide juridictionnelle. Ce dernier rapport précisait ainsi que, « outre sa simplicité et sa lisibilité, le droit de timbre présente l’avantage de jouer un rôle de régulation en dissuadant les recours abusifs. En outre, la mise en place d’une telle contribution ne soulève pas de difficulté juridique dès lors qu’il est tenu compte des facultés contributives des justiciables. Enfin, il apparaît que la France est l’un des seuls États membres de l’Union européenne à ne pas imposer un droit d’accès à la justice civile ». Cette contribution n’est pas due lorsque la partie est bénéficiaire de l’aide juridictionnelle et pour certaines procédures dans lesquelles le versement de la contribution apparaîtrait comme une entrave disproportionnée au droit d’accès à la justice ou ne répondrait pas à l’objectif de solidarité de la contribution. Elle est acquittée sous forme de droit de timbre dématérialisé, soit par le justiciable, soit par l’avocat pour le compte de son client, et est affectée à l’Union nationale des caisses des règlements pécuniaires des avocats, association régie par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association et fédérant l’ensemble des caisses des règlements pécuniaires des avocats, afin de financer les dépenses d’aide juridique. |
Projet de loi de finances |
1 |
Exposé des motifs
Le présent article fixe le montant de la dotation globale de fonctionnement (DGF) ainsi que le niveau des dotations et compensations d’exonérations entrant dans le périmètre des variables d’ajustement pour 2026. Après trois années successives d’augmentation, le Gouvernement propose de reconduire le montant de la DGF à son niveau de 2025, à périmètre constant. Pour rappel, entre 2023 et 2025, l’État a abondé la DGF à hauteur de 790 M€ au total (320 M€ en 2023 et 2024, 150 M€ en 2025). L’annuité 2026 consolide donc l’ensemble de ces hausses de près de 0,8 Md€. A périmètre courant, l’évolution du montant de la DGF par rapport à 2025 résulte simplement de mesures de périmètre qui consistent à tenir compte de :
A périmètre courant, le montant nominal de la DGF augmente donc de 5 183 681 189 € par rapport à 2025. S’agissant des variables d’ajustement, mentionnées au III du présent article, elles participent en 2026 à la maîtrise du dynamisme des concours financiers de l’État au profit des collectivités territoriales par rapport à la loi de finances pour 2025. En 2026, le montant de la minoration atteint ainsi 527 M€. Ce montant reprend le niveau voté par le Parlement en loi de finances initiale pour 2025. Il neutralise également, à due concurrence, le relèvement des crédits de la dotation de solidarité aux collectivités victimes d’événements climatiques (DSEC), pour un montant de 40 millions d’euros, porté sur le programme 122. Ce renforcement vise à répondre à la fréquence accrue de tels événements. En 2026, les parts communale, intercommunale, régionale et départementale de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP), ainsi que le Fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP) et la part régionale de la dotation pour transfert des compensations d’exonérations de fiscalité directe locale (DTCE-FDL ou DOT), font l’objet d’une minoration. En revanche, la part départementale de la DTCE, de même que le prélèvement sur les recettes de l’État compensant aux autorités organisatrices de la mobilité la perte de recettes résultant de la réduction du champ des employeurs assujettis au versement transport (VT), sont reconduits à un montant identique à celui versé au titre de 2025. Le IV du présent article précise les modalités de minoration des variables d’ajustement pour 2026. Dans un souci d’équité, comme les années précédentes, la minoration des variables d’ajustement est effectuée au prorata des recettes réelles de fonctionnement de leurs bénéficiaires. En outre, à compter de 2026, la compensation afférente à l’abattement de 50 % applicable aux valeurs locatives des établissements industriels – tant pour la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) que pour la cotisation foncière des entreprises (CFE) – instituée par l’article 29 de la loi de finances pour 2021 (n° 2020-1721 du 29 décembre 2020), fait l’objet d’une réduction de 25 %. Mis en œuvre sous la forme d’un prélèvement sur les recettes de l’État, le coût de ce mécanisme a connu, depuis son instauration, une progression très dynamique. Entre 2021 et 2024, son montant a crû de près de 800 M€, soit une augmentation supérieure à 22 % en trois exercices budgétaires. L’exécution pour l’année 2024 s’est ainsi élevée à 4 317 M€, répartis entre la compensation de TFPB (2,3 Md€) et de CFE (2 Md€). Ce dynamisme trouve son origine, à titre principal, dans la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives. Le dispositif proposé de maîtrise de la dynamique du PSR tend à ramener la compensation au niveau qui était le sien en 2021. Il présente, en outre, une dimension fortement péréquatrice, dans la mesure où cette moindre compensation s’opère proportionnellement à la répartition de la fiscalité perçue, ciblant ainsi prioritairement les entités du bloc communal dotées des bases industrielles — et, partant, des ressources fiscales — les plus élevées. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 32 :
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Exposé des motifs
En premier lieu, le présent article modifie les modalités d’attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) aux collectivités territoriales et à leurs groupements, dans une logique de retour au droit commun :
Ces mesures contribuent à simplifier le régime de versement du FCTVA, en supprimant partiellement le dispositif d’exception des versements anticipés du fonds institué par la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 (dite « loi Chevènement ») pour accompagner la mise en place de l’intercommunalité. Elles modifient en outre l’assiette des dépenses éligibles au titre du FCTVA pour la rendre conforme à l’objectif de soutien à l’investissement. En deuxième lieu, l’article vient sécuriser l’éligibilité au titre du FCTVA dans le cadre de montages spécifiques et complexes. Ainsi, la réforme de l’automatisation entrée en vigueur à partir de 2021 a conduit à supprimer l’éligibilité au titre du FCTVA des contributions des collectivités versées dans le cadre des concessions d’aménagement prévues par l’article L. 300-5 du code de l’urbanisme, lorsqu’elles sont destinées à financer un équipement public. L’article L. 1615-11 du code général des collectivités territoriales (CGCT) qui prévoyait cette éligibilité a été abrogé par la loi de finances pour 2019. Ces participations avaient été exclues de l’assiette d’éligibilité dans la mesure où, dans le cadre du traitement automatisé, il n’est pas possible d’identifier au sein du compte qui enregistre (compte 2764) ces seules contributions pour leur seule part finançant des équipements publics destinés à intégrer le patrimoine des collectivités. Néanmoins, cette exclusion instaure une différence de traitement entre les collectivités qui réalisent directement les travaux relatifs aux équipements publics et celles qui les réalisent dans le cadre de leurs concessions d’aménagement. Aussi, pour compléter l’intégration des dépenses d’aménagement dans l’assiette d’éligibilité, il est proposé de rendre éligible au titre du FCTVA, à compter de l’exercice 2026, la part des contributions aux opérations d’urbanisme qui financent des équipements publics intégrant le patrimoine des collectivités. Puisqu’un traitement automatisé de ces dépenses n’est pas réalisable en l’absence de compte isolant la seule part de ces contributions aux opérations d’urbanisme qui financent les équipements publics destinés à appartenir à la collectivité, les demandes d’attribution du FCTVA pour ces dépenses devront faire l’objet d’un état déclaratif. En outre, dans le cadre du dispositif d’association prévu au 2° de l’article L. 327-3 du code de l’urbanisme en vue de réaliser des opérations de construction, de reconstruction, de réhabilitation et de rénovation d’écoles élémentaires ou maternelles de l’enseignement public, il est proposé de sécuriser l’éligibilité au titre du FCTVA pour les collectivités participant au capital d’une société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN) au titre de la part de rémunération versée pour les charges d’intérêts par la collectivité compétente. Cette dérogation se fonde sur le caractère prioritaire de ces opérations. En troisième lieu, le présent article prévoit de simplifier la mise en œuvre du mécanisme d’avance de versement du FCTVA possible pour toute collectivité ou bénéficiaire du FCTVA situé dans des communes ayant fait l’objet d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. En effet, le FCTVA est en principe attribué deux ans après la réalisation des dépenses par les collectivités pour la majorité des bénéficiaires, voire pour certains d’entre eux un an après. En cas d’intempéries exceptionnelles dans les communes ayant fait l’objet d’une constatation de l’état de catastrophe naturelle, il est possible, pour faciliter et accélérer la réparation des dommages sur les biens des collectivités ou leurs établissements et permettre de rétablir le bon fonctionnement des services publics locaux, de prévoir un versement anticipé du FCTVA l’année de la réalisation des travaux, sous réserve d’une reconnaissance de ces évènements par décret. Cette reconnaissance par décret, en plus d’une première reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel, conduit à ralentir considérablement la mise en œuvre de la mesure, altérant fortement son efficacité pour les collectivités concernées, en particulier les petites communes confrontées à ces dommages. Il est donc proposé de supprimer cette formalité. S’inscrivant dans une démarche de simplification, ce dispositif conduirait à faciliter le versement par avance du FCTVA sans modifier pour autant le montant de FCTVA attribué in fine aux bénéficiaires. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 33 :
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Exposé des motifs
Le présent article définit, à compter de l’exercice 2026, les modalités d’affectation du versement de la dynamique des fractions de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) affectées aux collectivités locales, après la stabilité en valeur opérée, à titre exceptionnel, pour l’année 2025. L’affectation de cette nouvelle dynamique fiscale s’opère dans un cadre maîtrisé : le taux d’évolution du montant transféré est calculé, pour chaque exercice, en minorant la dynamique annuelle de la TVA, lorsqu’elle est positive, par le taux d’inflation. Le taux d’évolution du montant affecté aux collectivités locales ne peut, du seul fait de cette minoration, être négatif. Au titre de l’exercice 2026, cette mesure serait toutefois neutre pour les collectivités locales dans la mesure où la TVA nationale prévisionnelle pour 2025, sur la base de laquelle est désormais calculée leurs fractions, est prévue en baisse par le présent projet de loi de finances : le dispositif d’écrêtement ne s’applique pas, en effet, en cas de baisse de la TVA nationale. Conformément aux engagements pris par le Gouvernement en faveur des départements les plus fragiles, dont les marges de manœuvre financières sont particulièrement contraintes, le produit qui est retenu à la source est affecté, au titre de l’année 2026, en priorité à leur fonds de sauvegarde, dans la limite d’un montant qui, cumulé aux sommes affectées à ce même fonds au titre des exercices 2024 et 2025, n’excède pas 300 M€. L’article garantit l’abondement du fonds et prévoit, dans l’hypothèse très vraisemblable où le produit de cette mesure serait nul ou insuffisant, de mobiliser la part de TVA revenant à l’État. En outre, sont également supprimés les derniers alinéas du 1 des B, C et D du V de l’article 16 de la loi de finances pour 2020, lesquels se trouvaient privés d’effet depuis l’entrée en vigueur de l’article 109 de la loi de finances pour 2025. Par coordination, l’article 136 de la loi de finances pour 2024, relatif aux modalités de versement de la taxe sur la valeur ajoutée aux collectivités locales à compter de 2026, est abrogé. |
ARTICLE 34 :
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Exposé des motifs
Le présent article a pour objet de réviser divers mécanismes de compensation de pertes de recettes des collectivités locales, institués en contrepartie de mesures d’assouplissement votées en matière de fiscalité locale. En premier lieu, il s’attache à compenser les pertes de recettes induites par l’élévation de 20 à 30 % de l’abattement applicable aux terres agricoles en matière de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB), tel que prévu à l’article 1394 B bis du code général des impôts et modifié en ce sens par le 3° du I de l’article 66 de la loi de finances pour 2025. Le Gouvernement, conscient que cette taxe constitue une ressource non négligeable pour les plus petites communes rurales, en particulier les plus fragiles, envisage en conséquence un ajustement de la compensation historique, en l’augmentant de 50 %. A ce titre, le budget général prend en charge, depuis 2006, les pertes consécutives à l’abattement à hauteur de 20 %, pour un coût de 102 M€ en 2024. La mise en place d’une nouvelle compensation, couvrant l’écart induit par le passage à un abattement de 30 %, représente un effort budgétaire supplémentaire significatif. Le surcoût pour l’État est estimé à environ 50 M€. En second lieu, il vise à abroger, afin de gager en partie le coût de la mesure, les compensations versées en contrepartie, d’une part, de la suppression de la première et troisième catégorie de l’impôt sur les spectacles (article 21 de la loi de finances pour 2015), d’autre part, de l’allégement des droits de mutation sur les cessions de fonds de commerce (article 4 de la loi de finances rectificative pour 1993). Cette mesure se traduit par une économie de 30 M€ pour l’État. Initialement institués afin de compenser une perte soudaine de recettes fiscales, ces dispositifs ont vu progressivement s’éroder leur justification, à mesure que s’éloignait leur fait générateur et que la dynamique propre de la fiscalité locale – soutenue, notamment, par la revalorisation forfaitaire des bases foncières taxables – venait en atténuer les effets. À cela s’est ajoutée la réforme du panier de ressources des collectivités (réforme de la taxe professionnelle, de la taxe d’habitation sur les résidences principales, de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), autant de transformations qui sont venues compenser, année après année, la perte initialement constatée, et ceci parallèlement à l’effort supporté par le budget général. Or, en matière de finances locales, l’exigence d’une allocation optimale de la ressource publique doit prévaloir, en orientant prioritairement le soutien de l’État vers les collectivités les plus en difficulté. C’est dans cet esprit que le Gouvernement s’est engagé à renforcer le caractère péréquateur de son intervention. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 35 :
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Intitulé du prélèvement |
Montant |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation globale de fonctionnement |
32 578 368 022 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs |
3 575 438 |
Dotation de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements |
15 000 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) |
7 866 719 297 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale |
896 979 349 |
Dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale |
370 103 970 |
Dotation élu local |
123 506 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité territoriale de Corse |
42 946 742 |
Fonds de mobilisation départementale pour l’insertion |
431 738 376 |
Dotation départementale d’équipement des collèges |
326 317 000 |
Dotation régionale d’équipement scolaire |
661 186 000 |
Dotation globale de construction et d’équipement scolaire |
2 686 000 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe sur les logements vacants pour les communes et les EPCI percevant la taxe d’habitation sur les logements vacants |
3 308 187 |
Dotation de compensation liée au processus de départementalisation de Mayotte |
107 000 000 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (communes) |
59 537 455 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (EPCI) |
610 772 436 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (départements) |
1 174 315 500 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (régions) |
97 697 769 |
Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle |
164 278 401 |
Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires |
6 822 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des pertes de recettes liées au relèvement du seuil d’assujettissement des entreprises au versement transport |
48 020 649 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité territoriale de Guyane |
27 000 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit des régions au titre de la neutralisation financière de la réforme de l’apprentissage |
122 559 085 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation globale d’autonomie de la Polynésie française |
90 552 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation de la réduction de 50 % des valeurs locatives de TFPB et de CFE des locaux industriels |
3 501 958 378 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des communes et EPCI contributeurs au Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) subissant une perte de base de cotisation foncière des entreprises |
3 000 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation de la réforme 2023 de la taxe sur les logements vacants pour les communes et les EPCI percevant la taxe d’habitation sur les logements vacants |
33 366 000 |
Prélèvement sur les recettes de l’État en faveur des communes nouvelles |
33 201 983 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation et du lissage des pertes exceptionnelles de recettes de taxe foncière sur les propriétés bâties |
17 393 977 |
Prélèvement sur les recettes de l’État compensant les pertes de recettes résultant du recentrage de l’assiette de taxe d’habitation sur les résidences secondaires |
94 786 610 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales |
49 514 696 624 |
Exposé des motifs
Le présent article évalue les prélèvements sur les recettes de l’État (PSR) au profit des collectivités territoriales en 2026 à un montant de 49,5 Md€. Les évolutions par rapport à la loi de finances initiale (LFI) pour 2025 sont :
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Projet de loi de finances |
1 |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 36 :
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(En euros)
Ligne |
A. Impositions de toutes natures ou ressources affectées (références juridiques) |
B. Intitulé de la ressource |
C. Bénéficiaire actuel |
D. Nouveau bénéficiaire éventuel |
E. Rendement prévisionnel en 2026 (*) |
F. Plafond d’affectation 2026 |
1 |
Art. L. 313-1 du code de la construction et de l’habitation |
Participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC) |
Action Logement Services |
- |
1 998 000 000 |
Non plafonnée |
2 |
Art. L. 422-13 et L. 422-20, 2° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 1512-20, 1° du code des transports (affectation) |
Taxe sur le transport aérien de passagers, tarif de solidarité (TAP, TS) |
AFITF - Agence de financement des infrastructures de transport de France |
- |
1 447 000 000 |
271 000 000 |
3 |
Art. L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 1512-20, 3° du code des transports (affectation) |
Accise sur les énergies perçue en métropole sur les produits autres que les charbons, les gaz naturels et l’électricité |
AFITF - Agence de financement des infrastructures de transport de France |
- |
1 619 455 925 |
1 619 455 925 |
4 |
Art. L. 421-175 du code des impositions sur les biens et services (création) et L. 1512-20, 2° du code des transports (affectation) |
Taxe sur la distance parcourue sur le réseau autoroutier concédé |
AFITF - Agence de financement des infrastructures de transport de France |
- |
776 000 000 |
566 667 000 |
5 |
Art. L. 425-1 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 1512-20, 4° du code des transports (affectation) |
Taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance (TEITLD) |
AFITF - Agence de financement des infrastructures de transport de France |
- |
500 000 000 |
500 000 000 |
6 |
Art. L. 421-29 et L. 421-30, 3° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 3314-4 du code des transports (affectation) |
Taxe sur l’immatriculation des véhicules de transport (TIVT) |
AFT - Association pour le développement de la formation professionnelle dans les transports |
- |
62 000 000 |
Non plafonnée |
7 |
Art. 1609 C du code général des impôts |
Taxes spéciales d’équipement |
Agence pour la mise en valeur des espaces urbains de la zone dite des « 50 pas géométriques » en Guadeloupe |
- |
1 377 000 |
1 377 000 |
8 |
Art. 1609 D du code général des impôts |
Taxes spéciales d’équipement |
Agence pour la mise en valeur des espaces urbains de la zone dite des « 50 pas géométriques » en Martinique |
- |
1 353 000 |
1 353 000 |
9 |
Art. L. 213-10, L. 213-10-8 et L. 213-10-10 à L. 213-10-12 du code de l’environnement |
Redevances pour pollution de l’eau, redevances pour modernisation des réseaux de collecte, redevance sur la consommation d’eau potable, redevances pour la performance des réseaux d’eau potable et pour la performance des systèmes d’assainissement collectif, redevances pour pollutions diffuses, redevances pour prélèvement sur la ressource en eau, redevance pour stockage d’eau en période d’étiage, redevances cynégétiques, droit de validation du permis de chasse, redevance pour protection du milieu aquatique, redevance pour obstacle sur les cours d’eau |
Agences de l’eau |
- |
2 485 659 120 |
2 397 620 000 |
10 |
Art. L. 2135-9 à L. 2135-18 du code du travail |
Contribution patronale au dialogue social (0,016 %) |
AGFPN - Association de Gestion du Fonds Paritaire National |
- |
123 656 000 |
Non plafonnée |
11 |
Art. 706-163 du code de la procédure pénale |
Fraction des produits annuels de la vente de biens confisqués |
AGRASC - Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués |
- |
150 600 000 |
9 900 000 |
12 |
Art. L. 143-11-4 et L. 143-11-6 du code du travail |
Contribution des employeurs à l’association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés (AGS) |
AGS - Association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés |
- |
1 747 000 000 |
Non plafonnée |
13 |
Art. L. 621-5-3 et D. 621-27 à D. 621‑30 du code monétaire et financier |
Droits et contributions pour frais de contrôle |
AMF - Autorité des marchés financiers |
- |
140 382 179 |
126 000 000 |
14 |
Art. 43 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 |
Recettes issues de la mise aux enchères des « quotas carbone » |
ANAH - Agence nationale de l’habitat |
- |
1 460 080 000 |
700 000 000 |
15 |
Art. L. 313-3 du code de la construction et de l’habitation (création) et L. 342‑21 1° du code de la construction et de l’habitation (affectation) |
Prélèvement sur la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC) |
ANCOLS - Agence nationale de contrôle du logement social |
- |
6 450 000 |
6 450 000 |
16 |
Art. L. 342-21 2° du code de la construction et de l’habitation |
Cotisation versée par les organismes HLM |
ANCOLS - Agence nationale de contrôle du logement social |
- |
11 334 000 |
11 334 000 |
17 |
Art. L. 455-44 du code des impositions sur les biens et services (création) L.43, V du code des postes et des communications électroniques (affectation) |
Taxe sur l’utilisation des bandes « 700 MHz » et « 800 MHz » du spectre radioélectrique |
ANFr - Agence nationale des fréquences |
- |
380 000 |
Non plafonnée |
18 |
Art. L. 322-39 et L. 322-50, 2°, a du code des impositions sur les biens et services (création) et L. 542-12-1 du code de l’environnement (affectation) |
Taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées, tarif de recherche (TINB-E, TR) |
ANDRA - Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs |
- |
63 237 400 |
55 000 000 |
19 |
Art. L. 322-39 et L. 322-50, 2°, c du code des impositions sur les biens et services (création) et L. 542-12-3 du code de l’environnement (affectation) |
Taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées, tarif de conception (TINB-E, TC) |
ANDRA - Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs |
- |
133 290 000 |
Non plafonnée |
20 |
Art. 1609 sexvicies I du code général des impôts |
Taxe pour le développement de la formation professionnelle dans les métiers de la réparation de l’automobile, du cycle et du motocycle |
ANFA - Association nationale pour la formation automobile |
- |
28 812 000 |
Non plafonnée |
21 |
Art. 1609 tricies du code général des impôts (création) art. L. 112-11-1, 2° du code du sport (affectation) |
Prélèvement sur les paris sportifs en ligne de la FdJ et des nouveaux opérateurs agréés |
ANS - Agence nationale du sport |
- |
208 363 994 |
180 444 000 |
22 |
Art. L. 455-28 du code des impositions sur les biens et services (création) et L. 112-11-1, 3° du code du sport (affectation) |
Taxe sur la cession de droits d’exploitation audiovisuelle des manifestations sportives |
ANS - Agence nationale du sport |
- |
44 288 953 |
59 665 000 |
23 |
Art. L. 5141-8 I du code de la santé publique |
Taxe liée aux dossiers de demande concernant les médicaments vétérinaires ou leur publicité |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail |
- |
8 154 329 |
5 362 350 |
24 |
Art. L. 5141-8 II du code de santé publique |
Taxe annuelle portant sur les autorisations de médicaments vétérinaires et les autorisations d’établissements pharmaceutiques vétérinaires |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail |
- |
4 400 000 |
4 620 000 |
25 |
Art. 130 de la loi n° 2006-1666 du 21 décembre 2006 de finances pour 2007 |
Taxe relative à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants, des matières fertilisantes et de leurs adjuvants et des supports de culture |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail |
- |
9 500 000 |
10 500 000 |
26 |
Art. L. 253-8-2-VI du code rural |
Taxe annuelle sur la vente des produits phytopharmaceutiques |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail |
- |
4 179 000 |
4 200 000 |
27 |
Art. R. 522-1 et R. 522-24 du code de l’environnement |
Redevance sur les produits biocides |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail |
- |
2 973 900 |
Non plafonnée |
28 |
Art. L. 137-20 à L.137-22 du code de la sécurité sociale (création) et L. 137‑24 du code de la sécurité sociale (affectation) |
Fraction des prélèvements sociaux sur les jeux |
ANSP - Agence nationale de santé publique |
- |
5 000 000 |
400 000 |
29 |
Art. 953 al. IV et V du code général des impôts et L. 436‑1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile |
Fraction des droits de timbre relative aux titres de séjours |
ANTS - Agence nationale des titres sécurisés |
- |
21 090 000 |
14 490 000 |
30 |
Art. L. 421-29 et L. 421-30, 1° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. 46‑1, 1° de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 (affectation) |
Taxe fixe sur l’immatriculation des véhicules (TFIV) |
ANTS - Agence nationale des titres sécurisés |
- |
44 000 000 |
36 200 000 |
31 |
Art. L. 421-168 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. 46-1, 2° de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 (affectation) |
Taxe sur le renouvellement et l’échange du permis de conduire (TREPC) |
ANTS - Agence nationale des titres sécurisés |
- |
15 000 000 |
7 000 000 |
32 |
Art. 953 al. I du code général des impôts |
Fraction des droits de timbre sur les passeports sécurisés |
ANTS - Agence nationale des titres sécurisés |
- |
392 710 000 |
217 043 000 |
33 |
Art. 1628 bis du code général des impôts |
Fraction des droits de timbre sur les cartes nationales d’identité |
ANTS - Agence nationale des titres sécurisés |
- |
25 250 000 |
12 000 000 |
34 |
Art. L. 453-35 et suivants du code des impositions sur les biens et services et L. 7345-4 du code du travail |
Taxe sur les exploitants de plateformes de mises en relation par voie électronique en vue de fournir certaines prestations de transport |
ARPE - Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi |
- |
1 500 000 |
1 500 000 |
35 |
Art. 1605 nonies du code général des impôts |
Taxe sur la cession à titre onéreux des terrains nus ou des droits relatifs à des terrains nus rendus constructibles du fait de leur classement |
ASP - Agence de services et de paiement |
- |
17 000 000 |
17 000 000 |
36 |
Art. L. 341-6 du code forestier |
Indemnité de défrichement |
ASP - Agence de services et de paiement |
- |
2 000 000 |
2 000 000 |
37 |
Loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés, art. L.5212-1, L. 5212‑10, L. 5214‑1 et L. 5214-3 du code du travail |
Contribution annuelle au fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés (FIPH) |
AGEFIPH - Association de gestion du fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés |
- |
507 000 000 |
Non plafonnée |
38 |
Art L. 452-14 et L. 452-15, 1° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. 11 de l’ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles (affectation) |
Taxe sur les spectacles vivants, fraction perçue sur les spectacles d’art dramatique, lyrique et chorégraphique (TSV, ADLC) |
ASTP - Association pour le soutien du théâtre privé |
- |
10 267 658 |
8 500 000 |
39 |
Art. L. 612-20 du code monétaire et financier |
Contributions pour frais de contrôle |
Banque de France-ACPR |
- |
246 120 000 |
220 000 000 |
40 |
Art. L. 6241-2 II du code du travail |
Solde de la taxe d’apprentissage après prise en compte des versements directs des entreprises mentionnés au II de l’article L. 6241-2 |
Caisse des dépôts et des consignations |
- |
513 133 507 |
Non plafonné |
41 |
Art. 1600 (III) du code général des impôts |
TA-CVAE - Taxe additionnelle à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises pour frais de chambres de commerce et d’industrie de région |
CCI-France |
- |
326 339 124 |
163 411 333 |
42 |
Art. 1600 (I et II) du code général des impôts |
TA-CFE - fraction CCI-R de la Taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises pour frais de chambres de commerce et d’industrie de région |
CCI-France |
- |
280 712 986 |
186 666 667 |
43 |
Art. 1635 bis A du code général des impôts et L. 361-5 du code rural et de la pêche maritime |
Contributions additionnelles aux primes ou cotisations afférentes à certaines conventions d’assurance |
CCR - Caisse centrale de réassurance |
- |
120 000 000 |
120 000 000 |
44 |
Art L. 426-1 du code des assurances |
Contribution forfaitaire annuelle à la charge des professionnels de santé |
CCR - Caisse centrale de réassurance |
- |
8 300 000 |
Non plafonnée |
45 |
Art. L. 322-39 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. XXX de la loi n° XXX du XXX de finances pour 2026 (affectation) |
Taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées, tarif de base (TINB-E, TA) |
CEA - Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives |
- |
793 183 000 |
175 000 000 |
46 |
Art. L. 423-4 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 322-15 du code de l’environnement (affectation) |
Taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP) |
CELRL - Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres |
- |
42 500 000 |
42 500 000 |
47 |
Art. L. 451-17 du code de la fonction publique |
Cotisation obligatoire |
Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) |
- |
413 018 054 |
Non plafonnée |
48 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 9° du code des impositions sur les biens et services (création) art. L. 521-8-1, 4° du code de la recherche (affectation) |
Taxe sur les biens des industries du papier (TBIP) |
Centre technique du papier (CTP) |
- |
2 800 000 |
Non plafonnée |
49 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 10° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 521-8-1, 5° du code de la recherche (affectation) |
Taxe sur les biens des industries de la plasturgie et des composites (TBIPC) |
Centre technique industriel de la plasturgie et des composites (CTIPC) |
- |
7 450 000 |
Non plafonnée |
50 |
Art. L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation |
Cotisation versée par les organismes HLM et les SEM |
CGLLS - Caisse de garantie du logement locatif social |
- |
590 200 000 |
Non plafonnée |
51 |
Art. L. 452-4-1 du code de la construction et de l’habitation |
Cotisation additionnelle versée par les organismes HLM et les SEM |
CGLLS - Caisse de garantie du logement locatif social |
- |
38 000 000 |
Non plafonnée |
52 |
Art. 1604 du code général des impôts |
Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour frais de chambres d’agriculture (TCA-TFPNB) |
Chambres départementales d’agriculture |
- |
334 720 915 |
334 720 915 |
53 |
Art. L. 452-1 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 1° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur les spectacles cinématographiques |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
147 781 000 |
Non plafonnée |
54 |
Article L. 454-1 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 5° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur la publicité télévisuelle et autres ressources liées à la diffusion de services de télévision |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
241 516 000 |
Non plafonnée |
55 |
Art. L. 453-13 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 3° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur les services de télévision |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
251 946 000 |
Non plafonnée |
56 |
Art. L. 452-28 du code des impositions sur les biens et services (création) et L. 116-1, 2° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur les vidéogrammes |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
2 970 000 |
Non plafonnée |
57 |
Article L. 453-25 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 4° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur les services d’accès à des contenus audiovisuels à la demande |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
151 368 000 |
Non plafonnée |
58 |
Art. L. 454-16 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 6° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur la publicité diffusée au moyen de services d’accès à des contenus audiovisuels à la demande |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
43 148 000 |
Non plafonnée |
59 |
Art. L. 455-1 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 7° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur le visa d’exploitation cinématographique |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
90 000 |
Non plafonnée |
60 |
Art. L. 455-9 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 8° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur l’autorisation d’exercice de l’activité d’exploitant d’établissement de spectacles cinématographiques |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
10 000 |
Non plafonnée |
61 |
Art. L. 455-17 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 116-1, 8° du code du cinéma et de l’image animée (affectation) |
Taxe sur la production et la distribution d’œuvres cinématographiques |
CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée |
- |
7 728 000 |
Non plafonnée |
62 |
Art L. 452-14 et L. 452-15, 2° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. 4, II de la loi n° 2019-1100 du 30 octobre 2019 relative à la création du Centre national de la musique (affectation) |
Taxe sur les spectacles vivants, fraction perçue sur les spectacles de variétés (TSV, SV) |
CNM - Centre national de la musique |
- |
59 880 000 |
58 000 000 |
63 |
Art. 1609 sexdecies C du code général des impôts |
Taxe sur les locations en France de phonogrammes musicaux et de vidéomusiques destinés à l’usage privé du public dans le cadre d’une mise à disposition à la demande sur les réseaux en ligne |
CNM - Centre national de la musique |
- |
21 330 000 |
21 000 000 |
64 |
Art. L. 6331-35 à L. 6331-41 du code du travail |
Contribution spécifique pour le développement de la formation professionnelle initiale et continue dans les métiers des professions du bâtiment et des travaux publics. |
Comité de Concertation et de Coordination de l’Apprentissage du Bâtiment et des Travaux Publics (3CABTP) |
- |
130 983 111 |
Non plafonnée |
65 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 3° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 521-8-1, 11° (affectation CTI) et art. 5-1, 3° de la loi n° 78-654 du 22 juin 1978 concernant les comités professionnels de développement économique (affectation CPDE) |
Taxe sur les biens des industries de l’habillement (TBIH) |
Comité de développement et de promotion de l’habillement - DEFI |
Comité de développement et de promotion de l’habillement (DEFI), Institut français du textile et de l’habillement (IFTH) |
9 800 000 |
Non plafonnée |
66 |
Art. L. 733-2 du code général de la fonction publique |
Cotisation obligatoire |
Comité de gestion des œuvres sociales des personnels hospitaliers (CGOS) |
- |
498 330 000 |
Non plafonnée |
67 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 1° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. 5-1, 1° de la loi n° 78-654 du 22 juin 1978 concernant les comités professionnels de développement économique (affectation) |
Taxe sur les biens des industries de l’horlogerie, de la bijouterie-joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table (TBIHBJOAT) |
Comité Francéclat - Comité professionnel de développement de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des arts de la table |
- |
20 000 000 |
Non plafonnée |
68 |
Art. 1519 B et 1519 C du code général des impôts |
Taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale |
Comité national des pêches maritimes et des élevages marins |
- |
5 400 000 |
Non plafonnée |
69 |
Art. L. 642-6 du code de l’énergie |
Rémunération pour services rendus au comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers |
Comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers |
- |
591 000 000 |
Non plafonnée |
70 |
Art. 1519 B et 1519 C du code général des impôts |
Taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale |
Comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins |
- |
7 200 000 |
Non plafonnée |
71 |
Art. 1601 du code général des impôts et 3 de la loi n° 48-977 du 16 juin 1948 relative à la taxe pour frais de chambre de métiers applicable dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle |
TA-CFE - fraction CRMA de la Taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises pour frais de chambre régionale de métiers et d’artisanat |
CRMA (incl. Alsace et Moselle) |
- |
264 464 412 |
113 099 333 |
72 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 11° à 15° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 521-8-1, 7°, 8° et 9°, b à d du code de la recherche (affectation) |
Taxe sur les biens des industries de la fonderie (TBIF), taxe sur les biens des industries de la soudure (TBIS), taxe sur les biens des industries aérauliques et thermiques (TBIAT), taxe sur les biens des industries de la construction métallique (TBICC) et taxe sur les biens des industries mécaniques (TBIC) |
CTI de l’Industrie : Centre technique des industries mécaniques (CETIM), Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), Centre technique des industries aérauliques et thermiques (CETIAT) |
- |
109 850 000 |
Non plafonnée |
73 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 2° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. 5-1, 2° de la loi n° 78-654 du 22 juin 1978 concernant les comités professionnels de développement économique (affectation) |
Taxe sur les biens des industries du cuir, de la chaussure et de la maroquinerie (TBICCM) |
CTC - Comité professionnel de développement Cuir, Chaussure, Maroquinerie |
- |
18 110 000 |
Non plafonnée |
74 |
Art. 72 de la loi n° 2003-1312 du 30 décembre 2003 de finances rectificative pour 2003 |
Taxe pour le développement de l’industrie de la conservation des produits agricoles (CTCPA) |
CTCPA - Centre technique de la conservation des produits agricoles |
- |
2 900 000 |
2 900 000 |
75 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 4° et 5° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 521-8-1, 1° et 9°, a du code la recherche (affectation CTI) et art. 5-1, 4° de la loi n° 78-654 du 22 juin 1978 concernant les comités professionnels de développement économique (affectation CPDE) |
Taxe sur les biens des industries de l’ameublement (TBIA) et taxe sur les biens des industries du bois (TBIB) |
CTI de la filière Bois - Comité professionnel de développement des industries françaises de l’ameublement et du bois (CODIFAB) ; Institut technologique FCBA (Filière cellulose, bois, ameublement) ; Centre technique de la mécanique (CETIM) |
- |
14 212 000 |
Non plafonnée |
76 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 6° à 8° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 521-8-1, 2° et 3° du code de la recherche (affectation) |
Taxe sur les biens des industries du béton (TBIB), taxe sur les biens des industries des matériaux de construction en terre cuite (TBIMCT) et taxe sur les biens des industries des roches ornementales et de construction (TBIROC) |
CTI des matériaux de construction : Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton (CERIB); Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC) |
- |
13 200 000 |
Non plafonnée |
77 |
Art. 1609 B du code général des impôts |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public d’aménagement en Guyane |
- |
4 842 000 |
4 842 000 |
78 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Bretagne |
- |
8 500 500 |
8 500 500 |
79 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Grand-Est |
- |
14 709 500 |
14 709 500 |
80 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de la région Île-de-France |
- |
139 136 000 |
139 136 000 |
81 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes |
- |
20 469 500 |
20 469 500 |
82 |
Art. 1609 B du code général des impôts |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Mayotte |
- |
3 829 000 |
3 829 000 |
83 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Normandie |
- |
10 813 500 |
10 813 500 |
84 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Nouvelle-Aquitaine |
- |
23 904 500 |
23 904 500 |
85 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Provence-Alpes-Côte d’Azur |
- |
45 421 500 |
45 421 500 |
86 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier de Vendée |
- |
9 532 500 |
9 532 500 |
87 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier des Hauts de France |
- |
16 814 000 |
16 814 000 |
88 |
Art. 1607 ter du code général des impôts et L. 321-1 du code de l’urbanisme |
Taxes spéciales d’équipement |
Établissement public foncier d’Occitanie |
- |
32 258 500 |
32 258 500 |
89 |
Art. L. 841-5 du code de l’éducation |
Contribution vie étudiante et campus |
Établissements publics d’enseignement supérieur, établissements mentionnés aux articles L. 443-1 et L. 753-1 du code de l’éducation ou à l’article L. 1431‑1 du code général des collectivités territoriales dispensant des formations initiales d’enseignement supérieur, établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général et centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires |
- |
194 000 000 |
194 000 000 |
90 |
Art. L. 421-1 et suivants du code des assurances |
Contribution des assurés |
FGAO - Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages |
- |
109 506 698 |
Non plafonnée |
91 |
Art. L. 422-1 du code des assurances |
Prélèvement sur les contrats d’assurance de biens |
FGTI - Fonds de garantie des victimes d’actes terroristes et autres infractions |
- |
672 336 479 |
Non plafonné |
92 |
Art. L. 423-37 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 541-10-25-1 du code de l’environnement (affectation) |
Taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP) |
Filière de responsabilité élargie du producteur (REP) relative aux navires de plaisance et de sport hors d’usage (NPSHU) |
- |
900 000 |
Non plafonnée |
93 |
Art. 138 de la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (création) et 90 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017 (affectation) |
Fraction du prélèvement sur les jeux de loterie correspondant aux jeux dédiés au patrimoine |
Fondation du patrimoine |
- |
26 466 381 |
Non plafonnée |
94 |
Art. 1635 bis P du code général des impôts |
Droit affecté au fonds d’indemnisation de la profession d’avoués près les cours d’appel |
Fonds d’indemnisation de la profession d’avoués près les cours d’appel |
- |
24 891 090 |
Non plafonné |
95 |
Art. L. 6331-69 du code du travail |
Contribution conventionnelle à la formation pour les entreprises de travail temporaire |
Fonds pour l’emploi du travail temporaire |
- |
68 500 000 |
Non plafonnée |
96 |
Art. L. 351-12 du code général de la fonction publique art. 20 du décret n° 2006-501 du 3 mai 2006 relatif au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique |
Contribution annuelle au fonds de développement pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) |
Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) |
- |
120 000 000 |
Non plafonnée |
97 |
Art. L. 6331-53 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des professions non salariées (Entreprises du Vivant, agriculture) correspondant à 0,30 % des revenus professionnels ou de l’assiette forfaitaire déterminés à l’article L. 731-16 du code rural et de la pêche maritime |
France compétences |
- |
60 670 319 |
Non plafonnée |
98 |
Art L. 6242-1 et L. 6131-3 et L. 6131-4 I du code du travail |
Contribution supplémentaire à l’apprentissage |
France compétences |
- |
190 917 674 |
Non plafonnée |
99 |
Art. L. 6331-48 1° et L. 6331-50 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des professions non salariées (à l’exception des artisans et des exploitants agricoles) correspondant à 0,25 % du montant annuel du plafond de la sécurité sociale |
France compétences |
- |
204 009 023 |
Non plafonnée |
100 |
Art. L. 6331-48 2° et L. 6331-50 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des professions non salariées (artisans) correspondant à 0,29 % du montant annuel du plafond de la sécurité sociale, dont micro entrepreneurs |
France compétences |
- |
95 013 716 |
99 260 726 |
101 |
Art. L. 6331-53 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des professions non salariées (Pêche et culture) correspondant au minimum à 0,15 % du montant annuel du plafond de la SS |
France compétences |
- |
488 466 |
Non plafonnée |
102 |
Art. L. 6331-6 et L. 6131-4 du code du travail |
PEFPC : CPF CDD (ex-CIF-CDD) : 1 % des salaires versés, ou moins en cas d’accord de branche |
France compétences |
- |
322 864 714 |
Non plafonnée |
103 |
Art. L. 6331-57 et L 6331-60 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des professions non salariées (Particuliers employeurs) correspondant au minimum à 0,15 % du montant annuel du plafond de la SS |
France compétences |
- |
19 140 081 |
Non plafonnée |
104 |
Art. L. 6331-65 2° et L. 6331-68 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des professions non salariées (Artistes auteurs) correspondant au minimum à 0,1 % au du montant annuel du plafond de la SS |
France compétences |
- |
13 135 319 |
Non plafonnée |
105 |
Art. L. 6331-55 du code du travail |
PEFPC : Participation au financement de la formation des intermittents correspondant au minimum à 2 % des rémunérations versées |
France compétences |
- |
69 095 039 |
Non plafonnée |
106 |
Art. L. 6131-2 et L. 6131-4 I et L. 6241-1 et L. 6241-2 du code du travail |
Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance |
France compétences |
- |
10 811 758 276 |
11 031 758 276 |
107 |
Art. L. 6523-1-5 du code du travail |
Contribution spécifique à la formation professionnelle pour Saint-Pierre et Miquelon |
France Compétences |
- |
344 906 |
Non plafonnée |
108 |
Art. L. 236-2 du code rural et de la pêche maritime |
Redevance pour délivrance de certificats sanitaires et phytosanitaires |
FranceAgriMer |
- |
840 000 |
882 000 |
109 |
Art. L. 322-39 et L. 322-50, 2°, b, du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 542-11-1 du code de l’environnement (affectation) |
Taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées, tarif d’accompagnement (TINB-E, TA) |
Groupements d’intérêt public « Objectif Meuse » et « Haute-Marne » et Communes concernées |
- |
57 895 489 |
Non plafonnée |
110 |
Art. L. 820-10 du code de commerce |
Contribution annuelle acquittée par les personnes inscrites comme commissaires aux comptes, et droit fixe sur chaque rapport de certification des comptes, et contribution de la compagnie nationale des commissaires aux comptes |
H2A - Haute autorité de l’audit |
- |
18 060 000 |
18 060 000 |
111 |
Art. L. 642-13 du code rural et de la pêche maritime |
Droit sur les produits bénéficiant d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique protégée (INAO) |
INAO - Institut national de l’origine et de la qualité |
- |
7 330 000 |
7 140 000 |
112 |
Art. L. 411-2 1er alinéa du code de la propriété intellectuelle |
Redevances perçues à l’occasion des procédures et formalités en matière de propriété industrielle ainsi que de registre du commerce et des sociétés, établies par divers textes |
INPI - Institut national de la propriété industrielle |
- |
186 900 000 |
139 000 000 |
113 |
Art. L. 471-1 et L. 471-2, 16° du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 521-8-1, 10° du code de la recherche (affectation) |
Taxe sur les biens des industries des corps gras (TICG) |
ITERG - Institut des corps gras |
- |
763 000 |
Non plafonnée |
114 |
Art. 1609 tertricies du code général des impôts |
Redevance sur les paris hippiques |
Les sociétés-mères de courses de chevaux |
- |
70 261 915 |
Non plafonnée |
115 |
Art. L. 423-6 du code de l’environnement |
Droit d’examen du permis de chasse |
OFB - Office français de la biodiversité |
- |
700 000 |
Non plafonné |
116 |
Art. R. 423-11 du code de l’environnement |
Redevance pour délivrance initiale du permis de chasse |
OFB - Office français de la biodiversité |
- |
1 100 000 |
Non plafonnée |
117 |
Art. 1519 B et 1519 C du code général des impôts |
Taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale |
OFB - Office français de la biodiversité |
|
3 600 000 |
Non plafonnée |
118 |
Article L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services et article L. 312-22 du même code (création), article L. 121-6 du code de l’énergie (affectation) |
Fraction d’accise sur les carburants, à l’exception du gaz naturel carburant |
Opérateurs électriques chargés d’une mission de service public au titre du 1° de l’article L. 121-7 du code de l’énergie, pour la part relative aux contrats de cogénération à partir de gaz naturel, et au 3° du même article |
- |
376 777 755 |
Non plafonnée |
119 |
Article L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services et article L. 312-22 du même code (création), article L. 121-35 du code de l’énergie (affectation) |
Fraction d’accise sur les carburants, à l’exception du gaz naturel carburant
|
Opérateurs de gaz naturel chargés d’une mission de service public au titre des 3° à 6° de l’article L. 121-36 du code de l’énergie |
- |
773 767 058 |
Non plafonnée |
120 |
Art. R. 434-35 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile et Arrêté du 24 décembre 2001 fixant en euros le montant des redevances forfaitaires dues à l’Office des migrations internationales pour l’introduction ou l’admission au séjour en France de membres de familles étrangères |
Redevance perçue à l’occasion de l’introduction des familles étrangères en France |
OFII - Office français de l’immigration et de l’intégration |
- |
800 000 |
Non plafonnée |
121 |
Art. L. 312-1 et L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 121-6 du code de l’énergie (affectation) |
Accise sur les énergies, perçue sur l’électricité et les combustibles (accise sur les énergies de chauffage), composante modulée en fonction des coûts de la péréquation tarifaire |
Opérateurs électriques chargés d’une mission de service public dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental au titre de l’art. L. 121-6 du code de l’énergie |
- |
3 329 484 246 |
Non plafonnée |
122 |
Art. L. 423-37 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 742-11-2 du code de sécurité intérieure (affectation) |
Taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP) |
Organismes de secours et de sauvetage en mer agréés (art. L. 742-9 code de la sécurité intérieure) |
- |
4 000 000 |
4 000 000 |
123 |
Art. L. 423-37 du code des impositions sur les biens et services et L. 742‑11-2 du code de sécurité intérieure |
Taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP) – Fraction perçue sur les engins ne battant pas pavillon français |
Organismes de secours et de sauvetage en mer agréés (art. L. 742-9 code de la sécurité intérieure) |
- |
160 000 |
168 000 |
124 |
Art. 1519 B à 1519 C du code général des impôts |
Taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale |
Organismes de secours et de sauvetage en mer agréés (art. L. 742-9 code de la sécurité intérieure) |
- |
1 800 000 |
Non plafonnée |
125 |
Art. L. 423-47 et suivants du code des impositions sur les biens et services et L. 321-12 du code de l’environnement (affectation) |
Taxe sur les passagers maritimes embarqués à destination d’espaces naturels protégés |
Personne publique assurant la gestion de l’espace naturel protégé concerné ou la commune d’implantation de l’espace naturel protégé |
- |
4 500 000 |
Non plafonnée |
126 |
Art. L. 422-49 du code des impositions sur les biens et services (création) et art. L. 6360-2 du code des transports (affectation) |
Taxe sur les nuisances sonores aériennes |
Personnes publiques ou privées exploitant des aérodromes |
- |
48 800 000 |
40 000 000 |
127 |
Art. 231 ter du code général des impôts (création) et 36 XI de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 (affectation) |
Taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux perçue dans la région Île-de-France |
SGP - Société des Grands projets |
- |
792 847 053 |
832 489 406 |
128 |
Art. 1599 quater A bis du code général des impôts |
Imposition forfaitaire sur le matériel roulant circulant sur le réseau de transport ferroviaire et guidé géré par la RATP - IFER-STIF RATP |
SGP - Société des Grands projets |
- |
86 198 112 |
90 508 018 |
129 |
Art. 1609 G du code général des impôts |
Taxe spéciale d’équipement au profit de l’établissement public Société des Grand Projets |
SGP - Société des Grands projets |
- |
67 100 000 |
67 100 000 |
130 |
Art. 1599 quater C du code général des impôts |
Taxe sur les surfaces de stationnement |
SGP - Société des Grands projets |
- |
18 472 976 |
19 396 626 |
131 |
Art. L. 2531-17 du code général des collectivités territoriales |
Taxe additionnelle régionale de 15 % à la taxe de séjour IDF |
SGP - Société des Grands projets |
- |
20 280 000 |
21 294 000 |
132 |
Art. L. 5424-15, D. 5424-7, D. 5424‑29 et D. 5424-36 à D. 5424‑41 du code du travail (création) et R. 4643-35 à 42 dont le R. 4643-40 du code du travail (affectation) |
Cotisation BTP intempéries |
UCF CIBTP - Union des caisses de France |
- |
128 325 577 |
Non plafonnée |
133 |
Art. 1635 bis Q du code général des impôts tel que modifié par l’article XXX de la loi n° XXX du XXX de finances pour 2026 |
Droit de timbre sur les procédures civiles en première instance et prud’hommales |
UNCARPA - Union nationale des caisses des règlements pécuniaires des avocats |
- |
45 000 000 |
45 000 000 |
134 |
Art. L. 136-1 à L. 136-8 du code de la sécurité sociale et 1600-0-C et 1600‑0‑D du code général des impôts |
Contribution sociale généralisée (CSG) |
UNEDIC |
- |
17 100 000 000 |
Non plafonnée |
135 |
Art. L. 4316-1 1° et R. 4316-1 du code des transports |
Redevance hydraulique |
VNF - Voies navigables de France |
- |
150 800 000 |
150 300 000 |
* Le rendement prévisionnel est inscrit à titre indicatif.
«
A. Personne affectataire |
B. Part du plafond global |
Agence de l’eau Adour-Garonne |
15,2 % |
Agence de l’eau Artois-Picardie |
6,7 % |
Agence de l’eau Loire-Bretagne |
17,5 % |
Agence de l’eau Rhin-Meuse |
7,6 % |
Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse |
25,2 % |
Agence de l’eau Seine-Normandie |
27,8 % |
».
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet d’assurer le contrôle et le suivi des ressources publiques affectées à des personnes morales distinctes de l’État. En effet, de nombreux opérateurs de l’État et organismes chargés de missions de service public sont financés, partiellement ou intégralement, par des impositions de toutes natures qui leur ont été directement affectées en application de l’article 2 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF). Pour ce faire, le présent article :
Afin d’améliorer la lisibilité de ces données, le présent article comporte dorénavant un tableau unique comprenant :
Après prise en compte des dispositions du présent article, le total des ressources affectées plafonnées s’établit pour 2026 à 21,4 Md€. Dans le cadre du budget 2026, ces ressources augmentent de 733 M€. Cette modulation découle :
Par ailleurs, l’article supprime également les exonérations sur la taxe d’apprentissage dont bénéficient notamment les associations et augmente corrélativement le montant des impositions de toutes natures affectées à France compétences. Il relève en outre le plafond de la contribution par contrat au fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme (FGTI) et élargit l’assiette du prélèvement aux contrats d’assurance couvrant la responsabilité civile générale relevant de la branche 13 de l’article R. 321-1 du code des assurances afin de sécuriser le financement de ce fonds. Enfin, le présent article détermine le montant du produit de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) affecté au titre de l’année 2026 au compte de concours financiers (CCF) « Avances à l’audiovisuel public ». |
ARTICLE 37 :
|
Exposé des motifs
L’article 16 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances dispose que « Certaines recettes peuvent être directement affectées à certaines dépenses. Ces affectations prennent la forme de budgets annexes, de comptes spéciaux ou de procédures comptables particulières au sein du budget général, d’un budget annexe ou d’un compte spécial. » Le 3° du I de l’article 34 de la même loi organique prévoit que la loi de finances de l’année comporte « toutes dispositions relatives aux affectations de recettes au sein du budget de l’État ». En conséquence, l’objet de cet article est de confirmer pour 2026 les affectations résultant des lois de finances antérieures, sous réserve des dispositions de la présente loi. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 38 :
|
Exposé des motifs
Le présent article vise à relever de 8 M€ le plafond de recettes de la première section du compte d’affectation spéciale (CAS) « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers », dont les dépenses sont également retracées au sein du programme 751 « Structure et dispositifs de sécurité routière ». Le plafond de recettes de cette section passera ainsi de 336,65 M€ à 344,65 M€. La section susmentionnée finance notamment l’installation et l’entretien des radars routiers et la gestion du système de permis à points. Cette augmentation du plafond de recettes permettra de procéder aux premières dépenses liées à la mise en œuvre du marché de nouveaux radars prévus par l’article 53 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale (dite « 3DS »). Cette loi autorise les collectivités territoriales à installer des dispositifs de contrôle automatisé. Ces derniers seront rendus accessibles par un marché notifié à l’automne 2025 et qui impliquera des premières dépenses de raccordement dès 2026 : expérimentation dans les communes identifiées, installation et homologation des nouveaux radars, création d’une salle de contrôle chez le titulaire du marché, tests de communication avec l’agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). |
ARTICLE 39 :
|
Exposé des motifs
Le présent article met en conformité l’article 3 de la loi n° 60-1356 du 17 décembre 1960 de finances rectificative pour 1960 avec la réalité de la nature et de l’organisation des opérations monétaires qui se rapportent au compte d’opération monétaire (programme 951) « Émission des monnaies métalliques ». Le cadre juridique n’est en effet plus adapté aux opérations qui figurent sur le compte. Les mouvements monétaires sont, depuis 2008, comptabilisés en dépenses et en recettes, alors que la loi de finances rectificative pour 1960 prévoit que le compte ne retrace que le solde. Ensuite, l’administration des monnaies et des médailles visée dans l’article a été remplacée par l’établissement public industriel et commercial (EPIC) La Monnaie de Paris depuis le 1er janvier 2008. L’objet du troisième alinéa de l’article 3 de la loi du 17 décembre 1960 était la présentation du compte en conformité avec l’ordonnance n° 59-2 du 2 janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances. Il est caduc depuis la promulgation de la loi organique no 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances. Cet alinéa est donc abrogé. Le présent article procède ainsi à l’actualisation de la base législative du compte d’opérations monétaires 951 « Émission des monnaies métalliques ». |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 40 :
|
Exposé des motifs
Le présent article ajuste la fraction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) affectée à la sécurité sociale afin de garantir la neutralité financière de plusieurs mouvements entre l’État et la sécurité sociale en 2026. La fraction de TVA affectée à la sécurité sociale s’élève ainsi à 27,36 % pour 2026 contre 28,42 % en l’état du droit. La fraction tient compte du transfert au budget de l’État du gain attendu de la réforme des allègements généraux de cotisations patronales, en cohérence avec la réforme paramétrique inscrite dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025. À compter du 1er janvier 2026, les paramètres de cette réforme génèreront un gain net estimé à 3,1 Md€ pour l’ensemble des administrations publiques par rapport aux paramètres 2024. Le présent article procède à une minoration, à due concurrence de 3,1 Md€ en 2026, de la fraction de TVA affectée aux administrations de sécurité sociale au titre du financement par l’État du coût de cette politique. La suppression des réductions proportionnelles des cotisations d’assurance maladie et d’allocations familiales et la création de la réduction générale dégressive unique entraîne des effets redistributifs importants entre les branches qu’il convient de neutraliser. Le présent article procède à une modification de la répartition de la TVA entre l’ACOSS et la branche maladie afin de neutraliser les effets de la réforme et des économies liées à cette réforme entre les branches à hauteur de 6,7 Md€ :
Cette fraction intègre également les effets d’une mesure de réduction des niches sociales applicables aux compléments salariaux inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026. Cette mesure devrait entraîner, toutes choses égales par ailleurs, un rendement brut de 1,2 Md€ pour les régimes obligatoires de base de la sécurité sociale avec des effets de bord pour le budget général, liés notamment à la baisse des recettes attendues au titre de l’impôt sur les sociétés, évaluée à 0,2 Md€. Le présent article minore la TVA transférée aux administrations de sécurité sociale à due concurrence de cette perte de recettes afin de neutraliser l’effet de la mesure pour le budget général, portant à 1 Md€ le rendement net pour les régimes obligatoires de base de la sécurité sociale en 2026. Le présent article majore de 210 M€ la fraction de TVA affectée à la sécurité sociale afin de tenir compte du surcoût induit par les réformes d’exonérations spécifiques prévues notamment dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026. La réforme de l’exonération ciblée « aide à domicile » augmente de 200 M€ le coût des allègements généraux de droit commun et celle de l’exonération ciblée de la loi pour l’ouverture et le développement économique de l’outre-Mer (dit exonération LODEOM) accroît ce coût de 10 M€. Au total, une compensation de 210 M€ en 2026 est ainsi attribuée aux régimes obligatoires de base par l’intermédiaire de la fraction de TVA. La fraction de TVA intègre par ailleurs l’affectation à la sécurité sociale du gain résultant de l’assujettissement à l’impôt sur le revenu des indemnités journalières pour maladie versées aux personnes en affection longue durée, prévu par le projet de loi de finances pour 2026, majorant ainsi la fraction de 739 M€ en 2026. Ce montant intègre un surcroît de recettes non-pérenne, en 2026, du fait de la mécanique du prélèvement à la source. La fraction de TVA affectée à la sécurité sociale pour 2026 intègre également des mesures de périmètre pour un montant de 78,5 M€ :
Le transfert de TVA est enfin minoré d’un montant de 4,1 Md€ afin de traduire, pour 2026, la reprise de ce montant au titre des excédents de l’Unédic, conformément à la chronique pluriannuelle de reprise fixée dans l’arrêté du 27 décembre 2023. Cette reprise est due à la situation excédentaire du régime d’assurance chômage dès 2022 et pour les années suivantes, liée à la politique de baisse du coût du travail dont procèdent les allègements généraux instaurés en 2019, ainsi qu’aux réformes du régime mises en place depuis 2021 concernant notamment le mode de calcul et la durée de l’allocation d’aide au retour à l’emploi. Le montant total de la TVA transférée s’élèvera au total à 54,8 Md€ en intégrant cette minoration. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 41 :
|
«
Articles L. 337-3 à L. 337-3-6 |
De la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 |
»
est remplacée par les quatre lignes suivantes :
«
Article L. 337-3 |
De la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 |
Articles L. 337-3-1 à L. 337-3-3-1 |
De la loi n° 202X-XX du XX de finances pour 2026 |
Articles L. 337-4 à L. 337-3-5 |
De la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 |
Article L. 337-3-6 |
De la loi n° 202X-XX du XX de finances pour 2026 |
. »
Exposé des motifs
Cet article vise à finaliser la mise en place du partage avec les consommateurs des revenus du nucléaire historique (réforme post-ARENH) introduite à l’article 17 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 en affectant le produit de la taxe sur l’utilisation de combustible nucléaire pour la production d’électricité au gestionnaire du réseau public de transport d’électricité, Réseau de transport d’électricité (RTE). Cette affectation du versement nucléaire universel à RTE s’inscrit dans le cadre de ses missions de service public mentionnées aux articles L. 321-6-1 et L. 321-10 du code de l’énergie relatives aux actions d’efficacité énergétique, d’équilibre des flux d’électricité et d’insertion des énergies renouvelables sur le réseau. RTE est désigné affectataire de la taxe sur l’utilisation de combustible nucléaire pour la production d’électricité et a pour mission de verser le versement nucléaire universel aux fournisseurs d’électricité, qui compense la minoration sur le prix d’électricité appliquée aux consommateurs finals. En s’appuyant sur sa connaissance des besoins pour le système électrique, RTE est chargé de déterminer chaque année un classement des mois de l’année civile de livraison du moins tendu au plus tendu sur le système électrique. La période d’application du versement nucléaire universel est déterminée par décret en tenant compte de ce classement et en veillant à couvrir les quatre mois les moins tendus. Ainsi, les consommateurs seront financièrement incités à déplacer leurs consommations des mois de forte tension vers les mois de plus faible tension – permettant de contribuer à une utilisation plus résiliente et efficace du réseau électrique. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 42 :
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Exposé des motifs
Depuis le 1er janvier 2021, les charges de service public de l’énergie (CSPE), dont celles liées à la cogénération et au biométhane, sont financées par le budget de l’État au travers du programme 345 « Service public de l’énergie ». Les dépenses résultent de l’engagement de l’État à assurer aux producteurs d’énergies renouvelables un niveau de rémunération via la fixation d’un prix garanti d’achat. La dépense de l’État est constituée lorsque le prix garanti est supérieur au prix de marché, ce qui en fait une dépense imprévisible et volatile. Cet article affecte une part des recettes de l’accise sur les carburants pétroliers au financement des charges imputables aux missions de service public correspondant au soutien apporté à la production d’électricité par cogénération, ainsi que la production de biométhane. L’ampleur du soutien, est, comme c’est le cas à l’heure actuelle, déterminé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et résulte de la simple constatation de l’application des contrats en vigueur. En effet, ces charges résultent intégralement d’engagements passés et de la constatation des prix de marchés actuels. Le présent article propose de financer ces dépenses en leur affectant une part de l’accise sur les carburants pétroliers – actant la dynamique de cette dépense particulière au sein des dépenses publiques. Cette affectation n’aura pas de conséquences sur le niveau d’accise et n’affectera pas les consommateurs de carburants. |
ARTICLE 43 :
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Exposé des motifs
Du fait des nuisances sonores liées à leur activité, certains aérodromes mentionnés à l’article L. 6360-1 du code des transports sont assujettis à la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA). Cette taxe, prévue aux articles L. 422-49 du code des impositions sur les biens et services (CIBS) et L. 6360-2 du code des transports, est prélevée auprès des compagnies aériennes et a pour fait générateur le décollage d’aéronefs. Elle a vocation à financer l’indemnisation des travaux d’insonorisation effectués par les riverains habitant dans les zones éligibles (définies par les plans de gêne sonore), tel que prévu aux articles L. 571-14 et L. 571-17 du code de l’environnement. À ce titre, les exploitants d’aérodromes concernés bénéficient donc de l’affectation d’une recette fiscale. En 2024, les recettes de la taxe sur les nuisances sonores aériennes se sont élevées à 44 M€, réparties entre dix aérodromes (aéroports de Beauvais-Tillé, Bordeaux-Mérignac, Lille-Lesquin, Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Nice-Côte d’Azur, Paris-Charles de Gaulle, Paris-Le Bourget, Paris-Orly et Toulouse-Blagnac). Les riverains éligibles peuvent bénéficier d’une aide à l’insonorisation de leur logement, une fois leur dossier validé par la commission consultative d’aide aux riverains (CCAR), dans la limite des plafonds fixés par l’arrêté du 23 février 2011. Toutefois, malgré une modification de cet arrêté par l’arrêté du 26 décembre 2023 portant une revalorisation à hauteur de 25 % des plafonds d’aide, un ralentissement de la demande d’indemnisation est observé pour certains aéroports. Ce ralentissement peut notamment s’expliquer par la diminution progressive structurelle du stock de logements à indemniser, au fur et à mesure des approbations de dossiers en CCAR. Dès lors, le rythme de décaissement de ces aides par certains aérodromes est limité et génère une accumulation progressive de trésorerie, abondée annuellement par les recettes de la taxe sur les nuisances sonores aériennes. Ainsi, en tenant compte du montant d’aides moyen autorisé annuellement par chaque aérodrome et de l’augmentation des plafonds d’aide, le solde cumulé de la TNSA, tel que mentionné à l’article L. 6360-3 du code des transports, représente plus de cinq années d’indemnisation pour certains aéroports. A titre d’exemple, le groupe Aéroports de Paris fait état dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2024 d’un stock de trésorerie de TNSA à hauteur de 123 M€ (pour les trois aéroports). Cette trésorerie ne peut être mobilisée à d’autres fins que le financement de cette aide à l’insonorisation. Fin 2024, le stock de trésorerie accumulé sur le dispositif de la taxe sur les nuisances sonores aériennes, tous aéroports confondus, s’élevait à environ 150 M€. Le présent article vise donc à apurer les soldes de trésorerie excédentaires des exploitants d’aérodromes dont le stock de TNSA est supérieur à un seuil 45 M€, et à hauteur de l’excédent constaté au 31 décembre 2025 par rapport à ce seuil. Ce prélèvement sera réalisé au profit du budget général en 2026. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 44 :
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Exposé des motifs
Les exploitants d’aérodromes ou de groupements d’aérodromes bénéficient de recettes fiscales dédiées en vue du financement de leurs missions de sécurité et sûreté (services de sécurité-incendie-sauvetage, de lutte contre le péril animalier, sûreté ainsi que contrôles environnementaux), conformément à l’article L. 6328-3 du code des transports. Dans le cadre de ce dispositif de financement, les aérodromes ou groupements d’aérodromes sont classés en 4 classes, déterminées selon leur volume de trafic, conformément à l’article L. 6328-2 du code des transports :
Ces recettes fiscales versées aux exploitants d’aérodromes ou le groupements d’aérodromes sont assises sur le niveau de trafic au départ de l’aéroport et sont issues des recettes des tarifs de sûreté et de sécurité (T2S), de la taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP) et de la taxe sur le transport aérien de marchandises (TTAM), ainsi que du tarif de péréquation aéroportuaire, pour certains aérodromes de classe 3 en complément de leurs recettes, et pour l’ensemble des aérodromes de classe 4 (unique ressource). Les tarifs de sûreté et de sécurité de la taxe sur le transport aérien de passagers applicables sur chaque aérodrome ou groupement d’aérodromes sont fixés annuellement, par un arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’aviation civile, dans la limite de fourchettes tarifaires applicables à chaque classe, fixées par la loi (article L. 422-23 du code des impositions sur les biens et services (CIBS)). Les services de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) sont chargés de valider les coûts éligibles à ce financement et peuvent également exercer des contrôles dans les conditions fixées aux articles L. 6333-1 à L. 6333-5 du code des transports. Malgré une reprise du trafic aérien à la suite la crise sanitaire, les recettes fiscales issues de ce dispositif restent insuffisantes pour couvrir l’ensemble des coûts auxquels doivent faire face les exploitants de ces aérodromes pour assurer leurs missions régaliennes. En effet, la reprise du trafic est hétérogène en fonction des aéroports et dans certains cas, insuffisante pour financer l’inflation, les revalorisations salariales et l’application d’évolutions réglementaires imposant de nouveaux investissements. Par ailleurs, depuis 2024, les exploitants d’aérodromes doivent également rembourser les annuités liées aux avances consenties par l’État dans le cadre de l’épidémie liée au COVID‑19. C’est dans ce contexte de déséquilibre du financement des missions de sécurité et de sûreté des aérodromes que sont proposées deux mesures relatives au financement des missions de sûreté-sécurité via le tarif de péréquation de la TTAP. Ainsi, le présent article modifie en premier lieu le plafond du T2S pour les aérodromes de classe 2 à un niveau permettant une meilleure maîtrise du déficit, tout en restant acceptable pour conserver l’attractivité de ces aérodromes. L’augmentation du plafond est d’un euro (de 9,50 € à 10,50 €) et permettrait l’augmentation des tarifs au nouveau plafond dès le 1er avril 2026. Le présent article vise également à assujettir les aéroports de classe 4 au tarif de péréquation et à relever le plafond de celui-ci de 0,10 € afin d’en augmenter les recettes. Il est également proposé que le ministre chargé du budget soit cosignataire de l’arrêté pris annuellement en application de l’article L. 6328-4 du code des transports. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 45 :
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Exposé des motifs
Pour 2026, la contribution de la France au budget de l’Union européenne est évaluée à 28 781 M€. Cette contribution prend la forme d’un prélèvement sur les recettes de l’État (PSR). Le budget de l’Union est financé par quatre types de ressources : les ressources propres dites traditionnelles (droits de douane), collectées par les États membres pour le compte de l’Union, qui ne sont pas intégrées dans le PSR-UE; une ressource assise sur une assiette de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) harmonisée ; une contribution assise sur la part d’emballages plastiques non recyclés, introduite dans le cadre de la programmation 2021-2027 ; et enfin une ressource, qualifiée d’équilibre, fonction du revenu national brut (RNB) de chaque État membre. Le budget européen pour 2026 est le sixième du cadre financier pluriannuel (CFP) portant sur les années 2021 à 2027. Le CFP 2021-2027 a fait l’objet d’une révision à mi-parcours adoptée le 29 février 2024 afin de renforcer le financement de priorités telles que le soutien à l’Ukraine, les technologies stratégiques et les migrations. Ce cadre prévoit désormais un plafond global de dépenses de 1 223 Md€ courants en crédits d’engagement sur sept ans. Ce montant est revu annuellement sous l’effet des rehaussements d’engagement introduits notamment par l’article 5 du règlement 2020/2093 du Conseil du 17 décembre 2020 fixant le cadre financier pluriannuel pour les années 2021 à 2027. Le PSR-UE est évalué en fonction des prévisions de recettes et de dépenses du projet de budget de l’Union européenne pour 2026. S’agissant des dépenses, l’estimation repose sur la prévision de dépenses du budget de l’Union européenne pour 2026, fondée notamment sur le niveau de crédits de paiement inscrits dans le projet de budget 2026 présenté par la Commission européenne le 4 juin 2025. S’agissant des recettes, les montants des ressources assises sur la TVA, le revenu national brut et les déchets plastiques non recyclés, reposent sur les données prévisionnelles de la Commission issues du comité consultatif des ressources propres de mai 2025. Les différents mécanismes de correction, qu’il s’agisse de ceux introduits pour la ressource plastique ou des corrections forfaitaires sur les contributions de l’Autriche, de l’Allemagne, du Danemark, des Pays-Bas et de la Suède, sont intégrés à l’estimation. Celle-ci intègre l’hypothèse que le Royaume-Uni s’acquittera de ses obligations financières, ainsi que le prévoit l’accord de retrait entré en vigueur le 31 janvier 2020. Enfin, l’évaluation tient compte également d’une estimation des corrections effectuées au titre des contributions versées sur les exercices antérieurs. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 46 :
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Exposé des motifs
La loi n° 93-2 du 4 janvier 1993 portant réforme de la procédure pénale a mis fin à la possibilité de recouvrer les frais de justice en matière criminelle, correctionnelle et de police, correspondant aux frais de justice pénale, à l’encontre des personnes condamnées. Ainsi, l’article 800-1 du code de procédure pénale (CPP) prévoit la mise à charge des frais de justice uniquement pour les personnes morales condamnées en excluant les personnes physiques condamnées, dont les frais de justice sont pris en charge par l’État. Le présent projet d’article prévoit la mise à la charge de tout ou partie des frais d’enquêtes à la charge de la personne physique majeure ou de la personne morale condamnée. L’obligation pour celle-ci de payer les frais de justice découlera de plein droit de la condamnation. Dans un souci de clarté et d’intelligibilité de la loi, l’article reprend également le cas de la personne morale qui a conclu une convention judiciaire d’intérêt public mentionnée aux articles 41-1-2 et 41-1-3 du présent code, actuellement prévu au troisième alinéa de l’article 800-1 du code de procédure pénale. Lorsque la personne physique condamnée bénéficie de l’aide juridictionnelle ou qu’elle est mineure, les frais de justice sont à la charge de l’État. La mesure ne s’applique pas aux mineurs en raison du risque d’entrave aux démarches d’insertion du mineur condamné qu’engendrerait le recouvrement des sommes, des faibles chances d’aboutissement de ces dernières, de l’absence d’indemnisation des parties civiles. Il convient ainsi de mesurer le principe de la recherche du relèvement éducatif et moral des mineurs rappelés par l’article préliminaire du code de justice pénale des mineurs. Les frais de justice sont divisés en autant de parts égales qu’il y a de prévenus condamnés et chacun n’est redevable que de sa part. Toutefois, la juridiction peut modifier cette répartition pour mettre à la charge d’une seule personne condamnée les frais exposés pour tenir compte des capacités contributives de chaque personne condamnée. Il est prévu la possibilité pour la juridiction de déroger à ces dispositions et de décider de la prise en charge de tout ou partie des frais de justice par l’État. Une exception est également prévue pour les frais d’interprétariat exposés pour les condamnés ayant comparu à l’audience, en application de l’article 6. 3. e. de la Convention Européenne des Droits de l’Homme : « tout accusé a droit notamment à : […] se faire assister gratuitement d’un interprète, s’il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l’audience. ». La prise en charge des frais d’interprétariat par l’État, en dehors de l’hypothèse de la non comparution non justifiée du mis en cause, est ainsi prévue. Les conditions d’application du présent article seront précisées par décret en Conseil d’État, notamment les différents frais mis à la charge du condamné, les mesures transitoires ou de différé de mise en œuvre et la hiérarchisation des créances. Le dernier alinéa de l’article vient toutefois préciser l’entrée en vigueur des dispositions concernant les personnes physiques condamnées, pour lesquelles seuls les frais de justice encourus à compter de la publication de la loi seront susceptibles de faire l’objet d’une mise à la charge du condamné. Pour rappel, aucun principe de valeur constitutionnelle n’impose une prise en charge par l’État des frais de justice (décision n° 76-70 DC du 2 décembre 1976 du Conseil constitutionnel, Loi relative au développement de la prévention des accidents du travail). En droit comparé, plusieurs États européens appliquent un système identique de prise en charge des frais de justice par la personne condamnée dont notamment l’Allemagne, la Belgique et la Suisse :
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Exposé des motifs
En application de l’article L. 1511-1-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT), les régions, en leur qualité d’autorité de gestion des programmes européens, doivent assumer la pleine responsabilité financière à l’égard des corrections financières prononcées par la Commission européenne vis-à-vis de la France au titre des non conformités ou irrégularités constatées dans la mise en œuvre des fonds structurels et fonds d’investissement européens. Ces corrections constituent, en application du CGCT, des dépenses obligatoires. Ces corrections financières consistent en des réductions de remboursements par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) des dépenses relevant des programmes de développement rural 2014-2022 (PDR) dont les régions sont autorités de gestion, et que la Commission européenne peut décider d’appliquer à l’issue des procédures dites d’apurement des comptes prévues par la réglementation européenne. Les dépenses relevant des PDR 2014-2022 ont été exécutées pendant la période de transition en 2014 et 2015 selon les règles de la programmation 2007-2013 et, à partir de 2016, selon les règles établies dans les PDR 2014-2022. Compte tenu de la durée des procédures d’audit, les premières décisions d’exécution relatives à des corrections financières de la Commission européenne imputées aux régions ont été publiées en 2021. Les modalités de financement de la PAC 2014-2022 prévues dans le règlement (UE) 1306/2013 impliquent que ces corrections financières sont d’abord supportées par le budget de l’État, au sein du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture », l’État étant le seul responsable vis-à-vis de l’Union européenne. En effet, il appartient, le cas échéant, à l’État de mettre à la charge des autres autorités de gestion le coût des refus d’apurement qui leur sont imputables. Toutefois, la mise en œuvre de la PAC 2014-2022 ayant entraîné une imbrication entre la responsabilité de l’État et celle des régions, et les modalités de calcul de la Commission européenne s’appuyant dans certains cas sur un mécanisme d’extrapolation des erreurs ne tenant pas compte des situations spécifiques, il est difficile d’affecter précisément à l’État et à chaque région les montants de corrections financières pour leur part de responsabilité respective. Ainsi, les corrections financières qui ont jusqu’ici été assumées par l’État n’ont pas été mises à la charge des régions. Cet article propose, par dérogation à l’article L. 1511-1-2 du CGCT, de prévoir la répartition de manière forfaitaire de la prise en charge par l’État et par chacune des régions des corrections financières portant exclusivement sur les dépenses de la programmation 2014-2022. Il prévoit par ailleurs que les conditions de répartition de ces charges, fixées par un décret d’application, tiennent compte d’une part du montant des aides du FEADER 2014-2022 payées dans le cadre de chacun des programmes de développement rural (qu’ils soient sous l’autorité de gestion de l’État ou d’une région) et, d’autre part, de l’origine et de la part des erreurs ayant entraîné les corrections financières, afin de prendre en compte l’ensemble des facteurs de complexité présentés précédemment (degré de cadrage réglementaire et d’intervention des services de l’État, répartition géographique et importance financière des erreurs constatées, etc.). Sur la base des décisions déjà prononcées par la Commission européenne, le coût pouvant être imputé aux autorités de gestion régionales et qui constitue une ressource pour l’État est évalué à un montant égal ou supérieur à 21 M€. Cet article ne concerne que la programmation 2014-2022, l’évolution du périmètre des responsabilités et de l’organisation entre l’État et les régions intervenue à partir du 1er janvier 2023 pour la mise en œuvre du FEADER 2023-2027 a mis fin à cette problématique d’imbrication des responsabilités et permettra l’application de l’article L. 1511-1-2 du CGCT. |
Projet de loi de finances |
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Projet de loi de finances |
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ARTICLE 48 :
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(en millions d'euros*) |
RESSOURCES dont fonctionnement dont investissement |
CHARGES dont fonctionnement dont investissement |
SOLDE |
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Budget général |
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Recettes fiscales** / dépenses*** |
372 911 |
372 911 |
|
447 414 |
417 423 |
29 990 |
|
Recettes non fiscales |
28 696 |
15 669 |
13 027 |
|
|
|
|
Recettes totales / dépenses totales |
401 607 |
388 580 |
13 027 |
447 414 |
417 423 |
29 990 |
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À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne |
78 296 |
78 296 |
|
|
|
|
|
Montants nets pour le budget général |
323 311 |
310 284 |
13 027 |
447 414 |
417 423 |
29 990 |
-124 102 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits |
6 143 |
4 873 |
1 269 |
6 143 |
4 873 |
1 269 |
|
Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours |
329 454 |
315 158 |
14 296 |
453 556 |
422 297 |
31 260 |
|
Budgets annexes |
|
|
|
|
|
|
|
Contrôle et exploitation aériens |
2 774 |
2 774 |
|
2 426 |
2 149 |
277 |
+349 |
Publications officielles et information administrative |
175 |
175 |
|
147 |
130 |
17 |
+28 |
Totaux pour les budgets annexes |
2 949 |
2 949 |
|
2 573 |
2 279 |
293 |
+376 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits : |
|
|
|
|
|
|
|
- Contrôle et exploitation aériens |
45 |
33 |
13 |
45 |
33 |
13 |
|
- Publications officielles et information |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Totaux pour les budgets annexes y compris fonds de concours |
2 995 |
2 982 |
13 |
2 618 |
2 312 |
306 |
|
Comptes spéciaux |
|
|
|
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|
|
Comptes d'affectation spéciale |
77 513 |
72 092 |
5 421 |
77 535 |
71 834 |
5 700 |
-21 |
Comptes de concours financiers |
149 418 |
0 |
149 418 |
150 140 |
3 878 |
146 262 |
-722 |
Comptes de commerce (solde) |
|
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|
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+1 |
Comptes d'opérations monétaires (solde) |
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+110 |
Solde pour les comptes spéciaux |
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-632 |
Solde général |
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-124 358 |
* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d'euros le plus proche ; il résulte de l'application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission « Remboursements et dégrèvements », programme 200).
*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission « Remboursements et dégrèvements », programme 200).
Besoin de financement |
|
Amortissement de la dette à moyen et long termes |
175,8 |
dont remboursement du nominal à valeur faciale |
173,4 |
dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés) |
2,4 |
Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau |
2,5 |
Amortissement des autres dettes reprises |
0,0 |
Déficit à financer |
124,4 |
Autres besoins de trésorerie |
3,0 |
Total |
305,7 |
Ressources de financement |
|
Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats |
310,0 |
Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement |
0,0 |
Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme |
‑2,3 |
Variation des dépôts des correspondants |
0,0 |
Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État |
0,0 |
Autres ressources de trésorerie |
‑2,0 |
Total |
305,7 |
Exposé des motifs
L’article d’équilibre comporte, en application de l’article 34 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), un certain nombre de dispositions.
Le I présente le tableau d’équilibre prévu à l’article 34 de la LOLF. Le solde budgétaire de l’État est prévu à ‑124,4 Md€. Le détail des évaluations des recettes brutes du budget général figure dans l’annexe relative aux voies et moyens. Les recettes des budgets annexes et des comptes spéciaux font l’objet d’un développement dans l’annexe propre à chaque budget annexe ou compte spécial. Pour l’évaluation des dépenses brutes, les renseignements figurent dans l’exposé général des motifs du présent projet de loi de finances, dans les « Informations annexes », ainsi que dans les annexes propres à chaque mission. Le montant des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État est déduit des recettes brutes comme des dépenses brutes du budget général. En outre, la présentation du tableau d’équilibre prend en compte l’inscription des montants des prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne.
Le II de l’article énonce les autorisations relatives aux emprunts et à la trésorerie de l’État prévues à l’article 26 de la LOLF, évalue les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier, présentées dans le tableau de financement, et fixe le plafond de l’encours total de dette autorisé de chaque budget annexe, ainsi que le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an. Outre le renouvellement des autorisations données au ministre chargé des finances nécessaires à la gestion de la dette et de la trésorerie de l’État, ainsi qu’à la réalisation d’opérations d’échange de taux d’intérêt, il prévoit une autorisation relative aux instruments à terme destinée à permettre la réalisation des opérations de couverture financière des variations de change ou de coûts de matières premières. Le ministre chargé des finances est également autorisé à effectuer des opérations de trésorerie avec les institutions et agences financières de l’Union européenne, ainsi qu’avec les établissements publics nationaux et les organisations internationales. L’élargissement des contreparties permettra d’optimiser les placements quotidiens de la trésorerie. Le tableau de financement présente les évaluations du besoin de financement de l’État et précise les ressources qui seront mobilisées pour en assurer la couverture. En 2026, le besoin de financement s’établit à 305,7 Md€. Il comprend les amortissements de dette à moyen et long terme, pour un montant prévisionnel total de 173,4 Md€ en valeur nominale, ainsi que l’indexation du capital des titres indexés sur l’inflation arrivant à échéance (2,4 Md€). Le déficit budgétaire dans l’article d’équilibre est de 124,4 Md€. L’amortissement des dettes reprises représente 2,5 Md€. Les autres besoins de trésorerie (3,0 Md€) se composent de décaissements au titre des programmes d’investissements d’avenir (2,0 Md€) et de l’annulation des opérations budgétaires sans impact en trésorerie (1,0 Md€). Cette dernière ligne inclut la neutralisation de la provision annuelle pour indexation du capital des titres indexés (‑5,9 Md€), inscrite en dépense dans le déficit budgétaire à financer alors qu’elle ne génère pas de besoin en trésorerie, ainsi que la neutralisation de la restitution par l’Agence nationale de la recherche des dotations non consommables non dévolues (+6,9 Md€). Les ressources de financement proviennent des émissions nouvelles de dette à moyen et long termes nettes des rachats (310,0 Md€), alors que l’encours des emprunts de court terme baisse de 2,3 Md€. Les autres ressources de financement s’établissent à ‑2,0 Md€, en raison de primes nettes de décotes à l’émission (estimées à ‑5,0 Md€) partiellement compensées par les suppléments d’indexation reçus à la réémission de titres indexés (estimés à 3,0 Md€). Le plafond de la variation nette de la dette négociable d’une durée supérieure à un an, demandé au Parlement, est fixé à 136,6 Md€. Ce plafond correspond, pour les titres à moyen et long terme, à la différence entre les émissions nettes des rachats et les amortissements, tels qu’ils figurent dans le tableau de financement pour leur valeur faciale (c’est-à-dire hors suppléments d’indexation versés lors des remboursements ou des rachats et hors suppléments d’indexation perçus lors des émissions).
Le III de l’article fixe le plafond des autorisations des emplois pour 2026, exprimé en équivalents temps plein travaillé, rémunérés par l’État. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 49 :
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Exposé des motifs
Les demandes de crédits sont établies dans le cadre du projet annuel de performances de chaque programme. Ces projets figurent dans les annexes par mission relatives au budget général. Les tableaux de comparaison, par mission et programme, des crédits ouverts en 2025 et de ceux prévus pour 2026, figurent dans la partie « Informations annexes » du présent document. Conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, la discussion des crédits du budget général donne lieu à un vote par mission ; les votes portent à la fois sur les autorisations d’engagement et sur les crédits de paiement. |
ARTICLE 50 :
|
Exposé des motifs
Les demandes de crédits sont établies dans le cadre du projet annuel de performances de chaque programme. Ces projets figurent dans les annexes par mission relatives aux budgets annexes. Conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, les crédits des budgets annexes sont votés par budget annexe. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 51 :
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Exposé des motifs
Les demandes de crédits sont établies dans le cadre du projet annuel de performance de chaque programme. Ces projets, relatifs aux comptes d’affectation spéciale et aux comptes de concours financiers, figurent dans les annexes par mission relatives aux comptes spéciaux. Conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, les crédits des comptes spéciaux sont votés par compte spécial. |
ARTICLE 52 :
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Exposé des motifs
Le 4° bis de l’article 34 de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances dispose que « [dans la seconde partie, la loi de finances de l’année] définit, pour chaque mission du budget général, chaque budget annexe et chaque compte spécial, des objectifs de performance et des indicateurs associés à ces objectifs ». En conséquence, l’objet de cet article est de renvoyer à l’état G qui regroupe l’ensemble des objectifs et indicateurs présentés dans le cadre des projets annuels de performances (PAP) pour 2026 annexés à la présente loi. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 53 :
|
Exposé des motifs
Les autorisations de découvert au titre des comptes de commerce et des comptes d’opérations monétaires sont établies dans les annexes relatives à ces comptes. Conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, les découverts sont votés par compte spécial. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 54 :
|
Plafond |
||
|
||
Budget général |
2 005 318 |
|
Action et comptes publics |
114 158 |
|
Agriculture, agro-alimentaire et souveraineté alimentaire |
30 432 |
|
Aménagement du territoire et décentralisation |
100 |
|
Armées et anciens combattants |
272 279 |
|
Culture |
8 926 |
|
Économie, finances et souveraineté industrielle, énergétique et numérique |
12 861 |
|
Education nationale |
1 084 758 |
|
Enseignement supérieur, recherche et espace |
5 076 |
|
Europe et affaires étrangères |
13 941 |
|
Intérieur |
299 804 |
|
Justice |
98 248 |
|
Outre-mer |
5 589 |
|
Services du Premier ministre |
10 494 |
|
Sports, jeunesse et vie associative |
1 429 |
|
Transition écologique, biodiversité et négociations internationales sur le climat et la nature |
34 243 |
|
Travail et solidarités |
12 690 |
|
Ville et logement |
291 |
|
Budgets annexes |
11 048 |
|
Contrôle et exploitation aériens |
10 561 |
|
Publications officielles et information administrative |
487 |
|
Total général |
2 016 366 |
|
Exposé des motifs
Le présent article fixe le plafond des autorisations d’emplois de l’État à 2 016 366 équivalents temps plein travaillé (ETPT). En raison d’effets d’arrondis, la somme des arrondis peut ne pas correspondre à l’arrondi de la somme. Le plafond des autorisations d’emplois de l’État augmente au total de +8 167 ETPT par rapport au plafond autorisé par la loi de finances initiale pour 2025, du fait :
Pour 2026, le schéma d’emplois, c’est-à-dire le solde global des créations et des suppressions d’emplois sur l’État, s’élève à +8 459 ETP. Il résulte des schémas d’emplois positifs du ministère de l’Éducation nationale (+5 400 ETP) au titre notamment de la réforme du recrutement et de la formation initiale des enseignants, du ministère de la Justice (+1 600 ETP), du ministère de l’Intérieur (+1 550 ETP), du ministère des Armées et des anciens combattants (+800 ETP). Ces effets sont partiellement compensés par des mesures de rationalisation sur le périmètre des ministères de l’Action et des comptes publics (‑565 ETP) et de la Transition écologique, de la biodiversité et des négociations internationales sur le climat et la nature (‑216 ETP) ainsi que par le schéma d’emplois sur le reste du périmètre de l’État (‑110 ETP). Au total, le schéma d’emplois cumulé de l’État (hors réforme de la formation initiale des enseignants), de ses opérateurs et des caisses de sécurité sociale, est de l’ordre d’au moins ‑3 000 ETP. Le plafond des autorisations d’emplois est détaillé dans les projets annuels de performances de chaque programme. Le respect du plafond s’évalue en moyenne sur l’ensemble de l’année. Conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, le plafond des autorisations d’emplois fait l’objet d’un vote unique.
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Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 55 :
|
Mission / Programme |
Plafond |
Action extérieure de l'État |
5 947 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
5 947 |
Administration générale et territoriale de l'État |
478 |
Administration territoriale de l'État |
163 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
315 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
13 219 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
11 897 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
1 317 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
5 |
Cohésion des territoires |
769 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
449 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
320 |
Culture |
17 198 |
Patrimoines |
9 898 |
Création |
3 939 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
3 225 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
136 |
Défense |
12 320 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
5 321 |
Préparation et emploi des forces |
672 |
Soutien de la politique de la défense |
1 154 |
Équipement des forces |
5 173 |
Direction de l'action du Gouvernement |
898 |
Coordination du travail gouvernemental |
898 |
Écologie, développement et mobilité durables |
19 474 |
Infrastructures et services de transports |
5 016 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
239 |
Paysages, eau et biodiversité |
5 312 |
Expertise, information géographique et météorologie |
6 490 |
Prévention des risques |
1 559 |
Énergie, climat et après-mines |
370 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
488 |
Économie |
2 655 |
Développement des entreprises et régulations |
2 655 |
Enseignement scolaire |
2 707 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
2 707 |
Immigration, asile et intégration |
2 308 |
Immigration et asile |
1 113 |
Intégration et accès à la nationalité française |
1 195 |
Justice |
796 |
Justice judiciaire |
283 |
Administration pénitentiaire |
275 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
238 |
Médias, livre et industries culturelles |
3 109 |
Livre et industries culturelles |
3 109 |
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 205 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 205 |
Outre-mer |
134 |
Emploi outre-mer |
134 |
Recherche et enseignement supérieur |
251 884 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
167 604 |
Vie étudiante |
12 833 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
62 913 |
Recherche spatiale |
2 394 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
1 666 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
3 347 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
1 127 |
Régimes sociaux et de retraite |
283 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
283 |
Santé |
132 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
132 |
Sécurités |
313 |
Police nationale |
290 |
Sécurité civile |
23 |
Sport, jeunesse et vie associative |
679 |
Sport |
559 |
Jeunesse et vie associative |
69 |
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
51 |
Transformation et fonction publiques |
749 |
Fonction publique |
749 |
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
63 210 |
Accès et retour à l'emploi |
49 809 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
4 931 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
265 |
Soutien des ministères sociaux |
8 205 |
Contrôle et exploitation aériens |
782 |
Soutien aux prestations de l'aviation civile |
782 |
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers |
61 |
Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers |
61 |
Total |
401 310 |
Exposé des motifs
Le présent article fixe le plafond d’autorisation des emplois des opérateurs de l’État pour 2026, en application de l’article 34-II‑2° bis de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances. Pour 2026, le schéma d’emplois des opérateurs de l’État (solde global des créations et des suppressions d’emplois) s’établit à ‑1 735 équivalents temps plein (ETP). Le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs entre la loi de finances initiale pour 2025 et le projet de loi de finances pour 2026 diminue de ‑1 179 emplois, en équivalents temps plein travaillé (ETPT). Cette évolution intègre :
|
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 56 :
|
MISSION / PROGRAMME |
PLAFOND |
Diplomatie culturelle et d’influence |
3 411 |
TOTAL |
3 411 |
Exposé des motifs
Le présent article fixe, pour 2026, le plafond d’autorisation des emplois des établissements à autonomie financière (EAF), en application du 2° bis du II de l’article 34 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances. Les EAF sont des établissements et organismes de diffusion culturelle ou de recherche situés à l’étranger et dépendant du ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Ils ne disposent pas de la personnalité morale mais perçoivent des recettes propres (cours de langues, certifications de français, droits de participation aux activités culturelles, mécénat, etc.) ainsi que, pour la part restante de leurs ressources, des dotations publiques. Comme en 2025, ce plafond s’applique aux seuls agents de droit local recrutés à durée indéterminée. Le plafond d’autorisation des emplois des EAF est maintenu en 2026 au niveau de 2025. |
ARTICLE 57 :
|
|
PLAFOND |
Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) |
50 |
Autorité de régulation des transports (ART) |
102 |
Autorité des marchés financiers (AMF) |
545 |
Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) |
378 |
Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) |
128 |
Haute autorité de l’audit (H2A) |
78 |
Haute Autorité de santé (HAS) |
459 |
Médiateur national de l’énergie (MNE) |
46 |
TOTAL |
1 786 |
Exposé des motifs
En application des dispositions du 2° bis du II de l’article 34 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, le présent article fixe pour 2026 le plafond d’autorisation des emplois des autorités publiques indépendantes dotées de la personnalité morale. Ce plafond prend en compte tous les emplois rémunérés par ces autorités, à l’exception des emplois faisant l’objet d’un remboursement, par exemple dans le cadre de mises à disposition.
Pour 2026, ce plafond s’établit à hauteur de 1 786 ETPT soit une hausse de 6 ETPT par rapport au plafond fixé par la loi de finances pour 2025. Cette augmentation résulte des évolutions suivantes :
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Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 58 :
|
NUMERO DU PROGRAMME 2025 |
INTITULE DU PROGRAMME 2025 |
INTITULE DE LA MISSION DE RATTACHEMENT 2025 |
NUMERO DU PROGRAMME 2026 |
INTITULE DU PROGRAMME 2026 |
INTITULE DE LA MISSION DE RATTACHEMENT 2026 |
122 |
Concours spécifiques et administration |
Relations avec les collectivités territoriales |
122 |
Concours spécifiques et administration |
Relations avec les collectivités territoriales |
123 |
Conditions de vie outre-mer |
Outre-mer |
123 |
Conditions de vie outre-mer |
Outre-mer |
220 |
Statistiques et études économiques |
Économie |
220 |
Statistiques et études économiques |
Économie |
232 |
Vie politique |
Administration générale et territoriale de l’État |
232 |
Vie politique |
Administration générale et territoriale de l’État |
343 |
Plan France Très haut débit |
Économie |
343 |
Plan France Très haut débit |
Économie |
362 |
Écologie – mise en extinction du plan de relance |
Plan de relance |
362 |
Écologie – mise en extinction du plan de relance |
Écologie, développement et mobilité durables |
367 |
Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » |
Économie |
367 |
Financement des opérations patrimoniales en 2026 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » |
Économie |
370 |
Restitution des « biens mal acquis » |
Aide publique au développement |
370 |
Restitution des « biens mal acquis » |
Aide publique au développement |
Exposé des motifs
L’article 15 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 aux lois de finances (LOLF) prévoit que les crédits de paiement disponibles à la fin de l’année peuvent être reportés, dans la limite de 3 % des crédits initiaux inscrits sur le même programme, et que ce plafond peut être majoré par une disposition de loi de finances. Le présent article fixe la liste des programmes dont les crédits bénéficieront d’une telle exception en 2026. Il est ainsi proposé de déroger au plafond de l’article 15 de la LOLF pour les 8 programmes suivants :
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Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 59 :
|
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet d’autoriser le ministre chargé de l’économie à octroyer, à titre gratuit, la garantie de l’État à l’Unédic pour les emprunts obligataires que l’association pourrait contracter au cours de l’année 2026 en cas d’apparition d’un besoin de financement pour assurer la continuité de l’indemnisation du chômage en 2026. Il autorise le ministre chargé de l’économie à accorder la garantie de l’État à l’Unédic dans la limite de 10 milliards d’euros en principal pour l’année 2026. Ce plafond est fixé de manière à pouvoir couvrir le remboursement de 6,25 milliards d’euros de dettes de moyen et long terme arrivant à échéance en 2026, tout en réduisant l’encours de dette à court terme de l’Unédic (3,35 Md€) et, si cela s’avérait nécessaire, le déficit prévisionnel pour l’année 2026 (0,4 Md€). |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 60 :
|
Exposé des motifs
A la suite de l’attribution officielle par le Comité international olympique (CIO), le 24 juillet 2024, de l’organisation de l’édition 2030 des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) dans les Alpes françaises, le présent article vise à compléter et traduire les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre de la candidature de la France. Ces engagements sont notamment inscrits dans le « contrat hôte olympique » que le Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques (COJOP) a conclu avec le CIO. La garantie que l’État pourrait accorder se décompose en trois parties distinctes : en premier lieu, une garantie de remboursement (500 M€) des avances versées par le CIO au titre des médias ; en second lieu une garantie portant sur des emprunts de trésorerie (70 M€ pour des montants unitaires empruntés inférieurs à 50 M€) ; enfin, en troisième lieu, une garantie portant sur un éventuel « déficit budgétaire » du COJOP. Les deux premiers dispositifs de garanties sont prévus à l’article 151 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025. Le présent article a pour objet de :
En effet, le régime de garantie de l’article 151 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 ne couvre pas « tout déficit éventuel » du COJOP, contrairement à ce que prévoient les lettres du Premier ministre en date du 2 octobre 2024 et du 14 mars 2025. Il est donc proposé de reprendre ces engagements dans la loi, en autorisant l’octroi d’une garantie de l’État dans l’hypothèse où le solde du COJOP serait déficitaire, dont le plafond correspondrait à 515 M€, soit le montant des recettes de son budget pluriannuel retranché du montant des garanties attribuées par ailleurs. Ce montant est par ailleurs réduit du montant des garanties prévues au I et II de l’article 151 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025. Il ne peut couvrir que jusqu’à 50 % d’un éventuel mali de liquidation constaté, le reliquat de 50 % ayant vocation à être couvert par l’intermédiaire d’une autre garantie portée par les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. |
ARTICLE 61 :
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Exposé des motifs
Le présent article a pour objet d’autoriser le ministre chargé de l’économie à accorder la garantie de l’État aux prêts consentis par l’Agence française de développement (AFD) ou sa filiale de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco) dans le cadre du dispositif « FARM-Secteur privé ». Ce dispositif est financé majoritairement depuis 2023 par la mission budgétaire « Aide publique au développement », qui vise à accélérer le déploiement et le renforcement des filières agricoles locales en Afrique. Opéré par Proparco, filiale de l’AFD en soutien au secteur privé, ce dispositif constitue le volet bilatéral de l’engagement présidentiel de 2023 en faveur de la sécurité alimentaire en Afrique, et intègre (i) des prêts directs à des entreprises agroalimentaires qui jouent un rôle clé dans les chaînes de valeur agricoles et qui rencontrent des difficultés de financement et (ii) des prêts intermédiés via des institutions de microfinance et banques locales pour financer des agriculteurs et des très petites et moyens entreprises (TPME) agricoles. Cette initiative a permis d’accroître substantiellement les financements de Proparco au secteur agricole africain (+30 %), et de soutenir à la fin mai 2025 une douzaine de projets structurants pour l’écosystème local dans une quinzaine de pays. Au regard du profil de risque plus élevé des contreparties, cette initiative a conduit à la mise en place d’un mécanisme de partage de risque (« derisking ») entre l’État et Proparco. Entre 2023 et 2025, 64 M€ de crédits de paiement (48 M€ sur le programme 110 « Aide économique et financière au développement » et 16 M€ sur le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement ») ont été mobilisés pour financer ce dispositif. Si ce mécanisme budgétaire était pertinent en raison du lancement d’une initiative nouvelle, il apparaît après quelques années de mise en œuvre que, malgré le caractère innovant et risqué des opérations concernées, aucun cas de sinistralité ne s’est encore matérialisé. La convention en vigueur entre l’État, l’AFD et Proparco stipule que les fonds seront restitués à l’État une fois les opérations achevées si les pertes sont nulles ou inférieures au montant de couverture du risque sollicité (couverture limitée à 5 M€ par opération et à 80 % du risque pris par Proparco). Par conséquent, compte tenu du retour d’expérience sur le dispositif, il apparaît plus pertinent pour l’État de le garantir directement depuis le programme dédié du budget général (programme 114 « Appels en garantie de l’État ») qui financera, le cas échéant et le moment venu les futures pertes, plutôt que d’abonder à nouveau dès 2026 et 2027 le dispositif de partage de risque (« derisking ») auprès de Proparco à partir du programme 110. Ainsi, à partir de 2026, un versement des fonds à Proparco n’interviendra, le cas échéant, qu’en fonction de la sinistralité effectivement constatée. Une nouvelle convention encadrera la mobilisation de cette garantie, en renouvelant le plafonnement du risque couvert et en renforçant les exigences de redevabilité. Pour les octrois réalisés en 2026, sur la base d’une maturité moyenne de 7 ans avec un délai de grâce de 2 ans, les premiers appels de la garantie pourraient intervenir au plus tôt en 2028. Dans un souci de maîtrise du montant de la garantie appelable, il est proposé de plafonner cette garantie à hauteur de 10 M€ pour des prêts octroyés jusqu’au 31 décembre 2027. Ce montant est plus de quatre fois inférieur au montant annuel moyen de crédits octroyés à Proparco pour cette initiative sur la période 2023 - 2025 sur le programme 110. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 62 :
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Exposé des motifs
L’article 150 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 a autorisé le ministre chargé de l’économie à apporter la garantie de l’État à l’Agence française de développement au titre des prêts consentis au Gouvernement de Nouvelle-Calédonie ou aux autres collectivités du territoire. Cette garantie a été autorisée en vue de soutenir les autorités locales dans le financement et la mise en œuvre du plan de réforme et de relance de l’économie néo-calédonienne et l’octroi de la garantie est subordonné à la conclusion de conventions entre l’État, l’Agence française de développement et la Nouvelle-Calédonie ou les collectivités territoriales de Nouvelle-Calédonie. Les conventions précisent les réformes structurelles que ces collectivités entreprennent pour rétablir leur situation financière de manière pérenne ainsi que les dispositifs de suivi de leur mise en œuvre. Compte tenu de la situation financière du territoire, un soutien en 2026, conditionné à la mise en œuvre de réformes structurelles, reste nécessaire. Afin de soutenir en 2026 les autorités locales dans le financement des mesures de réforme et de relance de l’économie néo-calédonienne, dans le cadre d’un plan élaboré conjointement par l’État et les autorités compétentes de Nouvelle-Calédonie, il est donc proposé de reporter d’un an le délai d’octroi de la garantie susmentionnée, jusqu’au 31 décembre 2026. |
ARTICLE 63 :
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Exposé des motifs
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) est une institution financière internationale créée en octobre 2012, à laquelle sont parties l’ensemble des États membres de la zone euro. En vertu de son traité fondateur signé le 2 février 2012, le MES s’attache à préserver la stabilité financière de la zone euro et de ses États membres, en particulier à travers la fourniture d’une assistance financière aux États de la zone euro confrontés à des difficultés financières. Afin d’assurer cette mission d’assistance financière, le MES est doté d’un capital appelé de 81 Md€ (complété d’un capital autorisé de 708 Md€). Chaque État membre de la zone euro a souscrit au capital du MES selon une proportion répliquant la clé de capital de la Banque centrale européenne (BCE). Pour mémoire, la clé de capital de la BCE est définie sur la base de deux variables pondérées de façon égale : (i) la part de l’État membre dans la population de l’Union européenne (UE) et (ii) la part de l’État membre dans le PIB de l’UE. La clé de capital du MES doit être révisée au 1er janvier 2026, afin d’intégrer deux modifications :
Ces modifications conduisent la part de la France au capital appelé du MES à passer de 20,0809 % à 20,1016 %. La part française au sein du capital appelé augmente ainsi de 16 259 660 000 € à 16 297 120 000 €, appelant un versement supplémentaire de la part de la France au MES de 37 460 000 €. La part française au sein du capital autorisé augmente de 142 272 000 000 € à 142 599 800 000 €, appelant une augmentation de 327 800 000 € de l’engagement hors bilan correspondant au sein du compte général de l’État. |
Projet de loi de finances |
1 |
ARTICLE 64 :
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Exposé des motifs
BID Invest est la branche dédiée au financement du secteur privé du groupe de la Banque interaméricaine de développement (BID). Elle promeut le développement du secteur privé auprès de ses pays membres en développement en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Le groupe BID est le premier fournisseur de financement du développement dans cette région. Son actionnariat se compose de pays membres régionaux (54 % du capital) et non régionaux (46 % du capital). Membre depuis 1985, France dispose de 1,96 % du capital. Lors de l’assemblée annuelle de mars 2024 de la BID, le conseil des Gouverneurs a approuvé une augmentation du capital de BID Invest de 3,5 milliards de dollars. Cette hausse de capital permet d’élever le capital total de l’institution à 7,3 milliards de dollars et permettra d’atteindre à terme un niveau d’activité d’environ 19 milliards de dollars par an, contre environ 9 milliards de dollars actuellement. La hausse de capital vise à répondre aux besoins de développement du secteur privé en recourant à des outils plus risqués, pour contribuer à financer les biens publics mondiaux, sachant que la BID se distingue par des opérations innovantes et inédites en matière de décarbonation et de protection de la biodiversité. A titre d’exemple, la BID a mis en place des instruments financiers innovants tels que des obligations en faveur de la biodiversité ou des mécanismes de suspension de la dette en cas de catastrophe naturelle. Le nouveau modèle d’affaires a ainsi pour objectif de servir un agenda de développement ambitieux dans la lignée des initiatives soutenues par la France à l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023, reprises depuis lors dans le Pacte pour la Prospérité des Peuples et de la Planète (4P). A cet égard, s’agissant du climat, l’objectif est de relever à 60 % le nombre de nouveaux financements dédiés à l’atténuation et/ou l’adaptation au changement climatique (30 % en 2023) et de projets soutenant l’égalité des genres (25 % en 2023). Cette opération d’augmentation de capital de la branche dédiée au secteur privé de la BID s’inscrit par ailleurs en pleine cohérence avec les priorités sectorielles de la France rappelées par le récent Conseil présidentiel des partenariats internationaux : développement du secteur privé et mobilisation des flux privés pour le développement, rappel de l’importance primordiale des enjeux de climat et d’égalité hommes-femmes. Après le vote de la France en faveur du principe de cette augmentation de capital en mars 2024, il convient de mettre en œuvre cet engagement, en stabilisant la participation de la France au capital de la Banque au niveau de ses parts historiques, à hauteur de 1,96 % de parts dans l’actionnariat. Par ailleurs, il importe de prévoir les versements pour concrétiser cette augmentation de capital libéré. Le premier versement interviendra ainsi en mars 2026. Toutefois, compte tenu du calendrier de paiement prévu par la BID, le second versement doit intervenir au plus tard en novembre 2026. Pour cette raison, la France devra effectuer en 2026 deux décaissements d’un montant de 8 777 778 euros chacun (soit 17 555 557 euros au total), en mars puis en novembre, puis un versement de 8 777 778 euros par an de 2027 à 2031. |
ARTICLE 65 :
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Exposé des motifs
L’article L. 6227-9 du code du travail, introduit par l’article 73 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, dispose que l’État prend en charge, en plus des cotisations d’assurance sociale et des allocations familiales dues par l’employeur, les cotisations et contributions salariales d’origine légale et conventionnelle rendues obligatoires par la loi, dues au titre des salaires versés aux apprentis du secteur public non industriel et commercial, y compris les contributions d’assurance chômage versées par l’employeur qui a adhéré au régime mentionné à l’article L. 5422-13. Ce dispositif de prise en charge par l’État existe depuis 1992. Or, l’article 23 de la loi n° 2025-199 du 28 février 2025 de financement de la sécurité sociale pour 2025 modifie l’article L. 6243-2 du code du travail et abaisse le plafond d’exonération de cotisations salariales de 79 % à 50 % du salaire minimum de croissance, entraînant une hausse des cotisations et contributions salariales à la charge des apprentis. Les cotisations et contributions salariales d’origine légale et conventionnelle étant prises en charge par l’État, il en résulte ainsi un coût de 17 M€ en année pleine, dans un contexte budgétaire contraint. Le présent article supprime en conséquence la première phrase de l’article L. 6227-9 du code du travail afin d’aligner le régime social des apprentis de la fonction publique sur celui du secteur privé, pour rétablir une égalité de traitement. Les employeurs publics continueront donc de s’acquitter de l’ensemble des cotisations dues par l’employeur, et donc les cotisations d’assurance sociale et les allocations familiales. Par ailleurs, cette suppression conduit à éviter le coût de la prise en charge des cotisations salariales des apprentis du secteur public par le budget de l’État. Pour l’État, cela sera à l’origine d’une économie d’environ 17 M€ en année pleine répartie sur les lignes budgétaires de Titre 2 des ministères. La dernière phrase de l’article L. 6227-9 du code du travail, posant l’affiliation au régime d’assurance chômage pour les apprentis du secteur public non industriel et commercial, est quant à elle maintenue et reformulée. Cette disposition maintient la dérogation pour les seuls apprentis au principe de l’auto-assurance défini à l’article L. 5424-2 du code du travail. Aussi est conservée la prérogative de l’employeur public d’adhérer au régime d’assurance chômage de droit commun pour les apprentis dont il a la charge, sans préjudice du régime applicable à ses autres agents. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 66 :
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Exposé des motifs
Le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), institué par la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, prévoit la transformation profonde de 448 quartiers prioritaires de la politique de la ville en intervenant sur l’habitat et les équipements publics, pour favoriser la mixité dans ces territoires. Le présent article vise à reporter la date limite d’engagement du NPNRU initialement prévue en 2026 à 2027. En effet, la trajectoire financière du NPNRU présente des risques d’insoutenabilité financière qui s’expliquent par une accélération des paiements, sans accélération à due concurrence des recettes. La trésorerie de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) pourrait être négative dès 2026. Ainsi, le report d’un an de la date limite d’engagement du NPNRU est nécessaire pour sécuriser la trajectoire financière de l’ANRU et contribuer à la soutenabilité financière du programme. Cette mesure permet d’étaler sur un exercice supplémentaire les engagements du programme et par conséquent les décaissements, permettant de préserver la trésorerie de l’ANRU. Ni la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS), dont la contribution est prévue par l’article L. 452-1 du code de la construction et de l’habitation, ni Action Logement, dont la contribution est encadrée par une convention quinquennale 2023-2027 conclue avec l’État, ne sont susceptibles d’accroître leurs versements au titre du NPNRU en 2026. L’État serait donc contraint, pour éviter une rupture de trésorerie de l’ANRU, d’augmenter la contribution versée à celle-ci. Ainsi, le report de la date d’engagement évite une dépense à l’État à due concurrence. Cette mesure a ainsi une conséquence directe sur les financements budgétaires alloués par l’État via les crédits du programme 147 « Politique de la ville » (pour un impact estimé à 91 M€). Il permet aussi d’assurer la soutenabilité des contributions des collectivités territoriales qui peuvent avoir des tensions budgétaires. De surcroît, alors que l’ensemble des quartiers disposent désormais d’un projet validé depuis 2023, certaines opérations complexes ne pourront être engagées comptablement avant 2026. Cette nouvelle échéance doit ainsi permettre de sécuriser, sans le précipiter, l’engagement de certains projets qui ne peuvent être réalisés qu’en fin de programmation des opérations, tels que ceux concernant les services publics portés par les collectivités locales et la résidentialisation. |
ARTICLE 67 :
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Exposé des motifs
Le présent article vise à freiner la progression des aides personnelles au logement (APL) et introduit une mesure relative aux APL versées aux étudiants extra-communautaires. En premier lieu, ces aides, adaptées aux étudiants internationaux aux faibles ressources financières, ne sont toutefois pas ciblées. Les étudiants en bénéficient car leurs revenus sont réputés égaux à un forfait, ce qui ouvre l’accès à l’aide à tous les étudiants en mobilité internationale, y compris ceux dont la situation financière personnelle ou familiale est déjà satisfaisante. Le projet d’article prévoit d’améliorer le ciblage des APL au bénéfice des étudiants étrangers non-ressortissants d’un État membre de l’Union européenne, d’un autre État partie à l’Accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse, en les réservant aux titulaires d’une bourse d’enseignement supérieur sur critères sociaux. Cette mesure a pour objectif de rationaliser la dépense publique en la ciblant sur les étudiants extra-communautaires boursiers, prioritaires dans l’attribution des aides personnelles au logement au vu de leur situation économique et de leur vocation à s’installer durablement sur le territoire. Par ailleurs, le projet d’article vise à déroger à la revalorisation annuelle des paramètres logement des APL. Au sein des dépenses publiques, les dépenses de prestations représentent une part prépondérante. Sans remettre en question le bénéfice ni porter atteinte aux droits acquis par les bénéficiaires de ces prestations, il est indispensable de freiner la progression de cette partie des dépenses, tirée à la hausse par des facteurs structurels (notamment le vieillissement de la population) et conjoncturels (l’inflation récente en particulier). Aussi, le Gouvernement propose qu’une mesure transversale de stabilisation s’applique à l’ensemble des revenus de prestations. Leurs bénéficiaires réaliseront un effort d’ampleur modérée, mais dont l’effet global sera décisif pour freiner la dépense. Cette mesure est portée parallèlement par le Gouvernement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 pour les prestations relevant du champ de la sécurité sociale. Les APL relevant du champ des lois de finances, une mesure similaire concernant ces prestations est donc portée par le présent article. Les APL font aujourd’hui l’objet de deux arrêtés annuels de revalorisation obligatoires, pris conformément aux dispositions du code de la construction et de l’habitation (CCH) et qui concernent différents paramètres de calcul de la prestation. D’une part, les paramètres de ressources sont revalorisés au 1er janvier de chaque année (dispositions réglementaires) et, d’autre part, les paramètres de dépenses de logement sont revalorisés au 1er octobre de chaque année (dispositions législatives). Afin d’atteindre l’objectif de limitation des dépenses de prestations, le présent article vise, pour 2026, à ne pas revaloriser les paramètres des APL relatifs au logement tels que prévus à l’article L. 823-4 du CCH. Poursuivant le même objectif, une mesure réglementaire complètera le présent article afin de déroger, également pour 2026, aux dispositions du CCH qui prévoient la revalorisation des paramètres relatifs aux ressources (articles D. 823-17 et D. 822-21, ainsi que D. 863-5 et D. 863-7 s’agissant des adaptations applicables à Saint-Pierre-et-Miquelon). En 2026, le maintien des APL à leur niveau de 2025 permettra de réaliser une économie de 108 M€ pour l’État, dont 54 M€ du fait de l’absence de revalorisation prévue au II du présent article. |
Projet de loi de finances |
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Exposé des motifs
Le présent article a pour objet la validation législative des décisions de rejet intervenues depuis le 1er décembre 2016 de certaines demandes de versement de l’allocation spéciale pour les ingénieurs civils de la défense (ICD) et de l’indemnité de fonctions techniques pour les techniciens supérieurs d’études et de fabrications (TSEF). Le montant de ces primes a en effet été intégré à compter du 1er décembre 2016 à l’indemnité de fonctions, de sujétion et d’expertise (IFSE) versée aux agents dans le cadre de l’instauration du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP) au ministère de la défense. L’absence d’abrogation des textes institutifs des allocations spécifiques aux ICD et aux TSEF à la date d’entrée en vigueur du RIFSEEP a toutefois motivé des demandes de versement de la part des agents concernés, en plus de leur régime indemnitaire. Ces demandes ont conduit à la condamnation du ministère de la défense à l’occasion de recours contentieux devant la juridiction administrative et font peser sur lui un risque de condamnation dans une action en reconnaissance de droits dont le coût est estimé à 147 M€. Cette mesure poursuit un motif d’intérêt général en corrigeant les conséquences d’une malfaçon règlementaire, en prévenant la multiplication des réclamations et les conséquences financières qui en découlent, ainsi qu’en mettant fin aux effets d’aubaine dont bénéficient les agents concernés. |
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ARTICLE 69 :
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Exposé des motifs
Depuis 2016, le soutien public aux installations d’énergies renouvelables électriques de plus de 0,5 MWc est versé sous la forme d’un complément de rémunération : le producteur vend l’électricité sur les marchés et la différence entre le tarif garanti au titre du soutien public et le prix de marché est payée par l’État si elle est positive ou reversée par le producteur à l’État (« prime négative ») lorsque le prix de marché dépasse le niveau du tarif (via l’émission d’un avoir). Ce dispositif permet de garantir un revenu prévisible à l’installation, avec un niveau de tarif qui est conçu pour correspondre à une rémunération raisonnable des capitaux investis. Il permet en outre qu’en situation de prix de marché élevés, l’État récupère les recettes générées par la vente de l’électricité (« primes négatives »). Toutefois, certains dispositifs de soutien, principalement contractualisés entre 2016 et 2019, plafonnent les primes négatives qui doivent être reversées à l’État, en cas de prix de marché supérieurs au tarif. Ce plafond est égal à la somme des montants perçus précédemment par le producteur au titre du contrat de soutien. Ainsi, même en cas de crise imprévue, comme lors de la crise énergétique de 2021-2023, lorsque que ce plafond est atteint, le producteur est susceptible de conserver l’intégralité des recettes de vente de l’électricité après atteinte du plafond. Afin de remédier à cette situation, un premier dispositif de déplafonnement partiel avec un seuil a été prévu par l’article 38 de la loi de finances rectificative pour 2022. Cette disposition a été censurée par le Conseil constitutionnel par la décision n° 2023-1065 QPC du 26 octobre 2023 pour cause d’incompétence négative du législateur car la loi n’encadrait pas précisément le prix seuil défini par arrêté. À la suite de cette censure, l’article 230 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 a mis en place un dispositif de déplafonnement total imposant aux producteurs de verser à l’État la totalité de leurs revenus de marché supérieurs au tarif fixé dans le contrat de complément de rémunération. Cette disposition a été censurée par le Conseil constitutionnel dans sa décision n° 2024-1119/1125 QPC du 24 janvier 2025 au motif qu’elle portait une atteinte disproportionnée au droit au maintien des conventions légalement conclues. Plus précisément, le Conseil constitutionnel a jugé que si le législateur était en droit de supprimer rétroactivement le plafonnement des primes négatives reversées par les producteurs au cours d’une période de forte hausse des prix de l’électricité, il ne pouvait le faire sans apporter aucune garantie aux producteurs qui ont droit à une rémunération raisonnable des capitaux immobilisés tenant compte des risques inhérents à leur exploitation jusqu’à l’échéance de leur contrat. La décision prévoit que l’article sera abrogé le 31 décembre 2025, de manière à ce que le Gouvernement dispose de près d’un an pour proposer un nouveau dispositif de déplafonnement, conforme à la Constitution. C’est l’objet du présent article, qui vise à mettre en place un mécanisme de déplafonnement des primes à l’énergie mensuelles négatives conforme à la Constitution. Ce mécanisme doit permettre de corriger les effets d’aubaine dont ont bénéficié, dans un contexte de forte hausse des prix de l’électricité, les producteurs qui ont reçu un soutien public. Le bénéfice engendré par les versements des producteurs à l’État peut alors être utilisé afin d’atténuer l’effet préjudiciable de cette hausse pour le consommateur final. Le niveau fixé du prix seuil permet de garantir une rémunération raisonnable des capitaux immobilisés aux producteurs. Enfin, le présent article permet la révision des tarifs de certains contrats de production photovoltaïque de façon rétroactive jusqu’au 1er janvier 2025, afin de mettre un terme à des situations de rémunération excessive d’une partie des titulaires de ces contrats. |
ARTICLE 70 :
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Exposé des motifs
Le dispositif de compensation des coûts indirects du carbone permet de rembourser aux entreprises une partie du coût du système européen de quotas carbone (SEQE) incorporé dans le prix de l’électricité. Il est destiné aux secteurs ou sous-secteurs considérés comme exposés à un risque significatif de fuite de carbone en raison des coûts des quotas liés aux émissions de gaz à effet de serre imputables au SEQE répercutés sur les prix de l’électricité. La compensation des coûts indirects a été mise en place en France par la loi de finances pour 2016 alors que le prix du quota du SEQE s’élevait à 5,91 € par tonne de CO2. Le prix du quota s’élève aujourd’hui à 68,86 € par tonne de CO2 pour l’aide au titre de 2025. Depuis 2019, le coût de la compensation des coûts indirects a ainsi cru de 940 %. Dans un contexte de forte hausse de la facture d’électricité des entreprises, la loi de finances pour 2022 a mis en place un dispositif d’avance au titre des coûts supportés au cours de la même année, dans l’objectif de soutenir les entreprises bénéficiaires du dispositif en renforçant par ce biais leur trésorerie. Le montant de l’avance versée de 2022 à 2024 a été fixé au taux maximal de 24,45 % prévu par la loi, représentant des versements de 121 M€ en 2022, 205 M€ en 2023 et 204 M€ en 2024. L’avance versée en 2025 s’élève au taux de 10 %, soit un montant de 66 M€. Compte tenu de l’évolution du coût de la compensation des coûts indirects du carbone, une avance au taux de 24,45 % représenterait un coût budgétaire estimé à 180 M€ pour l’État en 2026. Dans un objectif de maîtrise des dépenses publiques en 2026 et de baisse des prix de l’électricité, cet article supprime l’avance de trésorerie aux entreprises de la compensation des coûts indirects du carbone. Cette modification sera effective à compter de l’année 2026. Par rapport au taux de 10 % versé en 2025, la suppression de l’avance représente une économie de ‑74 M€ en 2026. |
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ARTICLE 71 :
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Exposé des motifs
L’Institut national de la consommation (INC), créé en 1966 et devenu un établissement public industriel et commercial (EPIC) en 1990, a pour mission d’apporter un appui technique aux organisations de consommateurs, d’une part, et de produire et diffuser des informations, études, enquêtes et essais comparatifs auprès du grand public et des professionnels, d’autre part. Il est doté d’un magazine mensuel, « 60 Millions de consommateurs ». La situation financière de l’établissement est de plus en plus dégradée, avec un déficit d’exploitation croissant, et les perspectives économiques crédibles d’amélioration sont faibles. Une solution dite de rebond présenterait un coût très élevé, sans garantie de retour à l’équilibre financier de l’établissement. Dans ce contexte, il est proposé de retenir la solution de la cession de l’activité de presse et la dissolution de l’établissement. Le présent article prévoit la dissolution de l’INC et sa mise en liquidation au plus tard le 31 mars 2026. Les actifs et les obligations de l’établissement seront dévolus à l’État. Les actifs afférents à l’activité de presse de l’établissement, c’est-à-dire le magazine 60 Millions de consommateurs, peuvent toutefois être transférés à un acteur privé dans le cadre de la liquidation. Des démarches visant à la recherche d’un repreneur pour le titre de presse ont été engagées et le liquidateur pourra, le cas échéant, poursuivre ces démarches pour permettre la cession du magazine à un tiers. En cas de cession de l’activité de presse de l’établissement, la commission des participations et transferts mentionnée à l’article 25 de l’ordonnance n° 2014-948 du 20 août 2014 relative à la gouvernance et aux opérations sur le capital des sociétés à participation publique sera saisie afin, d’une part, d’apprécier l’évaluation des éléments faisant l’objet de la cession selon les méthodes objectives pratiquées pour ce type d’opération, et, d’autre part, d’émettre un avis sur la procédure suivie pour la cession. Si la recherche d’un repreneur aboutit, la cession de l’activité de presse sera alors arrêtée par le ministre chargée de la consommation. Les modalités d’application de la dissolution, de la liquidation, de l’éventuelle cession du magazine à un repreneur privé et de la poursuite de l’activité de presse jusqu’à la cession seront définies par un décret en Conseil d’État. Enfin, tirant les conséquences de la dissolution, l’article abroge les dispositions du code de la consommation relatives à l’INC qui seront dépourvues d’objet. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 72 :
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Exposé des motifs
Le présent article comprend plusieurs évolutions des modalités de répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des communes, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) et des départements, ainsi que des ajustements relatifs aux autres dotations de l’État et aux dispositifs de péréquation horizontale. 1. Renforcement de la solidarité au sein de la DGF Après trois années successives d’augmentation, le montant de la DGF est reconduit à son niveau de 2025. Le Gouvernement poursuit son objectif de renforcement de l’effort de solidarité au sein des concours financiers de l’État, en majorant de 290 M€ les dotations de péréquation des communes. Comme en 2025, cette augmentation sera affectée pour 140 M€ à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU) et pour 150 M€ à la dotation de solidarité rurale et de cohésion sociale (DSR). L’augmentation de la dotation d’aménagement des communes pourra être majorée par le Comité des finances locales (CFL) entre la DSU, la DSR et la dotation nationale de péréquation (DNP). Afin que le plus grand nombre de communes bénéficie de la hausse des composantes péréquatrices de la DGF, le présent article prévoit que la hausse de la DSR en 2026 sera répartie au minimum à 60 % sur sa deuxième fraction dite « péréquation », dont la quasi-totalité des communes de moins de 10 000 habitants bénéficie. Enfin, comme les années précédentes, la péréquation verticale des départements est augmentée de 10 M€, par redéploiement depuis la dotation forfaitaire des départements. 2. Ajustements des modalités de répartition et de versement des dotations de l’État aux collectivités territoriales Le présent article porte diverses mesures de simplification afférentes à la DGF et aux dotations et fonds à destination des collectivités territoriales. À ce titre, il précise les modalités de versement des acomptes de la DGF. Dans l’attente de la notification des attributions individuelles de l’année en cours, il prévoit que ces acomptes sont versés par douzièmes sur la base du dernier arrêté ministériel de notification de la DGF connu. Cette précision vise à simplifier le calcul et le versement de ces acomptes par les préfectures. Le présent article prévoit également une méthode de calcul des dotations et fonds pour les communes issues d’une défusion, en l’absence de données authentifiées sur le périmètre de ces communes. Il prévoit que les attributions ou prélèvements d’une commune issue d’une défusion en année N, correspondent à ceux de l’ancienne commune en année N‑1, répartis entre les communes défusionnées, au prorata de leur population. Cette méthode de calcul, applicable aux communes défusionnées quelle que soit l’année de défusion, perdure tant qu’il n’existe pas, sur le périmètre des communes issues de la défusion, toutes les données nécessaires au calcul des dotations et fonds. La méthode proposée est lisible et prévisible pour les communes concernées. Le présent article propose en outre, afin de rendre plus attractif le régime applicable aux communes nouvelles qui regroupent l’ensemble des communes membres d’un EPCI à fiscalité propre et qui n’adhèrent pas à un nouvel EPCI à fiscalité propre (« communes-communautés »), de ne plus indexer leur dotation de compétences intercommunales sur le taux d’évolution de la dotation de compensation des EPCI, qui diminue chaque année pour financer les redéploiements internes à la DGF, mais seulement sur la dotation d’intercommunalité, qui augmente chaque année de 90 M€. Le présent article abroge par ailleurs un prélèvement sur fiscalité obsolète, correspondant à la compensation de la fin du prélèvement « centre communal d’action sociale » (CCAS) des communes, qui ne concerne plus aujourd’hui qu’une dizaine de communes en France, pour un faible montant annuel. Il reverse l’ensemble des montants collectés via ces prélèvements dans la DGF. Outre ces mesures de simplification, le présent article prévoit diverses mesures d’ordre technique. À ce titre, il précise les dates ou sources de certaines données retenues pour le calcul des dotations et fonds de péréquation : revenu fiscal de référence, attributions de compensation, taxe sur les pylônes électriques, taxe sur les installations nucléaires de base, taxe sur le produit brut des jeux de casino, contribution sur les eaux minérales. L’article propose par ailleurs de renforcer le dispositif d’accompagnement des communes perdant l’éligibilité aux fractions « bourg-centre » et « cible » de la DSR. Il prévoit la mise en œuvre d’une garantie dégressive de deux ans (contre un actuellement), afin de lisser dans le temps l’accompagnement financier d’une commune perdant son éligibilité. Cette garantie serait, la première année de perte d’éligibilité, d’un montant de 75 % de l’attribution perçue par la commune l’année précédant sa perte d’éligibilité, puis, d’un montant de 50 % de cette même attribution, la deuxième année après sa perte d’éligibilité. Le présent article reporte d’une année la prise en compte de la redevance d’assainissement pour le calcul du coefficient d’intégration fiscale (CIF) des communautés de communes, les effets redistributifs de cette prise en compte n’ayant pas encore pu être simulés. Il proroge également d’une année supplémentaire le régime dérogatoire du calcul de la population de Mayotte, dans l’attente du recensement général de la population de ce département. En matière de calcul de la répartition des fonds et dotations, cet article précise que les régularisations au titre de la DGF des départements sont financées par l’écrêtement de la dotation forfaitaire des départements et non de celle du bloc communal. Il précise le calcul du second prélèvement au titre du fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (FNP DMTO), ce dernier devant être déterminé en fonction de la somme des montants calculés au titre de trois tranches distinctes pour atteindre un montant total de 750 M€, sans excéder pour autant 15 % du produit des droits de mutation à titre onéreux perçu par le département l’année précédant celle de la répartition. Les dispositions de l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT) sont donc précisées afin qu’il apparaisse clairement que les trois tranches du second prélèvement n’ont qu’une existence calculatoire, en ce que leur addition détermine un nombre de points en fonction duquel le second prélèvement est réparti de façon à prélever 750 M€ au total sans dépasser 15 % du produit des droits de mutation à titre onéreux perçu par chaque département l’année précédant celle de la répartition. Le fonds d’aide au relogement d’urgence (FARU) est prorogé, et abondé à hauteur de 2,5 M€. Pour finir, cet article procède à divers ajustements légistiques, comme l’abrogation de dispositions devenues obsolètes (articles de la loi du 29 novembre 1985 relative à la dotation globale de fonctionnement), la suppression de renvois erronés, ou la précision de l’applicabilité de dispositions en Outre-mer. 3. Création d’une dotation globale de fonctionnement pour les régions La DGF des régions, créée par l’article 48 de la loi n° 2003-1311 du 30 décembre 2003 de finances pour 2004, a été supprimée à compter du 1er janvier 2018 par l’article 149 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 et remplacée par le versement d’une fraction du produit national de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Entre 2018 et 2024, cette fraction est dynamique, le produit de TVA affecté aux régions évoluant chaque année comme l’évolution du produit national de la TVA. Au titre de 2025, elle a connu un gel en valeur conformément à l’article 107 de la loi de finances pour 2025. Cet article prévoit le rétablissement de cette fraction de TVA en DGF. Celle-ci serait versée aux régions, à la Collectivité de Corse, au Département de Mayotte et aux collectivités territoriales de Martinique et de Guyane. Son montant serait égal au montant de la fraction de TVA qui leur a été attribué en 2025, ce qui revient à intégrer dans leur DGF la dynamique de TVA acquise depuis 2018. À compter de 2027, la DGF perçue par chacune de ces collectivités est égale au montant perçu l’année précédente. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 73 :
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«
DISPOSITIONS APPLICABLES |
DANS LEUR REDACTION RÉSULTANT DE |
L. 1613-6
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La loi n° 2025-XXX du XX décembre 2025 de finances pour 2026 |
Exposé des motifs
Créée par la loi de finances initiale pour 2008 et régie par l’article L. 1613-6 du code général des collectivités territoriales (CGCT), la dotation de solidarité en faveur de l’équipement des collectivités territoriales et de leurs groupements touchés par des événements climatiques ou géologiques (DSEC) permet à l’État de participer à la remise en état des biens réputés non assurables des collectivités de l’hexagone frappées par des « évènements climatiques et géologiques graves ». Plusieurs évolutions sont intervenues depuis la création de la dotation, notamment en 2015 avec la scission de la dotation en deux fonds et en 2016 avec l’unification des deux fonds dans une dotation unique. Le présent article permet aux collectivités territoriales d’outre-mer de bénéficier de la DSEC en remplacement de l’actuel fonds de secours outre-mer (FSOM), dont le volet « collectivités » sera supprimé. Cette fusion des dispositifs permettra d’harmoniser et de simplifier les dispositifs actuels. Afin de compenser financièrement cette mesure, parallèlement, les crédits du volet « collectivités » du FSOM inscrits sur le programme 123 de la mission « Outre-mer » seront transférés vers le programme 122 de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », à hauteur de 5 M€ en autorisations d’engagement (AE) et 2 M€ en crédits de paiement (CP). Outre l’harmonisation et la simplification des dispositifs de soutien permises par cet article, le Gouvernement propose, afin de faire face à l’intensification des dégâts climatiques dans l’hexagone comme en outre-mer, de rehausser significativement les crédits ouverts sur la DSEC au sein du présent projet de loi de finances, afin de porter la dotation à 70 M€ en AE et 60 M€ en CP, soit une augmentation de 40 M€ par rapport à la loi de finances pour 2025. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 74 :
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Exposé des motifs
Les présentes dispositions créent un fonds d’investissement pour les territoires (FIT) qui regroupe trois dotations actuellement prévues au chapitre IV du titre III du livre III du code général des collectivités locales (CGCT) : la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR – article L. 2334-32), la dotation politique de la ville (DPV – article L. 2334-40) et la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL – article L. 2334-42). La création de ce fonds unique, dont l’attribution est, comme pour la DETR, confiée au préfet de département, permet de simplifier l’accès aux dotations de l’État en unifiant le cadre juridique et les procédures applicables. Cette réforme constitue ainsi une avancée structurante dans le sens de la simplification des dispositifs de soutien à l’investissement des collectivités. Le présent article réserve le bénéfice du FIT aux collectivités rurales ainsi qu’à celles marquées par des difficultés urbaines, et permet le financement d’autres collectivités par exception. À ce titre, le présent article prévoit que peuvent bénéficier du FIT :
En ce sens, ce nouveau fonds, unifié et simplifié, conserve les deux objectifs historiques des anciennes dotations d’investissement, à savoir le soutien aux petites collectivités rurales (DETR) et aux collectivités urbaines dotées de quartiers prioritaires, au sens de la politique de la ville (DPV). Le présent article fixe deux dérogations en disposant que, sur décision du représentant de l’État dans le département, peuvent également être bénéficiaires du FIT :
Dès lors, ce nouveau fonds concilie à la fois la nécessité d’un cadre national simple, lisible et unifié, et la possibilité pour les représentants de l’État dans les territoires, de s’adapter à des circonstances et spécificités locales. S’agissant de l’outre-mer, comme pour la DETR actuelle, il est prévu qu’une quote-part du FIT soit dédiée aux circonscriptions de Wallis-et-Futuna ainsi qu’aux communes et aux groupements des départements et collectivités d’outre-mer et de Nouvelle-Calédonie. Cette quote-part ultra-marine est calculée en appliquant au montant total du FIT le rapport, majoré de 33 %, entre la population de chacune des collectivités et groupements intéressés et la population nationale. Au sein de de cette quote-part ultra-marine, une distinction est opérée entre les modalités de répartition pour les collectivités relevant :
Après prélèvement de cette quote-part ultra-marine, les enveloppes départementales du FIT seront constituées de la somme de trois fractions :
Chacune des communes remplissant ces deux conditions contribue au montant de la fraction à hauteur de sa population pondérée par cet indice synthétique, majoré de 30 % pour les communes de la première moitié du classement.
Au global, la mise en œuvre de ce nouveau fonds se traduira par une forte stabilité des enveloppes entre départements, les enveloppes calculées pour chaque département ne pouvant pas diminuer ou augmenter de plus de 3 % (l’intervalle est situé entre 3 % de diminution et 5 % d’augmentation pour les collectivités d’outre-mer) par rapport au montant des enveloppes calculées l’année précédente, pondéré du taux d’évolution total du FIT pour l’année considérée. En outre, chaque préfet devra attribuer aux collectivités rurales au sens de l’INSEE ou éligibles à la DETR en 2025 une part de son enveloppe du FIT au moins égale à l’enveloppe de DETR qui lui a été déléguée en 2025. La même garantie est prévue pour les collectivités éligibles à la DPV en 2025 ou dont la proportion de population résidant en QPV dépasse 10 %. De plus, il est prévu qu’aucune enveloppe départementale calculée en application de cet article ne soit attribuée à un département ne comptant aucune collectivité éligible sur son territoire. Enfin, le présent article reprend les prérogatives des commissions DETR, prévues par l’actuel article L. 2334-37 du CGCT, pour le fonds d’investissement pour les territoires. En ce sens, il renforce de manière conséquente la participation des élus locaux à la définition de la stratégie d’investissement local dans un département. En cohérence avec les critères d’éligibilité au FIT, à partir du prochain renouvellement général des conseils municipaux, le présent article modifie la composition de cette commission, pour y inclure des maires de communes dont au moins 10 % de la population réside en QPV. |
ARTICLE 75 :
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Exposé des motifs
Le présent article procède à des ajustements légistiques nécessaires à la mise en œuvre du dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités territoriales, issu de l’article 186 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025, afin d’en corriger certaines malfaçons. Ces ajustements visent à corriger une erreur rédactionnelle pouvant laisser supposer un caractère pluriannuel du dispositif, précisent rétroactivement les ressources sur lesquelles sont effectués les prélèvements, en cohérence avec les recommandations de la Cour des comptes, et suppriment la mesure de gage visant les collectivités territoriales et l’État. |
Projet de loi de finances |
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Projet de loi de finances |
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ARTICLE 76 :
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Exposé des motifs
Afin d’associer les collectivités territoriales à l’effort de redressement des finances publiques, le présent article tend à renouveler la mise en œuvre, pour une deuxième année consécutive, du dispositif de lissage des recettes fiscales des collectivités territoriales (DILICO), tel que prévu par l’article 186 de la loi de finances initiale pour 2025. En 2026, ce dispositif est destiné à faire contribuer les collectivités territoriales à hauteur de 2 Md€, répartis de la manière suivante : 720 M€ pour les communes, 500 M€ pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, 280 M€ pour les départements et 500 M€ pour les régions. Pour mémoire, en 2025, l’éligibilité des communes au DILICO et le montant de leur contribution étaient fondés sur un indice synthétique constitué du potentiel financier par habitant et du revenu par habitant. Les communes dont l’indice synthétique était supérieur à 110 % de l’indice moyen de l’ensemble des communes étaient éligibles au prélèvement du DILICO. Étaient toutefois exclues du prélèvement les premières communes bénéficiaires des dotations de péréquation de la dotation globale de fonctionnement (dotation de solidarité urbaine (DSU), dotation de solidarité rurale (DSR), dotation de péréquation des communes des départements d’outre-mer (DPOM)). Le montant de la contribution de chaque commune était calculé en fonction de la population de la commune, multipliée par l’écart relatif de son indice synthétique par rapport à l’indice synthétique moyen de l’ensemble des communes. La contribution de chaque commune était plafonnée à 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement (RRF). Les communes dont le prélèvement était inférieur à 1 000 € étaient exonérées de prélèvement. Les modalités de répartition de la contribution des EPCI à fiscalité propre au DILICO en 2025 étaient similaires à celles des communes. Un indice synthétique, fondé sur le potentiel fiscal et le revenu par habitant, était calculé pour chaque EPCI à fiscalité propre. Les intercommunalités dont l’indice synthétique était supérieur à 110 % de l’indice moyen de l’ensemble des EPCI à fiscalité propre étaient éligibles au prélèvement du DILICO. Le montant de la contribution de chaque EPCI à fiscalité propre était calculé en fonction de sa population, multipliée par l’écart relatif de son indice synthétique par rapport à l’indice synthétique moyen de l’ensemble des EPCI à fiscalité propre. La contribution de chaque EPCI était plafonnée à 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement. Pour les départements, étaient concernés par le DILICO en 2025 ceux présentant un indice de fragilité sociale, calculé en application de l’article 208 de la loi de finances pour 2020, inférieur à l’indice de fragilité sociale médian. Le montant de la contribution de chaque département était calculé en fonction de sa population, multipliée par l’écart entre son indice de fragilité sociale et l’indice de fragilité sociale médian de l’ensemble des départements. Enfin, pour les régions, étaient concernées par le DILICO en 2025 celles prélevées au titre du fonds de solidarité régionale (FSR). La contribution de chaque région était calculée suivant les mêmes modalités de calcul que les prélèvements au titre du FSR. Pour l’année 2026, afin de garantir sa prévisibilité, les modalités de fonctionnement du prélèvement du DILICO seront identiques à celles de 2025, à l’exception des points suivants :
Concernant le reversement, l’article prévoit d’étaler la restitution de ce nouveau DILICO sur 5 ans, soit une durée supérieure de 2 ans au précédent dispositif. Elle permet de faire coïncider la temporalité de la mesure avec celle de la durée des cycles électoraux et d’éviter des reversements trop massifs liés au cumul des DILICO 1 et 2. Le principe du précédent dispositif selon lequel une fraction de reversement abonde un fond de péréquation est maintenu. Sa part est cependant doublée, passant de 10 % à 20 % des reversements annuels. Cela représente donc un soutien aux collectivités les plus fragiles de 80 M€ par an. À la différence du premier DILICO, les modalités de reversement du solde de 80 % dépendront, pour chaque catégorie de contributeur, de l’évolution agrégée de leurs dépenses réelles de fonctionnement et d’investissement sur le dernier exercice afin de renforcer l’efficacité du dispositif. Si l’évolution des dépenses est inférieure ou égale à la croissance du PIB en valeur (exprimé en euros courants), le solde sera reversé à l’ensemble des contributeurs. Si celle-ci est supérieure à la croissance du PIB en valeur additionné d’un point de pourcentage, aucun solde n’est reversé. Entre les deux intervalles, la restitution est individualisée avec un reversement intégral aux collectivités dont les dépenses sont inférieures à la croissance du PIB en valeur, un reversement nul pour celles dont les dépenses sont supérieures à la croissance du PIB en valeur additionné d’un point, et un reversement partiel dans l’intervalle. Comme pour le DILICO 1, les reversements seront effectués mensuellement. |
ARTICLE 77 :
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Exposé des motifs
Le présent article, afin d’assurer la poursuite du soutien de l’État aux départements les plus fragiles en 2026, prévoit la mise en œuvre du fonds de sauvegarde des départements tel qu’institué par l’article 252 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, dispositif qui a été utilisé en 2024. Le fonctionnement de ce fonds est identique à celui de 2024, à l’exception d’un critère d’éligibilité, relatif à l’indice de fragilité sociale, qui devra être supérieur à 95 % de la moyenne de l’ensemble des départements et des collectivités (contre 80 % dans le fonds de sauvegarde mis en œuvre en 2024). Cette évolution vise à renforcer le ciblage de ce dispositif sur les départements les plus fragiles. Il supprime par ailleurs le mécanisme de fonds de sauvegarde tel qu’institué par le II de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 et qui n’a jamais trouvé à s’appliquer, ayant été remplacé par le fonds de sauvegarde tel qu’institué par l’article 252 de la loi de finances pour 2024. Pour l’année 2026, il est prévu que le fonds de sauvegarde s’élève à 300 M€, soit un montant trois fois supérieur à celui de l’année 2024. Ce montant sera atteint par le versement par l’État d’une fraction des produits de la taxe sur la valeur ajoutée nationale. |
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ARTICLE 78 :
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Exposé des motifs
Le présent article propose de mieux cibler les obligations de recours à certaines expertises judiciaires afin de tendre vers une meilleure maîtrise des frais de justice dans un contexte où ceux-ci constituent un poste de dépenses particulièrement dynamique. Il tire les conséquences du coût croissant des procédures en lien notamment avec la complexification procédurale, le niveau d’exigence probatoire ainsi que les coûts d’investigations et d’expertises, et notamment des dernières revalorisations des expertises psychiatriques intervenues. Ces constats ont été posés par un rapport d’inspection conjoint de l’inspection générale des finances, l’inspection générale de la justice et l’inspection générale de l’administration sur la maîtrise des frais de justice. Concernant les expertises médicales psychiatriques, les juridictions judiciaires sont confrontées à d’importantes difficultés opérationnelles du fait de la rareté des experts psychiatres sur le territoire national, alors que parallèlement la liste des infractions visées à l’article 706-47 du code de procédure pénale (CPP) soumises à expertise psychiatrique obligatoire avant tout jugement au fond s’élargit continuellement. Pourtant, certains délits n’imposent pas nécessairement une expertise médicale psychiatrique de la personne poursuivie, et l’appréciation souveraine de l’autorité judiciaire, en fonction de la gravité des faits et de la personnalité du mis en cause, apparaît suffisante pour répondre aux objectifs poursuivis. S’agissant de l’enquête sociale rapide (ESR), celle-ci constitue une mesure d’investigation, prévue à l’article 41 du CPP, réalisée dans le cadre d’un mandat judiciaire, qui vise à vérifier la situation matérielle, familiale et sociale de la personne et à informer le magistrat sur les mesures propres à favoriser ou maintenir son insertion sociale. Elle est obligatoire avant toute réquisition de placement en détention provisoire, lorsque la peine n’excède pas cinq ans d’emprisonnement, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate ou d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). La réduction du périmètre d’application de l’obligation de recours à certaines expertises judiciaires apparait opportune au regard de l’objectif de réduction de la charge de l’État en matière de frais de justice dans un contexte budgétaire contraint. Le présent article permettra ainsi de modérer le volume de ces expertises. L’hypothèse de baisse du recours aux expertises psychiatriques retenue est de 5 à 10 % et le recours aux ESR de 5 à 15 %, tout en préservant les droits des justiciables, en réservant le caractère obligatoire du recours :
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ARTICLE 79 :
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Exposé des motifs
Dans le calcul de la prime d’activité (PA), seuls les revenus d’activité font l’objet d’un abattement, fixé à 59,85 % en 2025. Les autres revenus sont pris en compte à 100 %. Or depuis sa création en 2016, le calcul de la PA fait l’objet d’une mesure spécifique pour les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). À partir d’un revenu d’activité supérieur à un quart de salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) à temps plein, l’intégralité de l’AAH est considérée comme un revenu professionnel et bénéficie donc de l’abattement de 59,85 %. Cette disposition constitue une dérogation au principe général selon lequel les ressources hors revenus d’activité sont intégralement pris en compte dans l’établissement du droit à la prime d’activité, sans abattement. Initialement, les pensions d’invalidité et les rentes accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) étaient également assimilées à des revenus professionnels mais le dispositif dérogatoire a été restreint à l’AAH par la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018. La PA est une prestation conçue initialement pour garantir un gain au travail aux personnes modestes qui, en cas de ressources trop faibles, perçoivent le revenu de solidarité active (RSA), et non l’AAH. Or, contrairement au RSA, qui est une prestation purement différentielle, le barème de l’AAH intègre cette dimension d’intéressement au travail via des abattements, si bien que le cumul de la prime d’activité et de l’AAH fait dans son principe double emploi. De plus, passé un tiers temps, la dégressivité de la prime d’activité avec les revenus du travail vient s’ajouter à celles de l’AAH et des aides au logement. Cela conduit à ce que le revenu disponible ne progresse pas, et, dans certains cas, diminue lorsque les revenus du travail augmentent, que ce soit en milieu ordinaire ou en milieu protégé. Cette prise en compte spécifique de l’AAH pour le calcul de la prime d’activité présente ainsi des effets négatifs, en matière de ciblage de la prestation par niveau de revenu et d’incitation à l’augmentation de la quotité de travail. Le présent article supprime la prise en compte de l’AAH en tant que revenu professionnel dans le calcul de la prime d’activité. Cette mesure non paramétrique permettrait de réaliser une économie pour le budget général de 95 M€ en 2026 puis de 130 M€ supplémentaires en 2027, soit en effet année pleine, un total de 225 M€. L’entrée en vigueur, qui nécessite des adaptations préalables, interviendra à compter du 1er avril 2026 pour les droits d’avril 2026 versés en mai 2026. |
Projet de loi de finances |
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ARTICLE 80 :
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Exposé des motifs
Depuis 2019, les apprentis d’au moins 18 ans peuvent bénéficier d’une aide forfaitaire d’un montant de 500 € pour l’inscription au permis de conduire. Cet article vise à supprimer cette aide forfaitaire, dans un objectif de rationalisation des aides à l’apprentissage et de limitation des effets d’aubaine. En effet, cette aide induit une rupture d’égalité vis-à-vis des autres étudiants qui n’en bénéficient pas et n’est ni conditionnée au niveau de ressources de l’apprenti, ni ajustée en fonction des autres aides qu’il perçoit. Au surplus, ce dispositif se superpose avec de nombreux dispositifs existants par ailleurs, financés notamment par les collectivités territoriales ou par l’État (permis à 1 € pour les jeunes, compte personnel de formation, aides locales, etc.) |
ARTICLE 81 :
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Exposé des motifs
Parmi les actions de formation éligibles au compte personnel de formation (CPF) prévues à l’article L. 6323-6 du code du travail, les actions qui ne sont pas sanctionnées par une certification constituent celles qui sont le plus souscrites sur la plateforme MonCompteFormation. Alors que le CPF doit conduire à une progression des compétences des actifs et de leur capacité à occuper un emploi, près de 40 % des coûts CPF financent des formations non certifiantes. D’une part, afin de remettre en cohérence le CPF avec ses objectifs initiaux et de maîtriser plus efficacement ses dépenses, une régulation des actions non certifiantes est nécessaire au regard de l’importance de ces dernières. Une prise en charge partielle de ces actions, à l’instar du permis de conduire et de la validation des acquis de l’expérience (VAE), est adaptée et cohérente avec l’ambition du CPF, ces dernières menant respectivement à un passage d’examen et à l’obtention d’une certification professionnelle. D’autre part, s’agissant spécifiquement des bilans de compétences, leur coût unitaire n’a cessé d’augmenter et les actions de lutte contre la fraude initiées depuis 2022 ont mis en avant la part disproportionnée parmi les établissements fraudeurs des organismes proposant des bilans de compétences. Le projet d’article propose ainsi d’introduire la possibilité de plafonner le montant des droits inscrits mobilisables au titre de ces actions au II de l’article L. 6323-6 du code du travail et d’exclure les bilans de compétences de l’éligibilité au CPF. Par ailleurs, les contributions versées par les établissements et services d’accompagnement par le travail (ESAT), et qui sont affectées au financement du CPF et du CPF transition professionnelle, ne sont pas été reversées à France Compétences par les opérateurs de compétences (OPCO), ces derniers n’étant pas compétents pour le financement et la gestion de l’alimentation annuelle de ces dispositifs. Un niveau élevé de trésorerie s’est ainsi progressivement accumulé sur le compte des OPCO. En conséquence, le projet d’article prévoit également d’assurer la remontée à France Compétences des contributions ayant pour objet le financement du CPF, autres que la contribution unique à la formation professionnelle et à l’apprentissage. |
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BUDGET GÉNÉRAL
(en euros) |
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Intitulé de la recette |
Évaluation |
Recettes fiscales |
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1. Impôt net sur le revenu |
104 036 408 951 |
1101-Net Impôt sur le revenu |
104 036 408 951 |
2. Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
2 414 300 000 |
1201 Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
2 414 300 000 |
3. Impôt net sur les sociétés |
58 996 738 886 |
1301-Net Impôt sur les sociétés |
58 996 738 886 |
3bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
1 411 000 000 |
1302 Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
1 411 000 000 |
3ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
374 000 000 |
1303 Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
374 000 000 |
3quater. Impôt minimum mondial à 15 % – pilier 2 |
500 000 000 |
1304 Impôt minimum mondial à 15 % – pilier 2 |
500 000 000 |
4. Autres impôts directs et taxes assimilées |
37 948 317 904 |
1401 Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l'impôt sur le revenu |
1 127 940 000 |
1402 Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes |
4 800 000 000 |
1403 Prélèvements sur les bénéfices tirés de la construction immobilière (loi n°63-254 du 15 mars 1963 art 28-IV) |
0 |
1404 Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n°65-566 du 12 juillet 1965 art 3) |
23 276 |
1405 Prélèvement exceptionnel de 25% sur les distributions de bénéfices |
168 407 |
1406 Impôt sur la fortune immobilière |
3 094 517 338 |
1407 Taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage |
28 420 067 |
1408 Prélèvements sur les entreprises d'assurance |
166 981 751 |
1409 Taxe sur les salaires |
0 |
1410 Cotisation minimale de taxe professionnelle |
822 828 |
1411 Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l'effort de construction |
27 451 462 |
1412 Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue |
34 654 281 |
1413 Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d'art, de collection et d'antiquité |
148 510 276 |
1415 Contribution des institutions financières |
0 |
1416 Taxe sur les surfaces commerciales |
240 601 099 |
1421 Cotisation nationale de péréquation de taxe professionnelle |
1 029 273 |
1427 Prélèvements de solidarité |
15 634 906 822 |
1429 Taxe sur les gestionnaires d'infrastructures de transport (écrêtement) |
0 |
1430 Taxe sur les services numériques |
881 600 000 |
1431 Taxe d’habitation sur les résidences principales |
0 |
1439 Taxe sur le patrimoine financier |
1 000 000 000 |
1440 Contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de très hauts revenus |
1 650 000 000 |
1441 Contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises |
4 000 000 000 |
1442 Taxe sur les petits colis |
500 000 000 |
1497 Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises |
2 741 291 801 |
1498 Cotisation foncière des entreprises |
1 000 000 |
1499 Recettes diverses |
1 868 399 223 |
5. Accises sur les énergies |
24 680 655 254 |
1501 Accises sur les énergies (ex-TICPE) |
16 838 655 254 |
1502 Accises sur les énergies (ex-TICGN) |
2 287 000 000 |
1503 Accises sur les énergies (ex-TICFE) |
5 546 000 000 |
1504 Autres taxes intérieures |
9 000 000 |
6. Taxe sur la valeur ajoutée nette |
109 122 581 300 |
1601-Net Taxe sur la valeur ajoutée |
109 122 581 300 |
7. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
43 163 420 990 |
1701 Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d'offices |
471 303 447 |
1702 Mutations à titre onéreux de fonds de commerce |
241 186 681 |
1703 Mutations à titre onéreux de meubles corporels |
239 536 |
1704 Mutations à titre onéreux d'immeubles et droits immobiliers |
75 335 666 |
1705 Mutations à titre gratuit entre vifs (donations) |
4 422 986 306 |
1706 Mutations à titre gratuit par décès |
16 995 331 339 |
1707 Contribution de sécurité immobilière |
814 607 244 |
1711 Autres conventions et actes civils |
586 128 882 |
1712 Actes judiciaires et extrajudiciaires |
0 |
1713 Taxe de publicité foncière |
617 316 900 |
1714 Prélèvement sur les sommes versées par les organismes d'assurances et assimilés à raison des contrats d'assurances en cas de décès |
478 273 006 |
1715 Taxe additionnelle au droit de bail |
0 |
1716 Recettes diverses et pénalités |
322 226 234 |
1721 Timbre unique |
567 000 000 |
1722 Taxe sur les véhicules de société |
0 |
1723 Actes et écrits assujettis au timbre de dimension |
0 |
1725 Permis de chasser |
0 |
1726 Produit de la taxe additionnelle à la taxe sur les certifications d'immatriculation des véhicules |
1 270 000 000 |
1751 Droits d'importation |
0 |
1752 Contribution sur la rente infra-marginale de la production d'électricité |
0 |
1754 Autres droits et recettes accessoires |
4 530 152 |
1755 Amendes et confiscations |
42 903 860 |
1756 Taxe générale sur les activités polluantes |
1 356 000 000 |
1757 Cotisation à la production sur les sucres |
0 |
1758 Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabac |
0 |
1761 Taxe et droits de consommation sur les tabacs |
67 000 000 |
1766 Garantie des matières d'or et d'argent |
0 |
1768 Taxe spéciale sur certains véhicules routiers |
176 500 433 |
1769 Autres droits et recettes à différents titres |
194 326 520 |
1773 Taxe sur les achats de viande |
0 |
1774 Taxe spéciale sur la publicité télévisée |
0 |
1776 Redevances sanitaires d'abattage et de découpage |
49 327 696 |
1777 Taxe sur certaines dépenses de publicité |
14 931 000 |
1780 Taxe de l'aviation civile |
0 |
1781 Taxe sur les installations nucléaires de base |
683 000 000 |
1782 Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées |
23 560 308 |
1785 Produits des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs) |
3 241 000 000 |
1786 Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos |
991 544 429 |
1787 Prélèvement sur le produit brut des paris hippiques |
434 990 196 |
1788 Prélèvement sur les paris sportifs |
1 041 745 542 |
1789 Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne |
125 826 524 |
1790 Redevance sur les paris hippiques en ligne |
0 |
1796 Taxe sur les rachats d'actions |
200 000 000 |
1797 Taxe sur les transactions financières |
2 630 000 000 |
1798 Impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux (affectation temporaire à l'Etat en 2010) |
0 |
1799 Autres taxes |
5 024 299 089 |
8. Autres remboursements et dégrèvements d'impôts d'État |
-9 736 425 884 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État, autres que ceux s'appliquant à l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée |
-9 736 425 884 |
Recettes non fiscales |
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1. Dividendes et recettes assimilées |
5 098 612 567 |
2110 Produits des participations de l'État dans des entreprises financières |
1 257 454 531 |
2116 Produits des participations de l'État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers |
3 835 100 000 |
2199 Autres dividendes et recettes assimilées |
6 058 036 |
2. Produits du domaine de l'État |
1 359 819 260 |
2201 Revenus du domaine public non militaire |
600 000 000 |
2202 Autres revenus du domaine public |
9 000 000 |
2203 Revenus du domaine privé |
314 152 593 |
2204 Redevances d'usage des fréquences radioélectriques |
434 666 667 |
2209 Paiement par les administrations de leurs loyers budgétaires |
0 |
2211 Produit de la cession d'éléments du patrimoine immobilier de l'État |
0 |
2212 Autres produits de cessions d'actifs |
0 |
2299 Autres revenus du Domaine |
2 000 000 |
3. Produits de la vente de biens et services |
2 475 138 796 |
2301 Remboursement par l'Union européenne des frais d'assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget |
677 333 333 |
2303 Autres frais d'assiette et de recouvrement |
995 750 997 |
2304 Rémunération des prestations assurées par les services du Trésor Public au titre de la collecte de l'épargne |
33 719 302 |
2305 Produits de la vente de divers biens |
21 630 |
2306 Produits de la vente de divers services |
3 649 187 |
2399 Autres recettes diverses |
764 664 347 |
4. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
7 928 085 569 |
2401 Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers |
216 427 403 |
2402 Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social |
26 383 753 |
2403 Prêts et avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics |
46 842 264 |
2409 Intérêts des autres prêts et avances |
135 000 000 |
2411 Avances remboursables sous conditions consenties à l'aviation civile |
184 000 000 |
2412 Autres avances remboursables sous conditions |
0 |
2413 Reversement au titre des créances garanties par l'État |
13 483 162 |
2499 Autres remboursements d'avances, de prêts et d'autres créances immobilisées |
7 305 948 987 |
5. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
2 695 870 585 |
2501 Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers |
796 444 287 |
2502 Produits des amendes prononcées par les autorités de la concurrence |
708 326 831 |
2503 Produits des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes |
114 322 164 |
2504 Recouvrements poursuivis à l'initiative de l'agence judiciaire de l'Etat |
11 815 651 |
2505 Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires |
1 048 281 302 |
2510 Frais de poursuite |
5 051 373 |
2511 Frais de justice et d'instance |
7 503 411 |
2512 Intérêts moratoires |
17 292 |
2513 Pénalités |
4 108 274 |
6. Divers |
9 138 322 575 |
2601 Reversements de Natixis |
0 |
2602 Reversements au titre des procédures de soutien financier au commerce extérieur |
401 700 000 |
2603 Prélèvements sur les fonds d'épargne gérés par la Caisse des Dépôts et Consignations |
596 000 000 |
2604 Divers produits de la rémunération de la garantie de l'État |
331 693 639 |
2611 Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires |
289 355 000 |
2612 Redevances et divers produits pour frais de contrôle et de gestion |
13 810 903 |
2613 Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques |
3 938 |
2614 Prélèvements effectués dans le cadre de la directive épargne |
0 |
2615 Commissions et frais de trésorerie perçus par l'État dans le cadre de son activité régalienne |
32 628 |
2616 Frais d'inscription |
7 076 744 |
2617 Recouvrement des indemnisations versées par l'État au titre des expulsions locatives |
6 262 809 |
2618 Remboursement des frais de scolarité et accessoires |
5 752 308 |
2620 Récupération d'indus |
63 324 964 |
2621 Recouvrements après admission en non-valeur |
125 082 363 |
2622 Divers versements de l'Union européenne |
6 140 000 000 |
2623 Reversements de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement de crédits |
101 012 363 |
2624 Intérêts divers (hors immobilisations financières) |
51 849 207 |
2625 Recettes diverses en provenance de l'étranger |
3 439 916 |
2626 Remboursement de certaines exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties (art.109 de la loi de finances pour 1992) |
3 963 753 |
2627 Soulte sur reprise de dette et recettes assimilées |
0 |
2697 Recettes accidentelles |
378 114 827 |
2698 Produits divers |
156 000 000 |
2699 Autres produits divers |
463 847 213 |
Prélèvements sur les recettes de l'État |
|
1. Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales |
49 514 696 624 |
3101 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la dotation globale de fonctionnement |
32 578 368 022 |
3103 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs |
3 575 438 |
3104 Dotation de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements |
15 000 000 |
3106 Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) |
7 866 719 297 |
3107 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation d'exonérations relatives à la fiscalité locale |
896 979 349 |
3108 Dotation élu local |
123 506 000 |
3109 Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de la collectivité de Corse |
42 946 742 |
3111 Fonds de mobilisation départementale pour l'insertion |
431 738 376 |
3112 Dotation départementale d'équipement des collèges |
326 317 000 |
3113 Dotation régionale d'équipement scolaire |
661 186 000 |
3118 Dotation globale de construction et d'équipement scolaire |
2 686 000 |
3119 Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (régions) |
97 697 769 |
3120 Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (départements) |
1 174 315 500 |
3121 Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (établissements publics de coopération intercommunale) |
610 772 436 |
3122 Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle |
59 537 455 |
3123 Dotation pour transferts de compensations d'exonérations de fiscalité directe locale |
370 103 970 |
3130 Dotation de compensation de la réforme de la taxe sur les logements vacants pour les communes et les établissements publics de coopération intercommunale percevant la taxe d'habitation sur les logements vacants |
3 308 187 |
3131 Dotation de compensation liée au processus de départementalisation de Mayotte |
107 000 000 |
3133 Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires |
6 822 000 |
3134 Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle |
164 278 401 |
3135 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation des pertes de recettes liées au relèvement du seuil d'assujettissement des entreprises au versement transport |
48 020 649 |
3136 Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité territoriale de Guyane |
27 000 000 |
3137 Prélèvement sur les recettes de l'État au profit des régions au titre de la neutralisation financière de la réforme de l'apprentissage |
122 559 085 |
3138 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la dotation globale d'autonomie de la Polynésie française |
90 552 000 |
3145 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation de la réduction de 50 % des valeurs locatives de taxe foncière sur les propriétés bâties et de cotisation foncière des entreprises des locaux industriels |
3 501 958 378 |
3146 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation des communes et des établissements publics de coopération intercommunale contributeurs au fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) subissant une perte de base de cotisation foncière des entreprises |
3 000 000 |
3159 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation de la réforme de 2023 de la taxe sur les logements vacants pour les communes et les établissements publics de coopération intercommunale percevant la taxe d'habitation sur les logements vacants |
33 366 000 |
3160 Prélèvement sur les recettes de l'État en faveur des communes nouvelles |
33 201 983 |
3163 Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation et du lissage des pertes exceptionnelles de recettes de taxe foncière sur les propriétés bâties |
17 393 977 |
3165 Prélèvement sur les recettes de l'Etat compensant les pertes de recettes résultant du recentrage de l'assiette de taxe d'habitation sur les résidences secondaires |
94 786 610 |
2. Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne |
28 781 025 011 |
3201 Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du budget de l'Union européenne |
28 781 025 011 |
Fonds de concours et attributions de produits |
6 142 822 550 |
Récapitulation des recettes du budget général
(en euros) |
|
Intitulé de la recette |
Évaluation |
Recettes fiscales |
372 910 997 401 |
Impôt net sur le revenu |
104 036 408 951 |
Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
2 414 300 000 |
Impôt net sur les sociétés |
58 996 738 886 |
Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
1 411 000 000 |
Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
374 000 000 |
Impôt minimum mondial à 15 % – pilier 2 |
500 000 000 |
Autres impôts directs et taxes assimilées |
37 948 317 904 |
Accises sur les énergies |
24 680 655 254 |
Taxe sur la valeur ajoutée nette |
109 122 581 300 |
Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
43 163 420 990 |
Autres remboursements et dégrèvements d'impôts d'État |
-9 736 425 884 |
Recettes non fiscales |
28 695 849 352 |
Dividendes et recettes assimilées |
5 098 612 567 |
Produits du domaine de l'État |
1 359 819 260 |
Produits de la vente de biens et services |
2 475 138 796 |
Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
7 928 085 569 |
Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
2 695 870 585 |
Divers |
9 138 322 575 |
Total des recettes fiscales et non fiscales (I) |
401 606 846 753 |
Prélèvements sur les recettes de l'État |
78 295 721 635 |
Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales |
49 514 696 624 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne |
28 781 025 011 |
Total des recettes (I), nettes des prélèvements |
323 311 125 118 |
Fonds de concours et attributions de produits |
6 142 822 550 |
BUDGETS ANNEXES
(en euros) |
|
Intitulé de la recette |
Évaluation |
Contrôle et exploitation aériens |
2 819 490 268 |
Redevances de route |
1 866 561 929 |
Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole |
264 271 624 |
Redevance océanique et redevances pour services terminaux de la circulation aérienne en outre-mer |
47 700 000 |
Redevances de surveillance et de certification |
30 000 000 |
Tarif de l'aviation civile (part de la taxe sur le transport aérien de marchandises et de la taxe sur le transport aérien de passagers) |
545 458 427 |
Tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers |
0 |
Contribution Bâle-Mulhouse |
9 561 675 |
Frais d'assiette et recouvrement sur taxes perçues pour le compte de tiers |
7 013 134 |
Recettes diverses |
3 500 000 |
Produit de cession d'actif |
0 |
Total des recettes et des ressources de financement |
2 774 066 789 |
Fonds de concours et attributions de produits |
45 423 479 |
Publications officielles et information administrative |
175 300 000 |
Bulletin officiel des annonces des marchés publics |
65 000 000 |
Bulletin des annonces légales et obligatoires |
6 600 000 |
Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales |
100 000 000 |
Journal officiel de la République française - Lois et Décrets |
0 |
Vente de publications et abonnements |
1 000 000 |
Prestations et travaux d'édition |
1 900 000 |
Autres activités |
800 000 |
Produit de cession d'actif |
0 |
Total des recettes et des ressources de financement |
175 300 000 |
Fonds de concours et attributions de produits |
0 |
COMPTES D'AFFECTATION SPÉCIALE
(en euros) |
||
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Évaluation |
|
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers |
1 928 700 107 |
|
Contrôle automatisé |
344 340 107 |
01 |
Amendes perçues par la voie du système de contrôle-sanction automatisé |
344 340 107 |
02 |
Recettes diverses ou accidentelles |
|
|
Circulation et stationnement routiers |
1 584 360 000 |
03 |
Amendes perçues par la voie du système de contrôle-sanction automatisé |
170 000 000 |
04 |
Amendes forfaitaires de la police de la circulation et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la voie du système de contrôle-sanction automatisé et des infractions aux règles de la police de la circulation |
1 414 360 000 |
05 |
Recettes diverses ou accidentelles |
|
|
Développement agricole et rural |
146 000 000 |
01 |
Taxe sur le chiffre d'affaires des exploitations agricoles |
146 000 000 |
03 |
Recettes diverses ou accidentelles |
|
|
Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale |
381 901 000 |
01 |
Fraction du produit de l’accise sur l’électricité affectée au financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale |
381 901 000 |
02 |
Recettes diverses ou accidentelles |
|
|
Gestion du patrimoine immobilier de l'État |
270 000 000 |
01 |
Produits des cessions immobilières |
160 000 000 |
02 |
Produits de redevances domaniales |
110 000 000 |
|
Participations financières de l'État |
5 421 152 655 |
01 |
Produit des cessions, par l'État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement |
3 225 300 001 |
02 |
Reversement de produits, sous toutes formes, résultant des cessions de titres, parts ou droits de sociétés détenus indirectement par l'État |
|
03 |
Reversement de dotations en capital et de produits de réduction de capital ou de liquidation |
|
04 |
Remboursement de créances rattachées à des participations financières |
|
05 |
Remboursements de créances liées à d'autres investissements, de l'État, de nature patrimoniale |
180 000 000 |
06 |
Versement du budget général |
2 015 852 654 |
|
Pensions |
69 365 610 595 |
|
Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d'invalidité |
66 077 244 637 |
01 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension |
4 858 448 372 |
02 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension |
6 043 821 |
03 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
890 091 061 |
04 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
27 656 152 |
05 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
70 032 376 |
06 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom |
46 876 895 |
07 |
Personnels civils : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
323 991 541 |
08 |
Personnels civils : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
3 652 820 |
09 |
Personnels civils : retenues pour pensions : rachat des années d'études |
3 200 000 |
10 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d'activité |
15 490 286 |
11 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés hors l'État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d'activité |
0 |
12 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste |
116 763 268 |
14 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres et détachés des budgets annexes |
39 411 455 |
21 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension (hors allocation temporaire d'invalidité) |
36 439 171 965 |
22 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors allocation temporaire d'invalidité) |
43 591 903 |
23 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
6 743 000 838 |
24 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
125 664 963 |
25 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
430 570 076 |
26 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom |
279 552 834 |
27 |
Personnels civils : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
1 312 809 951 |
28 |
Personnels civils : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
6 207 320 |
32 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste |
13 037 079 |
33 |
Personnels civils : contributions des employeurs : allocation temporaire d'invalidité |
176 530 475 |
34 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres et détachés des budgets annexes |
295 588 784 |
41 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension |
1 004 363 258 |
42 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension |
105 087 |
43 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
2 628 899 |
44 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
1 058 198 |
45 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
865 764 |
47 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
63 365 545 |
48 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
6 249 |
49 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : rachat des années d'études |
1 200 000 |
51 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension |
10 531 243 365 |
52 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension |
1 212 779 |
53 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
18 226 573 |
54 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
7 085 356 |
55 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
3 091 852 |
57 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
787 207 477 |
58 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
|
61 |
Recettes diverses (administration centrale) : Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) : transfert au titre de l'article 59 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 |
432 000 000 |
62 |
Recettes diverses (administration centrale) : La Poste : versement de la contribution exceptionnelle de l'Établissement public national de financement des retraites de La Poste |
|
63 |
Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels civils |
1 200 000 |
64 |
Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels militaires |
|
65 |
Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique généralisée : personnels civils |
920 000 000 |
66 |
Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique généralisée : personnels militaires |
0 |
67 |
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels civils |
15 000 000 |
68 |
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels militaires |
9 000 000 |
69 |
Autres recettes diverses |
11 000 000 |
|
Ouvriers des établissements industriels de l'État |
2 117 942 237 |
71 |
Cotisations salariales et patronales |
275 607 127 |
72 |
Contribution au Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l'État (FSPOEIE) et au Fonds des rentes d'accident du travail des ouvriers civils des établissements militaires (RATOCEM) |
1 721 720 380 |
73 |
Compensations inter-régimes généralisée et spécifique |
108 000 000 |
74 |
Recettes diverses |
12 570 641 |
75 |
Autres financements : Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de solidarité invalidité (FSI) et cotisations rétroactives |
44 089 |
|
Pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre et autres pensions |
1 170 423 721 |
81 |
Financement de la retraite du combattant : participation du budget général |
463 983 167 |
82 |
Financement de la retraite du combattant : autres moyens |
|
83 |
Financement du traitement de membres de la Légion d'honneur : participation du budget général |
160 000 |
84 |
Financement du traitement de membres de la Légion d'honneur : autres moyens |
|
85 |
Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : participation du budget général |
603 500 |
86 |
Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : autres moyens |
|
87 |
Financement des pensions militaires d'invalidité : participation du budget général |
617 370 506 |
88 |
Financement des pensions militaires d'invalidité : autres moyens |
|
89 |
Financement des pensions d'Alsace-Lorraine : participation du budget général |
17 700 000 |
90 |
Financement des pensions d'Alsace-Lorraine : autres moyens |
|
91 |
Financement des allocations de reconnaissance des anciens supplétifs : participation du budget général |
58 719 010 |
92 |
Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer franco-éthiopien : participation du budget général |
15 641 |
93 |
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et anciens agents de la défense passive victimes d'accident : participation du budget général |
11 813 897 |
94 |
Financement des pensions de l'ORTF : participation du budget général |
58 000 |
95 |
Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer franco-éthiopien : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de solidarité invalidité (FSI) et cotisations rétroactives |
|
96 |
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et anciens agents de la défense passive victimes d'accident : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de solidarité invalidité (FSI) et cotisations rétroactives |
|
97 |
Financement des pensions de l'ORTF : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de solidarité invalidité (FSI) et cotisations rétroactives |
|
98 |
Financement des pensions de l'ORTF : recettes diverses |
|
|
Total des recettes |
77 513 364 357 |
COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
(en euros) |
||
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Évaluation |
|
Accords monétaires internationaux |
0 |
01 |
Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l'Union monétaire ouest-africaine |
|
02 |
Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l'Union monétaire d'Afrique centrale |
|
03 |
Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l'Union des Comores |
|
|
Avances à l'audiovisuel public |
3 878 312 945 |
01 |
Recettes |
3 878 312 945 |
|
Avances aux collectivités territoriales |
135 206 566 623 |
|
Avances aux collectivités et établissements publics, et aux collectivités régies par l’article 74 de la Constitution |
0 |
01 |
Remboursement des avances de l’article 70 de la loi du 31 mars 1932 et de l’article L. 2336-1 du code général des collectivités territoriales |
|
02 |
Remboursement des avances de l’article 14 de la loi n° 46-2921 du 23 décembre 1946 et de l’article L. 2336-2 du code général des collectivités territoriales |
|
03 |
Remboursement des avances de l’article 34 de la loi n° 53-1336 du 31 décembre 1953 (avances spéciales sur recettes budgétaires) |
|
04 |
Avances à la Nouvelle-Calédonie (fiscalité nickel) |
|
05 |
Remboursement des avances aux collectivités régies par les articles 74 et 76 de la constitution |
|
11 |
Remboursement des avances destinées à soutenir la Nouvelle Calédonie |
|
|
Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes |
135 206 566 623 |
05 |
Recettes diverses |
62 341 091 732 |
09 |
Taxe d’habitation et taxes annexes |
3 821 332 659 |
10 |
Taxes foncières et taxes annexes |
56 701 402 081 |
11 |
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises |
347 694 901 |
12 |
Cotisation foncière des entreprises et taxes annexes |
11 995 045 250 |
|
Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid-19 |
0 |
13 |
Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid-19 |
|
|
Prêts à des États étrangers |
432 160 761 |
|
Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France |
267 855 717 |
01 |
Remboursement des prêts accordés à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France |
267 855 717 |
|
Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France |
42 805 044 |
02 |
Remboursement de prêts du Trésor |
42 805 044 |
|
Prêts à l'Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers |
121 500 000 |
03 |
Remboursement de prêts octroyés par l'Agence française de développement |
121 500 000 |
|
Prêts aux États membres de la zone euro |
0 |
04 |
Remboursement des prêts consentis aux États membres de l'Union européenne dont la monnaie est l'euro |
|
|
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés |
159 325 178 |
|
Prêts et avances pour le logement des agents de l'État |
0 |
02 |
Avances aux agents de l'État pour l'amélioration de l'habitat |
|
04 |
Avances aux agents de l'État à l'étranger pour la prise en location d'un logement |
|
|
Prêts pour le développement économique et social |
159 325 178 |
05 |
Prêts accordés au titre du soutien à la filière nickel |
30 000 000 |
06 |
Prêts pour le développement économique et social |
110 177 446 |
07 |
Prêts à la filière automobile |
|
09 |
Prêts aux petites et moyennes entreprises |
|
12 |
Prêts octroyés dans le cadre des programmes d’investissement d’avenir |
19 147 732 |
|
Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle |
0 |
10 |
Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle |
|
|
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 ou par le conflit en Ukraine |
0 |
11 |
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 ou par le conflit en Ukraine |
|
|
Prêts et avances à divers services de l'État ou organismes gérant des services publics |
9 742 110 140 |
01 |
Remboursement des avances octroyées au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune |
9 000 000 000 |
03 |
Remboursement des avances octroyées à des organismes distincts de l'État et gérant des services publics |
230 795 799 |
04 |
Remboursement des prêts et avances octroyés à des services de l'État |
331 655 832 |
05 |
Remboursement des avances octroyées au titre de l'indemnisation des victimes du Benfluorex |
15 000 000 |
06 |
Remboursement des prêts octroyés aux exploitants d'aéroports touchés par la crise de covid-19 au titre des dépenses de sûreté-sécurité |
94 658 509 |
07 |
Remboursement des prêts octroyés à Île-de-France Mobilités à la suite des conséquences de l’épidémie de covid-19 |
60 000 000 |
08 |
Remboursement des prêts destinés à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) à la suite des conséquences de l'épidémie de Covid-19 |
|
10 |
Remboursement des prêts octroyés à FranceAgriMer au titre des préfinancements de fonds européens |
10 000 000 |
|
Total des recettes |
149 418 475 647 |
Projet de loi de finances |
1 |
BUDGET GÉNÉRAL
(en euros) |
||
Mission / Programme |
Autorisations |
Crédits |
Action extérieure de l'État |
3 452 452 613 |
3 457 425 325 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
2 693 105 108 |
2 697 674 120 |
dont titre 2 |
1 385 974 708 |
1 385 974 708 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
605 940 405 |
605 940 405 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
153 407 100 |
153 810 800 |
Administration générale et territoriale de l'État |
5 031 176 839 |
5 116 543 463 |
Administration territoriale de l'État |
2 805 573 725 |
2 754 999 891 |
dont titre 2 |
2 160 913 134 |
2 160 913 134 |
Vie politique |
299 561 626 |
300 925 020 |
dont titre 2 |
15 222 943 |
15 222 943 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
1 926 041 488 |
2 060 618 552 |
dont titre 2 |
897 304 925 |
897 304 925 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
3 898 445 455 |
4 005 822 059 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
1 962 488 837 |
2 056 447 002 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
839 725 962 |
838 604 272 |
dont titre 2 |
369 807 303 |
369 807 303 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
647 230 656 |
661 770 785 |
dont titre 2 |
571 180 877 |
571 180 877 |
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG) |
449 000 000 |
449 000 000 |
Aide publique au développement |
4 426 081 560 |
3 669 036 500 |
Aide économique et financière au développement |
1 352 435 000 |
1 289 107 524 |
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement |
100 000 000 |
100 000 000 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
1 129 960 856 |
1 541 928 976 |
Restitution des « biens mal acquis » |
0 |
0 |
Fonds de solidarité pour le développement |
1 843 685 704 |
738 000 000 |
Cohésion des territoires |
22 110 606 492 |
22 228 146 636 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
3 046 689 925 |
3 071 443 369 |
Aide à l'accès au logement |
16 126 135 643 |
16 126 135 643 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
1 923 343 472 |
2 030 445 390 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
285 365 202 |
270 777 602 |
dont titre 2 |
8 107 239 |
8 107 239 |
Politique de la ville |
651 746 960 |
651 746 960 |
dont titre 2 |
19 143 320 |
19 143 320 |
Interventions territoriales de l'État |
77 325 290 |
77 597 672 |
Conseil et contrôle de l'État |
836 611 043 |
869 273 423 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
537 937 237 |
567 956 821 |
dont titre 2 |
462 581 368 |
462 581 368 |
Conseil économique, social et environnemental |
34 149 438 |
34 149 438 |
dont titre 2 |
27 791 045 |
27 791 045 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
264 524 368 |
267 167 164 |
dont titre 2 |
242 247 396 |
242 247 396 |
Crédits non répartis |
775 000 000 |
475 000 000 |
Provision relative aux rémunérations publiques |
350 000 000 |
350 000 000 |
dont titre 2 |
350 000 000 |
350 000 000 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
425 000 000 |
125 000 000 |
Culture |
3 736 487 969 |
3 747 857 177 |
Patrimoines |
1 047 381 960 |
1 145 372 429 |
Création |
1 080 312 811 |
1 009 899 700 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
737 642 989 |
722 574 664 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
871 150 209 |
870 010 384 |
dont titre 2 |
763 632 585 |
763 632 585 |
Défense |
93 078 480 008 |
66 725 476 236 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
2 753 690 638 |
2 293 659 614 |
Préparation et emploi des forces |
17 314 435 277 |
15 919 288 057 |
Soutien de la politique de la défense |
25 841 664 436 |
25 628 629 926 |
dont titre 2 |
23 831 227 901 |
23 831 227 901 |
Équipement des forces |
47 168 689 657 |
22 883 898 639 |
Direction de l'action du Gouvernement |
1 028 307 751 |
1 060 019 750 |
Coordination du travail gouvernemental |
888 184 418 |
918 455 523 |
dont titre 2 |
319 889 793 |
319 889 793 |
Protection des droits et libertés |
140 123 333 |
141 564 227 |
dont titre 2 |
70 496 998 |
70 496 998 |
Écologie, développement et mobilité durables |
24 237 621 537 |
21 814 445 422 |
Infrastructures et services de transports |
5 930 000 000 |
4 635 813 380 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
290 283 839 |
289 702 930 |
Paysages, eau et biodiversité |
378 752 482 |
395 097 182 |
Expertise, information géographique et météorologie |
670 754 833 |
670 754 833 |
Prévention des risques |
2 646 231 496 |
1 484 891 584 |
Énergie, climat et après-mines |
1 244 724 835 |
1 232 145 522 |
Service public de l'énergie |
8 929 936 908 |
8 443 236 908 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
3 151 330 132 |
3 226 661 304 |
dont titre 2 |
2 920 143 064 |
2 920 143 064 |
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires |
650 000 000 |
1 085 834 766 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
345 607 012 |
350 307 013 |
dont titre 2 |
228 831 827 |
228 831 827 |
Ecologie – mise en extinction du plan de relance |
0 |
0 |
Économie |
3 687 419 342 |
3 541 503 044 |
Développement des entreprises et régulations |
2 517 987 374 |
2 103 279 223 |
dont titre 2 |
431 192 560 |
431 192 560 |
Plan France Très haut débit |
16 132 323 |
286 521 071 |
Statistiques et études économiques |
488 714 015 |
485 144 278 |
dont titre 2 |
411 473 058 |
411 473 058 |
Stratégies économiques |
664 585 630 |
666 558 472 |
dont titre 2 |
149 139 453 |
149 139 453 |
Financement des opérations patrimoniales en 2026 sur le compte d'affectation spéciale « Participations financières de l'État » |
0 |
0 |
Engagements financiers de l'État |
60 199 989 569 |
60 378 669 199 |
Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs) |
58 615 000 000 |
58 615 000 000 |
Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) |
790 362 961 |
790 362 961 |
Épargne |
96 166 608 |
96 166 608 |
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs) |
661 000 000 |
661 000 000 |
Dotation du Mécanisme européen de stabilité |
37 460 000 |
37 460 000 |
Augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement |
0 |
0 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
0 |
178 679 630 |
Enseignement scolaire |
89 623 156 280 |
89 643 976 423 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
27 909 445 801 |
27 911 895 801 |
dont titre 2 |
27 853 974 129 |
27 853 974 129 |
Enseignement scolaire public du second degré |
40 007 854 624 |
40 007 854 624 |
dont titre 2 |
39 646 484 228 |
39 646 484 228 |
Vie de l'élève |
8 074 529 556 |
8 078 759 956 |
dont titre 2 |
5 631 528 394 |
5 631 528 394 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
8 874 491 322 |
8 874 491 322 |
dont titre 2 |
7 974 120 679 |
7 974 120 679 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
3 023 059 802 |
3 056 170 353 |
dont titre 2 |
2 199 743 616 |
2 199 743 616 |
Enseignement technique agricole |
1 733 775 175 |
1 714 804 367 |
dont titre 2 |
1 149 864 516 |
1 149 864 516 |
Gestion des finances publiques |
11 186 640 643 |
11 049 696 313 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
8 299 787 952 |
8 229 943 005 |
dont titre 2 |
6 964 133 632 |
6 964 133 632 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
1 047 246 634 |
998 860 691 |
dont titre 2 |
540 525 394 |
540 525 394 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
1 839 606 057 |
1 820 892 617 |
dont titre 2 |
1 386 809 629 |
1 386 809 629 |
Immigration, asile et intégration |
2 239 363 408 |
2 160 935 708 |
Immigration et asile |
1 870 879 406 |
1 792 471 706 |
Intégration et accès à la nationalité française |
368 484 002 |
368 464 002 |
Investir pour la France de 2030 |
450 000 000 |
5 497 829 332 |
Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche |
0 |
200 693 126 |
Valorisation de la recherche |
0 |
32 161 600 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
0 |
136 660 000 |
Financement des investissements stratégiques |
0 |
3 753 875 009 |
Financement structurel des écosystèmes d'innovation |
450 000 000 |
1 374 439 597 |
Justice |
12 677 796 907 |
13 054 866 088 |
Justice judiciaire |
4 699 736 966 |
4 764 293 600 |
dont titre 2 |
3 225 994 681 |
3 225 994 681 |
Administration pénitentiaire |
5 202 016 490 |
5 548 908 621 |
dont titre 2 |
3 577 268 990 |
3 577 268 990 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
1 167 369 035 |
1 159 590 897 |
dont titre 2 |
709 749 261 |
709 749 261 |
Accès au droit et à la justice |
808 493 251 |
808 493 251 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
794 682 623 |
767 090 572 |
dont titre 2 |
260 250 459 |
260 250 459 |
Conseil supérieur de la magistrature |
5 498 542 |
6 489 147 |
dont titre 2 |
3 978 491 |
3 978 491 |
Médias, livre et industries culturelles |
707 730 023 |
690 182 793 |
Presse et médias |
347 729 711 |
346 746 799 |
Livre et industries culturelles |
360 000 312 |
343 435 994 |
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 730 919 618 |
1 738 300 118 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 652 495 770 |
1 659 876 270 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
78 423 848 |
78 423 848 |
dont titre 2 |
1 508 987 |
1 508 987 |
Outre-mer |
2 909 644 695 |
2 826 970 646 |
Emploi outre-mer |
1 822 301 072 |
1 800 443 127 |
dont titre 2 |
213 051 761 |
213 051 761 |
Conditions de vie outre-mer |
1 087 343 623 |
1 026 527 519 |
Pouvoirs publics |
1 140 179 221 |
1 140 179 221 |
Présidence de la République |
122 563 852 |
122 563 852 |
Assemblée nationale |
607 647 569 |
607 647 569 |
Sénat |
353 470 900 |
353 470 900 |
La Chaîne parlementaire |
35 596 900 |
35 596 900 |
Indemnités des représentants français au Parlement européen |
0 |
0 |
Conseil constitutionnel |
20 000 000 |
20 000 000 |
Haute Cour |
0 |
0 |
Cour de justice de la République |
900 000 |
900 000 |
Recherche et enseignement supérieur |
31 913 970 038 |
31 475 272 492 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
15 628 183 638 |
15 585 143 424 |
dont titre 2 |
451 377 966 |
451 377 966 |
Vie étudiante |
3 238 826 359 |
3 223 989 026 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
8 563 913 527 |
8 212 392 870 |
Recherche spatiale |
1 847 679 541 |
1 847 679 541 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
1 477 776 585 |
1 485 846 635 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
538 162 635 |
542 162 635 |
Recherche duale (civile et militaire) |
150 019 167 |
150 019 167 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
469 408 586 |
428 039 194 |
dont titre 2 |
269 260 623 |
269 260 623 |
Régimes sociaux et de retraite |
5 984 017 314 |
5 984 017 314 |
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
4 122 679 786 |
4 122 679 786 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
801 946 399 |
801 946 399 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers |
1 059 391 129 |
1 059 391 129 |
Relations avec les collectivités territoriales |
3 761 265 818 |
3 931 902 178 |
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
3 511 126 769 |
3 675 597 351 |
Concours spécifiques et administration |
250 139 049 |
256 304 827 |
Remboursements et dégrèvements |
145 463 361 429 |
145 463 361 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
140 845 361 429 |
140 845 361 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs) |
4 618 000 000 |
4 618 000 000 |
Santé |
1 668 771 256 |
1 672 101 236 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
210 471 256 |
213 801 236 |
dont titre 2 |
700 000 |
700 000 |
Protection maladie |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) |
242 000 000 |
242 000 000 |
Sécurités |
26 580 707 043 |
25 947 523 241 |
Police nationale |
14 342 441 306 |
13 890 776 897 |
dont titre 2 |
12 086 407 605 |
12 086 407 605 |
Gendarmerie nationale |
11 159 701 534 |
11 091 908 790 |
dont titre 2 |
9 152 624 242 |
9 152 624 242 |
Sécurité et éducation routières |
83 622 634 |
82 115 152 |
Sécurité civile |
994 941 569 |
882 722 402 |
dont titre 2 |
253 131 179 |
253 131 179 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
29 478 541 851 |
29 482 305 025 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
13 120 127 815 |
13 121 340 299 |
dont titre 2 |
3 400 000 |
3 400 000 |
Handicap et dépendance |
16 262 766 446 |
16 265 317 136 |
Égalité entre les femmes et les hommes |
95 647 590 |
95 647 590 |
Sport, jeunesse et vie associative |
1 595 267 308 |
1 235 856 750 |
Sport |
567 919 047 |
554 410 380 |
dont titre 2 |
134 338 185 |
134 338 185 |
Jeunesse et vie associative |
626 640 612 |
626 640 612 |
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
400 707 649 |
54 805 758 |
Transformation et fonction publiques |
543 611 015 |
524 690 934 |
Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs |
220 292 748 |
203 671 667 |
Transformation publique |
43 950 000 |
39 950 000 |
dont titre 2 |
1 500 000 |
1 500 000 |
Fonction publique |
226 511 084 |
228 212 084 |
dont titre 2 |
290 000 |
290 000 |
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques |
52 857 183 |
52 857 183 |
dont titre 2 |
52 857 183 |
52 857 183 |
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
16 855 836 067 |
17 649 700 411 |
Accès et retour à l'emploi |
6 692 579 102 |
6 765 692 415 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
8 148 609 571 |
8 747 467 735 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
40 997 840 |
77 166 395 |
Soutien des ministères sociaux |
1 973 649 554 |
2 059 373 866 |
dont titre 2 |
1 077 279 008 |
1 077 279 008 |
Total |
613 009 460 112 |
588 258 885 886 |
BUDGETS ANNEXES
(en euros) |
||
Mission / Programme |
Autorisations |
Crédits |
Contrôle et exploitation aériens |
2 545 536 291 |
2 425 536 292 |
Soutien aux prestations de l'aviation civile |
1 692 234 320 |
1 677 484 442 |
dont titre 2 |
1 441 767 161 |
1 441 767 161 |
Navigation aérienne |
804 423 267 |
700 537 903 |
Transports aériens, surveillance et certification |
48 878 704 |
47 513 947 |
Publications officielles et information administrative |
145 694 294 |
147 413 671 |
Édition et diffusion |
42 463 468 |
43 728 845 |
Pilotage et ressources humaines |
103 230 826 |
103 684 826 |
dont titre 2 |
50 914 751 |
50 914 751 |
Total |
2 691 230 585 |
2 572 949 963 |
Projet de loi de finances |
1 |
COMPTES D'AFFECTATION SPÉCIALE
(en euros) |
||
Mission / Programme |
Autorisations |
Crédits |
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers |
1 928 700 107 |
1 928 700 107 |
Structures et dispositifs de sécurité routière |
344 340 107 |
344 340 107 |
Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers |
26 180 665 |
26 180 665 |
Contribution à l'équipement des collectivités territoriales pour l'amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières |
806 735 047 |
806 735 047 |
Désendettement de l'État |
751 444 288 |
751 444 288 |
Développement agricole et rural |
171 000 000 |
171 000 000 |
Développement et transfert en agriculture |
67 930 000 |
67 930 000 |
Recherche appliquée et innovation en agriculture |
103 070 000 |
103 070 000 |
Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale |
365 300 000 |
365 300 000 |
Électrification rurale |
362 300 000 |
362 300 000 |
Opérations de maîtrise de la demande d'électricité, de production d'électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées |
3 000 000 |
3 000 000 |
Gestion du patrimoine immobilier de l'État |
210 000 000 |
321 500 000 |
Contribution des cessions immobilières au désendettement de l'État |
0 |
0 |
Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État |
210 000 000 |
321 500 000 |
Participations financières de l'État |
5 421 152 655 |
5 421 152 655 |
Opérations en capital intéressant les participations financières de l'État |
5 421 152 655 |
5 421 152 655 |
Désendettement de l'État et d'établissements publics de l'État |
0 |
0 |
Pensions |
69 327 051 924 |
69 327 051 924 |
Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d'invalidité |
66 072 951 625 |
66 072 951 625 |
dont titre 2 |
66 070 001 625 |
66 070 001 625 |
Ouvriers des établissements industriels de l'État |
2 083 676 578 |
2 083 676 578 |
dont titre 2 |
2 076 784 345 |
2 076 784 345 |
Pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre et autres pensions |
1 170 423 721 |
1 170 423 721 |
dont titre 2 |
17 700 000 |
17 700 000 |
Total |
77 423 204 686 |
77 534 704 686 |
COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
(en euros) |
||
Mission / Programme |
Autorisations |
Crédits |
Accords monétaires internationaux |
0 |
0 |
Relations avec l'Union monétaire ouest-africaine |
0 |
0 |
Relations avec l'Union monétaire d'Afrique centrale |
0 |
0 |
Relations avec l'Union des Comores |
0 |
0 |
Avances à l'audiovisuel public |
3 878 312 945 |
3 878 312 945 |
France Télévisions |
2 440 577 000 |
2 440 577 000 |
ARTE France |
298 114 886 |
298 114 886 |
Radio France |
648 033 908 |
648 033 908 |
France Médias Monde |
303 883 551 |
303 883 551 |
Institut national de l'audiovisuel |
103 461 144 |
103 461 144 |
TV5 Monde |
84 242 456 |
84 242 456 |
Programme de transformation |
0 |
0 |
Avances aux collectivités territoriales |
135 601 446 995 |
135 601 446 995 |
Avances aux collectivités et établissements publics, à la Nouvelle-Calédonie et aux collectivités régies par l’article 74 de la Constitution |
206 000 000 |
206 000 000 |
Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes |
135 395 446 995 |
135 395 446 995 |
Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d'autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l'épidémie de covid-19 |
0 |
0 |
Prêts à des États étrangers |
811 793 211 |
1 140 433 663 |
Prêts du Trésor à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France |
600 000 000 |
828 640 452 |
Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France |
211 793 211 |
211 793 211 |
Prêts à l'Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers |
0 |
100 000 000 |
Prêts aux États membres de l'Union européenne dont la monnaie est l'euro |
0 |
0 |
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés |
75 050 000 |
225 050 000 |
Prêts et avances pour le logement des agents de l'État |
50 000 |
50 000 |
Prêts pour le développement économique et social |
75 000 000 |
75 000 000 |
Soutien à la filière nickel en Nouvelle Calédonie |
0 |
0 |
Prêts octroyés dans le cadre des programmes des investissements d'avenir |
0 |
0 |
Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle |
0 |
150 000 000 |
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 ou par le conflit en Ukraine |
0 |
0 |
Prêts et avances à divers services de l'État ou organismes gérant des services publics |
9 295 000 000 |
9 295 000 000 |
Avances à l'Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune |
9 000 000 000 |
9 000 000 000 |
Avances à des organismes distincts de l'État et gérant des services publics |
210 000 000 |
210 000 000 |
Prêts et avances à des services de l'État |
30 000 000 |
30 000 000 |
Avances à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l'indemnisation des victimes du Benfluorex |
15 000 000 |
15 000 000 |
Prêts aux exploitants d'aéroports touchés par la crise de covid-19 au titre des dépenses de sûreté-sécurité |
0 |
0 |
Prêts destinés à soutenir Île-de-France Mobilités à la suite des conséquences de l'épidémie de la covid-19 |
0 |
0 |
Prêts destinés à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l'épidémie de la covid-19 |
0 |
0 |
Prêts à FranceAgriMer au titre des préfinancements de fonds européens |
40 000 000 |
40 000 000 |
Total |
149 661 603 151 |
150 140 243 603 |
COMPTES DE COMMERCE
(en euros) |
||
Numéro |
Intitulé du compte |
Autorisation |
901 |
Approvisionnement de l'État et des forces armées en produits pétroliers et énergies alternatives, biens et services complémentaires |
125 000 000 |
912 |
Cantine et travail des détenus dans le cadre pénitentiaire |
23 000 000 |
910 |
Couverture des risques financiers de l'État |
528 000 000 |
902 |
Exploitations industrielles des ateliers aéronautiques de l'État |
0 |
903 |
Gestion de la dette et de la trésorerie de l'État |
21 200 000 000 |
|
Section 1 Opérations relatives à la dette primaire et gestion de la trésorerie |
19 500 000 000 |
|
Section 2 Opérations de gestion active de la dette au moyen d'instruments financiers à terme |
1 700 000 000 |
904 |
Lancement de certains matériels de guerre et matériels assimilés |
0 |
907 |
Opérations commerciales des domaines |
0 |
909 |
Régie industrielle des établissements pénitentiaires |
609 800 |
915 |
Soutien financier au commerce extérieur |
0 |
|
Total |
21 876 609 800 |
COMPTES D'OPÉRATIONS MONÉTAIRES
(en euros) |
||
Numéro |
Intitulé du compte |
Autorisation |
951 |
Émission des monnaies métalliques |
0 |
952 |
Opérations avec le Fonds monétaire international |
0 |
953 |
Pertes et bénéfices de change |
175 000 000 |
|
Total |
175 000 000 |
Projet de loi de finances |
1 |
BUDGET GÉNÉRAL
Action extérieure de l'État |
32 255 416 666 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
31 834 873 944 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
3 036 882 603 |
dont dépenses d'investissement |
90 971 516 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
50 000 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
16 916 330 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Prélèvements sur recettes |
28 781 025 011 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
420 542 722 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
420 542 722 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
420 542 722 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Administration générale et territoriale de l'État |
5 461 810 633 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
5 085 706 348 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
5 027 172 178 |
dont dépenses d'investissement |
525 968 333 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
58 534 170 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
376 104 285 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
89 371 285 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
35 071 285 |
dont subventions pour charges d'investissement |
54 300 000 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
286 733 000 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
16 882 004 512 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
15 740 048 348 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
3 373 191 160 |
dont dépenses d'investissement |
54 134 771 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
9 211 000 000 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
40 857 188 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
3 115 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
1 141 956 164 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
632 630 899 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
576 019 403 |
dont subventions pour charges d'investissement |
56 611 496 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
509 325 265 |
Aide publique au développement |
4 810 470 163 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
4 810 470 163 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
3 669 036 500 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
1 140 433 663 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
1 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Cohésion des territoires |
35 505 119 364 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
34 142 169 929 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
21 915 942 201 |
dont dépenses d'investissement |
2 280 000 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
549 227 728 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
11 677 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
1 362 949 435 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
312 204 435 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
270 501 435 |
dont subventions pour charges d'investissement |
41 703 000 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
1 050 745 000 |
Conseil et contrôle de l'État |
875 085 465 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
875 085 465 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
869 273 423 |
dont dépenses d'investissement |
27 665 605 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
5 812 042 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Crédits non répartis |
475 000 000 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
475 000 000 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
475 000 000 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Culture |
4 939 562 177 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
3 651 125 955 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
2 467 920 955 |
dont dépenses d'investissement |
293 680 879 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
1 205 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
1 182 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
1 288 436 222 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
1 279 936 222 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
1 124 729 348 |
dont subventions pour charges d'investissement |
153 558 358 |
dont dotation en fonds propres |
1 648 516 |
Ressources affectées*** |
8 500 000 |
Défense |
67 328 015 403 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
66 677 711 100 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
66 075 171 933 |
dont dépenses d'investissement |
23 745 400 478 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
464 539 167 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
138 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
650 304 303 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
650 304 303 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
524 306 670 |
dont subventions pour charges d'investissement |
125 997 633 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Direction de l'action du Gouvernement |
1 133 066 578 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
1 052 855 672 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
979 808 844 |
dont dépenses d'investissement |
140 664 270 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
72 046 828 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
1 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
80 210 906 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
80 210 906 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
77 418 614 |
dont subventions pour charges d'investissement |
2 792 292 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Écologie, développement et mobilité durables |
39 882 046 857 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
30 876 299 260 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
19 536 196 800 |
dont dépenses d'investissement |
196 512 131 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
515 300 000 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
3 573 802 460 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
7 251 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
9 005 747 597 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
2 278 248 622 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
2 249 557 711 |
dont subventions pour charges d'investissement |
28 690 911 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
6 727 498 975 |
Économie |
23 008 189 971 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
21 911 787 225 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
3 393 277 631 |
dont dépenses d'investissement |
200 000 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
5 496 152 655 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
9 356 939 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
13 013 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
1 096 402 746 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
148 225 413 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
148 225 413 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
948 177 333 |
Engagements financiers de l'État |
68 266 613 487 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
68 266 613 487 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
60 378 669 199 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
961 444 288 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
11 500 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
6 915 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Enseignement scolaire |
89 664 076 423 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
89 517 785 549 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
89 497 685 549 |
dont dépenses d'investissement |
171 290 587 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
20 100 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
146 290 874 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
146 290 874 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
142 046 303 |
dont subventions pour charges d'investissement |
958 404 |
dont dotation en fonds propres |
3 286 167 |
Ressources affectées*** |
0 |
Gestion des finances publiques |
11 421 954 933 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
11 421 954 933 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
11 049 696 313 |
dont dépenses d'investissement |
303 137 686 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
321 500 000 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
32 758 620 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
18 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Immigration, asile et intégration |
2 238 788 563 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
1 851 127 947 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
1 773 275 092 |
dont dépenses d'investissement |
194 120 216 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
77 852 855 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
387 660 616 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
387 660 616 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
376 285 616 |
dont subventions pour charges d'investissement |
11 375 000 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Investir pour la France de 2030 |
5 497 829 332 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
5 497 829 332 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
5 497 829 332 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Justice |
13 133 618 080 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
12 943 473 233 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
12 937 681 241 |
dont dépenses d'investissement |
1 092 059 856 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
5 791 992 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
190 144 847 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
117 184 847 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
116 264 847 |
dont subventions pour charges d'investissement |
920 000 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
72 960 000 |
Médias, livre et industries culturelles |
5 503 495 738 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
5 121 147 726 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
386 834 781 |
dont dépenses d'investissement |
7 000 000 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
3 878 312 945 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
856 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
382 348 012 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
303 348 012 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
262 805 057 |
dont subventions pour charges d'investissement |
40 542 955 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
79 000 000 |
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
2 313 735 118 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
2 228 990 083 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
1 653 555 083 |
dont dépenses d'investissement |
180 000 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
12 435 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
563 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
84 745 035 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
84 745 035 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
75 814 535 |
dont subventions pour charges d'investissement |
8 930 500 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Outre-mer |
8 023 302 146 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
8 015 556 563 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
2 819 225 063 |
dont dépenses d'investissement |
17 043 976 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
52 331 500 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
5 144 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
7 745 583 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
7 745 583 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
7 745 583 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Pouvoirs publics |
1 140 179 221 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
1 140 179 221 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
1 140 179 221 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Recherche et enseignement supérieur |
40 582 079 562 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
15 579 361 527 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
6 841 554 457 |
dont dépenses d'investissement |
41 238 191 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
39 807 070 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
8 698 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
25 002 718 035 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
24 633 718 035 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
24 080 376 733 |
dont subventions pour charges d'investissement |
544 241 626 |
dont dotation en fonds propres |
9 099 676 |
Ressources affectées*** |
369 000 000 |
Régimes sociaux et de retraite |
75 311 069 238 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
75 299 674 522 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
5 972 622 598 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
69 327 051 924 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
11 394 716 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
11 394 716 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
11 394 716 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Relations avec les collectivités territoriales |
190 159 081 518 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
189 855 040 844 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
3 931 902 178 |
dont dépenses d'investissement |
10 544 673 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
136 408 182 042 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
260 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Prélèvements sur recettes |
49 514 696 624 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
304 040 674 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
304 040 674 |
Remboursements et dégrèvements |
145 463 361 429 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
145 463 361 429 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
145 463 361 429 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Santé |
2 398 501 236 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
2 333 021 707 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
1 607 021 707 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
15 000 000 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
711 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
65 479 529 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
65 079 529 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
65 079 529 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
400 000 |
Sécurités |
26 855 785 706 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
26 802 726 529 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
25 894 464 064 |
dont dépenses d'investissement |
1 033 813 596 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
370 520 772 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
423 741 693 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
114 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
53 059 177 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
53 059 177 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
48 132 889 |
dont subventions pour charges d'investissement |
3 000 000 |
dont dotation en fonds propres |
1 926 288 |
Ressources affectées*** |
0 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
41 702 305 025 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
41 687 737 719 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
29 467 737 719 |
dont dépenses d'investissement |
0 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
12 220 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
14 567 306 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
14 567 306 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
14 567 306 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Sport, jeunesse et vie associative |
6 132 980 750 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
5 356 424 829 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
699 409 829 |
dont dépenses d'investissement |
4 472 582 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
35 015 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
4 622 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
776 555 921 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
536 446 921 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
525 959 679 |
dont subventions pour charges d'investissement |
10 487 242 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
240 109 000 |
Transformation et fonction publiques |
530 690 934 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
436 368 288 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
430 368 288 |
dont dépenses d'investissement |
171 067 127 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
6 000 000 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
94 322 646 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
94 322 646 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
50 315 304 |
dont subventions pour charges d'investissement |
44 007 342 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
41 395 150 381 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
27 553 221 637 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
14 940 290 669 |
dont dépenses d'investissement |
77 458 638 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
632 930 968 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
11 980 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
13 841 928 744 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
2 709 409 742 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
2 677 614 114 |
dont subventions pour charges d'investissement |
31 795 628 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
11 132 519 002 |
BUDGETS ANNEXES
Contrôle et exploitation aériens |
2 550 959 771 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
2 433 115 010 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
2 307 691 531 |
dont dépenses d'investissement |
265 503 908 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
30 000 000 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
45 423 479 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
50 000 000 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
117 844 761 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
117 844 761 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
106 783 465 |
dont subventions pour charges d'investissement |
11 061 296 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
Publications officielles et information administrative |
147 413 671 |
Moyens alloués à la mission, hors opérateurs de l'État |
147 413 671 |
Crédits budgétaires de la mission, hors moyens consacrés aux opérateurs |
147 413 671 |
dont dépenses d'investissement |
16 920 000 |
Dépenses des comptes spéciaux concourant aux politiques publiques visées par la mission |
0 |
Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits* |
0 |
Dépenses fiscales concourant à la mission** |
0 |
Moyens alloués aux opérateurs de l’État et autres organismes en charge de services publics |
0 |
Crédits budgétaires revenant aux opérateurs |
0 |
dont subventions aux opérateurs pour charge de service public |
0 |
dont subventions pour charges d'investissement |
0 |
dont dotation en fonds propres |
0 |
Ressources affectées*** |
0 |
* Les fonds de concours et attributions de produits correspondent à des données estimatives pour 2026. Ces données sont calculées au regard des informations connues avant le dépôt du projet de loi de finances.
** Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Les chiffrages présentés pour 2026 ont été réalisés sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2026. L'impact des dispositions fiscales de ce dernier sur les recettes 2026 est, pour sa part, présenté dans les tomes I et II de l'annexe « Évaluation des Voies et Moyens ». Ces chiffrages sont établis au moment du dépôt du projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, et ne sont pas actualisés au cours des débats.
Le « Coût total des dépenses fiscales » constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »).
Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc ») en 2026, le montant pris en compte dans le total 2026 correspond au dernier chiffrage connu (montant 2025 ou 2024) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère toutefois limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.
*** Les ressources affectées prises en compte dans le présent état législatif sont constituées de l’ensemble des taxes affectées plafonnées affectées à des opérateurs de l’État ou à des tiers en charge de missions de service public.
Projet de loi de finances |
1 |
Un objectif de niveau mission qui est aussi un objectif de niveau programme, s’accompagne du numéro de programme indiqué entre parenthèses et la mention « [Stratégique] » est adjointe à l'objectif du programme. Idem pour les indicateurs.
Action extérieure de l'État
Promouvoir le multilatéralisme et agir pour une Europe souveraine, unie, démocratique (105)
Optimiser l'effort français en faveur du maintien de la paix
Renforcer la qualité et l'efficience du service consulaire (151)
Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres, de la prise de rendez-vous jusqu’à la délivrance au demandeur (151)
105 – Action de la France en Europe et dans le monde
Assurer un service diplomatique efficient et de qualité
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Poursuivre les efforts en faveur de l'égalité femme/homme
Respect des coûts et délais des grands projets d'investissement
Promouvoir le multilatéralisme et agir pour une Europe souveraine, unie, démocratique [Stratégique]
Dossiers préparés dans le cadre des échéances européennes et des échanges bilatéraux
Position de la France dans le classement mondial des contributeurs financiers des organisations internationales
Promouvoir les objectifs environnementaux à l'international
Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français
Accroître la sécurité de la France au travers de celle de nos partenaires
Lutte contre la désinformation et communication stratégique
Veiller à la sécurité des Français à l'étranger
151 – Français à l'étranger et affaires consulaires
Renforcer la qualité et l'efficience du service consulaire [Stratégique]
Délai de transcription des actes d'état civil en consulat
Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres, de la prise de rendez-vous jusqu’à la délivrance au demandeur [Stratégique]
Nombre de documents délivrés par ETPT
Simplifier les démarches administratives
Dématérialisation des services consulaires
185 – Diplomatie culturelle et d'influence
Accroître la performance du dispositif d'aide à l'export
Accompagnement des acteurs économiques
Développer l'attractivité de la France
Attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche
Attractivité de la France en termes d'investissements
Bourses du gouvernement français
Dynamiser les ressources externes
Autofinancement et partenariats
Renforcer l'influence culturelle, linguistique et éducative de la France
Diffusion de la langue française
Établissements du réseau de l’enseignement français à l’étranger
Présence de la culture et des idées françaises à l'étranger
Administration générale et territoriale de l'État
Améliorer l’efficience immobilière
Optimisation de l'occupation de l'immobilier de bureau
Assurer la parité des emplois de la filière préfectorale et territoriale de l'État
Taux de féminisation dans les primo-nominations
216 – Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur
Améliorer la performance des fonctions supports
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion des ressources humaines
Efficience immobilière
Engager une transformation du numérique
Efficience numérique
Optimiser la fonction juridique du ministère
Coût moyen de la fonction juridique du ministère de l'Intérieur
Taux de réussite de l'État (SGAMI et préfectures) devant les juridictions administratives et judiciaires
232 – Vie politique
Améliorer l'information des citoyens
Amélioration de l'acheminement de la propagande à l'électeur à la bonne adresse
Optimiser le délai de remboursement des candidats
Délai moyen du remboursement de la propagande électorale
Délai moyen du remboursement forfaitaire des dépenses de campagne
Organiser les élections au meilleur coût
Coût moyen de l'élection par électeur inscrit sur les listes électorales
354 – Administration territoriale de l'État
Accompagner les missions liées à l'entrée et au séjour des étrangers en France dans un contexte de dématérialisation des procédures
Délai d'enregistrement des demandes d'asile au guichet unique des demandeurs d'asile (GUDA)
Délai de traitement des demandes de titre de séjour "Talent"
Délai moyen de traitement des demandes de renouvellement de séjour à compter de la prise de rendez-vous jusqu'à la délivrance du titre de séjour au demandeur
Délai moyen de traitement des demandes de renouvellement de titre séjour
Délai moyen de traitement des premières demandes d'admission au séjour
Améliorer l'efficience de l'administration territoriale de l'Etat
Taux d'évolution de la surface de l'immobilier de bureaux
Taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l'État sur le périmètre de l'ATE
Assurer le pilotage stratégique et opérationnel des crises et des politiques de sécurité
Nombre d'exercices territoriaux de gestion de crise réalisés avec activation du COD
Taux d'exercices PPI réalisés dans les délais réglementaires
Taux de contrôle des établissements exerçant une activité définie par l'article L. 313-2 du code de la sécurité intérieure (CSI)
Taux de respect de la périodicité des visites de contrôle obligatoires par la commission de sécurité des établissements recevant du public et d'immeubles de grande hauteur
Elargir et diversifier les conditions d'accueil du public
Taux de connexions au site internet départemental de l'État
Taux de sites labellisés sur le référentiel qualité de l'administration territoriale de l’État (ATE)
Réaffirmer les préfectures en tant que garantes des libertés publiques et du respect de la loi
Délai moyen de mise à disposition des cartes nationales d'identité et passeports
Délais moyens d'instruction des titres
Taux d'actes transmis via le système d'information @CTES
Taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics
Taux de dossiers de fraude documentaire et à l'identité détectés par les centres d'expertise et de ressources titres (CERT) pour la CNI, le passeport, le permis de conduire et le certificat d'immatriculation d'une part et les préfectures pour les titres de séjour d'autre part
Renforcer l'attractivité de l'administration territoriale de l’État
Nombre de préfectures dont le nombre de postes non pourvus est supérieur à 3%
Nombre et pourcentage de postes non pourvus au niveau national
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Combiner la performance économique et environnementale des exploitations agricoles, des filières agroalimentaires et forestières (149)
Part des concours publics à l'agriculture au sein de l'excédent brut d'exploitation des entreprises agricoles (149)
Part des superficies cultivées en agriculture biologique dans la superficie agricole utilisée (S.A.U.) (149)
Favoriser le changement de pratiques afin de préserver la santé publique et l'environnement (206)
Maîtrise de l'utilisation des pesticides et des antibiotiques (206)
149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
Combiner la performance économique et environnementale des exploitations agricoles, des filières agroalimentaires et forestières [Stratégique]
Evolution des parts de marché françaises à l'international pour les produits agricoles et agro-alimentaires, forêt-bois, bio-sources et le machinisme agricole
Part des concours publics à l'agriculture au sein de l'excédent brut d'exploitation des entreprises agricoles [Stratégique]
Part des superficies cultivées en agriculture biologique dans la superficie agricole utilisée (S.A.U.) [Stratégique]
Volume de bois récolté rapporté à la production naturelle
Investir dans les territoires ruraux et les filières d'avenir
Part des bénéficiaires d'ICHN dans l'ensemble des demandeurs des aides PAC
Part des surfaces forestières gérées de façon durable
Taux de bois contractualisés en forêt domaniale
Renforcer la qualité du service et maîtriser les coûts de gestion des politiques publiques
Taux de dossiers (1er pilier, ICHN, MAEC-BIO) payés dans les délais prévus
206 – Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation
Evaluer, prévenir et réduire les risques sanitaires à tous les stades de la production
Suivi de l'activité de l'ANSES
Suivi des non-conformités constatées lors des inspections
Favoriser le changement de pratiques afin de préserver la santé publique et l'environnement [Stratégique]
Maîtrise de l'utilisation des pesticides et des antibiotiques [Stratégique]
Promotion de l'ancrage territorial de l'alimentation
S'assurer de la réactivité et de l'efficience du système de contrôle sanitaire
Efficacité des services de contrôle sanitaire
Préparation à la gestion de risques sanitaires
215 – Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture
Mettre en oeuvre les actions ministérielles dans des conditions optimales de coût et de qualité de service
Efficience de la fonction achat
Efficience de la fonction immobilière
Efficience de la fonction informatique
Sécuriser et simplifier l'accès des usagers au droit, aux données et procédures du ministère
Taux d'utilisation des téléprocédures
Taux de dématérialisation des enquêtes statistiques régulières (secteur agricole et forestier)
381 – Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)
Allègement du coût du travail de la main-d’œuvre saisonnière
Impact des exonérations de cotisations et contributions sociales patronales sur l’emploi de la main-d’œuvre saisonnière agricole
Aide publique au développement
Renforcer l'évaluation et la redevabilité de l'action en matière de développement
Efficience de l'aide bilatérale
110 – Aide économique et financière au développement
Assurer une gestion efficace et rigoureuse des crédits octroyés à l'aide au développement
Capacité des fonds multilatéraux à mener avec succès des projets compatibles avec la réalisation de leurs objectifs de développement
Effet de levier de l'activité de prêts de l'AFD
Frais de gestion du programme 110
Contribuer à la mise en œuvre des ODD, en concentrant l'aide sur les zones prioritaires et les priorités stratégiques françaises
Part (en montant) de l'effort financier de l'Etat pour les pays les moins avancés puis les pays vulnérables
Part des prêts de l'AFD qui sont affectés aux priorités thématiques du CICID
Part des ressources subventionnées des fonds multilatéraux qui sont affectées aux priorités thématiques du CICID
Part des ressources subventionnées des fonds multilatéraux qui sont affectées aux zones géographiques prioritaires
209 – Solidarité à l'égard des pays en développement
Améliorer la redevabilité et l'efficacité de l'aide
Frais de gestion du programme 209
Contribuer à la mise en oeuvre des ODD, en renforçant la composante bilatérale et en concentrant l'aide sur les pays prioritaires
Part des crédits bilatéraux du programme dédiés aux priorités du CPPI
Part des crédits du programme destinés à des pays prioritaires
Part des crédits multilatéraux du programme dédiés aux priorités sectorielles du CCPI
Renforcer les partenariats
Evolution de l'APD support transitant par les collectivités territoriales françaises
Part de l'APD bilatérale française transitant par la société civile dans l'APD bilatérale française totale
Volume de l'activité des opérateurs AFD et Expertise France en gestion déléguée par l'Union européenne
Avances à l'audiovisuel public (Compte de concours financiers)
S'adresser au public le plus large dans un environnement numérique (372)
S'adresser au public le plus large dans un environnement numérique (374)
841 – France Télévisions
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Index égalité femmes-hommes
Maîtrise des charges
Ressources propres
Résultat d'exploitation
Proposer une offre de service public, axée sur la création française et européenne dans un univers de média global
Part des dépenses de programmes dans les dépenses totales
Qualité des programmes de fiction et d'information
S'adresser au public le plus large dans un environnement numérique
Audiences de France Télévisions
842 – ARTE France
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Index égalité femmes-hommes
Maîtrise des charges
Diffuser cette offre de programmes au public le plus large, sur tous les supports, partout en Europe
Audiences linéaire et non linéaire
Offrir des programmes culturels français et européens de qualité en donnant la priorité à la création et aux inédits
Part des investissements dans les programmes dans les dépenses totales
Volume horaire de programmes inédits engagés par ARTE France
843 – Radio France
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Charges de personnel
Index égalité femmes-hommes
Ressources propres
Résultat d'exploitation
Proposer une offre radiophonique de service public, axée sur la culture, dans un univers de média global
Proposer une offre radiophonique et culturelle de service public
Proposer une stratégie commune des formations musicales et de France Musique pour faire rayonner le patrimoine musical classique et promouvoir la création musicale contemporaine
S'adresser au public le plus large dans un environnement numérique
Audience des antennes de Radio France
Audience des offres numériques
Fréquentation des concerts donnés par les formations musicales produits par Radio France au sein de la Maison de la Radio et hors les murs
844 – France Médias Monde
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Index égalité femmes-hommes
Maîtrise des charges
Ressources propres
Résultat opérationnel récurrent
Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial
Audience des offres numériques
Audience linéaire
Volume de contacts pour France Médias Monde (audience linéaire et numérique)
Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global
Opinions favorables évaluant les valeurs d'expertise, d'objectivité et de référence
Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation
845 – Institut national de l'audiovisuel
Assurer la conservation et la valorisation du patrimoine audiovisuel
Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public
Taux de migration sur robotique des contenus du dépôt légal encore stockés sur supports physiques
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Index égalité femmes-hommes
Maîtrise des charges
Ressources propres
Constituer et transmettre les savoirs et les compétences
Taux d'insertion professionnelle des diplômés
847 – TV5 Monde
Assurer la maîtrise de la masse salariale, optimiser la gestion et être une entreprise de média exemplaire
Evolution des ressources propres
Index égalité femmes-hommes
Maîtrise des charges
Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial
Audience des offres numériques
Audience réelle
Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global
Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation totales
848 – Programme de transformation
Contribuer à la transformation de l’audiovisuel public
Avances aux collectivités territoriales (Compte de concours financiers)
833 – Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes
Mettre les avances de TICPE et de frais de gestion à disposition des départements et des régions à une date certaine
Taux de versement des avances de TICPE (taxe intérieure de consommation des produits énergétiques) et de frais de gestion aux départements et aux régions
Mettre les avances sur contributions directes locales à disposition des collectivités territoriales à une date certaine
Taux de versement des avances aux collectivités sur contributions directes locales
834 – Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d'autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l'épidémie de covid-19
Assurer l'accès rapide des départements au mécanisme d'avances remboursables
Taux de remboursement des crédits par les collectivités bénéficiaires
Cohésion des territoires
Aider les ménages modestes à faire face à leurs dépenses de logement (109)
Taux d'effort net médian
Améliorer l'encadrement éducatif et les chances de réussite scolaire des élèves les plus en difficulté
Évolution des chances de réussite scolaire des élèves scolarisés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV)
Améliorer la qualité de l'offre de services pour les personnes les plus vulnérables (177)
Part de logements sociaux attribués à des ménages sans domicile (177)
Taux de réponse positive du SIAO (service intégré d'accueil et d'orientation) aux demandeurs d'hébergement (177)
Lutter contre les concentrations de pauvreté et favoriser l'accès et le retour à l'emploi des habitants des QPV
Écart de revenu et d'emploi entre les QPV et celui des agglomérations environnantes
Promouvoir le développement durable dans le logement et, plus généralement, dans la construction
Consommation énergétique globale des logements
Satisfaire dans les meilleurs délais la demande de logements locatifs, en particulier dans les zones tendues et pour les demandeurs aux ressources les plus faibles (135)
Fluidité du parc de logements sociaux
Performance du dispositif DALO
Soutenir la compétitivité et l'attractivité des territoires
Ecart du taux de création d'entreprises dans les zones prioritaires d'aménagement du territoire par rapport à la moyenne nationale
109 – Aide à l'accès au logement
Aider les ménages modestes à faire face à leurs dépenses de logement [Stratégique]
Taux d'effort net médian des ménages en locatif ordinaire ou en accession selon la configuration familiale
Taux d'effort net médian des ménages en locatif ordinaire ou en accession selon le type de parc
112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire
Renforcer la cohésion sociale et territoriale
Impact des crédits FNADT dans les dispositifs contractuels entre l’État et les collectivités locales
Réduction du temps d'accès des usagers à une maison "France Services" et amélioration du service rendu
Renforcer les capacités stratégiques et techniques des collectivités territoriales et des acteurs dans les territoires
Soutenir efficacement les collectivités en demande d’ingénierie pour accélérer leurs projets spécifiques
135 – Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat
Améliorer et adapter la qualité du parc privé
Concours de l'ANAH à la réalisation de rénovations performantes
Couverture des enjeux de l'habitat privé liés à l’habitat indigne et aux copropriétés dégradées par les dispositifs de l’ANAH
Part des aides de l'ANAH à destination des ménages aux revenus modestes ou très modestes
Promouvoir la mixité sociale au sein des agglomérations au travers de la mixité de l'offre
Atteinte des objectifs annuels de financement de logements locatifs sociaux (LLS) dans les communes soumises à l'article 55 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU)
Promouvoir la planification, la connaissance et le développement des territoires
Développement des pôles urbains d'intérêt national
Intervention des établissements publics fonciers (EPF) d’État et locaux en recyclage de friches
Taux de couverture de la planification urbaine intercommunale
Promouvoir le développement durable dans le logement et, plus généralement, dans la construction
Consommation énergétique des logements sociaux
Économies d’énergie et performance environnementale grâce à MaPrimeRénov par geste
Satisfaire dans les meilleurs délais la demande de logements locatifs, en particulier dans les zones tendues et pour les demandeurs aux ressources les plus faibles [Stratégique]
Part des attributions de logements sociaux hors QPV dédiées aux demandeurs de logements sociaux du premier quartile de ressources ou à des personnes relogées dans le cadre d'une opération de renouvellement urbain ou d’une opération de requalification de copropriétés dégradées
Pourcentage de logements locatifs sociaux agréés
147 – Politique de la ville
Améliorer la qualité de l'habitat pour les habitants des quartiers concernés dans le cadre des programmes de rénovation urbaine
Suivi de l’amélioration de la qualité des logements locatifs sociaux dans le cadre du NPNRU
Suivi de la reconstitution de l'offre de logements locatifs sociaux NPNRU
Renforcer l'activité et la mixité fonctionnelle des territoires urbains prioritaires
Écart entre la densité d'établissements exerçant une activité d'industrie et de commerce dans les territoires entrepreneurs et celle constatée dans les unités urbaines correspondantes
162 – Interventions territoriales de l'État
Améliorer les conditions de vie de la population guyanaise
Nombre de personnes bénéficiant de l'amélioration du niveau d'équipement
Assurer une remise à niveau des équipements structurants de la Corse
Qualité des équipements structurants de la Corse
Reconquérir la qualité de l'eau en Bretagne
Concentration moyenne en nitrates des cours d'eau des baies du plan algues vertes
Réduire l'exposition des populations de Martinique et de Guadeloupe à la chlordécone
Exposition des populations de Martinique et de Guadeloupe à la chlordécone via les denrées alimentaires consommées ou mises sur le marché
177 – Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables
Améliorer l'efficience de l'offre de services pour les personnes les plus vulnérables
Suivi de la contractualisation pluriannuelle entre les opérateurs locaux et l'État
Améliorer la qualité de l'offre de services pour les personnes les plus vulnérables [Stratégique]
Part de logements sociaux attribués à des ménages sans domicile [Stratégique]
Taux de réponse positive du SIAO (service intégré d'accueil et d'orientation) aux demandeurs d'hébergement [Stratégique]
Conseil et contrôle de l'État
Contribuer à l'amélioration de la gestion publique et des politiques publiques (164)
Suites données aux recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes (164)
Réduire les délais de jugement (165)
Délai moyen constaté de jugement des affaires devant le Conseil d’État, les cours administratives d’appel, les tribunaux administratifs et la Cour nationale du droit d’asile et délai prévisible moyen de jugement devant le Tribunal du stationnement payant (165)
126 – Conseil économique, social et environnemental
Conseiller les pouvoirs publics
Origine des saisines
Participation citoyenne
Visibilité du CESE
Dialoguer et coopérer avec les instances consultatives créées auprès des collectivités
Interagir avec les territoires
Participer à la transition sociale, écologique et éducative
Gestion environnementale du CESE
164 – Cour des comptes et autres juridictions financières
Assister les pouvoirs publics
Avis rendus par le Haut-Conseil des Finances publiques
Nombre d'auditions au Parlement
Nombre de rapports établis par les CRTC
Contribuer à l'amélioration de la gestion publique et des politiques publiques [Stratégique]
Délais des travaux d'examen de la gestion
Suites données aux recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes [Stratégique]
Informer les citoyens
Publication des rapports
Sanctionner les irrégularités et les fautes de gestion
Suites données aux irrégularités
165 – Conseil d'État et autres juridictions administratives
Améliorer l'efficience des juridictions
Nombre d'affaires réglées par agent de greffe
Nombre d'affaires réglées par membre du Conseil d'État, par magistrat des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, ou par rapporteur de la Cour nationale du droit d'asile
Assurer l'efficacité du travail consultatif
Proportion des textes examinés en moins de deux mois par les sections administratives du Conseil d'État
Maintenir la qualité des décisions juridictionnelles
Taux d'annulation des décisions juridictionnelles
Réduire les délais de jugement [Stratégique]
Délai moyen constaté de jugement des affaires devant le Conseil d’État, les cours administratives d’appel, les tribunaux administratifs et la Cour nationale du droit d’asile et délai prévisible moyen de jugement devant le Tribunal du stationnement payant [Stratégique]
Proportion d'affaires en stock enregistrées depuis plus de 2 ans au Conseil d'État, dans les cours administratives d'appel et dans les tribunaux administratifs et depuis plus d'un an à la Cour nationale du droit d'asile et au Tribunal du stationnement payant
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers (Compte d'affectation spéciale)
751 – Structures et dispositifs de sécurité routière
Assurer l'efficacité du système de contrôle automatisé, en termes de respect des règles du code de la route et en termes de gestion
Disponibilité des radars
Évolution des vitesses moyennes
Taux de transformation des messages d'infraction émis par les dispositifs de contrôle automatisé des vitesses en avis de contravention
753 – Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers
Assurer l'efficacité du procès-verbal électronique au sein des services de l'Etat
Taux de transformation des infractions relevées par les dispositifs de verbalisation électronique de l’Etat en avis de contravention
Contrôle et exploitation aériens (Budget annexe)
Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne (612)
Limiter les impacts environnementaux du transport aérien (614)
Respect de la réglementation environnementale (614)
612 – Navigation aérienne
Améliorer l'efficacité économique des services de navigation aérienne
Niveau des coûts unitaires des redevances métropolitaines de navigation aérienne
Améliorer la ponctualité des vols
Retard ATFM moyen par vol
Améliorer le taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par les redevances
Taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par la redevance pour services terminaux et la redevance océanique
Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne [Stratégique]
Maturité de la gestion de la sécurité
Maîtriser l'impact environnemental du trafic aérien
Efficacité horizontale des vols (écart entre la trajectoire parcourue et la trajectoire directe des vols)
613 – Soutien aux prestations de l'aviation civile
Assurer la formation des élèves ingénieurs aux meilleures conditions économiques
Coût de la formation des élèves
Egalité entre les femmes et les hommes
Taux de femmes admises aux concours ENAC
Maîtriser l'équilibre recettes / dépenses et l'endettement du budget annexe
Évolution de la dette brute
S'assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe
Taux de recouvrement des recettes du budget annexe
614 – Transports aériens, surveillance et certification
Concourir à la sécurité et à la sûreté de l'aviation civile
Efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l'exploitation de leurs résultats
Pourcentage d’inspections au sol réalisées sur des exploitants aériens étrangers priorisés et opérant de manière régulière sur les aéroports français
Réduction des écarts à la réglementation grâce à des contrôles appropriés
Limiter les impacts environnementaux du transport aérien [Stratégique]
Application des marchés carbone au transport aérien
Respect de la réglementation environnementale [Stratégique]
Culture
Accroître l'accès du public au patrimoine national (175)
Fréquentation des institutions patrimoniales et architecturales (175)
Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur (361)
Taux d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur Culture (361)
Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l'ensemble du territoire (131)
Fréquentation des lieux subventionnés (131)
Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l'éducation artistique et culturelle (361)
Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d'une action d'éducation artistique et culturelle (361)
131 – Création
Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l'ensemble du territoire [Stratégique]
Fréquentation des lieux subventionnés [Stratégique]
Diffuser davantage les oeuvres et les productions culturelles en France et à l'étranger
Allongement de la diffusion des spectacles
Effort d'irrigation territoriale
Donner des bases économiques et professionnelles solides à la création
Équilibre financier des structures
Promotion de l'emploi artistique
Trouver le bon équilibre entre production et diffusion
Place de la création dans la programmation des structures de production subventionnées
175 – Patrimoines
Accroître l'accès du public au patrimoine national [Stratégique]
Accessibilité des collections au public
Fréquentation des institutions patrimoniales et architecturales [Stratégique]
Taux de satisfaction du public des institutions et des sites patrimoniaux
Améliorer la connaissance et la conservation des patrimoines
Archéologie préventive : Proportion des dossiers d'aménagement reçus faisant l'objet d'un arrêté de prescription de diagnostic et/ou d'un arrêté de prescription de fouilles préventives
Part des crédits de conservation préventive par rapport aux crédits de restauration des monuments historiques
Qualité de la maîtrise d'ouvrage État
Elargir les sources d'enrichissement des patrimoines publics
Effet de levier de la participation financière de l’État dans les travaux de restauration des monuments historiques qui ne lui appartiennent pas
Taux de ressources propres des institutions patrimoniales et architecturales
224 – Soutien aux politiques du ministère de la culture
Optimiser l'utilisation des crédits dédiés aux fonctions soutien
Délai global de paiement
Index égalité professionnelle [Stratégique]
Taux de dématérialisation des démarches de subvention et taux de satisfaction usager sur les démarches en ligne
Taux de féminisation dans les nominations sur les emplois dits supérieurs
361 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur [Stratégique]
Taux d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur Culture [Stratégique]
Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l'éducation artistique et culturelle [Stratégique]
Mesure de l'effort en faveur des territoires prioritaires (% des crédits)
Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d'une action d'éducation artistique et culturelle [Stratégique]
Taux d’inscription au pass Culture
Promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle et la culture scientifique et technique
Évolution du nombre annuel de visiteurs physiques d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience
Renforcer l'autonomie financière des établissements publics diffusant la culture scientifique et technique notamment par l'amélioration de la part de leurs ressources propres
Part des ressources propres d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique
Défense
Mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires au succès des opérations des forces armées (146)
Taux de réalisation des équipements (146)
144 – Environnement et prospective de la politique de défense
Améliorer le niveau de sécurité des forces et du patrimoine industriel et économique lié à la défense (DRSD)
Taux d'avis émis dans les délais prescrits
Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits
Contribuer à l'autorisation et au contrôle des transferts des biens et technologies sensibles
Délai de traitement des dossiers d'exportation de matériels de guerre
Développer des capacités spatiales et de défense souveraines
Taux de progression des études
Taux de réalisation des études
Développer les capacités scientifiques technologiques et industrielles nécessaires à la défense
Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense
146 – Équipement des forces
Assurer une efficience maximale de la dépense d'équipement des forces
Efficience du processus de paiement
Evolution annuelle moyenne des devis à terminaison des opérations d'armement principales
Mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires au succès des opérations des forces armées [Stratégique]
Evolution annuelle moyenne des délais de réalisation des opérations d'armement principales
Taux de progression du lancement des nouveaux programmes en coopération
Taux de réalisation des équipements [Stratégique]
178 – Préparation et emploi des forces
Commander des forces, aptes à comprendre et influencer
Efficacité du pré-positionnement des forces
États-majors tactiques
Exercices impliquant les états-majors
Signalements stratégiques
Volume de personnel militaire déployé
Entraîner les forces
Entrainement du domaine Cyber
Entrainements du domaine spatial
Niveau de réalisation des activités et de l’entraînement
Préparer l'avenir
Réserve opérationnelle
Verdissement du parc des véhicules du ministère
Soutenir les forces
Améliorer le soutien du combattant
Coût de la fonction « restauration-hébergement »
Coût de la fonction maintien en condition opérationnelle par milieu
Disponibilité des matériels
Soutien des opérations par la DIRISI
Soutien du SSA aux opérations
212 – Soutien de la politique de la défense
Accompagner la politique d'égalité entre les femmes et les hommes
Index égalité professionnelle au sein du ministère des armées
Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts et les délais.
Respect des délais et des coûts des grands projets d'infrastructure
Rationaliser le développement des projets informatiques
Respect des délais et des coûts des projets informatiques
Renforcer l'efficience du soutien sur des fonctions cibles
Efficience de la fonction achat
Efficience immobilière du site de Balard
Réussir la transformation du ministère et garantir les grands équilibres portés par la LPM
Taux de reclassement du personnel militaire
Taux de renouvellement des emplois primo-contractuels - Armées
Développement agricole et rural (Compte d'affectation spéciale)
775 – Développement et transfert en agriculture
Orienter l’action des structures chargées du conseil aux agriculteurs et de l'accompagnement des démarches collectives de développement, en cohérence avec les objectifs principaux du PNDAR : accompagner les transitions des exploitations agricoles vers des systèmes plus résilients et sobres en intrants, tenant compte des besoins des agriculteurs, des consommateurs et des attentes des citoyens, par le conseil dans le cadre de démarches collectives, le transfert de connaissances, de méthodes et d'outils actionnables par les agriculteurs, le développement des compétences
Nombre d'agriculteurs impliqués dans des groupes en transition agro-écologique (GIEE- 30 000)
Nombre de documents de diffusion de connaissances inscrits dans la base de données RD-Agri par le réseau des chambres d’agriculture, le réseau des ONVAR et les GIEE
776 – Recherche appliquée et innovation en agriculture
Renforcer le continuum entre recherche et innovation agricole pour accélérer l'émergence et l'appropriation d'innovations répondant aux enjeux d'une quadruple performance sociale, économique, sanitaire et environnementale
Audience des actions de diffusion et formation organisées par le réseau des instituts techniques agricoles
Capacité des instituts techniques agricoles à développer des partenariats multi-acteurs au niveau européen
Capacité des ITA à diffuser leurs résultats auprès de différents publics (professionnel, grand public, français et international) via les médias traditionnels et numériques
Direction de l'action du Gouvernement
Améliorer la sécurité et la performance des systèmes d'information de l'État (129)
Niveau de sécurité des systèmes d'information de l'État (129)
Favoriser l'adoption, dans les meilleurs délais, des décrets d'application des lois et des mesures de transposition des directives européennes (129)
Taux d'application des lois (129)
Taux de déficit de transposition des directives européennes (129)
Optimiser le recrutement et la formation initiale des Hauts fonctionnaires (129)
Dépenses consacrées au recrutement et à la formation initiale à l'INSP (129)
129 – Coordination du travail gouvernemental
Accompagner les administrations dans leur transformation et la simplification de leurs relations avec les usagers
Ouverture et diffusion des données publiques
Qualité des démarches en ligne
Améliorer l'information du citoyen sur les actions du Gouvernement
Niveau d'information sur l'action du gouvernement
Niveau de connaissance des citoyens sur le danger des drogues
Améliorer la coordination des actions interministérielles de lutte contre les drogues et les toxicomanies
Niveau de mobilisation des partenaires locaux dans la lutte contre les drogues
Améliorer la sécurité et la performance des systèmes d'information de l'État [Stratégique]
Niveau de sécurité des systèmes d'information de l'État [Stratégique]
Taux de sites sensibles ayant subi un incident dont la durée globale est supérieure à 4h
Améliorer le délai d'instruction des demandes d'indemnisation des victimes des essais nucléaires
Délais moyens d’instruction et de paiement des demandes d’indemnisation des victimes des essais nucléaires
Eclairer la décision politique en offrant une expertise reconnue
Apport des travaux stratégiques et prospectifs pour éclairer l'action des pouvoirs publics et préparer les réformes
Favoriser l'adoption, dans les meilleurs délais, des décrets d'application des lois et des mesures de transposition des directives européennes [Stratégique]
Taux d'application des lois [Stratégique]
Taux de déficit de transposition des directives européennes [Stratégique]
Optimiser le coût et la gestion des fonctions support
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Respect des coûts et délais des grands projets d'investissement
Optimiser le recrutement et la formation initiale des Hauts fonctionnaires [Stratégique]
Dépenses consacrées au recrutement et à la formation initiale à l'INSP [Stratégique]
S’assurer de l’efficacité du financement des produits des ministères
Nombre de produits devenus des services public à impact national majeur au cours de l'année
Taux de projets financés par des fonds affectés à la DINUM ayant atteint leurs objectifs
308 – Protection des droits et libertés
Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM)
Contribution de l'ARCOM aux rapports gouvernementaux, aux projets de loi et au débat public
Délai moyen d'instruction des dossiers
Efficience de la gestion immobilière
Nombre de fréquences nouvelles autorisées et de nouveaux services conventionnés et notifiés
Nombre de modifications administratives et de modifications de fréquences réalisées
Nombre de saisine et d'avertissement traité par agent
Pourcentage de personnes ayant reçu une recommandation qui ne se voient pas reprocher de nouveaux comportements de consommation illicite sur les réseaux pair à pair
Autres autorités administratives indépendantes
Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE)
Commission du secret de la défense nationale (CSDN)
Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH)
Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR)
Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL)
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)
Commission d’accès aux documents administratifs (CADA)
Délai moyen d'instruction des dossiers
Nombre de dossiers et de réclamations traités par an et par ETP d'agent traitant
Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL)
Délai moyen d'instruction des dossiers et de transmission d'un avis au gouvernement par la CNIL
Efficience de la gestion des dossiers
Suivi des mises en demeure de la CNIL
Défenseur des droits
Efficience de la gestion des dossiers traités
Taux d'effectivité du suivi des prises de position
Écologie, développement et mobilité durables
Limiter l'exposition aux risques technologiques et réduire l'impact des pollutions industrielles et agricoles sur les personnes, les biens et l'environnement (181)
Nombre total de contrôles des installations classées sur effectif de l'inspection (en ETPT) (181)
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (174)
Emissions de gaz à effet de serre par habitant (174)
113 – Paysages, eau et biodiversité
Assurer la gestion intégrée de la ressource en eau
Masses d'eau en bon état
Plan eau - Réduction des fuites et sécurisation de l'approvisionnement en eau potable
Préserver et restaurer la biodiversité
Effort de protection des espaces naturels terrestres et maritimes
Préservation de la biodiversité ordinaire
Retour à la conformité en police de l'eau et de la nature
SNB2030 - Réduction des pressions - Lutter contre les espèces exotiques envahissantes
159 – Expertise, information géographique et météorologie
IGN : élaborer une description du territoire faisant autorité
Appétence pour les données de l'IGN
Météo-France : disposer d'un système performant de prévision météorologique et d'avertissement des risques météorologiques
Performance des modèles de prévision numérique du temps et de la procédure de vigilance météorologique
Mobiliser les pouvoirs publics et la société civile en faveur de la transition écologique
Contribuer à l’information publique relative à l’environnement et au développement durable
Veiller aux retombées collectives des activités techniques, scientifiques et économiques
Financement de l'établissement par des ressources propres
Production et diffusion des connaissances scientifiques et techniques
174 – Énergie, climat et après-mines
Apporter une aide aux ménages en situation de précarité énergétique pour payer leurs factures d'énergie
Impact de l'usage du chèque énergie sur l’indicateur de précarité énergétique
Taux d'usage du chèque énergie
Maîtriser l'énergie en réduisant la consommation et en développant l'usage des énergies renouvelables
Économies d'énergie via le système CEE
Efficience du fonds chaleur renouvelable de l'ADEME
Suivi du développement de la chaleur EnR&R en lien avec l’atteinte des objectifs européens de part renouvelable dans la consommation d’énergie finale
Réduction des émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs
Émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs
Nombre d'infrastructures de recharge installées dans les locaux à usage d'habitation
Nombre de contribuables ayant bénéficié d'un crédit d'impôt sur le revenu au titre des dépenses effectivement supportées pour l'acquisition et la pose d'un système de recharge pour véhicule électrique
Part des voitures électriques dans les ventes de voitures neuves
Réduire les émissions de gaz à effet de serre [Stratégique]
Emissions de gaz à effet de serre par habitant [Stratégique]
181 – Prévention des risques
Limiter l'exposition aux risques technologiques et réduire l'impact des pollutions industrielles et agricoles sur les personnes, les biens et l'environnement [Stratégique]
Nombre total de contrôles des installations classées sur effectif de l'inspection (en ETPT) [Stratégique]
Réduire l'impact des déchets et des produits sur les personnes, les biens et l'environnement
Efficacité du fonds économie circulaire
Réduire la vulnérabilité des personnes, des biens et de l'environnement aux risques naturels majeurs et hydrauliques
Prévention des inondations
Prévision des inondations
203 – Infrastructures et services de transports
Améliorer l'efficacité, l'attractivité, la régularité et la qualité des services nationaux de transport conventionnés de voyageurs
Contribution à l'exploitation ramenée aux trains-kilomètres
Pourcentage de trains en grand retard (>30 minutes)
Pourcentage de trains supprimés
Régularité des services nationaux de transport conventionnés à 5 minutes
Taux de remplissage
Améliorer la qualité des infrastructures de transports
Coût des opérations de régénération et d'entretien du réseau ferré
État des réseaux routier, ferroviaire et fluvial
Améliorer la régulation dans les transports routiers et développer la part des modes alternatifs à la route
Contrôle des transports routiers
Part de marché des grands ports maritimes
Parts modales des transports non routiers
Contribuer à la compensation de la pénibilité des conditions de travail des conducteurs routiers, avec un objectif de développement de l'emploi
Embauches de conducteurs en contrepartie des départs en CFA
Diminuer l’empreinte carbone des transports
Réduction de l’empreinte carbone des opérations de construction et de régénération des routes
Réduction des émissions du secteur du transport routier de marchandises
205 – Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Mieux contrôler les activités de pêche
Contrôles menés par le dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS) dans le cadre de la politique commune des pêches
Contrôles menés par les administrations de l’État dans le cadre de la politique commune des pêches
Efficacité des contrôles des pêches réalisés
Promouvoir la flotte de commerce et l'emploi maritime
Evolution de l'emploi et de la flotte de commerce maritime
Taux d'emploi des anciens élèves des établissements d'enseignement maritime 6 mois après leur sortie de formation
Renforcer la sécurité maritime et la protection de l'environnement
Contrôle des navires
Contrôles menés par le dispositif de contrôle et de surveillance (DCS) des affaires maritimes dans le cadre des politiques publiques relatives à l'environnement marin
Ratio entre le nombre de personnes sauvées et le nombre de personnes impliquées dans un accident maritime après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS
Taux de vérification des signalements de pollutions marines par moyens habilités
217 – Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables
Accompagner la politique d'égalité entre les femmes et les hommes
Index égalité femmes-hommes
Être une administration exemplaire, au regard du développement durable, dans la maîtrise des moyens de fonctionnement
Efficience de la gestion immobilière
235 – Sûreté nucléaire et radioprotection
Assurer un contrôle performant de la sûreté nucléaire et de la radioprotection et renforcer l’information du public
Maîtrise des délais de délivrance des décisions de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR)
Développer l’excellence de la recherche au niveau européen et international dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la radioprotection
Production scientifique de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR)
345 – Service public de l'énergie
Contribuer à porter à 10% la part des énergies renouvelables dans la consommation de gaz d'ici 2030
Part des énergies renouvelables dans la consommation de gaz
Rémunération de référence moyenne des nouveaux contrats de soutien pour l'injection de gaz (€/MWh)
Volume de biométhane injecté
Contribuer à porter à 40% la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité en 2030
Part des énergies renouvelables dans la production d'électricité
Puissance installée des principales filières de production d'électricité à partir d'énergie renouvelable : éolien terrestre, éolien en mer, photovoltaïque (MW)
Rémunération de référence moyenne des nouveaux contrats de soutien pour les principales filières de production d'électricité à partir d'énergie renouvelable : éolien terrestre, éolien en mer, photovoltaïque (€/MWh)
Contribuer à porter à au moins 6,5 gigawatts les capacités installées d'effacements en 2028
Capacités d'effacements installées
Prix de clearing de l'appel d'offres effacements (AOE) contractualisé pour l'année par le gestionnaire du réseau public de transport public d'électricité (€/MW)
Développer une filière de l'hydrogène renouvelable et décarbonée
Compensation du différentiel entre les coûts de production de l'hydrogène décarboné et les coûts de production de l'hydrogène fossile (€/kg)
362 – Ecologie – mise en extinction du plan de relance
Assurer la mise en œuvre rapide du volet Écologie
Taux de consommation des crédits
Assurer la transition énergétique des bâtiments publics
Economie d’énergie attendue
380 – Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires
Efficacité des crédits mobilisés dans le cadre du Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires
Effet de levier exprimé sur la totalité du fonds
Qualité du cadre de vie
Surface de friches recyclées
Surface de friches recyclées par million d'euros dépensé
Rénovation énergétique
Taux moyen d'économies d'énergie
Économie
Faciliter le développement des sites industriels
Nombre net de nouveaux sites industriels et d'extensions significatives de sites industriels
Renforcer l'efficacité des aides aux entreprises (134)
Écart de prix moyen de l’électricité pour les entreprises les plus consommatrices d’électricité entre la France et des pays tiers (134)
Écart entre le taux de croissance des entreprises aidées par Bpifrance et celui des entreprises comparables (134)
134 – Développement des entreprises et régulations
Améliorer l'efficacité du soutien public à l'internationalisation des entreprises
Effet de levier de la subvention pour charges de service public (SCSP) sur le chiffre d’affaires à l’export généré par les entreprises accompagnées par Business France
Assurer le fonctionnement loyal et sécurisé des marchés
Délai de transmission de 85% des injonctions
Part des visites ayant donné lieu à des constats d'anomalie
Taux d'établissements contrôlés en délai de paiement qui appellent des suites correctives ou répressives
Développer l'attractivité touristique de la France
Évolution des recettes issues du tourisme
Renforcer l'efficacité des aides aux entreprises [Stratégique]
Écart de prix moyen de l’électricité pour les entreprises les plus consommatrices d’électricité entre la France et des pays tiers [Stratégique]
Écart de taux de pérennité à 3 ans des entreprises aidées
Écart entre le taux de croissance des entreprises aidées par Bpifrance et celui des entreprises comparables [Stratégique]
Effets de levier et d’entraînement des dispositifs de garantie
220 – Statistiques et études économiques
Développer la dématérialisation des enquêtes, dans le but d'alléger la charge de réponse des enquêtés, de gagner en qualité et de réduire les coûts
Dématérialisation des enquêtes
Faire parler les chiffres de l'Insee et aller au-devant de tous les publics
Pertinence de l'Insee du point de vue des utilisateurs du site Insee.fr
Respecter les engagements de la France par rapport à l'Europe en termes de délais de diffusion des résultats économiques
Nombre de jours de retard cumulés entre les dates de diffusion et les dates prévues dans les engagements européens
305 – Stratégies économiques
Assurer l'efficacité du réseau international de la Direction générale du Trésor
Taux de réponse de la DG Trésor aux demandes d'avis adressées aux services économiques par la représentation permanente de la France auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et par le bureau de l'administrateur pour la France au Fonds monétaire international (FMI)
Taux de satisfaction des acteurs économiques locaux sur l'action des services économiques
Assurer la qualité de l'analyse et des prévisions présentées dans le projet de loi de finances, dans le domaine des évolutions économiques et dans celui des recettes fiscales
Fiabilité comparée, au vu des réalisations, des prévisions du Gouvernement présentées dans le RESF et de celles des instituts de conjoncture
Fiabilité des prévisions de recettes fiscales nettes
Assurer un traitement efficace du surendettement
Capacité de la Banque de France à traiter dans les meilleurs délais un dossier de surendettement
Efficience du traitement des dossiers de surendettement
343 – Plan France Très haut débit
Généralisation de la couverture en fibre optique sur l’ensemble du territoire à l'horizon 2025
Nombre cumulé de locaux (foyers et entreprises) éligibles à la FttH au titre de l’année N dans la zone d’initiative publique France entière
Taux de locaux (foyers et entreprises) éligibles à la fibre optique au titre de l’année N sur tout le territoire
Engagements financiers de l'État
Couvrir le programme d'émission dans les meilleures conditions d'efficience et de sécurité (117)
Taux de couverture moyen des adjudications (117)
Favoriser l'investissement dans le logement en préservant l'équilibre financier du fonds d'épargne (145)
Efficience du fléchage de l'épargne réglementée vers le financement du logement social (145)
Prélèvement effectué par l'État sur le fonds d'épargne (145)
114 – Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs)
Assurer l'équilibre à moyen terme des procédures publiques d'assurance-crédit, notamment en maintenant une dispersion suffisante des catégories de risques garantis
Indice moyen pondéré du portefeuille des risques de l'assurance-crédit (risque pays)
Encourager les PME à prospecter les marchés extérieurs
Taux de retour en fin de période de garantie
Qualité de gestion des prêts garantis par l'État (PGE) par Bpifrance
Délais d’indemnisation des banques
Part de dossiers PGE contrôlés
Répondre aux besoins des entreprises en garanties du risque exportateur, tout en respectant le principe de subsidiarité et en limitant l'exposition de l'Etat sur les moins bons risques
Pourcentage des bons risques et des moins bons risques parmi les entreprises bénéficiaires des garanties du risque exportateur
Satisfaire la demande des entreprises en couverture de risque de change, sous la contrainte de la gestion à l'équilibre de la procédure
Nombre de PME ayant bénéficié d'une garantie de change
Position nette réévaluée (valeur du portefeuille risque/couverture au 31/12 de l'année)
117 – Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs)
Améliorer l'information préalable par les correspondants du Trésor de leurs opérations financières affectant le compte du Trésor
Taux d'annonce des correspondants du Trésor
Couvrir le programme d'émission dans les meilleures conditions d'efficience et de sécurité [Stratégique]
Adjudications non couvertes
Taux de couverture moyen des adjudications [Stratégique]
Obtenir un niveau de contrôle des risques de qualité constante et qui minimise la survenance d'incidents
Incidents d'exécution des opérations de dette et de trésorerie
Qualité du système de contrôle
Optimiser la gestion de la trésorerie en fonction des conditions de marché
Rémunération des placements de trésorerie
Solde du compte de l'Etat à la Banque de France en fin de journée
145 – Épargne
Encourager le développement de l'épargne individuelle à long terme afin de contribuer au financement de l'économie
Rapport des placements finançant les entreprises européennes sur le total des placements des entreprises d’assurance vie et mixte
Favoriser l'investissement dans le logement en préservant l'équilibre financier du fonds d'épargne [Stratégique]
Efficience du fléchage de l'épargne réglementée vers le financement du logement social [Stratégique]
Prélèvement effectué par l'État sur le fonds d'épargne [Stratégique]
Taux de clôtures de PEL donnant lieu à un prêt d'épargne logement
344 – Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque
Assurer un versement efficient des aides aux collectivités territoriales, groupements, établissements publics locaux et services départementaux d'incendie et de secours dans le cadre de la sortie des emprunts à risque
Part (en nombre) des rejets de virement
Enseignement scolaire
Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l'obtention des diplômes correspondants
Proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation (champs public et privé)
Taux d'accès au baccalauréat (champs public et privé)
Taux d'accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d'un cycle de formation
Taux d'accès au diplôme national du brevet (DNB)
Conduire tous les élèves à l'acquisition des connaissances et compétences attendues à l'entrée de 6ème.
Proportion d'élèves les plus performants et score moyen de l'ensemble des élèves en français à l'entrée en 6e
Proportion d'élèves les plus performants et score moyen de l'ensemble des élèves en mathématiques à l'entrée en 6e
Favoriser la poursuite d'études des jeunes à l'issue de la scolarité secondaire
Poursuite d'études des nouveaux bacheliers issus de l'enseignement public et privé
139 – Enseignement privé du premier et du second degrés
Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l'obtention des diplômes correspondants
Mixité des filles et des garçons en terminale
Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard
Résultats des élèves aux épreuves écrites de français et de mathématiques au DNB
Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire
Proportion d'élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves ayant une maîtrise satisfaisante des savoirs fondamentaux à l’entrée en 6e
Proportion d’élèves ayant une maîtrise satisfaisante des savoirs fondamentaux à l’entrée en CM1
Proportion d’élèves ayant une maîtrise satisfaisante des savoirs fondamentaux à l’entrée en CP
Favoriser la poursuite d'études ou l'insertion professionnelle des jeunes à l'issue de leur scolarité secondaire
Poursuite d'études des nouveaux bacheliers
Taux d’emploi 6 mois après la sortie de formation selon le diplôme préparé
Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l'ensemble du territoire
Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation globale équilibrée parmi les 30 académies
Scolarisation des élèves en situation de handicap dans l'enseignement primaire et secondaire
140 – Enseignement scolaire public du premier degré
Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun exigibles au terme de la scolarité primaire
Proportion d'élèves entrant en sixième avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves ayant une maîtrise satisfaisante des savoirs fondamentaux à l’entrée en CM1
Proportion d’élèves ayant une maîtrise satisfaisante des savoirs fondamentaux à l’entrée en CP
Scolarisation des élèves du 1er degré en situation de handicap
Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués
Écarts de taux d'encadrement à l'école primaire entre éducation prioritaire (EP) et hors EP et proportion d'enseignants avec 5 ans et plus d'ancienneté en EP
Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation globale équilibrée parmi les 30 académies
141 – Enseignement scolaire public du second degré
Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l'obtention des diplômes correspondants
Écart de taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) entre éducation prioritaire (EP) et hors EP
Mixité des filles et des garçons en terminale
Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves ayant une maîtrise satisfaisante des savoirs fondamentaux à l’entrée en 6e
Résultats des élèves aux épreuves écrites de français et de mathématiques au DNB
Scolarisation des élèves du second degré en situation de handicap
Favoriser la poursuite d'études ou l'insertion professionnelle des jeunes à l'issue de leur scolarité secondaire
Poursuite d'études des nouveaux bacheliers
Taux d’emploi 6 mois après la sortie de formation selon le diplôme préparé
Promouvoir un aménagement équilibré du territoire éducatif en optimisant les moyens alloués
Écart de taux d'encadrement au collège entre éducation prioritaire (EP) et hors EP et proportion des enseignants avec 5 ans d'ancienneté et plus en EP
Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation équilibrée parmi les 30 académies
Pourcentage d'heures d'enseignement délivrées devant des groupes de dix élèves ou moins
Pourcentage d'heures d'enseignement non assurées (pour indisponibilité des locaux, absence d'enseignants non remplacés)
143 – Enseignement technique agricole
Nombre d'apprenants formés dans des filières permettant le renouvellement des générations en agriculture
Nombre d'apprenants formés dans les filières permettant le renouvellement des générations en agriculture
Taux d'emploi après la sortie de formation selon le diplôme préparé
Taux de réussite aux examens
Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire
Dépense de l’État pour la formation d’un élève de l’enseignement agricole technique
214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale
Améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines
Efficacité et efficience du remplacement des personnels enseignants des premier et second degrés publics
Efficience de la gestion des ressources humaines
Index égalité femmes-hommes
Part des surnombres disciplinaires
Optimiser les moyens des fonctions support
Dépense de fonctionnement par agent
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Ratio d'efficience bureautique
Respect des coûts et délais des grands projets
Réussir la programmation et la gestion des grands rendez-vous de l'année scolaire
Coût des examens des élèves et des concours de personnels enseignants par candidat présent
Nombre de postes d'enseignants non pourvus à la rentrée scolaire et durée moyenne des vacances de postes (enseignement public)
230 – Vie de l'élève
Faire respecter l'école, améliorer le climat scolaire et favoriser l'apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté
Taux d'absentéisme des élèves
Taux d'incidents graves pour 1 000 élèves
Taux de participation des lycéens aux élections des "Conseils des délégués pour la vie lycéenne" (CVL)
Promouvoir la santé des élèves et contribuer à améliorer leur qualité de vie
Proportion d'élèves considérés comme harcelés
Proportion d’élèves ayant bénéficié de visites médicales et de dépistage obligatoires
Taux de couverture des prescriptions des commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées pour la scolarisation des élèves en situation de handicap
Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale (Compte d'affectation spéciale)
Améliorer le rythme de décaissement des subventions attribuées aux AODE
Stock de subventions attribuées restant à décaisser par les AODE
793 – Électrification rurale
Amélioration de la qualité des réseaux de distribution
Résorption des départs mal alimentés (DMA)
Sécurisation des réseaux basse tension en fils nus
Gestion des finances publiques
Améliorer l'efficacité de la lutte contre la fraude fiscale et du traitement des dépenses publiques et contribuer à l'accessibilité et à la clarté de la norme fiscale (156)
Recouvrement des amendes et des produits locaux
Taux de déclaration spontanée (civisme)
Taux de recouvrement spontané (civisme)
Renforcer la qualité de service aux usagers et l'efficience des réseaux du recouvrement fiscal
Coût de collecte des recettes douanières et fiscales
Taux de réponse de la DGDDI et de la DGFiP aux demandes de rescrit dans les délais réglementaires
156 – Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local
Améliorer l'efficacité de la lutte contre la fraude fiscale et du traitement des dépenses publiques et contribuer à l'accessibilité et à la clarté de la norme fiscale [Stratégique]
Délais de production de la doctrine fiscale opposable à l'administration
Déployer un cadre rénové de la gestion publique
Efficacité de la lutte contre la fraude fiscale
Etre exemplaire en matière de responsabilité sociale et environnementale
Promouvoir l'égalité femmes-hommes
Réduire les émissions de gaz à effets de serre
Maîtriser les coûts de gestion de la DGFiP au profit d'une efficience accrue
Taux d'intervention et d'évolution de la productivité
Renforcer la qualité de service au profit des usagers et des partenaires
Délai de paiement des dépenses publiques
Dématérialisation
Proximité de l'administration, relation de confiance, rapidité
Qualité des comptes publics
Taux de satisfaction des usagers
218 – Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Améliorer l'action interministérielle et la qualité des services rendus
Qualité de service des prestations de service numériques de l'AIFE
Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l'Etat
Satisfaction des agents par rapport à leur environnement de travail numérique
Améliorer les conditions d'emploi des personnels
Part des agents bénéficiant de prestations d'action sociale dans les secteurs de la restauration, de l'aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
Renforcer la qualité de la formation professionnelle
Moderniser les fonctions support et maîtriser leur coût
Accompagner la transition écologique
Efficience de la gestion immobilière
Gains relatifs aux actions achat des ministères et des établissements publics et organismes de l’État
302 – Facilitation et sécurisation des échanges
Assumer le rôle de première force de défense économique du pays
Accompagner les entreprises en sécurisant leurs opérations douanières
Consolider l'accompagnement des entreprises
Faire de la douane une administration moderne et innovante
Faire de la donnée un outil central de la douane
Reprendre l'avantage sur les fraudeurs et les criminels
Amplifier la lutte contre les trafics et la criminalité organisée
Garantir la conformité des marchandises sur l'ensemble de la chaîne logistique
Gestion du patrimoine immobilier de l'État (Compte d'affectation spéciale)
Optimiser le parc immobilier de l'État
Rendement d'occupation des surfaces
723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État
Optimiser le parc immobilier de l'Etat
Surfaces de bureaux remis au Domaine, inoccupées depuis 36 mois ou plus
Immigration, asile et intégration
Accès et financement de la formation linguistique dans le cadre du CIR (Contrat d’intégration républicaine)
Efficience de la formation linguistique dans le cadre du CIR
Améliorer l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière (303)
Nombre de retours forcés exécutés
Réduire les délais de traitement de la demande d'asile (303)
Délai global de traitement de la demande d'asile
104 – Intégration et accès à la nationalité française
Accès et financement de la formation linguistique dans le cadre du CIR (Contrat d’intégration républicaine)
Efficience de la formation linguistique dans le cadre du CIR
Améliorer l'efficacité du traitement des dossiers de naturalisation
Efficacité de la procédure d'instruction d'un dossier de naturalisation
Améliorer les conditions d'accueil et d'intégration des étrangers
Efficience de l'entrée des étrangers primo-arrivants dans le parcours d'intégration républicaine
Part des signataires du CIR ayant accédé à un emploi d'une durée au moins égale à un mois au cours du semestre suivant le semestre de leur inscription à France Travail
Part des signataires du CIR ayant déclaré rechercher un emploi lors du premier entretien à l'OFII, inscrits à France Travail la même année (calendaire) que la signature du CIR
Programme AGIR : taux de sortie positive en logement et en emploi ou en formation des bénéficiaires de la protection internationale
303 – Immigration et asile
Accélérer l'égalité entre les hommes et les femmes
Part des femmes dans les postes d'encadrement à l'OFPRA
Améliorer l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière [Stratégique]
Nombre d'éloignements et de départs aidés exécutés
Garantir un service de qualité en matière d'état civil aux bénéficiaires de la protection internationale
Délai de délivrance des premiers documents d'état civil
Optimiser la prise en charge des demandeurs d'asile
Part des demandeurs d'asile hébergés
Part des places occupées par des demandeurs d'asile et autres personnes autorisées
Réduire les délais de traitement de la demande d'asile [Stratégique]
Délai de l'examen d'une demande d'asile par l'OFPRA
Taux de transfert des demandeurs d'asile placés sous procédure Dublin
Investir pour la France de 2030
Augmenter l'effort national de R&D
Contribution de France 2030 à l'effort de R&D national
421 – Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche
Développer l'innovation pédagogique
Part de la population étudiante et enseignante impliquée dans des projets financés par le PIA
Ouvrir les établissements à de nouveaux modes de gestion
Part des cofinancements dans la gestion des équipements structurants soutenus par le PIA
422 – Valorisation de la recherche
Faciliter l'appropriation de l'innovation
Capacité des Sociétés d'accélération du transfert de technologies (SATT) à générer leurs ressources propres et à accompagner les start-ups
Evolution du nombre d'essais cliniques réalisés par les écosystèmes de santé soutenus par le PIA
Soutenir les investissements dans le parc industriel concourant au renforcement de la performance environnementale
Taux de réussite commerciale des actions concourant à la performance environnementale
423 – Accélération de la modernisation des entreprises
Accélérer la croissance des PME et des ETI
Investissements en capital innovation en proportion du PIB
Qualité du soutien à l'innovation
Soutenir la modernisation des entreprises françaises
Evolution du nombre de partenaires privés impliqués dans des projets d'innovation collaborative (PSPC et I-DEMO)
424 – Financement des investissements stratégiques
Accélérer les démonstrateurs et le déploiement des innovations technologiques
Taux de réussite commerciale des projets soutenus
Adapter le capital humain aux filières d'avenir
Mobiliser la recherche sur les innovations
Préparer les métiers de demain
Favoriser les transferts de technologies et la valorisation de la recherche dans les filières d'avenir
Transfert de technologies dans les filières d'avenir
Soutenir l'industrialisation dans les filières d'avenir
Emplois industriels
425 – Financement structurel des écosystèmes d'innovation
S’appuyer sur l’excellence des écosystèmes de l’ESR et contribuer à son rayonnement dans un contexte international compétitif
Evolution des établissements d’enseignement supérieur français les mieux classés dans le classement de l’Université de Leiden
Soutenir l'émergence et le développement des start-ups et nouveaux sites industriels
Financement des start-ups industrielles
Performance des start-ups lauréates de France 2030
Justice
Améliorer les conditions de détention des personnes sous main de justice ainsi que les conditions de travail des personnels pénitentiaires (107)
Taux d'occupation des établissements pénitentiaires (107)
Favoriser la réinsertion (107)
Pourcentage de personnes placées sous écrou et condamnées bénéficiant d'une mesure sous écrou de DDSE, PE ou SL (107)
Garantir une aide à la décision efficace et améliorer la qualité des prises en charge éducatives (182)
Délais moyens de prise en charge (imputables aux services du secteur public et du secteur associatif habilité) (182)
Durée de placement (182)
Nombre de jeunes (hors investigation, TIG, réparations et stages) scolarisés, en situation d’emploi, inscrits dans un dispositif d’insertion hors PJJ, inscrits en UEAJ PJJ / nombre total de jeunes en fin de mesure (182)
Rendre une justice de qualité (en première instance) (166)
Proportion d'affaires civiles terminées en moins de douze mois sur les douze derniers mois en première instance (166)
101 – Accès au droit et à la justice
Améliorer l'accompagnement des victimes d'infraction(s)
Taux de prise en charge des victimes d'infractions pénales
Favoriser l'accès de tous au droit et à la justice
Délai de traitement des demandes d'aide juridictionnelle après réception d'un dossier complet
Part de la population à moins de 30 minutes d'un point justice ou d'un espace de rencontre
Part des demandes d'aide juridictionnelle déposées et traitées par voie dématérialisée
Garantir l'efficience du dispositif d'aide juridictionnelle
Coût de traitement d'une décision d'aide juridictionnelle
Taux de mise en recouvrement des frais avancés par l'Etat au titre de l'aide juridictionnelle
107 – Administration pénitentiaire
Améliorer les conditions de détention des personnes sous main de justice ainsi que les conditions de travail des personnels pénitentiaires [Stratégique]
Taux d'établissements pénitentiaires labellisés dans le processus de "prise en charge et accompagnement des personnes détenues"
Taux d'occupation des établissements pénitentiaires [Stratégique]
Taux d'occupation des structures dédiées au maintien des liens familiaux
Taux de personnes détenues benéficiant d'une cellule individuelle
Taux de recours à la visioconférence dans le cadre des extractions judiciaires
Favoriser la réinsertion [Stratégique]
Evolution du TIG
Impact sur la population carcérale du développement des peines courtes alternatives à l'incarcération
Mesure de l'activité des services pénitentiaires d'insertion et de probation
Part des prévenus en attente de jugement sur l'ensemble de la population pénale
Pourcentage de détenus bénéficiant d'une formation générale
Pourcentage de personnes détenues bénéficiant d'une activité rémunérée à l'intérieur des établissements pénitentiaires
Pourcentage de personnes placées sous écrou et condamnées bénéficiant d'une mesure sous écrou de DDSE, PE ou SL [Stratégique]
Renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires
Nombre d'actes de violence pour 1000 personnes détenues
Nombre d'évasions pour 10 000 détenus (sous garde pénitentiaire directe/hors de l'établissement)
Taux de détenus radicalisés ayant suivi un programme de prévention de la radicalisation violente
166 – Justice judiciaire
Adapter et moderniser la justice
Coût moyen de frais de justice par affaire pénale poursuivable
Part des conciliations réussies
Satisfaction sur la qualité de l'accueil dans les tribunaux
Transformation numérique de la justice
Rendre une justice de qualité (en appel)
Délai théorique d'écoulement du stock des procédures
Nombre d'affaires civiles et pénales traitées par magistrat
Nombre d'affaires civiles et pénales traitées par personnel de greffe
Taux de cassation (affaires civiles et pénales)
Rendre une justice de qualité (en cassation)
Nombre d'affaires civiles et pénales traitées par magistrat
Nombre d'affaires civiles et pénales traitées par personnel de greffe
Rendre une justice de qualité (en première instance) [Stratégique]
Délai théorique d'écoulement du stock des procédures
Nombre d'affaires civiles et pénales traitées par magistrat
Nombre d'affaires civiles et pénales traitées par personnel de greffe
Proportion d'affaires civiles terminées en moins de douze mois sur les douze derniers mois en première instance [Stratégique]
Proportion d'affaires pénales terminées en moins de douze mois sur les douze derniers mois en première instance
Renforcer l'efficacité de la réponse pénale, le sens et l'efficacité de la peine
Alternatives aux poursuites (TJ)
Délai de mise à exécution des peines d'emprisonnement ferme ou en partie ferme
Taux de mise à exécution des peines d'emprisonnement ferme ou en partie ferme
Taux de peines alternatives à l'emprisonnement ferme
182 – Protection judiciaire de la jeunesse
Garantir une aide à la décision efficace et améliorer la qualité des prises en charge éducatives [Stratégique]
Délais moyens de prise en charge (imputables aux services du secteur public et du secteur associatif habilité) [Stratégique]
Durée de placement [Stratégique]
Nombre de jeunes (hors investigation, TIG, réparations et stages) scolarisés, en situation d’emploi, inscrits dans un dispositif d’insertion hors PJJ, inscrits en UEAJ PJJ / nombre total de jeunes en fin de mesure [Stratégique]
Proportion de jeunes en détention provisoire parmi les jeunes détenus
Optimiser l'emploi des moyens humains, financiers et matériels
Taux d'occupation et de prescription des établissements
310 – Conduite et pilotage de la politique de la justice
Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Égalité professionnelle au sein du ministère de la Justice
Optimiser la qualité et l'efficience des fonctions de soutien
Efficience de la fonction achat
Performance des SIC
Performance énergétique du parc occupé en année N-1
Respect des coûts et des délais des grands projets immobiliers
Respect des coûts et des délais des grands projets informatiques
335 – Conseil supérieur de la magistrature
Contribuer à la continuité du fonctionnement de l'institution judiciaire
Délai utile d'examen des propositions de nomination du garde des Sceaux
Médias, livre et industries culturelles
Favoriser l'accès du public aux bibliothèques et le développement de la lecture (334)
Fréquentation des bibliothèques (334)
Veiller au maintien du pluralisme de la presse (180)
Diffusion de la presse (180)
180 – Presse et médias
Améliorer le ciblage et l'efficacité des dispositifs d'aide
Effet de levier des aides directes d'investissement à la presse
Taux de portage de la presse d'abonnés
Contribuer au développement de l'Agence France-Presse et à la qualité de sa gestion
Croissance des charges
Développement de produits et de marchés à fort potentiel de croissance
Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité
Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique
Veiller au maintien du pluralisme de la presse [Stratégique]
Diffusion de la presse [Stratégique]
334 – Livre et industries culturelles
Favoriser l'accès du public aux bibliothèques et le développement de la lecture [Stratégique]
Amélioration de l'accès au document écrit
Fréquentation des bibliothèques [Stratégique]
Soutenir la création et la diffusion du livre
Part de marché des librairies indépendantes
Renouvellement de la création éditoriale
Soutenir la diversité de la création et la diffusion de musique et des variétés en France et à l'international
Soutien financier à la filière musicale et des variétés
Soutien non financier à la filière musicale et des variétés
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation
Liquider les dossiers avec la meilleure efficacité et la meilleure qualité possibles (169)
Délai moyen de traitement du flux des dossiers de pension militaire d'invalidité (169)
Sensibiliser chaque classe d'âge à l'esprit de défense par une JDC de qualité et pour un coût maîtrisé (169)
Taux de satisfaction des jeunes au regard de la JDC (169)
158 – Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale
Améliorer le délai de paiement des dossiers d'indemnisation des victimes de spoliations après l'émission des recommandations favorables
Délai moyen de paiement des dossiers d'indemnisation des victimes de spoliations (résidents français et non résidents) après émission de la recommandation
169 – Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation
Favoriser l'insertion professionnelle des jeunes éloignés de l'emploi
Taux d'insertion professionnelle des volontaires du SMV (service militaire volontaire)
Taux de volontaires stagiaires ayant achevé leur parcours SMV
Fournir les prestations de l'ONAC-VG avec la meilleure efficacité possible
Délai moyen de traitement des dossiers
Nombre de titres/cartes anciens combattants traités et délai moyen des dossiers
Fournir les prestations médicales, paramédicales et hôtelières aux pensionnaires de l'Institution nationale des Invalides au meilleur rapport qualité-coût
Coût de la journée d'un pensionnaire de l'INI
Liquider les dossiers avec la meilleure efficacité et la meilleure qualité possibles [Stratégique]
Délai moyen de traitement du flux des dossiers de pension militaire d'invalidité [Stratégique]
Régler les prestations de soins médicaux gratuits avec la meilleure efficience possible
Coût moyen de gestion d'un dossier de soins
Sensibiliser chaque classe d'âge à l'esprit de défense par une JDC de qualité et pour un coût maîtrisé [Stratégique]
Coût moyen par participant
Intérêt des jeunes pour les métiers de la défense
Taux de satisfaction des jeunes au regard de la JDC [Stratégique]
Outre-mer
123 – Conditions de vie outre-mer
Accompagner les collectivités d'outre-mer dans leur action en faveur de l'aménagement et du développement durable
Taux de réalisation des projets d'investissement du programme 123
Maintenir la capacité et la trajectoire financière des collectivités territoriales d'outre-mer, notamment des communes des DROM ayant signé un COROM
Maintenir la capacité et la trajectoire financière des collectivités territoriales d'outre-mer, notamment des communes des DROM ayant signé un COROM
Mieux répondre au besoin de logement social
Fluidité du parc de logements sociaux
138 – Emploi outre-mer
Encourager la création et la sauvegarde d'emplois durables dans le secteur marchand
Impact des exonérations de cotisations patronales de sécurité sociale sur l'évolution des effectifs salariés dans les DOM
Lutter contre l'exclusion du marché du travail des publics les plus éloignés de l'emploi par des actions de formation professionnelle adaptées
Taux d'insertion des volontaires du SMA en fin de contrat
Taux d'insertion professionnelle des jeunes ayant bénéficié d'une mesure de formation professionnelle en mobilité, 6 mois après la sortie de la mesure
Participations financières de l'État (Compte d'affectation spéciale)
731 – Opérations en capital intéressant les participations financières de l'État
Assurer la performance des entreprises du périmètre APE en matière de responsabilité sociale et environnementale
Entreprises ayant au moins 25% de femmes dans les instances dirigeantes
Entreprises réalisant un bilan GES complet
Assurer le succès des opérations de cessions des participations financières
Écart entre les recettes de cessions et la valeur boursière des participations cédées
Taux des commissions versées par l'État à ses conseils
Veiller à l'augmentation de la valeur des participations financières de l'État
Rentabilité opérationnelle des capitaux employés (ROCE)
Suivi et maîtrise de l'endettement
Taux de rendement de l'actionnaire
732 – Désendettement de l'État et d'établissements publics de l'État
Contribuer au désendettement de l'État et d'administrations publiques (APU)
Part des ressources consacrées au désendettement de l'État et d'administrations publiques
Réduction de la dette des entités entrant dans le périmètre des administrations publiques
Pensions (Compte d'affectation spéciale)
741 – Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d'invalidité
Maîtriser le coût de la gestion des pensions civiles et militaires de retraite (PCMR)
Coût de gestion d'un ressortissant du régime des pensions civiles et militaires de retraite
Coût de gestion des pensions civiles et militaires de retraite pour 100€ de pensions versés
Optimiser la prévision de dépenses et recettes des pensions
Dépenses de pensions civiles et militaires de retraites et allocations temporaires d'invalidité : écart entre la prévision et l'exécution
742 – Ouvriers des établissements industriels de l'État
Maîtriser les coûts de la gestion administrative inclus dans la dépense totale
Coût du processus de contrôle d'une liquidation
Dépenses de gestion pour 100€ de pension
Optimiser la prévision de dépenses et recettes des pensions
Dépenses de pensions des ouvriers des établissements industriels de l'État : écart entre la prévision et l'exécution
Optimiser le taux de recouvrement
Taux de récupération des indus et trop-versés
Prêts à des États étrangers (Compte de concours financiers)
851 – Prêts du Trésor à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France
Engager au moins 55 % de financements climat chaque année
Pourcentage de projets engagés qui répondent à un objectif climatique (atténuation et/ou adaptation au changement climatique) au sens des marqueurs de Rio (en % des engagements totaux hors projets militaires)
Permettre la réalisation de projets de développement durable dans les pays étrangers, faisant appel au savoir-faire français
Pourcentage de protocoles de prêt signés au cours de l'année n-2 ayant donné lieu à l'imputation d'un contrat dans les deux ans après la signature.
852 – Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France
Participer au rétablissement de la stabilité macroéconomique et à la création des conditions de la croissance des pays en développement
Pourcentage de pays dont la soutenabilité de la dette a été rétablie par l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés (Compte de concours financiers)
862 – Prêts pour le développement économique et social
Appuyer les dispositifs de sauvegarde des entreprises
Effet de levier sur les capitaux privés d'un prêt pour le développement économique et social
Pérennité des entreprises soutenues, à n+3, mesurée par le taux de remboursement des prêts pour le développement économique et social accordés en n-3
877 – Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 ou par le conflit en Ukraine
Apporter une réponse ciblée et efficace pour les entreprises stratégiques présentant de réelles possibilités de reprise
Taux de défaillance des entreprises soutenues au 31/12/2020, au 31/12/2021, au 31/12/2022
Taux de recouvrement
Prêts et avances à divers services de l'État ou organismes gérant des services publics (Compte de concours financiers)
Assurer le respect des conditions de financement et de durée des prêts et avances du Trésor
Respect de la règle de neutralité budgétaire des opérations, pour l'Etat
Respect des conditions de durée des prêts et avances du Trésor
828 – Prêts destinés à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l'épidémie de la covid-19
Assurer l'accès rapide des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) au mécanisme de l'avance remboursable
Taux de consommation des crédits budgétaires dédiés au 30/06/2021
Taux de remboursement des crédits par les AOM bénéficiaires au 31/12/2021, 31/12/2022 et suivant jusqu'à la date limite de remboursement du 31/12/2030
Publications officielles et information administrative (Budget annexe)
Améliorer l'accès à l'information légale et administrative et l'offre de services aux usagers
Accès aux informations et aux démarches administratives
Diffusion de la norme juridique
Transparence du débat public
623 – Édition et diffusion
Optimiser la production et développer la diffusion des données
Améliorer la productivité et réduire l'impact environnemental
Contribution au développement de l'accès à la commande publique
Optimiser et sécuriser la production du Journal officiel (JO)
624 – Pilotage et ressources humaines
Optimiser les fonctions soutien
Efficience de la gestion immobilière
Recherche et enseignement supérieur
Accroître la production scientifique des opérateurs de recherche et leur dynamisme autour des priorités nationales de recherche
Performance de la production scientifique française mesurée par la part dans le décile des publications les plus citées au monde (Top 10%) des corpus thématiques définis par les clusters du pilier 2 du programme-cadre européen Horizon Europe (part mondiale)
Performance de la production scientifique française mesurée par la part dans le décile des publications les plus citées au monde (Top 10%) des corpus thématiques définis par les clusters du pilier 2 du programme-cadre européen Horizon Europe (part espace FR/ALL/RU)
Performance de la production scientifique française mesurée par la part dans le décile des publications les plus citées au monde (Top 10%) des corpus thématiques définis par les clusters du pilier 2 du programme-cadre européen Horizon Europe (part UE 27)
Production scientifique des opérateurs de la mission
Améliorer la part de la R&D des entreprises françaises dans l'effort national de recherche
Effort de la recherche de la France
Intensifier le rayonnement international et parfaire l'intégration européenne de la recherche spatiale française
Production scientifique des opérateurs du programme
Participer activement à la construction de l'Europe de la recherche
Présence des opérateurs de la mission dans les projets financés par le PCRI de l'Union européenne
Répondre aux besoins de qualification supérieure par la formation tout au long de la vie
Accès à l'enseignement supérieur des jeunes de 20/21 ans selon leur origine sociale
Admission dans l'enseignement supérieur
Insertion professionnelle des diplômés en formation initiale
Part des étudiants étrangers en mobilité internationale inscrits en Licence, en Master et en Doctorat sur l'ensemble des inscrits de ces mêmes formations
Pourcentage d'une classe d'âge obtenant un diplôme de l'enseignement supérieur en formation initiale
142 – Enseignement supérieur et recherche agricoles
Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques
Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an
Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international
Taux d'insertion des diplômés
Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service
Dépense de l'Etat pour la formation d'un étudiant de l'enseignement supérieur agricole
150 – Formations supérieures et recherche universitaire
Améliorer l'efficience des opérateurs
Accès aux services et ressources documentaires de l'ESR
Efficience environnementale
Formation continue
Part des mentions à faibles effectifs (L et M)
Qualité de la gestion immobilière
Taux de recettes propres des établissements
Améliorer la réussite des étudiants
Assiduité
Mesures de la réussite étudiante
Améliorer le transfert et la valorisation des résultats de la recherche
Montant des contrats de recherche passés avec les entreprises dans les ressources des opérateurs
Montant des redevances sur titre de propriété intellectuelle dans les ressources des opérateurs
Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international
Production scientifique des établissements de l'enseignement supérieur
Renforcer l'ouverture européenne et internationale des établissements
Coopération internationale
Présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRI de l'Union Européenne
Proportion d'étrangers dans les recrutements d'enseignants-chercheurs
172 – Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires
Développer le rayonnement international de la recherche française
Chercheurs étrangers recrutés ou accueillis temporairement dans les laboratoires
Part des co-publications réalisées avec des partenaires de pays du Sud parmi les publications des opérateurs du programme
Participer activement à la construction de l'Europe de la recherche
Part des articles co-publiés avec un pays membre de l'Union européenne (UE 27) dans les articles des opérateurs du programme
Part du PCRI attribuée à des équipes françaises
Présence des opérateurs dans le programme ERC du PCRI Horizon Europe
Présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRI de l'Union européenne
Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international
Production scientifique des opérateurs du programme
Promouvoir le transfert et l'innovation
Mesure de l'impact du dispositif CIFRE
Mesures de l'impact du crédit d'impôt recherche (CIR)
Part des redevances et des contrats de recherche dans les ressources des opérateurs
190 – Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables
Accroître, par la recherche, la compétitivité et la sécurité nucléaire sur l'ensemble du cycle
Maîtrise du déroulement de certains grands projets du CEA
Développer l'excellence des instituts de recherche au niveau européen et international
Production scientifique des instituts de recherche du programme
Développer les recherches partenariales entre acteurs publics et entre acteurs publics et privés et valoriser les résultats de la recherche
Part des contrats passés avec les industriels et les partenaires dans les ressources des instituts de recherche
Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances sur titre de propriété intellectuelle
Soutenir l’effort de R&D de la filière aéronautique civile et orienter prioritairement cet effort vers la transition écologique de l’aviation
Montant d’autofinancement des dépenses de R&T de la filière aéronautique civile
Nombre de brevets déposés dans le cadre des projets de R&D soutenus
Part des crédits dédiés à la préparation technologique et au développement des avions de transport zéro émission ou ultra sobres
Soutenir par la recherche, le développement des nouvelles technologies de l'énergie (NTE) et de l'efficacité énergétique
Mesure des transferts des technologies NTE auprès des industriels à partir des travaux du CEA et de l'IFP EN
191 – Recherche duale (civile et militaire)
Améliorer la qualité et l'orientation des programmes de recherche civile répondant à des besoins de la défense
Proportion du montant de projets dont des retombées potentielles pour la défense ont été précisément identifiées
192 – Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Optimiser la valorisation de la recherche et développer l'efficience des formations des écoles du programme
Bibliométrie des écoles
Coût unitaire de formation par étudiant
Nombre d'élèves en formation d'ingénieurs au GENES et au GMT
Part du montant des contrats de recherche et des partenariats rapporté à l'ensemble des ressources consacrées à la recherche
Taux d'insertion des diplômés dans les 6 mois suivant l'obtention du diplôme
193 – Recherche spatiale
Garantir à la France la maîtrise des technologies spatiales et un accès à l'espace autonome, compétitif et fiable
Adéquation de l'offre de lancement européenne avec les besoins européens
Chiffre d'affaires à l'export de l'industrie spatiale française rapporté aux investissements des cinq dernières années
Tenue des coûts, des délais et des performances pour les 10 projets phares du CNES
Intensifier le rayonnement international et parfaire l'intégration européenne de la recherche spatiale française
Production scientifique des opérateurs du programme
Taux de présence des projets européens dans les projets avec une participation financière française
Intensifier les efforts de valorisation de la recherche spatiale dans le but de répondre aux attentes de la société
Accompagnement des start-up
Financement de la préparation du futur
231 – Vie étudiante
Améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants en optimisant les coûts
Bilan des enquêtes de satisfaction sur le logement et la restauration relevant du réseau des oeuvres
Couverture des besoins en logements pour les étudiants boursiers
Taux de couverture des dépenses d'hébergement et de restauration par des ressources propres
Contribuer à promouvoir l'égalité des chances pour l'accès aux formations de l'enseignement supérieur des différentes classes sociales
Evolution de la représentation des origines socio-professionnelles des étudiants selon le niveau de formation
Pourcentage d'étudiants boursiers en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles
Ratio de réussite comparé des étudiants boursiers par rapport aux étudiants non boursiers
Favoriser l’inclusion, le bien-être et la santé de tous les étudiants
Nombre moyen de consultations en SSE par étudiant inscrit à l'université
Ratio entre le nombre d'étudiants en situation de handicap inscrits à l’université et le nombre d’étudiants inscrits à l’université
Régimes sociaux et de retraite
Optimiser la gestion des régimes
Coût unitaire d'une primo-liquidation de pensions de retraite
195 – Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers
Optimiser la gestion des régimes
Coût unitaire d'une primo liquidation de pensions (tous droits)
Dépenses de gestion pour 100€ de prestations servies (caisse des mines)
Dépenses de gestion pour 100€ de prestations servies (CRCF)
Dépenses de gestion pour 100€ de prestations servies (CROPERA)
Dépenses de gestion pour 100€ de prestations servies (régime SEITA)
Optimiser le taux de recouvrement
Taux de récupération des indus et trop versés
197 – Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins
Optimiser le régime de protection sociale des marins
Coût unitaire d'une primo liquidation de pension retraite
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies
Taux de recouvrement périmètre COM
198 – Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres
Contribuer à l'équilibre du régime de retraite de la RATP, avec un objectif d'efficacité de gestion
Coût unitaire d'une primo liquidation de pension de retraite
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies
Taux de récupération des "indus"
Contribuer à l'équilibre du régime de retraite de la SNCF, avec un objectif d'efficacité de gestion
Coût unitaire d'une primo liquidation de pension de retraite
Dépenses de gestion pour 100 € de prestations servies
Taux de récupération des "indus"
Relations avec les collectivités territoriales
Assurer la péréquation des ressources entre collectivités
Evolution de l'indice de Gini mesurant l'effet de la péréquation verticale sur la réduction des écarts de richesses
Volumes financiers relatifs consacrés à la péréquation horizontale
Volumes financiers relatifs consacrés à la péréquation verticale
Promouvoir les projets de développement local, en assurant un équilibre entre maximisation de l'effet de levier et concentration des fonds sur des projets structurants pour les collectivités (119)
Pourcentage des dotations d'investissement concourant à la transition écologique
119 – Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements
Promouvoir les projets de développement local, en assurant un équilibre entre maximisation de l'effet de levier et concentration des fonds sur des projets structurants pour les collectivités [Stratégique]
Délai séparant la décision de subvention de la fin de réalisation du projet
Effet de levier des dotations de soutien à l'investissement des collectivités territoriales
Pourcentage de projets financés par les dotations d'investissement bénéficiant d'un taux de subvention optimisé
122 – Concours spécifiques et administration
Garantir un traitement rapide des demandes d'indemnisation pour les collectivités touchées par une catastrophe naturelle
Délai moyen de versement de l'aide aux collectivités locales pour leurs biens non assurables dans le cadre de la procédure d'indemnisation pour les dommages causés par les intempéries
Remboursements et dégrèvements
200 – Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs)
Permettre aux usagers de bénéficier de leurs droits le plus rapidement possible
Ancienneté des demandes de remboursement de crédit de TVA non imputable qui ont fait l'objet d'un remboursement (partiel ou total) dans un délai strictement supérieur à 30 jours
Part des demandes de remboursement de crédit de TVA et des restitutions de trop versé d'IS, ayant reçu une suite favorable ou partiellement favorable, traitées dans un délai égal ou inférieur à 30 jours
Taux net de réclamations contentieuses en matière d'IR, de prélèvement à la source (PAS) et de contribution à l'audiovisuel public des particuliers traitées dans un délai de 30 jours par les services locaux
201 – Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs)
Permettre aux usagers de bénéficier de leurs droits le plus rapidement possible
Taux net de réclamations contentieuses relatives à la taxe d'habitation traitées dans le délai de 30 jours par les services locaux
Réduire le nombre d’erreurs d’attribution de taxes foncières
Montant annuel des dégrèvements contentieux consécutifs à une erreur d’attribution
Santé
Améliorer l'état de santé de la population et réduire les inégalités territoriales et sociales de santé
Espérance de vie en bonne santé
État de santé perçue - Pourcentage de la population de 16 ans et plus se déclarant en bonne ou très bonne santé générale
183 – Protection maladie
Assurer la délivrance de l'aide médicale de l'Etat dans des conditions appropriées de délais et de contrôles
Délai moyen d'instruction des demandes d'AME
Pourcentage des dossiers d'aide médicale de l'Etat contrôlés
Réduire les délais de présentation et de paiement des offres d'indemnisation du FIVA
Pourcentage des décisions présentées aux victimes de pathologies graves dans le délai légal de six mois
Pourcentage des offres payées dans le délai réglementaire de deux mois
204 – Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
Améliorer l'état de santé de la population et réduire les inégalités territoriales et sociales de santé
Prévalence du tabagisme quotidien en population de 18 ans à 75 ans
Taux de couverture vaccinale contre la grippe chez les personnes de 65 ans et plus
Taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal pour les personnes de 50 ans à 74 ans
Prévenir et maîtriser les risques sanitaires
Pourcentage d'unités de distribution d'eau potable présentant des dépassements des limites de qualité microbiologique
Pourcentage de signalements traités en 1h
379 – Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)
Assurer le déploiement du volet « médico-social » du Ségur Investissement en cohérence avec le plan national de relance et de résilience
Nombre de places construites ou rénovées en établissement d’hébergement pour personnes âgées
Assurer le déploiement du volet « sanitaire » du Ségur Investissement en cohérence avec le plan national de relance et de résilience
Nombre d'établissements de santé soutenus dans leurs investissements "du quotidien"
Nombre de projets d’investissement dans la construction, la rénovation énergétique et la modernisation d’établissements de santé > 20 millions d’euros
Sécurités
(P176.1/P152.1) Évaluer objectivement la prévention de la délinquance
Evolution du nombre de crimes et délits en matière d'atteintes aux biens (AAB) constatés
Evolution du nombre de crimes et délits et de victimes en matière d'atteintes volontaires à l'intégrité physique (AVIP) constatés
(P176.2/P152.2) Renforcer l'activité des services pour mieux combattre la délinquance
Nombre d'heures de patrouille de voie publique rapporté à l'activité totale
Taux d'élucidation ciblés
(P176.4/P152.4) Renforcer l'efficacité dans la lutte contre l'insécurité routière
Nombre de tués
Assurer l'efficacité et l'efficience des dispositifs de lutte contre les feux de forêt (161)
Efficacité du dispositif de protection des forêts pendant la campagne "saison feux"
Assurer la disponibilité des moyens aériens et leur conformité aux besoins opérationnels (161)
Taux de disponibilité de la flotte d’hélicoptères de la sécurité civile (161)
152 – Gendarmerie nationale
Assurer la disponibilité des moyens aériens et leur conformité aux besoins opérationnels
Taux de disponibilité des flottes d’hélicoptères de la gendarmerie nationale
Evaluer la prévention et l'activité répressive des forces de sécurité
Évolution du nombre de crimes et délits commis à l'encontre des personnes dépositaires de l'autorité publique
Evolution du nombre de crimes et délits en matière d'atteintes aux biens (AAB) constatés en zone gendarmerie
Evolution du nombre de crimes et délits et de victimes en matière d'atteintes volontaires à l'intégrité physique (AVIP) constatés en zone gendarmerie
Optimiser l'emploi des forces mobiles
Engagement des forces mobiles
Maintien en condition opérationnelle des escadrons de gendarmerie mobile
Renforcer l'activité des services pour mieux combattre la délinquance
Délai moyen d'intervention
Effort de formation dans la lutte contre la délinquance
Généralisation de la police technique et scientifique
Lutte contre les filières, l'économie souterraine et les profits illicites
Recentrage des forces sur le coeur de métier
Réserve opérationnelle
Taux d'élucidation ciblés
Taux de présence de voie publique
Renforcer l'efficacité dans la lutte contre l'insécurité routière
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l'usage des stupéfiants
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’alcoolémie
Renforcer la transparence du service public de sécurité intérieure
Efficacité de la compagnie numérique
Signalements par les usagers de comportements perçus comme non déontologiques
Taux de satisfaction des usagers
161 – Sécurité civile
Assurer l'efficacité et l'efficience des dispositifs de lutte contre les feux de forêt [Stratégique]
Efficacité du dispositif de protection des forêts pendant la campagne "saison feux"
Assurer la disponibilité des moyens aériens et leur conformité aux besoins opérationnels [Stratégique]
Taux de disponibilité de la flotte d’hélicoptères de la sécurité civile [Stratégique]
Taux de disponibilité opérationnelle des avions de la sécurité civile
Faire évoluer la cartographie des centres de déminage pour éliminer les munitions historiques et faire face à la menace terroriste
Interventions sur objets suspects dans les délais (Improvised Explosive Devices Disposal ou IEDD)
Taux d'évolution des stocks collectés de munitions anciennes (Explosive Ordonnance Disposal ou EOD)
Harmoniser les moyens des services départementaux d'incendie et de secours
Taux de déploiement du système NEXSIS 18-112 au sein des SIS
176 – Police nationale
Évaluer la dépense fiscale
Nombre de bénéficiaires de l’indemnité journalière d’absence temporaire (IJAT)
Réserve opérationnelle
Evaluer la prévention et l'activité répressive des forces de sécurité
Évolution du nombre de crimes et délits commis à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique
Évolution du nombre de crimes et délits en matière d'atteintes aux biens (AAB) constatés en zone police
Évolution du nombre de crimes et délits et de victimes en matière d'atteintes volontaires à l'intégrité physique (AVIP) constatés en zone police
Optimiser l'emploi des forces mobiles
Engagement des forces mobiles
Renforcer l'activité des services pour mieux combattre la délinquance
Délai moyen d'intervention
Effort de formation dans la lutte contre la délinquance
Généralisation de la police technique et scientifique
Lutte contre les filières, l'économie souterraine et les profits illicites
Nombre d’heures de patrouille de voie publique effectuées par la police nationale
Recentrage des forces sur leur coeur de métier
Taux d'élucidation ciblés
Renforcer l'efficacité dans la lutte contre l'insécurité routière
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’alcoolémie
Accidentologie, infractions et dépistages liés à l’usage de stupéfiants
Renforcer la transparence du service public de sécurité intérieure
Délai de prise en charge de l'usager après l'arrivée au commissariat
Nombre de signalements externes reçus par l’IGPN via la plateforme dédiée
Taux d'obtention d'un rendez-vous dans les 10 jours après une pré-plainte en ligne
207 – Sécurité et éducation routières
Améliorer le service du permis de conduire dans le cadre du développement de l'éducation routière tout au long de la vie
Délai d'attente médian aux examens et coût unitaire d'obtention du permis de conduire
Mobiliser l'ensemble de la société sur la sécurité routière pour réduire le nombre d'accidents et de tués sur les routes
Nombre annuel des tués (France métropolitaine et départements d'outre-mer)
Solidarité, insertion et égalité des chances
Accompagner le retour vers l'emploi pour développer la part du revenu du travail dans les ressources des allocataires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) (157)
Part des allocataires de l'AAH percevant une rémunération d'activité (157)
Garantir aux adultes vulnérables une protection juridique adaptée à leurs besoins (304)
Coût moyen des mesures de protection exercées par les services tutélaires (304)
Inciter à l'activité et au maintien dans l'emploi (304)
Part des foyers allocataires du RSA en reprise d'activité qui accèdent à la prime d'activité et se maintiennent dans l'emploi (304)
137 – Égalité entre les femmes et les hommes
Aider à la sortie de la prostitution et lutter contre son développement
Déploiement des parcours de sortie de prostitution (PSP)
Améliorer la qualité de service en matière d'aide aux personnes victimes de violence
Accompagnement offert par les centres d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF)
Taux d'appels traités par la permanence téléphonique nationale de référence
Mesurer l’engagement financier du ministère de l’Egalité en faveur de l’égalité professionnelle et l’insertion économique et l’effet levier des crédits du programme 137 sur cette politique
Part des crédits du programme 137 dédiée aux projets en faveur de l'égalité professionnelle
157 – Handicap et dépendance
Accompagner le retour vers l'emploi pour développer la part du revenu du travail dans les ressources des allocataires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) [Stratégique]
Part des allocataires de l'AAH percevant une rémunération d'activité [Stratégique]
Accroître l'effectivité et la qualité des décisions prises au sein des MDPH
Qualité des décisions de la commission des droits et de l'autonomie (CDAPH) des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans le cadre d'un renouvellement
Qualité des décisions de la commission des droits et de l'autonomie (CDAPH) des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans le cadre d'une première demande
Développer l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés
Qualité de l'accueil, de la formation et de l'accompagnement en ESAT
304 – Inclusion sociale et protection des personnes
Améliorer le repérage des enfants en danger ou en risque de danger
Taux d'appels traités par le Service national téléphonique de l'enfance en danger (SNATED)
Garantir aux adultes vulnérables une protection juridique adaptée à leurs besoins [Stratégique]
Coût moyen des mesures de protection exercées par les services tutélaires [Stratégique]
Garantir l'égal accès des enfants à la cantine de l'école
Nombre d’élèves bénéficiant de repas à la cantine à un tarif inférieur ou égal à 1€
Inciter à l'activité et au maintien dans l'emploi [Stratégique]
Part des foyers allocataires du RSA en reprise d'activité qui accèdent à la prime d'activité et se maintiennent dans l'emploi [Stratégique]
Part des foyers bénéficiaires de la prime d'activité percevant un montant de prime bonifié
Taux de sortie de la prime d'activité pour dépassement de ressources
Sport, jeunesse et vie associative
Favoriser l'engagement et la mobilité de tous les jeunes (163)
Part des jeunes considérés comme éloignés parmi les jeunes engagés dans une mission de service civique (P163)
Réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive et promouvoir l'insertion du sport dans les différentes politiques publiques (219)
Taux de pratique déclarée
163 – Jeunesse et vie associative
Favoriser l'engagement et la mobilité de tous les jeunes [Stratégique]
Part des jeunes ayant moins d'opportunité (JAMO) parmi les jeunes bénéficiaires d'un soutien de l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), de l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et de l'Agence ERASMUS + France Jeunesse & Sport (AEFJS)
Taux de représentativité des jeunes en QPV
Renforcer le contrôle et le suivi des risques au sein des accueils collectifs de mineurs (ACM)
Rapport entre le nombre de contrôles effectués et le nombre d'accueils
Soutenir le développement de la vie associative
Ciblage des associations avec un nombre de salariés moins élevé pour l'attribution d'une subvention versée par l'intermédiaire du FONJEP ou au titre du FDVA
219 – Sport
Adapter la formation aux évolutions des métiers
Proportion de diplômés qui occupent un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme
Conforter le rang de la France parmi les grandes nations sportives et favoriser l'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau
Rang sportif de la France
Taux d'insertion professionnelle des sportif(ve)s de haut niveau
Promouvoir la rigueur financière et l'efficacité des fédérations sportives
Indépendance financière des fédérations sportives
Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière fragile ou dégradée
Réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive et promouvoir l'insertion du sport dans les différentes politiques publiques [Stratégique]
Pratique sportive des publics prioritaires
Proportion des crédits déconcentrés de l'agence nationale du sport (instruits au plan local et dans le cadre des projets sportifs fédéraux) affectée aux publics, territoires ou thématiques prioritaires
Renforcer le respect de l'éthique dans le sport et préserver la santé des sportifs
Proportion de sportifs de haut niveau, espoirs et des collectifs nationaux ayant satisfait à l'intégralité de la surveillance médicale règlementaire
Protection des publics
Répartition des prélèvements recueillis dans le cadre du programme annuel de contrôles de l'AFLD par type de sportifs
385 – Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030
Garantir la livraison des ouvrages olympiques dans les délais requis tout en maîtrisant les coûts associés
Nombre d’ouvrages financés par la SOLIDEO Alpes 2030 dont l’équilibre budgétaire est préservé
Taux d'opérations ayant atteint les objectifs environnementaux assignés dans les conventions d'objectifs
Taux d'opérations ayant atteint un jalon essentiel dans le processus de livraison des ouvrages olympiques
Transformation et fonction publiques
148 – Fonction publique
Développer et promouvoir l'adaptation des règles actuelles aux exigences d'une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique
Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l'Etat ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes
Egalité professionnelle
Le pourcentage d’écart global de rémunération entre les femmes et les hommes dans la FPE en équivalent temps plein
Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d'action sociale
Taux de satisfaction des bénéficiaires de certaines prestations d’action sociale
Optimiser le recrutement et la formation initiale des fonctionnaires
Dépenses consacrées au recrutement et à la formation initiale dans les IRA
Transformation de la fonction publique - Politique RH
Recrutement dans la fonction publique
Recrutement des apprentis
Taux de mobilité structurelle : changement d'employeur
348 – Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs
Assurer la transition énergétique dans le cadre de la PIE
Économie d'énergie attendue
Optimisation de la surface occupée
S'assurer de l'efficience des projets financés
Efficience énergétique - Coût du kwhep économisé
349 – Transformation publique
Assurer la transparence auprès des citoyens et usagers des résultats des services publics
Nombre annuel de visiteurs uniques du site internet et mobile Services Publics +
Développer un pilotage territorialisé et plus efficace de l'action publique par la donnée et en rendre compte au citoyen
Nombre annuel de visiteurs uniques sur le baromètre des résultats de l’action publique
Taux de complétude des éléments d’appréciation qualitative de la mise en œuvre des politiques prioritaires dans l'outil interne de pilotage territorialisé de l’État (PILOTE)
Proposer une offre de service de conseil interne à l’Etat adaptée aux besoins des administrations
Note d’appréciation des interventions mises en œuvre par les consultants internes de la DITP auprès des autres administrations
S'assurer d'un fonctionnement efficient du fonds pour la transformation de l'action publique
Efficience du fonds pour la transformation de l'action publique
S'assurer de l'efficacité des projets financés
Mise en œuvre des projets financés par le FTAP
Part des projets ayant un impact direct sur la qualité de service aux usagers ou sur la qualité de travail des agents
Travail, emploi et administration des ministères sociaux
Dynamiser la négociation collective et améliorer les conditions du dialogue social (111)
Part des entreprises et des salariés concernés par une négociation collective dans l'enquête annuelle "dialogue social"
Mobiliser au mieux les outils d'insertion professionnelle
Taux d'emploi en France et dans l'Union européenne par tranches d'âge
102 – Accès et retour à l'emploi
Améliorer l'efficacité du service rendu à l'usager par France Travail
Taux d'accès à l'emploi 6 mois après la fin d'une formation prescrite par France Travail
Taux de pourvoi des offres déposées à France Travail
Taux de satisfaction des services rendus par France Travail aux usagers
Favoriser l'accès et le retour à l'emploi
Taux d'accès à l'emploi de tous les publics
Taux de présence en emploi et en emploi durable
Mobiliser au mieux les outils d'insertion professionnelle au bénéfice des personnes les plus éloignées du marché du travail
Part des travailleurs handicapés éligibles aux aides dans les entreprises adaptées et dans les entreprises adaptées de travail temporaire sortis en emploi durable
Taux de présence en emploi 6 mois après la sortie d'un contrat aidé
Taux de présence en emploi à la sortie des structures d'insertion par l'activité économique
Taux de présence en emploi ou l'alternance des jeunes ayant bénéficié d'un parcours d'accompagnement
103 – Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi
Assurer l'effectivité du contrôle de la formation professionnelle (objectif transversal)
Part des contrôles engagés parmi les organismes actifs en formation professionnelle
Edifier une société de compétences : contribution du Programme d'investissements dans les compétences (PIC)
Part des personnes en recherche d'emploi bénéficiaires de la formation professionnelle
Taux de formation certifiante
Taux de formation des publics cibles des PRIC
Taux de présence en emploi 6 mois après la fin de la formation
Taux de présence en emploi et en formation des personnes sortant des organismes de repérage et de remobilisation
Faciliter l'insertion dans l'emploi par le développement de l'alternance
Contrats d’apprentissage ayant débuté au cours de l’année considérée dans les secteurs privé et public
Taux de présence en emploi des salariés ayant bénéficié d'un contrat d'apprentissage
Taux de présence en emploi des salariés ayant bénéficié d'un contrat de professionnalisation
Sécuriser l'emploi par l'anticipation des mutations économiques
Nombre d'accords d'engagements pour le développement de l'emploi et des compétences (EDEC) en cours
Part des entreprises de moins de 50 salariés parmi celles ayant eu recours à l'activité partielle et à l'activité partielle de longue durée
111 – Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail
Agir pour la réduction des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes
Part des entreprises qui déclarent l'index égalité femmes-hommes
Contribuer à la prévention et à la réduction des risques professionnels
Part des interventions des services de l'inspection du travail sur les chantiers du bâtiment, sur l'ensemble des interventions
Part du temps opérationnel consacré à la mise en oeuvre des actions relevant du PST4 et des PRST
Dynamiser la négociation collective et améliorer les conditions du dialogue social [Stratégique]
Délai d'extension par l'administration du travail des accords de branche
Renforcer la présence de l'inspection du travail sur les lieux de travail
Part des interventions annuelles des inspecteurs du travail sur les lieux de travail
155 – Soutien des ministères sociaux
Accroître l'efficience de la gestion des moyens
Efficience de la fonction achat
Efficience de la gestion immobilière
Améliorer la qualité du service rendu dans les autres fonctions transversales
Notoriété des travaux d'études, statistiques, recherche et évaluation de la DARES
Notoriété des travaux d'études, statistiques, recherche et évaluation de la DREES
Développer la gestion des emplois, des effectifs et des compétences
Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987
I. Section de fonctionnement (en Md€) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges |
495,7 |
|
Produits |
495,7 |
Dépenses de fonctionnement |
66,3 |
|
Produits de gestion courante (recettes non fiscales) |
21,0 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
32,4 |
|
|
|
Subventions pour charges de services publics |
33,9 |
|
|
|
Charges de personnel |
160,5 |
|
Impôts et taxes (recettes fiscales) |
372,9 |
Rémunérations d’activité |
91,8 |
|
|
|
Cotisations et contributions sociales |
67,0 |
|
|
|
Prestations sociales et allocations diverses |
1,7 |
|
|
|
Autres charges de gestion courante |
131,4 |
|
Autres produits courants |
‑0,3 |
Pouvoirs publics |
1,1 |
|
Solde des budgets annexes et comptes spéciaux |
‑0,3 |
Interventions |
129,5 |
|
|
|
Appels en garantie |
0,8 |
|
|
|
Charges financières : charge nette de la dette |
59,3 |
|
Produits financiers |
0,8 |
|
|
|
Intérêt des prêts du Trésor |
0,8 |
Charges exceptionnelles |
- |
|
Produits exceptionnels |
6,9 |
Dotations aux amortissements et provisions |
- |
|
Reprise sur amortissements et provisions |
- |
Reversements sur recettes |
78,3 |
|
|
|
Prélèvement au profit de l’Union européenne |
28,8 |
|
|
|
Prélèvements au profit des collectivités territoriales (hors FCTVA) |
49,5 |
|
|
|
Bénéfice de la section de fonctionnement |
- |
|
Déficit de la section de fonctionnement |
94,4 |
|
|
|
|
|
II. Section d’investissement (en Md€) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emplois |
309,1 |
|
Ressources |
309,1 |
Insuffisance d’autofinancement |
94,4 |
|
Capacité d’autofinancement |
- |
Dépenses d’investissement |
29,4 |
|
Cessions d’immobilisations financières |
3,4 |
Dépenses d’opérations financières |
182,3 |
|
Ressources de financement |
305,7 |
Remboursements d’emprunts et autres charges de trésorerie |
178,3 |
|
Émission de dette à moyen terme et long terme nettes des rachats |
310,0 |
Opérations financières (CAS PFE) |
3,4 |
|
Autres ressources de financement |
‑4,3 |
Opérations financières (hors CAS PFE) |
0,6 |
|
|
|
Neutralisation des opérations sans impact en trésorerie |
3,0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde général |
|
|
|
‑124,4 |
Projet de loi de finances |
1 |
(en euros) |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Crédits non répartis |
525 000 000 |
775 000 000 |
225 000 000 |
475 000 000 |
Provision relative aux rémunérations publiques |
100 000 000 |
350 000 000 |
100 000 000 |
350 000 000 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
425 000 000 |
425 000 000 |
125 000 000 |
125 000 000 |
Pouvoirs publics |
1 137 842 143 |
1 140 179 221 |
1 137 842 143 |
1 140 179 221 |
Présidence de la République |
122 563 852 |
122 563 852 |
122 563 852 |
122 563 852 |
Assemblée nationale |
607 647 569 |
607 647 569 |
607 647 569 |
607 647 569 |
Sénat |
353 470 900 |
353 470 900 |
353 470 900 |
353 470 900 |
La Chaîne parlementaire |
35 245 822 |
35 596 900 |
35 245 822 |
35 596 900 |
Indemnités des représentants français au Parlement européen |
|
|
|
|
Conseil constitutionnel |
17 930 000 |
20 000 000 |
17 930 000 |
20 000 000 |
Haute Cour |
|
|
|
|
Cour de justice de la République |
984 000 |
900 000 |
984 000 |
900 000 |
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 850 404 628 |
1 730 919 618 |
1 854 494 628 |
1 738 300 118 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 765 050 569 |
1 652 495 770 |
1 769 140 569 |
1 659 876 270 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
85 354 059 |
78 423 848 |
85 354 059 |
78 423 848 |
Transformation et fonction publiques |
1 002 984 706 |
543 611 015 |
722 117 623 |
524 690 934 |
Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs |
614 706 545 |
220 292 748 |
300 050 026 |
203 671 667 |
Transformation publique |
71 016 370 |
43 950 000 |
103 107 640 |
39 950 000 |
Fonction publique |
263 498 101 |
226 511 084 |
265 196 267 |
228 212 084 |
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques |
53 763 690 |
52 857 183 |
53 763 690 |
52 857 183 |
Aide publique au développement |
5 124 297 470 |
4 426 081 560 |
4 372 603 793 |
3 669 036 500 |
Aide économique et financière au développement |
2 461 229 419 |
1 352 435 000 |
1 512 674 817 |
1 289 107 524 |
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement |
145 000 000 |
100 000 000 |
145 000 000 |
100 000 000 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
1 748 068 051 |
1 129 960 856 |
1 976 928 976 |
1 541 928 976 |
Restitution des « biens mal acquis » |
32 000 000 |
|
0 |
|
Fonds de solidarité pour le développement |
738 000 000 |
1 843 685 704 |
738 000 000 |
738 000 000 |
Cohésion des territoires |
23 305 036 733 |
22 110 606 492 |
23 122 229 009 |
22 228 146 636 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
2 936 745 925 |
3 046 689 925 |
2 961 499 369 |
3 071 443 369 |
Aide à l'accès au logement |
16 713 254 000 |
16 126 135 643 |
16 713 254 000 |
16 126 135 643 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
2 671 798 388 |
1 923 343 472 |
2 513 552 438 |
2 030 445 390 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
296 333 487 |
285 365 202 |
246 745 887 |
270 777 602 |
Politique de la ville |
609 579 643 |
651 746 960 |
609 579 643 |
651 746 960 |
Interventions territoriales de l'État |
77 325 290 |
77 325 290 |
77 597 672 |
77 597 672 |
Écologie, développement et mobilité durables |
22 928 096 894 |
24 237 621 537 |
21 704 135 923 |
21 814 445 422 |
Infrastructures et services de transports |
4 806 748 477 |
5 930 000 000 |
4 426 244 402 |
4 635 813 380 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
253 056 666 |
290 283 839 |
268 602 722 |
289 702 930 |
Paysages, eau et biodiversité |
411 457 049 |
378 752 482 |
415 780 504 |
395 097 182 |
Expertise, information géographique et météorologie |
518 888 251 |
670 754 833 |
518 888 251 |
670 754 833 |
Prévention des risques |
1 417 799 501 |
2 646 231 496 |
1 349 737 712 |
1 484 891 584 |
Énergie, climat et après-mines |
1 919 131 631 |
1 244 724 835 |
1 483 722 825 |
1 232 145 522 |
Service public de l'énergie |
8 913 858 333 |
8 929 936 908 |
8 571 358 333 |
8 443 236 908 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
3 182 843 782 |
3 151 330 132 |
3 186 787 970 |
3 226 661 304 |
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires |
1 150 000 000 |
650 000 000 |
1 124 000 000 |
1 085 834 766 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
354 313 204 |
345 607 012 |
359 013 204 |
350 307 013 |
Ecologie – mise en extinction du plan de relance |
|
|
|
|
Enseignement scolaire |
88 653 729 681 |
89 623 156 280 |
88 642 000 013 |
89 643 976 423 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
27 469 524 090 |
27 909 445 801 |
27 469 524 090 |
27 911 895 801 |
Enseignement scolaire public du second degré |
39 453 695 772 |
40 007 854 624 |
39 453 695 772 |
40 007 854 624 |
Vie de l'élève |
8 110 318 358 |
8 074 529 556 |
8 120 318 358 |
8 078 759 956 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
8 918 238 639 |
8 874 491 322 |
8 918 238 639 |
8 874 491 322 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
2 987 215 202 |
3 023 059 802 |
2 968 037 099 |
3 056 170 353 |
Enseignement technique agricole |
1 714 737 620 |
1 733 775 175 |
1 712 186 055 |
1 714 804 367 |
Recherche et enseignement supérieur |
31 327 336 571 |
31 913 970 038 |
30 909 249 677 |
31 475 272 492 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
15 365 475 722 |
15 628 183 638 |
15 428 142 722 |
15 585 143 424 |
Vie étudiante |
3 280 409 211 |
3 238 826 359 |
3 249 641 878 |
3 223 989 026 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
8 609 378 571 |
8 563 913 527 |
8 168 080 700 |
8 212 392 870 |
Recherche spatiale |
1 809 190 845 |
1 847 679 541 |
1 809 190 845 |
1 847 679 541 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
1 419 281 533 |
1 477 776 585 |
1 408 871 271 |
1 485 846 635 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
346 806 987 |
538 162 635 |
350 806 987 |
542 162 635 |
Recherche duale (civile et militaire) |
72 656 092 |
150 019 167 |
72 656 092 |
150 019 167 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
424 137 610 |
469 408 586 |
421 859 182 |
428 039 194 |
Régimes sociaux et de retraite |
5 991 769 184 |
5 984 017 314 |
5 991 769 184 |
5 984 017 314 |
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
4 132 828 913 |
4 122 679 786 |
4 132 828 913 |
4 122 679 786 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
772 145 015 |
801 946 399 |
772 145 015 |
801 946 399 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers |
1 086 795 256 |
1 059 391 129 |
1 086 795 256 |
1 059 391 129 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
30 312 348 180 |
29 478 541 851 |
30 308 709 514 |
29 482 305 025 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
14 155 960 001 |
13 120 127 815 |
14 157 121 335 |
13 121 340 299 |
Handicap et dépendance |
16 062 371 412 |
16 262 766 446 |
16 057 571 412 |
16 265 317 136 |
Égalité entre les femmes et les hommes |
94 016 767 |
95 647 590 |
94 016 767 |
95 647 590 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Investir pour la France de 2030 |
0 |
450 000 000 |
5 265 285 842 |
5 497 829 332 |
Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche |
|
|
172 909 030 |
200 693 126 |
Valorisation de la recherche |
0 |
|
206 869 977 |
32 161 600 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
0 |
|
149 400 459 |
136 660 000 |
Financement des investissements stratégiques |
0 |
|
3 957 472 275 |
3 753 875 009 |
Financement structurel des écosystèmes d'innovation |
0 |
450 000 000 |
778 634 101 |
1 374 439 597 |
Plan de relance (ancienne) |
0 |
0 |
0 |
0 |
Compétitivité (ancien) |
|
|
|
|
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
19 856 587 489 |
16 855 836 067 |
20 009 645 382 |
17 649 700 411 |
Accès et retour à l'emploi |
7 549 135 684 |
6 692 579 102 |
7 067 132 189 |
6 765 692 415 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
10 340 666 775 |
8 148 609 571 |
10 855 207 839 |
8 747 467 735 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
45 973 131 |
40 997 840 |
84 721 684 |
77 166 395 |
Soutien des ministères sociaux |
1 920 811 899 |
1 973 649 554 |
2 002 583 670 |
2 059 373 866 |
Action extérieure de l'État |
3 452 021 423 |
3 452 452 613 |
3 456 994 135 |
3 457 425 325 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
2 645 369 590 |
2 693 105 108 |
2 649 938 602 |
2 697 674 120 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
651 744 733 |
605 940 405 |
651 744 733 |
605 940 405 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
154 907 100 |
153 407 100 |
155 310 800 |
153 810 800 |
Administration générale et territoriale de l'État |
4 696 238 234 |
5 031 176 839 |
4 947 926 264 |
5 116 543 463 |
Administration territoriale de l'État |
2 739 031 813 |
2 805 573 725 |
2 658 458 305 |
2 754 999 891 |
Vie politique |
98 322 728 |
299 561 626 |
100 242 420 |
300 925 020 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
1 858 883 693 |
1 926 041 488 |
2 189 225 539 |
2 060 618 552 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
4 409 627 841 |
3 898 445 455 |
4 215 643 789 |
4 005 822 059 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
2 324 795 264 |
1 962 488 837 |
2 261 317 665 |
2 056 447 002 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
921 078 512 |
839 725 962 |
854 636 527 |
838 604 272 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
715 254 065 |
647 230 656 |
651 189 597 |
661 770 785 |
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG) |
448 500 000 |
449 000 000 |
448 500 000 |
449 000 000 |
Conseil et contrôle de l'État |
809 418 627 |
836 611 043 |
892 401 963 |
869 273 423 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
511 239 270 |
537 937 237 |
598 979 281 |
567 956 821 |
Conseil économique, social et environnemental |
34 431 190 |
34 149 438 |
34 431 190 |
34 149 438 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
263 748 167 |
264 524 368 |
258 991 492 |
267 167 164 |
Culture |
4 028 739 645 |
3 736 487 969 |
3 918 028 319 |
3 747 857 177 |
Patrimoines |
1 279 529 512 |
1 047 381 960 |
1 251 197 231 |
1 145 372 429 |
Création |
1 072 642 546 |
1 080 312 811 |
1 043 774 435 |
1 009 899 700 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
810 781 961 |
737 642 989 |
759 910 851 |
722 574 664 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
865 785 626 |
871 150 209 |
863 145 802 |
870 010 384 |
Défense |
93 522 485 287 |
93 078 480 008 |
59 946 338 573 |
66 725 476 236 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
2 172 466 392 |
2 753 690 638 |
2 075 550 688 |
2 293 659 614 |
Préparation et emploi des forces |
15 265 833 490 |
17 314 435 277 |
14 317 927 113 |
15 919 288 057 |
Soutien de la politique de la défense |
24 710 550 948 |
25 841 664 436 |
24 863 341 053 |
25 628 629 926 |
Équipement des forces |
51 373 634 457 |
47 168 689 657 |
18 689 519 719 |
22 883 898 639 |
Direction de l'action du Gouvernement |
1 023 383 859 |
1 028 307 751 |
1 025 787 383 |
1 060 019 750 |
Coordination du travail gouvernemental |
872 527 877 |
888 184 418 |
886 959 056 |
918 455 523 |
Protection des droits et libertés |
150 855 982 |
140 123 333 |
138 828 327 |
141 564 227 |
Économie |
5 055 747 778 |
3 687 419 342 |
3 729 185 113 |
3 541 503 044 |
Développement des entreprises et régulations |
3 855 871 041 |
2 517 987 374 |
2 336 035 539 |
2 103 279 223 |
Plan France Très haut débit |
77 548 456 |
16 132 323 |
227 266 960 |
286 521 071 |
Statistiques et études économiques |
469 562 351 |
488 714 015 |
472 444 382 |
485 144 278 |
Stratégies économiques |
652 765 930 |
664 585 630 |
693 438 232 |
666 558 472 |
Financement des opérations patrimoniales en 2026 sur le compte d'affectation spéciale « Participations financières de l'État » |
|
|
|
|
Engagements financiers de l'État |
55 997 437 884 |
60 199 989 569 |
56 169 057 153 |
60 378 669 199 |
Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs) |
54 207 000 000 |
58 615 000 000 |
54 207 000 000 |
58 615 000 000 |
Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) |
985 272 597 |
790 362 961 |
985 272 597 |
790 362 961 |
Épargne |
113 165 287 |
96 166 608 |
113 165 287 |
96 166 608 |
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs) |
692 000 000 |
661 000 000 |
692 000 000 |
661 000 000 |
Dotation du Mécanisme européen de stabilité |
|
37 460 000 |
|
37 460 000 |
Augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement |
|
|
|
|
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
0 |
|
171 619 269 |
178 679 630 |
Amortissement de la dette de l'État liée à la covid-19 (ancien) |
|
|
|
|
Gestion des finances publiques |
10 952 740 475 |
11 186 640 643 |
10 859 308 458 |
11 049 696 313 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
8 183 480 441 |
8 299 787 952 |
8 137 480 441 |
8 229 943 005 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
979 733 845 |
1 047 246 634 |
964 301 826 |
998 860 691 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
1 789 526 189 |
1 839 606 057 |
1 757 526 191 |
1 820 892 617 |
Immigration, asile et intégration |
1 788 492 540 |
2 239 363 408 |
2 081 191 600 |
2 160 935 708 |
Immigration et asile |
1 419 410 321 |
1 870 879 406 |
1 715 095 392 |
1 792 471 706 |
Intégration et accès à la nationalité française |
369 082 219 |
368 484 002 |
366 096 208 |
368 464 002 |
Justice |
12 202 093 774 |
12 677 796 907 |
12 682 852 196 |
13 054 866 088 |
Justice judiciaire |
4 659 756 765 |
4 699 736 966 |
4 642 251 709 |
4 764 293 600 |
Administration pénitentiaire |
4 874 586 302 |
5 202 016 490 |
5 327 386 498 |
5 548 908 621 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
1 170 429 335 |
1 167 369 035 |
1 150 735 240 |
1 159 590 897 |
Accès au droit et à la justice |
802 430 559 |
808 493 251 |
802 430 559 |
808 493 251 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
689 696 126 |
794 682 623 |
753 770 710 |
767 090 572 |
Conseil supérieur de la magistrature |
5 194 687 |
5 498 542 |
6 277 480 |
6 489 147 |
Médias, livre et industries culturelles |
728 133 079 |
707 730 023 |
720 002 959 |
690 182 793 |
Presse et médias |
370 148 320 |
347 729 711 |
369 165 408 |
346 746 799 |
Livre et industries culturelles |
357 984 759 |
360 000 312 |
350 837 551 |
343 435 994 |
Outre-mer |
3 537 488 428 |
2 909 644 695 |
2 980 130 886 |
2 826 970 646 |
Emploi outre-mer |
2 164 971 516 |
1 822 301 072 |
2 141 371 138 |
1 800 443 127 |
Conditions de vie outre-mer |
1 372 516 912 |
1 087 343 623 |
838 759 748 |
1 026 527 519 |
Relations avec les collectivités territoriales |
3 913 603 045 |
3 761 265 818 |
3 962 798 332 |
3 931 902 178 |
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
3 661 377 110 |
3 511 126 769 |
3 608 378 234 |
3 675 597 351 |
Concours spécifiques et administration |
252 225 935 |
250 139 049 |
354 420 098 |
256 304 827 |
Remboursements et dégrèvements |
148 305 620 991 |
145 463 361 429 |
148 305 620 991 |
145 463 361 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
143 576 796 000 |
140 845 361 429 |
143 576 796 000 |
140 845 361 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs) |
4 728 824 991 |
4 618 000 000 |
4 728 824 991 |
4 618 000 000 |
Santé |
1 489 799 664 |
1 668 771 256 |
1 482 029 644 |
1 672 101 236 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
219 499 664 |
210 471 256 |
211 729 644 |
213 801 236 |
Protection maladie |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) |
54 000 000 |
242 000 000 |
54 000 000 |
242 000 000 |
Sécurités |
26 099 703 215 |
26 580 707 043 |
25 257 945 836 |
25 947 523 241 |
Police nationale |
13 828 700 440 |
14 342 441 306 |
13 453 533 133 |
13 890 776 897 |
Gendarmerie nationale |
11 327 283 697 |
11 159 701 534 |
10 891 801 471 |
11 091 908 790 |
Sécurité et éducation routières |
83 622 634 |
83 622 634 |
82 115 152 |
82 115 152 |
Sécurité civile |
860 096 444 |
994 941 569 |
830 496 080 |
882 722 402 |
Sport, jeunesse et vie associative |
1 566 013 286 |
1 595 267 308 |
1 498 656 919 |
1 235 856 750 |
Sport |
694 658 299 |
567 919 047 |
593 149 632 |
554 410 380 |
Jeunesse et vie associative |
848 101 987 |
626 640 612 |
848 101 987 |
626 640 612 |
Jeux olympiques et paralympiques 2024 (ancien) |
3 253 000 |
|
48 205 300 |
|
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
20 000 000 |
400 707 649 |
9 200 000 |
54 805 758 |
Projet de loi de finances |
1 |
(en euros) |
||||
Titre 1. Dotations des pouvoirs publics |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Pouvoirs publics |
1 137 842 143 |
1 140 179 221 |
1 137 842 143 |
1 140 179 221 |
Présidence de la République |
122 563 852 |
122 563 852 |
122 563 852 |
122 563 852 |
Assemblée nationale |
607 647 569 |
607 647 569 |
607 647 569 |
607 647 569 |
Sénat |
353 470 900 |
353 470 900 |
353 470 900 |
353 470 900 |
La Chaîne parlementaire |
35 245 822 |
35 596 900 |
35 245 822 |
35 596 900 |
Conseil constitutionnel |
17 930 000 |
20 000 000 |
17 930 000 |
20 000 000 |
Cour de justice de la République |
984 000 |
900 000 |
984 000 |
900 000 |
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Missions ministérielles |
|
|
|
|
(en euros) |
||||
Titre 2. Dépenses de personnel |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Crédits non répartis |
100 000 000 |
350 000 000 |
100 000 000 |
350 000 000 |
Provision relative aux rémunérations publiques |
100 000 000 |
350 000 000 |
100 000 000 |
350 000 000 |
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 589 256 |
1 508 987 |
1 589 256 |
1 508 987 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
1 589 256 |
1 508 987 |
1 589 256 |
1 508 987 |
Transformation et fonction publiques |
55 553 690 |
54 647 183 |
55 553 690 |
54 647 183 |
Transformation publique |
1 500 000 |
1 500 000 |
1 500 000 |
1 500 000 |
Fonction publique |
290 000 |
290 000 |
290 000 |
290 000 |
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques |
53 763 690 |
52 857 183 |
53 763 690 |
52 857 183 |
Cohésion des territoires |
27 250 559 |
27 250 559 |
27 250 559 |
27 250 559 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
8 107 239 |
8 107 239 |
8 107 239 |
8 107 239 |
Politique de la ville |
19 143 320 |
19 143 320 |
19 143 320 |
19 143 320 |
Écologie, développement et mobilité durables |
3 139 292 679 |
3 148 974 891 |
3 139 292 679 |
3 148 974 891 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
2 915 554 660 |
2 920 143 064 |
2 915 554 660 |
2 920 143 064 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
223 738 019 |
228 831 827 |
223 738 019 |
228 831 827 |
Enseignement scolaire |
83 218 351 538 |
84 455 715 562 |
83 218 351 538 |
84 455 715 562 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
27 409 147 658 |
27 853 974 129 |
27 409 147 658 |
27 853 974 129 |
Enseignement scolaire public du second degré |
39 002 127 978 |
39 646 484 228 |
39 002 127 978 |
39 646 484 228 |
Vie de l'élève |
5 478 367 027 |
5 631 528 394 |
5 478 367 027 |
5 631 528 394 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
8 010 855 803 |
7 974 120 679 |
8 010 855 803 |
7 974 120 679 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
2 145 480 739 |
2 199 743 616 |
2 145 480 739 |
2 199 743 616 |
Enseignement technique agricole |
1 172 372 333 |
1 149 864 516 |
1 172 372 333 |
1 149 864 516 |
Recherche et enseignement supérieur |
699 008 081 |
720 638 589 |
699 008 081 |
720 638 589 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
438 692 629 |
451 377 966 |
438 692 629 |
451 377 966 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
260 315 452 |
269 260 623 |
260 315 452 |
269 260 623 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
3 400 000 |
3 400 000 |
3 400 000 |
3 400 000 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
3 400 000 |
3 400 000 |
3 400 000 |
3 400 000 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
1 068 978 088 |
1 077 279 008 |
1 068 978 088 |
1 077 279 008 |
Soutien des ministères sociaux |
1 068 978 088 |
1 077 279 008 |
1 068 978 088 |
1 077 279 008 |
Action extérieure de l'État |
1 339 439 190 |
1 385 974 708 |
1 339 439 190 |
1 385 974 708 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
1 339 439 190 |
1 385 974 708 |
1 339 439 190 |
1 385 974 708 |
Administration générale et territoriale de l'État |
2 958 124 968 |
3 073 441 002 |
2 958 124 968 |
3 073 441 002 |
Administration territoriale de l'État |
2 075 472 771 |
2 160 913 134 |
2 075 472 771 |
2 160 913 134 |
Vie politique |
5 343 172 |
15 222 943 |
5 343 172 |
15 222 943 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
877 309 025 |
897 304 925 |
877 309 025 |
897 304 925 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
934 029 794 |
940 988 180 |
934 029 794 |
940 988 180 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
358 779 499 |
369 807 303 |
358 779 499 |
369 807 303 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
575 250 295 |
571 180 877 |
575 250 295 |
571 180 877 |
Conseil et contrôle de l'État |
718 760 432 |
732 619 809 |
718 760 432 |
732 619 809 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
457 005 911 |
462 581 368 |
457 005 911 |
462 581 368 |
Conseil économique, social et environnemental |
27 682 797 |
27 791 045 |
27 682 797 |
27 791 045 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
234 071 724 |
242 247 396 |
234 071 724 |
242 247 396 |
Culture |
754 110 769 |
763 632 585 |
754 110 769 |
763 632 585 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
754 110 769 |
763 632 585 |
754 110 769 |
763 632 585 |
Défense |
23 170 451 277 |
23 831 227 901 |
23 170 451 277 |
23 831 227 901 |
Soutien de la politique de la défense |
23 170 451 277 |
23 831 227 901 |
23 170 451 277 |
23 831 227 901 |
Direction de l'action du Gouvernement |
366 825 228 |
390 386 791 |
366 825 228 |
390 386 791 |
Coordination du travail gouvernemental |
299 011 709 |
319 889 793 |
299 011 709 |
319 889 793 |
Protection des droits et libertés |
67 813 519 |
70 496 998 |
67 813 519 |
70 496 998 |
Économie |
961 720 966 |
991 805 071 |
961 720 966 |
991 805 071 |
Développement des entreprises et régulations |
412 491 975 |
431 192 560 |
412 491 975 |
431 192 560 |
Statistiques et études économiques |
400 494 522 |
411 473 058 |
400 494 522 |
411 473 058 |
Stratégies économiques |
148 734 469 |
149 139 453 |
148 734 469 |
149 139 453 |
Gestion des finances publiques |
8 845 937 588 |
8 891 468 655 |
8 845 937 588 |
8 891 468 655 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
6 948 475 042 |
6 964 133 632 |
6 948 475 042 |
6 964 133 632 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
526 494 616 |
540 525 394 |
526 494 616 |
540 525 394 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
1 370 967 930 |
1 386 809 629 |
1 370 967 930 |
1 386 809 629 |
Justice |
7 335 500 805 |
7 777 241 882 |
7 335 500 805 |
7 777 241 882 |
Justice judiciaire |
3 055 505 768 |
3 225 994 681 |
3 055 505 768 |
3 225 994 681 |
Administration pénitentiaire |
3 342 663 294 |
3 577 268 990 |
3 342 663 294 |
3 577 268 990 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
686 195 265 |
709 749 261 |
686 195 265 |
709 749 261 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
247 504 314 |
260 250 459 |
247 504 314 |
260 250 459 |
Conseil supérieur de la magistrature |
3 632 164 |
3 978 491 |
3 632 164 |
3 978 491 |
Outre-mer |
211 790 481 |
213 051 761 |
211 790 481 |
213 051 761 |
Emploi outre-mer |
211 790 481 |
213 051 761 |
211 790 481 |
213 051 761 |
Santé |
700 000 |
700 000 |
700 000 |
700 000 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
700 000 |
700 000 |
700 000 |
700 000 |
Sécurités |
20 945 032 381 |
21 492 163 026 |
20 945 032 381 |
21 492 163 026 |
Police nationale |
11 718 796 031 |
12 086 407 605 |
11 718 796 031 |
12 086 407 605 |
Gendarmerie nationale |
8 985 570 704 |
9 152 624 242 |
8 985 570 704 |
9 152 624 242 |
Sécurité civile |
240 665 646 |
253 131 179 |
240 665 646 |
253 131 179 |
Sport, jeunesse et vie associative |
159 706 134 |
134 338 185 |
159 706 134 |
134 338 185 |
Sport |
132 382 134 |
134 338 185 |
132 382 134 |
134 338 185 |
Jeunesse et vie associative |
27 324 000 |
0 |
27 324 000 |
0 |
(en euros) |
||||
Titre 3. Dépenses de fonctionnement |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Crédits non répartis |
425 000 000 |
425 000 000 |
125 000 000 |
125 000 000 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
425 000 000 |
425 000 000 |
125 000 000 |
125 000 000 |
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
140 336 312 |
134 828 941 |
140 336 312 |
134 828 941 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
139 871 428 |
134 358 347 |
139 871 428 |
134 358 347 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
464 884 |
470 594 |
464 884 |
470 594 |
Transformation et fonction publiques |
272 271 864 |
206 952 528 |
277 150 807 |
202 973 721 |
Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs |
21 000 000 |
6 000 000 |
21 500 000 |
8 831 521 |
Transformation publique |
45 592 318 |
36 260 000 |
49 784 424 |
29 260 000 |
Fonction publique |
205 679 546 |
164 692 528 |
205 866 383 |
164 882 200 |
Aide publique au développement |
12 480 000 |
11 926 972 |
18 730 000 |
19 537 659 |
Aide économique et financière au développement |
8 930 000 |
8 430 000 |
8 930 000 |
8 430 000 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
3 550 000 |
3 496 972 |
9 800 000 |
11 107 659 |
Cohésion des territoires |
222 893 477 |
407 440 033 |
222 758 338 |
407 653 075 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
2 859 000 |
3 209 000 |
2 859 000 |
3 209 000 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
110 314 000 |
298 177 034 |
110 314 000 |
298 207 034 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
68 461 442 |
64 646 442 |
68 461 442 |
64 646 442 |
Politique de la ville |
37 954 993 |
37 954 993 |
37 954 993 |
37 954 993 |
Interventions territoriales de l'État |
3 304 042 |
3 452 564 |
3 168 903 |
3 635 606 |
Écologie, développement et mobilité durables |
2 960 704 826 |
3 093 015 637 |
2 989 923 648 |
3 147 582 232 |
Infrastructures et services de transports |
568 644 155 |
550 241 651 |
568 908 098 |
550 509 669 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
76 391 864 |
77 601 022 |
77 154 021 |
78 282 415 |
Paysages, eau et biodiversité |
169 316 453 |
158 162 120 |
169 700 308 |
166 932 076 |
Expertise, information géographique et météorologie |
512 568 829 |
649 865 680 |
512 568 829 |
649 865 680 |
Prévention des risques |
1 061 097 118 |
1 182 100 048 |
1 070 295 909 |
1 179 293 848 |
Énergie, climat et après-mines |
245 553 076 |
180 943 780 |
235 844 270 |
187 544 467 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
209 653 146 |
195 626 151 |
233 272 028 |
230 978 891 |
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires |
5 000 000 |
2 000 000 |
5 000 000 |
2 000 000 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
112 480 185 |
96 475 185 |
117 180 185 |
102 175 186 |
Enseignement scolaire |
839 416 392 |
837 723 859 |
836 625 949 |
853 404 328 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
51 728 865 |
46 824 105 |
51 728 865 |
49 274 105 |
Enseignement scolaire public du second degré |
65 342 414 |
58 566 543 |
65 342 414 |
58 566 543 |
Vie de l'élève |
50 389 198 |
51 341 983 |
50 389 198 |
51 341 983 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
4 639 875 |
3 695 516 |
4 639 875 |
3 695 516 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
657 371 413 |
655 426 758 |
654 580 970 |
673 727 202 |
Enseignement technique agricole |
9 944 627 |
21 868 954 |
9 944 627 |
16 798 979 |
Recherche et enseignement supérieur |
23 766 526 907 |
24 128 169 438 |
23 765 946 904 |
24 128 035 919 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
14 539 647 225 |
14 707 640 376 |
14 539 647 225 |
14 707 640 376 |
Vie étudiante |
603 549 668 |
617 923 306 |
603 549 668 |
617 923 306 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
6 179 865 581 |
6 214 775 410 |
6 179 285 578 |
6 214 641 891 |
Recherche spatiale |
621 230 736 |
619 300 609 |
621 230 736 |
619 300 609 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
1 342 759 026 |
1 427 776 585 |
1 342 759 026 |
1 427 776 585 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
332 382 021 |
329 782 865 |
332 382 021 |
329 782 865 |
Recherche duale (civile et militaire) |
72 656 092 |
137 249 053 |
72 656 092 |
137 249 053 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
74 436 558 |
73 721 234 |
74 436 558 |
73 721 234 |
Régimes sociaux et de retraite |
17 787 501 |
16 166 807 |
17 787 501 |
16 166 807 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
12 925 888 |
11 394 716 |
12 925 888 |
11 394 716 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers |
4 861 613 |
4 772 091 |
4 861 613 |
4 772 091 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
16 142 185 |
38 405 361 |
16 142 185 |
39 483 966 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
12 957 828 |
32 819 128 |
12 957 828 |
33 897 733 |
Handicap et dépendance |
1 700 000 |
4 262 880 |
1 700 000 |
4 262 880 |
Égalité entre les femmes et les hommes |
1 484 357 |
1 323 353 |
1 484 357 |
1 323 353 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Investir pour la France de 2030 |
0 |
0 |
1 305 005 899 |
620 563 445 |
Valorisation de la recherche |
0 |
0 |
200 000 000 |
0 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
0 |
0 |
100 000 000 |
100 000 000 |
Financement des investissements stratégiques |
0 |
0 |
810 005 899 |
435 563 445 |
Financement structurel des écosystèmes d'innovation |
0 |
0 |
195 000 000 |
85 000 000 |
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
3 309 006 427 |
2 915 364 850 |
3 333 828 664 |
2 940 901 561 |
Accès et retour à l'emploi |
1 467 234 242 |
1 274 863 511 |
1 467 234 242 |
1 274 863 511 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
975 045 896 |
742 002 140 |
975 045 896 |
742 002 140 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
24 337 403 |
22 501 135 |
27 215 959 |
22 499 690 |
Soutien des ministères sociaux |
842 388 886 |
875 998 064 |
864 332 567 |
901 536 220 |
Action extérieure de l'État |
905 426 804 |
907 159 036 |
911 865 119 |
913 647 999 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
379 684 977 |
410 721 952 |
385 777 792 |
416 807 215 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
503 134 727 |
470 134 727 |
503 134 727 |
470 134 727 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
22 607 100 |
26 302 357 |
22 952 600 |
26 706 057 |
Administration générale et territoriale de l'État |
1 148 438 804 |
1 309 893 260 |
1 044 775 533 |
1 306 971 163 |
Administration territoriale de l'État |
551 976 933 |
527 078 482 |
495 967 983 |
495 069 206 |
Vie politique |
23 858 884 |
204 404 435 |
25 778 576 |
205 767 829 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
572 602 987 |
578 410 343 |
523 028 974 |
606 134 128 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
902 483 561 |
1 012 688 730 |
904 743 270 |
1 011 553 871 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
586 676 812 |
608 902 558 |
586 676 812 |
608 902 558 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
254 656 015 |
338 984 580 |
256 642 358 |
334 700 446 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
61 150 734 |
64 801 592 |
61 424 100 |
67 950 867 |
Conseil et contrôle de l'État |
86 575 096 |
99 337 601 |
110 182 410 |
108 914 109 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
50 599 160 |
71 151 136 |
78 963 149 |
78 084 848 |
Conseil économique, social et environnemental |
6 748 393 |
6 358 393 |
6 748 393 |
6 358 393 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
29 227 543 |
21 828 072 |
24 470 868 |
24 470 868 |
Culture |
1 255 859 962 |
1 266 412 192 |
1 254 763 038 |
1 263 906 156 |
Patrimoines |
570 309 402 |
571 780 503 |
571 650 901 |
571 712 890 |
Création |
331 243 200 |
342 333 444 |
331 243 200 |
342 333 444 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
268 431 015 |
268 429 134 |
267 869 037 |
267 867 156 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
85 876 345 |
83 869 111 |
83 999 900 |
81 992 666 |
Défense |
25 245 292 436 |
23 135 128 792 |
17 822 551 813 |
18 120 442 518 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
1 787 152 754 |
2 259 713 209 |
1 644 954 917 |
1 824 597 513 |
Préparation et emploi des forces |
11 405 411 786 |
14 123 729 475 |
11 387 334 802 |
12 623 071 600 |
Soutien de la politique de la défense |
858 093 207 |
911 157 730 |
832 515 857 |
887 927 402 |
Équipement des forces |
11 194 634 689 |
5 840 528 378 |
3 957 746 237 |
2 784 846 003 |
Direction de l'action du Gouvernement |
418 532 683 |
387 059 521 |
428 136 620 |
425 848 224 |
Coordination du travail gouvernemental |
385 494 107 |
368 059 602 |
407 125 699 |
405 407 411 |
Protection des droits et libertés |
33 038 576 |
18 999 919 |
21 010 921 |
20 440 813 |
Économie |
453 204 369 |
486 161 211 |
573 371 629 |
568 784 494 |
Développement des entreprises et régulations |
188 870 491 |
176 474 077 |
269 336 260 |
262 767 097 |
Statistiques et études économiques |
49 067 829 |
58 240 957 |
49 849 860 |
54 571 220 |
Stratégies économiques |
215 266 049 |
251 446 177 |
254 185 509 |
251 446 177 |
Engagements financiers de l'État |
1 320 000 |
38 784 000 |
1 410 000 |
38 874 000 |
Épargne |
1 320 000 |
1 324 000 |
1 320 000 |
1 324 000 |
Dotation du Mécanisme européen de stabilité |
0 |
37 460 000 |
0 |
37 460 000 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
0 |
0 |
90 000 |
90 000 |
Gestion des finances publiques |
1 759 290 407 |
1 825 296 230 |
1 667 795 087 |
1 784 314 023 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
1 092 211 636 |
1 098 458 723 |
1 039 032 338 |
1 094 674 907 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
414 361 439 |
463 820 787 |
389 745 215 |
412 384 774 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
252 717 332 |
263 016 720 |
239 017 534 |
277 254 342 |
Immigration, asile et intégration |
564 916 860 |
610 939 706 |
567 419 551 |
609 230 904 |
Immigration et asile |
268 980 422 |
314 502 104 |
271 035 556 |
312 813 302 |
Intégration et accès à la nationalité française |
295 936 438 |
296 437 602 |
296 383 995 |
296 417 602 |
Justice |
2 909 678 867 |
2 741 871 504 |
3 089 837 383 |
3 058 330 941 |
Justice judiciaire |
1 380 617 972 |
1 313 264 171 |
1 266 391 132 |
1 279 037 330 |
Administration pénitentiaire |
1 001 397 069 |
930 724 870 |
1 287 260 989 |
1 331 617 001 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
124 128 313 |
111 376 260 |
104 146 872 |
107 632 005 |
Accès au droit et à la justice |
13 065 021 |
13 849 761 |
13 065 021 |
13 849 761 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
388 907 969 |
371 136 391 |
416 328 053 |
323 684 188 |
Conseil supérieur de la magistrature |
1 562 523 |
1 520 051 |
2 645 316 |
2 510 656 |
Médias, livre et industries culturelles |
310 993 538 |
299 812 199 |
310 993 538 |
299 812 199 |
Presse et médias |
23 092 525 |
23 322 179 |
23 092 525 |
23 322 179 |
Livre et industries culturelles |
287 901 013 |
276 490 020 |
287 901 013 |
276 490 020 |
Outre-mer |
62 692 684 |
60 975 022 |
61 576 513 |
59 843 463 |
Emploi outre-mer |
58 710 583 |
56 992 921 |
57 594 412 |
55 861 362 |
Conditions de vie outre-mer |
3 982 101 |
3 982 101 |
3 982 101 |
3 982 101 |
Relations avec les collectivités territoriales |
600 751 |
2 360 751 |
599 751 |
2 359 751 |
Concours spécifiques et administration |
600 751 |
2 360 751 |
599 751 |
2 359 751 |
Remboursements et dégrèvements |
4 775 932 000 |
4 426 716 000 |
4 775 932 000 |
4 426 716 000 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
4 775 932 000 |
4 426 716 000 |
4 775 932 000 |
4 426 716 000 |
Santé |
170 838 967 |
338 325 892 |
170 868 947 |
338 355 872 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
116 838 967 |
96 325 892 |
116 868 947 |
96 355 872 |
Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) |
54 000 000 |
242 000 000 |
54 000 000 |
242 000 000 |
Sécurités |
3 946 802 437 |
3 350 984 377 |
3 137 452 370 |
3 170 091 285 |
Police nationale |
1 537 094 775 |
1 368 564 760 |
1 239 927 269 |
1 268 637 254 |
Gendarmerie nationale |
1 936 747 446 |
1 611 675 976 |
1 592 983 843 |
1 569 811 849 |
Sécurité et éducation routières |
64 688 941 |
64 688 941 |
63 596 128 |
63 596 128 |
Sécurité civile |
408 271 275 |
306 054 700 |
240 945 130 |
268 046 054 |
Sport, jeunesse et vie associative |
705 823 612 |
551 288 993 |
705 986 112 |
551 451 493 |
Sport |
76 969 243 |
76 524 999 |
77 131 743 |
76 687 499 |
Jeunesse et vie associative |
623 601 369 |
470 763 994 |
623 601 369 |
470 763 994 |
Jeux olympiques et paralympiques 2024 (ancien) |
3 253 000 |
0 |
3 253 000 |
0 |
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
2 000 000 |
4 000 000 |
2 000 000 |
4 000 000 |
(en euros) |
||||
Titre 4. Charges de la dette de l’État |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Engagements financiers de l'État |
54 899 000 000 |
59 276 000 000 |
54 899 000 000 |
59 276 000 000 |
Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs) |
54 207 000 000 |
58 615 000 000 |
54 207 000 000 |
58 615 000 000 |
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs) |
692 000 000 |
661 000 000 |
692 000 000 |
661 000 000 |
(en euros) |
||||
Titre 5. Dépenses d’investissement |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
8 030 000 |
1 730 000 |
12 120 000 |
9 110 500 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
8 030 000 |
1 730 000 |
12 120 000 |
9 110 500 |
Transformation et fonction publiques |
610 203 547 |
230 015 698 |
311 457 565 |
215 074 469 |
Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs |
593 706 545 |
214 292 748 |
278 550 026 |
194 840 146 |
Transformation publique |
6 274 052 |
5 500 000 |
21 173 216 |
8 500 000 |
Fonction publique |
10 222 950 |
10 222 950 |
11 734 323 |
11 734 323 |
Cohésion des territoires |
6 198 000 |
43 630 000 |
6 198 000 |
43 983 000 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
3 198 000 |
40 540 000 |
3 198 000 |
40 080 000 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
3 000 000 |
3 000 000 |
3 000 000 |
3 000 000 |
Interventions territoriales de l'État |
0 |
90 000 |
0 |
903 000 |
Écologie, développement et mobilité durables |
172 526 638 |
185 461 045 |
161 973 189 |
225 203 042 |
Infrastructures et services de transports |
63 343 460 |
80 430 679 |
49 417 460 |
66 010 301 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
31 532 778 |
29 754 291 |
40 062 471 |
38 754 199 |
Paysages, eau et biodiversité |
3 999 026 |
7 272 134 |
3 001 234 |
9 355 369 |
Expertise, information géographique et météorologie |
0 |
14 822 507 |
0 |
14 822 507 |
Prévention des risques |
6 486 034 |
11 141 434 |
22 001 378 |
15 242 234 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
50 665 340 |
23 290 000 |
30 990 646 |
63 268 432 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
16 500 000 |
18 750 000 |
16 500 000 |
17 750 000 |
Enseignement scolaire |
175 939 315 |
159 465 693 |
156 551 655 |
172 248 991 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
175 939 315 |
159 465 693 |
156 551 655 |
172 248 991 |
Recherche et enseignement supérieur |
616 397 678 |
694 258 795 |
574 954 389 |
585 479 817 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
204 364 340 |
293 384 624 |
248 721 995 |
255 146 364 |
Vie étudiante |
137 920 000 |
120 220 000 |
107 152 667 |
105 382 667 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
180 895 701 |
175 698 350 |
124 140 518 |
118 467 903 |
Recherche spatiale |
72 881 819 |
72 655 379 |
72 881 819 |
72 655 379 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
2 315 334 |
2 315 334 |
6 315 334 |
6 315 334 |
Recherche duale (civile et militaire) |
0 |
12 770 114 |
0 |
12 770 114 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
18 020 484 |
17 214 994 |
15 742 056 |
14 742 056 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
29 257 241 |
32 866 693 |
105 343 679 |
109 254 266 |
Accès et retour à l'emploi |
23 062 316 |
15 594 211 |
39 320 664 |
31 795 628 |
Soutien des ministères sociaux |
6 194 925 |
17 272 482 |
66 023 015 |
77 458 638 |
Action extérieure de l'État |
86 950 873 |
92 487 767 |
85 427 070 |
90 971 516 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
86 950 873 |
92 487 767 |
85 427 070 |
90 971 516 |
Administration générale et territoriale de l'État |
424 425 073 |
491 979 612 |
779 776 374 |
580 268 333 |
Administration territoriale de l'État |
111 582 109 |
117 582 109 |
87 017 551 |
99 017 551 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
312 842 964 |
374 397 503 |
692 758 823 |
481 250 782 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
161 809 161 |
121 241 662 |
86 815 995 |
110 746 267 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
62 956 125 |
84 413 475 |
65 940 793 |
76 707 226 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
20 500 000 |
26 080 000 |
6 860 000 |
11 900 000 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
78 353 036 |
10 748 187 |
14 015 202 |
22 139 041 |
Conseil et contrôle de l'État |
4 009 199 |
4 579 733 |
63 385 221 |
27 665 605 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
3 634 199 |
4 204 733 |
63 010 221 |
27 290 605 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
375 000 |
375 000 |
375 000 |
375 000 |
Culture |
611 603 477 |
444 670 533 |
535 676 789 |
447 239 237 |
Patrimoines |
395 602 320 |
227 401 355 |
377 198 541 |
305 986 808 |
Création |
103 066 672 |
135 607 690 |
81 839 562 |
69 094 583 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
98 076 041 |
68 553 043 |
62 537 534 |
58 306 694 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
14 858 444 |
13 108 445 |
14 101 152 |
13 851 152 |
Défense |
43 530 105 644 |
45 108 720 613 |
18 030 086 228 |
23 871 398 111 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
231 149 460 |
337 669 941 |
297 998 840 |
340 154 613 |
Préparation et emploi des forces |
3 434 930 482 |
2 698 416 284 |
2 510 347 541 |
2 803 926 939 |
Soutien de la politique de la défense |
671 041 452 |
1 090 278 805 |
842 077 645 |
891 569 027 |
Équipement des forces |
39 192 984 250 |
40 982 355 583 |
14 379 662 202 |
19 835 747 532 |
Direction de l'action du Gouvernement |
135 037 316 |
150 535 308 |
127 710 680 |
143 456 562 |
Coordination du travail gouvernemental |
135 017 316 |
150 515 308 |
127 690 680 |
143 436 562 |
Protection des droits et libertés |
20 000 |
20 000 |
20 000 |
20 000 |
Économie |
200 000 |
200 000 |
200 000 |
200 000 |
Développement des entreprises et régulations |
200 000 |
200 000 |
200 000 |
200 000 |
Gestion des finances publiques |
286 428 881 |
394 093 840 |
284 474 779 |
303 137 686 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
142 333 763 |
236 735 597 |
149 495 657 |
170 674 466 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
38 079 503 |
41 922 909 |
47 263 708 |
44 973 810 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
106 015 615 |
115 435 334 |
87 715 414 |
87 489 410 |
Immigration, asile et intégration |
133 548 501 |
321 612 404 |
121 440 478 |
205 495 216 |
Immigration et asile |
124 098 501 |
312 112 404 |
111 990 478 |
195 995 216 |
Intégration et accès à la nationalité française |
9 450 000 |
9 500 000 |
9 450 000 |
9 500 000 |
Justice |
823 272 478 |
1 032 375 240 |
1 125 017 361 |
1 092 979 856 |
Justice judiciaire |
219 278 732 |
156 123 821 |
316 000 516 |
254 907 296 |
Administration pénitentiaire |
515 503 309 |
679 000 000 |
682 439 585 |
625 000 000 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
36 732 937 |
35 737 447 |
38 165 260 |
31 698 436 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
51 757 500 |
161 513 972 |
88 412 000 |
181 374 124 |
Médias, livre et industries culturelles |
44 146 243 |
64 877 273 |
36 229 035 |
47 542 955 |
Livre et industries culturelles |
44 146 243 |
64 877 273 |
36 229 035 |
47 542 955 |
Outre-mer |
28 260 396 |
35 534 953 |
14 421 598 |
17 043 976 |
Emploi outre-mer |
28 260 396 |
28 754 953 |
14 421 598 |
14 673 976 |
Conditions de vie outre-mer |
0 |
6 780 000 |
0 |
2 370 000 |
Relations avec les collectivités territoriales |
10 138 423 |
10 138 423 |
10 544 673 |
10 544 673 |
Concours spécifiques et administration |
10 138 423 |
10 138 423 |
10 544 673 |
10 544 673 |
Sécurités |
987 512 324 |
1 507 470 621 |
906 675 925 |
1 036 813 596 |
Police nationale |
538 031 033 |
850 756 501 |
460 031 232 |
499 019 598 |
Gendarmerie nationale |
392 365 547 |
385 401 316 |
301 246 924 |
363 472 699 |
Sécurité et éducation routières |
7 115 950 |
7 115 950 |
6 701 281 |
6 701 281 |
Sécurité civile |
49 999 794 |
264 196 854 |
138 696 488 |
167 620 018 |
Sport, jeunesse et vie associative |
5 360 632 |
32 932 598 |
16 669 332 |
14 959 824 |
Sport |
5 360 632 |
5 360 632 |
7 669 332 |
7 669 332 |
Jeux olympiques et paralympiques 2024 (ancien) |
0 |
0 |
9 000 000 |
0 |
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
0 |
27 571 966 |
0 |
7 290 492 |
(en euros) |
||||
Titre 6. Dépenses d’intervention |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 700 449 060 |
1 592 851 690 |
1 700 449 060 |
1 592 851 690 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 617 149 141 |
1 516 407 423 |
1 617 149 141 |
1 516 407 423 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
83 299 919 |
76 444 267 |
83 299 919 |
76 444 267 |
Transformation et fonction publiques |
64 955 605 |
51 995 606 |
77 955 561 |
51 995 561 |
Transformation publique |
17 650 000 |
690 000 |
30 650 000 |
690 000 |
Fonction publique |
47 305 605 |
51 305 606 |
47 305 561 |
51 305 561 |
Aide publique au développement |
3 794 817 470 |
4 024 454 588 |
3 589 845 299 |
3 159 718 729 |
Aide économique et financière au développement |
1 280 299 419 |
1 054 305 000 |
884 716 323 |
890 897 412 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
1 744 518 051 |
1 126 463 884 |
1 967 128 976 |
1 530 821 317 |
Restitution des « biens mal acquis » |
32 000 000 |
0 |
0 |
0 |
Fonds de solidarité pour le développement |
738 000 000 |
1 843 685 704 |
738 000 000 |
738 000 000 |
Cohésion des territoires |
23 048 694 697 |
21 632 285 900 |
22 866 022 112 |
21 749 260 002 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
2 933 886 925 |
3 043 480 925 |
2 958 640 369 |
3 068 234 369 |
Aide à l'accès au logement |
16 713 254 000 |
16 126 135 643 |
16 713 254 000 |
16 126 135 643 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
2 558 286 388 |
1 584 626 438 |
2 400 040 438 |
1 692 158 356 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
216 764 806 |
209 611 521 |
167 177 206 |
195 023 921 |
Politique de la ville |
552 481 330 |
594 648 647 |
552 481 330 |
594 648 647 |
Interventions territoriales de l'État |
74 021 248 |
73 782 726 |
74 428 769 |
73 059 066 |
Écologie, développement et mobilité durables |
16 655 572 751 |
17 810 169 964 |
15 412 946 407 |
15 292 685 257 |
Infrastructures et services de transports |
4 174 760 862 |
5 299 327 670 |
3 807 918 844 |
4 019 293 410 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
145 132 024 |
182 928 526 |
151 386 230 |
172 666 316 |
Paysages, eau et biodiversité |
238 141 570 |
213 318 228 |
243 078 962 |
218 809 737 |
Expertise, information géographique et météorologie |
6 319 422 |
6 066 646 |
6 319 422 |
6 066 646 |
Prévention des risques |
350 216 349 |
1 452 990 014 |
257 440 425 |
290 355 502 |
Énergie, climat et après-mines |
1 673 578 555 |
1 063 781 055 |
1 247 878 555 |
1 044 601 055 |
Service public de l'énergie |
8 913 858 333 |
8 929 936 908 |
8 571 358 333 |
8 443 236 908 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
6 970 636 |
12 270 917 |
6 970 636 |
12 270 917 |
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires |
1 145 000 000 |
648 000 000 |
1 119 000 000 |
1 083 834 766 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
1 595 000 |
1 550 000 |
1 595 000 |
1 550 000 |
Enseignement scolaire |
4 419 360 936 |
4 153 774 166 |
4 429 809 371 |
4 159 321 375 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
8 647 567 |
8 647 567 |
8 647 567 |
8 647 567 |
Enseignement scolaire public du second degré |
386 225 380 |
302 803 853 |
386 225 380 |
302 803 853 |
Vie de l'élève |
2 581 562 133 |
2 391 659 179 |
2 591 562 133 |
2 395 889 579 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
902 742 961 |
896 675 127 |
902 742 961 |
896 675 127 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
8 423 735 |
8 423 735 |
11 423 735 |
10 450 544 |
Enseignement technique agricole |
531 759 160 |
545 564 705 |
529 207 595 |
544 854 705 |
Recherche et enseignement supérieur |
6 193 170 393 |
6 357 001 586 |
5 796 152 454 |
6 032 018 491 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
161 879 042 |
161 879 042 |
161 879 042 |
161 879 042 |
Vie étudiante |
2 538 939 543 |
2 500 683 053 |
2 538 939 543 |
2 500 683 053 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
2 248 617 289 |
2 173 439 767 |
1 864 654 604 |
1 879 283 076 |
Recherche spatiale |
1 115 078 290 |
1 155 723 553 |
1 115 078 290 |
1 155 723 553 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
45 181 481 |
50 000 000 |
32 126 227 |
58 070 050 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
12 109 632 |
206 064 436 |
12 109 632 |
206 064 436 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
71 365 116 |
109 211 735 |
71 365 116 |
70 315 281 |
Régimes sociaux et de retraite |
5 973 981 683 |
5 967 850 507 |
5 973 981 683 |
5 967 850 507 |
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
4 132 828 913 |
4 122 679 786 |
4 132 828 913 |
4 122 679 786 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
759 219 127 |
790 551 683 |
759 219 127 |
790 551 683 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers |
1 081 933 643 |
1 054 619 038 |
1 081 933 643 |
1 054 619 038 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
30 292 805 995 |
29 436 736 490 |
30 289 167 329 |
29 439 421 059 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
14 139 602 173 |
13 083 908 687 |
14 140 763 507 |
13 084 042 566 |
Handicap et dépendance |
16 060 671 412 |
16 258 503 566 |
16 055 871 412 |
16 261 054 256 |
Égalité entre les femmes et les hommes |
92 532 410 |
94 324 237 |
92 532 410 |
94 324 237 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Investir pour la France de 2030 |
0 |
450 000 000 |
3 938 529 943 |
4 863 765 887 |
Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche |
0 |
0 |
172 909 030 |
200 693 126 |
Valorisation de la recherche |
0 |
0 |
4 869 977 |
32 161 600 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
0 |
0 |
29 650 459 |
23 160 000 |
Financement des investissements stratégiques |
0 |
0 |
3 147 466 376 |
3 318 311 564 |
Financement structurel des écosystèmes d'innovation |
0 |
450 000 000 |
583 634 101 |
1 289 439 597 |
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
15 449 345 733 |
12 830 325 516 |
15 501 494 951 |
13 522 265 576 |
Accès et retour à l'emploi |
6 058 839 126 |
5 402 121 380 |
5 560 577 283 |
5 459 033 276 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
9 365 620 879 |
7 406 607 431 |
9 880 161 943 |
8 005 465 595 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
21 635 728 |
18 496 705 |
57 505 725 |
54 666 705 |
Soutien des ministères sociaux |
3 250 000 |
3 100 000 |
3 250 000 |
3 100 000 |
Action extérieure de l'État |
1 120 204 556 |
1 066 831 102 |
1 120 262 756 |
1 066 831 102 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
839 294 550 |
803 920 681 |
839 294 550 |
803 920 681 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
148 610 006 |
135 805 678 |
148 610 006 |
135 805 678 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
132 300 000 |
127 104 743 |
132 358 200 |
127 104 743 |
Administration générale et territoriale de l'État |
165 249 389 |
155 862 965 |
165 249 389 |
155 862 965 |
Vie politique |
69 120 672 |
79 934 248 |
69 120 672 |
79 934 248 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
96 128 717 |
75 928 717 |
96 128 717 |
75 928 717 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
2 411 305 325 |
1 713 926 883 |
2 290 054 730 |
1 832 933 741 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
1 675 162 327 |
1 159 572 804 |
1 608 700 060 |
1 261 237 218 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
287 142 998 |
104 854 079 |
232 354 670 |
122 196 523 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
500 000 |
500 000 |
500 000 |
500 000 |
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG) |
448 500 000 |
449 000 000 |
448 500 000 |
449 000 000 |
Conseil et contrôle de l'État |
73 900 |
73 900 |
73 900 |
73 900 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
73 900 |
73 900 |
73 900 |
73 900 |
Culture |
1 404 510 997 |
1 260 118 219 |
1 370 829 207 |
1 271 430 683 |
Patrimoines |
310 963 350 |
246 545 662 |
299 699 273 |
266 024 215 |
Création |
638 332 674 |
602 371 677 |
630 691 673 |
598 471 673 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
444 274 905 |
400 660 812 |
429 504 280 |
396 400 814 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
10 940 068 |
10 540 068 |
10 933 981 |
10 533 981 |
Défense |
1 576 635 930 |
1 003 402 702 |
923 249 255 |
902 407 706 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
154 164 178 |
156 307 488 |
132 596 931 |
128 907 488 |
Préparation et emploi des forces |
425 491 222 |
492 289 518 |
420 244 770 |
492 289 518 |
Soutien de la politique de la défense |
10 965 012 |
9 000 000 |
18 296 274 |
17 905 596 |
Équipement des forces |
986 015 518 |
345 805 696 |
352 111 280 |
263 305 104 |
Direction de l'action du Gouvernement |
102 988 632 |
100 326 131 |
103 114 855 |
100 328 173 |
Coordination du travail gouvernemental |
53 004 745 |
49 719 715 |
53 130 968 |
49 721 757 |
Protection des droits et libertés |
49 983 887 |
50 606 416 |
49 983 887 |
50 606 416 |
Économie |
3 640 603 443 |
2 209 235 060 |
2 193 873 518 |
1 980 695 479 |
Développement des entreprises et régulations |
3 254 289 575 |
1 910 102 737 |
1 653 988 304 |
1 409 101 566 |
Plan France Très haut débit |
77 548 456 |
16 132 323 |
227 266 960 |
286 521 071 |
Statistiques et études économiques |
20 000 000 |
19 000 000 |
22 100 000 |
19 100 000 |
Stratégies économiques |
288 765 412 |
264 000 000 |
290 518 254 |
265 972 842 |
Engagements financiers de l'État |
1 097 117 884 |
885 205 569 |
1 268 647 153 |
1 063 795 199 |
Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) |
985 272 597 |
790 362 961 |
985 272 597 |
790 362 961 |
Épargne |
111 845 287 |
94 842 608 |
111 845 287 |
94 842 608 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
0 |
0 |
171 529 269 |
178 589 630 |
Gestion des finances publiques |
60 635 312 |
75 154 374 |
60 652 717 |
70 149 236 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
460 000 |
460 000 |
477 404 |
460 000 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
350 000 |
350 000 |
350 000 |
350 000 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
59 825 312 |
74 344 374 |
59 825 313 |
69 339 236 |
Immigration, asile et intégration |
1 090 027 179 |
1 306 811 298 |
1 392 331 571 |
1 346 209 588 |
Immigration et asile |
1 026 331 398 |
1 244 264 898 |
1 332 069 358 |
1 283 663 188 |
Intégration et accès à la nationalité française |
63 695 781 |
62 546 400 |
60 262 213 |
62 546 400 |
Justice |
1 133 641 624 |
1 126 308 281 |
1 132 496 647 |
1 126 313 409 |
Justice judiciaire |
4 354 293 |
4 354 293 |
4 354 293 |
4 354 293 |
Administration pénitentiaire |
15 022 630 |
15 022 630 |
15 022 630 |
15 022 630 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
323 372 820 |
310 506 067 |
322 227 843 |
310 511 195 |
Accès au droit et à la justice |
789 365 538 |
794 643 490 |
789 365 538 |
794 643 490 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
1 526 343 |
1 781 801 |
1 526 343 |
1 781 801 |
Médias, livre et industries culturelles |
372 993 298 |
343 040 551 |
372 780 386 |
342 827 639 |
Presse et médias |
347 055 795 |
324 407 532 |
346 072 883 |
323 424 620 |
Livre et industries culturelles |
25 937 503 |
18 633 019 |
26 707 503 |
19 403 019 |
Outre-mer |
3 234 744 867 |
2 600 082 959 |
2 692 342 294 |
2 537 031 446 |
Emploi outre-mer |
1 866 210 056 |
1 523 501 437 |
1 857 564 647 |
1 516 856 028 |
Conditions de vie outre-mer |
1 368 534 811 |
1 076 581 522 |
834 777 647 |
1 020 175 418 |
Relations avec les collectivités territoriales |
3 902 863 871 |
3 748 766 644 |
3 951 653 908 |
3 918 997 754 |
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
3 661 377 110 |
3 511 126 769 |
3 608 378 234 |
3 675 597 351 |
Concours spécifiques et administration |
241 486 761 |
237 639 875 |
343 275 674 |
243 400 403 |
Remboursements et dégrèvements |
143 529 688 991 |
141 036 645 429 |
143 529 688 991 |
141 036 645 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
138 800 864 000 |
136 418 645 429 |
138 800 864 000 |
136 418 645 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs) |
4 728 824 991 |
4 618 000 000 |
4 728 824 991 |
4 618 000 000 |
Santé |
1 318 260 697 |
1 329 745 364 |
1 310 460 697 |
1 333 045 364 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
101 960 697 |
113 445 364 |
94 160 697 |
116 745 364 |
Protection maladie |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
Sécurités |
217 687 528 |
228 162 731 |
266 116 615 |
246 529 046 |
Police nationale |
34 778 601 |
36 712 440 |
34 778 601 |
36 712 440 |
Gendarmerie nationale |
12 600 000 |
10 000 000 |
12 000 000 |
6 000 000 |
Sécurité et éducation routières |
11 817 743 |
11 817 743 |
11 817 743 |
11 817 743 |
Sécurité civile |
158 491 184 |
169 632 548 |
207 520 271 |
191 998 863 |
Sport, jeunesse et vie associative |
695 122 908 |
876 707 532 |
616 295 341 |
535 107 248 |
Sport |
479 946 290 |
351 695 231 |
375 966 423 |
335 715 364 |
Jeunesse et vie associative |
197 176 618 |
155 876 618 |
197 176 618 |
155 876 618 |
Jeux olympiques et paralympiques 2024 (ancien) |
0 |
0 |
35 952 300 |
0 |
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
18 000 000 |
369 135 683 |
7 200 000 |
43 515 266 |
(en euros) |
||||
Titre 7. Dépenses d’opérations financières |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Aide publique au développement |
1 317 000 000 |
389 700 000 |
764 028 494 |
489 780 112 |
Aide économique et financière au développement |
1 172 000 000 |
289 700 000 |
619 028 494 |
389 780 112 |
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement |
145 000 000 |
100 000 000 |
145 000 000 |
100 000 000 |
Enseignement scolaire |
661 500 |
16 477 000 |
661 500 |
3 286 167 |
Enseignement technique agricole |
661 500 |
16 477 000 |
661 500 |
3 286 167 |
Recherche et enseignement supérieur |
52 233 512 |
13 901 630 |
73 187 849 |
9 099 676 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
20 892 486 |
13 901 630 |
39 201 831 |
9 099 676 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
31 341 026 |
0 |
33 986 018 |
0 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Investir pour la France de 2030 |
0 |
0 |
21 750 000 |
13 500 000 |
Valorisation de la recherche |
0 |
0 |
2 000 000 |
0 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
0 |
0 |
19 750 000 |
13 500 000 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
0 |
109 600 000 |
0 |
109 600 000 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
0 |
109 600 000 |
0 |
109 600 000 |
Culture |
2 654 440 |
1 654 440 |
2 648 516 |
1 648 516 |
Patrimoines |
2 654 440 |
1 654 440 |
2 648 516 |
1 648 516 |
Économie |
19 000 |
18 000 |
19 000 |
18 000 |
Développement des entreprises et régulations |
19 000 |
18 000 |
19 000 |
18 000 |
Gestion des finances publiques |
448 287 |
627 544 |
448 287 |
626 713 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
448 287 |
627 544 |
448 287 |
626 713 |
Sécurités |
2 668 545 |
1 926 288 |
2 668 545 |
1 926 288 |
Sécurité civile |
2 668 545 |
1 926 288 |
2 668 545 |
1 926 288 |
(en euros) |
||||
Titre / Catégorie |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Titre. 1er. Dotations des pouvoirs publics |
1 137 842 143 |
1 140 179 221 |
1 137 842 143 |
1 140 179 221 |
Titre. 2. Dépenses de personnel |
157 015 553 904 |
160 458 454 335 |
157 015 553 904 |
160 458 454 335 |
Rémunérations d’activité |
90 631 132 057 |
91 754 206 039 |
90 631 132 057 |
91 754 206 039 |
Cotisations et contributions sociales |
65 014 326 240 |
67 015 919 625 |
65 014 326 240 |
67 015 919 625 |
Prestations sociales et allocations diverses |
1 370 095 607 |
1 688 328 671 |
1 370 095 607 |
1 688 328 671 |
Titre. 3. Dépenses de fonctionnement |
77 607 269 729 |
75 066 189 443 |
70 589 496 891 |
70 695 580 119 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
43 990 462 304 |
41 185 414 631 |
36 973 834 950 |
36 814 805 307 |
Subventions pour charges de service public |
33 616 807 425 |
33 880 774 812 |
33 615 661 941 |
33 880 774 812 |
Titre. 4. Charges de la dette de l’État |
54 899 000 000 |
59 276 000 000 |
54 899 000 000 |
59 276 000 000 |
Intérêt de la dette financière négociable |
53 536 000 000 |
58 016 000 000 |
53 536 000 000 |
58 016 000 000 |
Charges financières diverses |
1 363 000 000 |
1 260 000 000 |
1 363 000 000 |
1 260 000 000 |
Titre. 5. Dépenses d’investissement |
48 891 361 040 |
51 160 878 504 |
23 553 150 015 |
29 360 817 498 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
47 353 502 697 |
49 327 901 472 |
22 019 346 042 |
27 669 233 525 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
467 923 675 |
624 875 257 |
430 632 087 |
531 671 586 |
Subventions pour charges d'investissement |
1 069 934 668 |
1 208 101 775 |
1 103 171 886 |
1 159 912 387 |
Titre. 6. Dépenses d’intervention |
274 667 510 654 |
265 373 853 707 |
274 336 528 100 |
266 698 369 241 |
Transferts aux ménages |
88 412 368 063 |
83 994 073 786 |
87 689 981 798 |
83 969 609 065 |
Transferts aux entreprises |
143 100 080 622 |
138 480 303 050 |
144 505 420 217 |
139 240 377 356 |
Transferts aux collectivités territoriales |
13 520 474 454 |
12 658 689 981 |
13 115 981 866 |
13 265 076 966 |
Transferts aux autres collectivités |
28 649 314 918 |
29 450 423 929 |
28 039 871 622 |
29 432 942 893 |
Appels en garantie |
985 272 597 |
790 362 961 |
985 272 597 |
790 362 961 |
Titre. 7. Dépenses d’opérations financières |
1 375 685 284 |
533 904 902 |
865 412 191 |
629 485 472 |
Prêts et avances |
161 985 806 |
210 245 544 |
186 380 798 |
223 744 713 |
Dotations en fonds propres |
41 699 478 |
33 959 358 |
60 002 899 |
15 960 647 |
Dépenses de participations financières |
1 172 000 000 |
289 700 000 |
619 028 494 |
389 780 112 |
Total |
615 594 222 754 |
613 009 460 112 |
582 396 983 244 |
588 258 885 886 |
Projet de loi de finances |
1 |
(en ETPT) |
||
Ministère ou budget annexe / Programme |
Emplois |
Emplois |
2025 |
2026 |
|
|
|
|
Budget général |
1 997 193 |
2 005 318 |
Action et comptes publics |
114 670 |
114 158 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
92 562 |
92 115 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
5 040 |
5 028 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
16 531 |
16 475 |
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques |
537 |
540 |
Agriculture, agro-alimentaire et souveraineté alimentaire |
30 451 |
30 432 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
2 845 |
2 840 |
Enseignement technique agricole |
15 872 |
16 046 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
5 141 |
5 083 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
6 594 |
6 463 |
Aménagement du territoire et décentralisation |
100 |
100 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
100 |
100 |
Armées et anciens combattants |
271 117 |
272 279 |
Soutien de la politique de la défense |
271 117 |
272 279 |
Culture |
9 157 |
8 926 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
9 157 |
8 926 |
Économie, finances et souveraineté industrielle, énergétique et numérique |
12 904 |
12 861 |
Développement des entreprises et régulations |
4 576 |
4 548 |
Statistiques et études économiques |
5 025 |
5 022 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
2 025 |
2 025 |
Stratégies économiques |
1 278 |
1 266 |
Éducation nationale |
1 078 986 |
1 084 758 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
132 607 |
132 343 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
341 540 |
341 897 |
Enseignement scolaire public du second degré |
451 083 |
451 966 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
28 941 |
28 974 |
Vie de l'élève |
124 815 |
129 577 |
Enseignement supérieur, recherche et espace |
5 104 |
5 076 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
5 104 |
5 076 |
Europe et affaires étrangères |
13 892 |
13 941 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
13 892 |
13 941 |
Intérieur |
298 702 |
299 804 |
Gendarmerie nationale |
103 077 |
103 079 |
Sécurité civile |
2 662 |
2 774 |
Police nationale |
152 690 |
153 286 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
10 941 |
10 977 |
Vie politique |
54 |
61 |
Administration territoriale de l'État |
29 279 |
29 627 |
Justice |
96 161 |
98 248 |
Administration pénitentiaire |
45 342 |
46 295 |
Justice judiciaire |
38 408 |
39 482 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
9 591 |
9 621 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
2 793 |
2 821 |
Conseil supérieur de la magistrature |
27 |
28 |
Outre-mer |
5 589 |
5 589 |
Emploi outre-mer |
5 589 |
5 589 |
Services du Premier ministre |
10 454 |
10 494 |
Conseil économique, social et environnemental |
154 |
153 |
Coordination du travail gouvernemental |
3 211 |
3 266 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
16 |
16 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
1 822 |
1 804 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
4 501 |
4 498 |
Protection des droits et libertés |
750 |
757 |
Sports, jeunesse et vie associative |
2 301 |
1 429 |
Sport |
1 442 |
1 429 |
Transition écologique, biodiversité et négociations internationales sur le climat et la nature |
34 559 |
34 243 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
34 559 |
34 243 |
Travail et solidarités |
12 756 |
12 690 |
Soutien des ministères sociaux |
12 756 |
12 690 |
Ville et logement |
291 |
291 |
Politique de la ville |
291 |
291 |
|
|
|
Budgets annexes |
11 006 |
11 048 |
Contrôle et exploitation aériens |
10 520 |
10 561 |
Soutien aux prestations de l'aviation civile |
10 520 |
10 561 |
Publications officielles et informations administratives |
486 |
487 |
Pilotage et ressources humaines |
486 |
487 |
|
|
|
Total |
2 008 200 |
2 016 366 |
Projet de loi de finances |
1 |
(en euros) |
||||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
LFI 2025 |
PLF 2026 |
LFI 2025 |
PLF 2026 |
|
Missions constituées de dotations |
|
|
|
|
Missions interministérielles |
|
|
|
|
Monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
13 983 000 |
12 435 000 |
13 983 000 |
12 435 000 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
13 983 000 |
12 435 000 |
13 983 000 |
12 435 000 |
Transformation et fonction publiques |
6 035 000 |
6 000 000 |
6 035 000 |
6 000 000 |
Fonction publique |
6 035 000 |
6 000 000 |
6 035 000 |
6 000 000 |
Cohésion des territoires |
564 730 956 |
590 553 311 |
546 619 960 |
549 227 728 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
150 000 |
150 000 |
0 |
150 000 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
493 458 271 |
500 000 000 |
403 060 891 |
391 798 917 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
47 977 685 |
53 053 311 |
47 977 685 |
53 053 311 |
Politique de la ville |
500 000 |
500 000 |
500 000 |
500 000 |
Interventions territoriales de l'État |
22 645 000 |
36 850 000 |
95 081 384 |
103 725 500 |
Écologie, développement et mobilité durables |
3 347 501 900 |
3 525 099 960 |
3 872 965 729 |
3 573 802 460 |
Infrastructures et services de transports |
3 284 350 000 |
3 464 200 000 |
3 808 837 229 |
3 512 572 500 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
12 250 000 |
15 250 000 |
12 250 000 |
15 250 000 |
Paysages, eau et biodiversité |
5 000 000 |
2 918 400 |
5 000 000 |
2 918 400 |
Expertise, information géographique et météorologie |
0 |
30 000 |
0 |
30 000 |
Prévention des risques |
5 599 200 |
4 320 000 |
6 575 800 |
4 650 000 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
15 052 700 |
16 500 000 |
15 052 700 |
16 500 000 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
25 250 000 |
21 881 560 |
25 250 000 |
21 881 560 |
Enseignement scolaire |
11 050 000 |
20 100 000 |
11 050 000 |
20 100 000 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
230 000 |
590 000 |
230 000 |
590 000 |
Enseignement scolaire public du second degré |
1 730 000 |
4 865 000 |
1 730 000 |
4 865 000 |
Vie de l'élève |
1 500 000 |
1 000 000 |
1 500 000 |
1 000 000 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
0 |
5 000 |
0 |
5 000 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
7 590 000 |
13 640 000 |
7 590 000 |
13 640 000 |
Recherche et enseignement supérieur |
25 220 000 |
20 998 470 |
44 297 083 |
39 807 070 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
25 220 000 |
20 490 000 |
44 297 083 |
39 298 600 |
Vie étudiante |
|
110 000 |
|
110 000 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
0 |
398 470 |
0 |
398 470 |
Missions ministérielles |
|
|
|
|
Travail, emploi et administration des ministères sociaux |
12 200 000 |
689 888 116 |
12 200 000 |
632 930 968 |
Accès et retour à l'emploi |
0 |
50 000 000 |
0 |
50 000 000 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
0 |
626 957 148 |
0 |
570 000 000 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
0 |
130 968 |
0 |
130 968 |
Soutien des ministères sociaux |
12 200 000 |
12 800 000 |
12 200 000 |
12 800 000 |
Action extérieure de l'État |
7 260 000 |
16 916 330 |
7 260 000 |
16 916 330 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
5 260 000 |
14 916 330 |
5 260 000 |
14 916 330 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
2 000 000 |
2 000 000 |
2 000 000 |
2 000 000 |
Administration générale et territoriale de l'État |
61 909 416 |
58 534 170 |
61 909 416 |
58 534 170 |
Administration territoriale de l'État |
43 040 000 |
29 500 000 |
43 040 000 |
29 500 000 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
18 869 416 |
29 034 170 |
18 869 416 |
29 034 170 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
13 390 719 |
33 659 940 |
13 390 719 |
40 857 188 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
|
960 000 |
|
960 000 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
6 568 267 |
32 699 940 |
6 568 267 |
32 699 940 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
6 822 452 |
|
6 822 452 |
7 197 248 |
Conseil et contrôle de l'État |
6 100 000 |
5 812 042 |
6 100 000 |
5 812 042 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
200 000 |
200 000 |
200 000 |
200 000 |
Conseil économique, social et environnemental |
1 700 000 |
1 700 000 |
1 700 000 |
1 700 000 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
4 200 000 |
3 912 042 |
4 200 000 |
3 912 042 |
Culture |
1 000 000 |
1 205 000 |
1 000 000 |
1 205 000 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
0 |
205 000 |
0 |
205 000 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
1 000 000 |
1 000 000 |
1 000 000 |
1 000 000 |
Défense |
721 389 603 |
464 539 167 |
871 389 603 |
464 539 167 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
320 000 |
320 000 |
320 000 |
320 000 |
Préparation et emploi des forces |
407 080 654 |
411 719 532 |
407 080 654 |
411 719 532 |
Soutien de la politique de la défense |
259 483 933 |
|
259 483 933 |
|
Équipement des forces |
54 505 016 |
52 499 635 |
204 505 016 |
52 499 635 |
Direction de l'action du Gouvernement |
57 282 000 |
72 046 828 |
57 282 000 |
72 046 828 |
Coordination du travail gouvernemental |
57 282 000 |
72 046 828 |
57 282 000 |
72 046 828 |
Économie |
8 401 248 |
9 356 939 |
8 401 248 |
9 356 939 |
Développement des entreprises et régulations |
101 248 |
56 939 |
101 248 |
56 939 |
Statistiques et études économiques |
6 800 000 |
6 800 000 |
6 800 000 |
6 800 000 |
Stratégies économiques |
1 500 000 |
2 500 000 |
1 500 000 |
2 500 000 |
Engagements financiers de l'État |
11 500 000 |
11 500 000 |
11 500 000 |
11 500 000 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
11 500 000 |
11 500 000 |
11 500 000 |
11 500 000 |
Gestion des finances publiques |
32 150 565 |
32 758 620 |
32 150 565 |
32 758 620 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
19 120 000 |
19 944 000 |
19 120 000 |
19 944 000 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
4 381 816 |
5 265 872 |
4 381 816 |
5 265 872 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
8 648 749 |
7 548 748 |
8 648 749 |
7 548 748 |
Immigration, asile et intégration |
104 850 545 |
77 852 855 |
104 850 545 |
77 852 855 |
Immigration et asile |
83 698 038 |
65 792 230 |
83 698 038 |
65 792 230 |
Intégration et accès à la nationalité française |
21 152 507 |
12 060 625 |
21 152 507 |
12 060 625 |
Justice |
8 253 215 |
5 791 992 |
8 253 215 |
5 791 992 |
Justice judiciaire |
3 917 899 |
2 419 316 |
3 917 899 |
2 419 316 |
Administration pénitentiaire |
1 615 600 |
1 337 350 |
1 615 600 |
1 337 350 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
974 716 |
|
974 716 |
|
Accès au droit et à la justice |
25 000 |
15 326 |
25 000 |
15 326 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
1 720 000 |
2 020 000 |
1 720 000 |
2 020 000 |
Outre-mer |
40 331 500 |
52 331 500 |
40 331 500 |
52 331 500 |
Emploi outre-mer |
40 000 000 |
52 000 000 |
40 000 000 |
52 000 000 |
Conditions de vie outre-mer |
331 500 |
331 500 |
331 500 |
331 500 |
Relations avec les collectivités territoriales |
210 000 |
260 000 |
210 000 |
260 000 |
Concours spécifiques et administration |
210 000 |
260 000 |
210 000 |
260 000 |
Sécurités |
367 113 541 |
407 451 039 |
384 104 195 |
423 741 693 |
Police nationale |
52 128 331 |
114 931 762 |
69 118 985 |
131 222 416 |
Gendarmerie nationale |
298 185 210 |
274 599 277 |
298 185 210 |
274 599 277 |
Sécurité et éducation routières |
0 |
120 000 |
0 |
120 000 |
Sécurité civile |
16 800 000 |
17 800 000 |
16 800 000 |
17 800 000 |
Sport, jeunesse et vie associative |
35 015 000 |
35 015 000 |
35 015 000 |
35 015 000 |
Sport |
15 000 |
15 000 |
15 000 |
15 000 |
Jeunesse et vie associative |
35 000 000 |
35 000 000 |
35 000 000 |
35 000 000 |
Projet de loi de finances |
1 |
(en euros) |
||
Ministère / Programme |
Autorisations |
Crédits |
d’engagement |
de paiement |
|
Action et comptes publics |
164 290 863 223 |
163 834 998 812 |
Fonction publique |
226 511 084 |
228 212 084 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
8 299 787 952 |
8 229 943 005 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers |
1 059 391 129 |
1 059 391 129 |
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
4 122 679 786 |
4 122 679 786 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
140 845 361 429 |
140 845 361 429 |
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs) |
4 618 000 000 |
4 618 000 000 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
1 047 246 634 |
998 860 691 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
1 839 606 057 |
1 820 892 617 |
Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs |
220 292 748 |
203 671 667 |
Transformation publique |
43 950 000 |
39 950 000 |
Ecologie – mise en extinction du plan de relance |
- |
- |
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques |
52 857 183 |
52 857 183 |
Présidence de la République |
122 563 852 |
122 563 852 |
Assemblée nationale |
607 647 569 |
607 647 569 |
Sénat |
353 470 900 |
353 470 900 |
Conseil constitutionnel |
20 000 000 |
20 000 000 |
Haute Cour |
- |
- |
Cour de justice de la République |
900 000 |
900 000 |
La Chaîne parlementaire |
35 596 900 |
35 596 900 |
Indemnités des représentants français au Parlement européen |
- |
- |
Provision relative aux rémunérations publiques |
350 000 000 |
350 000 000 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
425 000 000 |
125 000 000 |
Agriculture, agro-alimentaire et souveraineté alimentaire |
6 101 629 216 |
6 148 665 620 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
469 408 586 |
428 039 194 |
Enseignement technique agricole |
1 733 775 175 |
1 714 804 367 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
1 962 488 837 |
2 056 447 002 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
839 725 962 |
838 604 272 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
647 230 656 |
661 770 785 |
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG) |
449 000 000 |
449 000 000 |
Aménagement du territoire et décentralisation |
4 696 631 020 |
5 288 514 546 |
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
285 365 202 |
270 777 602 |
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
3 511 126 769 |
3 675 597 351 |
Concours spécifiques et administration |
250 139 049 |
256 304 827 |
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires |
650 000 000 |
1 085 834 766 |
Armées et anciens combattants |
94 880 994 945 |
68 535 371 673 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
2 753 690 638 |
2 293 659 614 |
Équipement des forces |
47 168 689 657 |
22 883 898 639 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 652 495 770 |
1 659 876 270 |
Préparation et emploi des forces |
17 314 435 277 |
15 919 288 057 |
Recherche duale (civile et militaire) |
150 019 167 |
150 019 167 |
Soutien de la politique de la défense |
25 841 664 436 |
25 628 629 926 |
Culture |
4 444 217 992 |
4 438 039 970 |
Création |
1 080 312 811 |
1 009 899 700 |
Patrimoines |
1 047 381 960 |
1 145 372 429 |
Presse et médias |
347 729 711 |
346 746 799 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
871 150 209 |
870 010 384 |
Livre et industries culturelles |
360 000 312 |
343 435 994 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
737 642 989 |
722 574 664 |
Économie, finances et souveraineté industrielle, énergétique et numérique |
77 876 051 886 |
77 362 978 480 |
Aide économique et financière au développement |
1 352 435 000 |
1 289 107 524 |
Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) |
790 362 961 |
790 362 961 |
Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs) |
58 615 000 000 |
58 615 000 000 |
Développement des entreprises et régulations |
2 517 987 374 |
2 103 279 223 |
Épargne |
96 166 608 |
96 166 608 |
Énergie, climat et après-mines |
1 244 724 835 |
1 232 145 522 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
1 477 776 585 |
1 485 846 635 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
538 162 635 |
542 162 635 |
Statistiques et études économiques |
488 714 015 |
485 144 278 |
Sûreté nucléaire et radioprotection |
345 607 012 |
350 307 013 |
Stratégies économiques |
664 585 630 |
666 558 472 |
Dotation du Mécanisme européen de stabilité |
37 460 000 |
37 460 000 |
Augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement |
- |
- |
Plan France Très haut débit |
16 132 323 |
286 521 071 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
- |
178 679 630 |
Service public de l'énergie |
8 929 936 908 |
8 443 236 908 |
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs) |
661 000 000 |
661 000 000 |
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement |
100 000 000 |
100 000 000 |
Financement des opérations patrimoniales en 2026 sur le compte d'affectation spéciale « Participations financières de l'État » |
- |
- |
Éducation nationale |
87 889 381 105 |
87 929 172 056 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
8 874 491 322 |
8 874 491 322 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
27 909 445 801 |
27 911 895 801 |
Enseignement scolaire public du second degré |
40 007 854 624 |
40 007 854 624 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
3 023 059 802 |
3 056 170 353 |
Vie de l'élève |
8 074 529 556 |
8 078 759 956 |
Enseignement supérieur, recherche et espace |
29 278 603 065 |
28 869 204 861 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
15 628 183 638 |
15 585 143 424 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
8 563 913 527 |
8 212 392 870 |
Recherche spatiale |
1 847 679 541 |
1 847 679 541 |
Vie étudiante |
3 238 826 359 |
3 223 989 026 |
Europe et affaires étrangères |
6 426 099 173 |
5 737 354 301 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
2 693 105 108 |
2 697 674 120 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
153 407 100 |
153 810 800 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
605 940 405 |
605 940 405 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
1 129 960 856 |
1 541 928 976 |
Restitution des « biens mal acquis » |
- |
- |
Fonds de solidarité pour le développement |
1 843 685 704 |
738 000 000 |
Santé, familles, autonomie et personnes handicapées |
17 931 537 702 |
17 937 418 372 |
Handicap et dépendance |
16 262 766 446 |
16 265 317 136 |
Protection maladie |
1 216 300 000 |
1 216 300 000 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
210 471 256 |
213 801 236 |
Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) |
242 000 000 |
242 000 000 |
Intérieur |
33 851 247 290 |
33 225 002 412 |
Intégration et accès à la nationalité française |
368 484 002 |
368 464 002 |
Gendarmerie nationale |
11 159 701 534 |
11 091 908 790 |
Sécurité civile |
994 941 569 |
882 722 402 |
Police nationale |
14 342 441 306 |
13 890 776 897 |
Sécurité et éducation routières |
83 622 634 |
82 115 152 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
1 926 041 488 |
2 060 618 552 |
Vie politique |
299 561 626 |
300 925 020 |
Immigration et asile |
1 870 879 406 |
1 792 471 706 |
Administration territoriale de l'État |
2 805 573 725 |
2 754 999 891 |
Justice |
12 677 796 907 |
13 054 866 088 |
Accès au droit et à la justice |
808 493 251 |
808 493 251 |
Administration pénitentiaire |
5 202 016 490 |
5 548 908 621 |
Justice judiciaire |
4 699 736 966 |
4 764 293 600 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
1 167 369 035 |
1 159 590 897 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
794 682 623 |
767 090 572 |
Conseil supérieur de la magistrature |
5 498 542 |
6 489 147 |
Outre-mer |
2 909 644 695 |
2 826 970 646 |
Conditions de vie outre-mer |
1 087 343 623 |
1 026 527 519 |
Emploi outre-mer |
1 822 301 072 |
1 800 443 127 |
Services du Premier ministre |
2 566 315 522 |
7 678 791 615 |
Conseil économique, social et environnemental |
34 149 438 |
34 149 438 |
Coordination du travail gouvernemental |
888 184 418 |
918 455 523 |
Égalité entre les femmes et les hommes |
95 647 590 |
95 647 590 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
78 423 848 |
78 423 848 |
Interventions territoriales de l'État |
77 325 290 |
77 597 672 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
264 524 368 |
267 167 164 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
537 937 237 |
567 956 821 |
Protection des droits et libertés |
140 123 333 |
141 564 227 |
Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche |
- |
200 693 126 |
Valorisation de la recherche |
- |
32 161 600 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
- |
136 660 000 |
Financement des investissements stratégiques |
- |
3 753 875 009 |
Financement structurel des écosystèmes d'innovation |
450 000 000 |
1 374 439 597 |
Sports, jeunesse et vie associative |
1 595 267 308 |
1 235 856 750 |
Jeunesse et vie associative |
626 640 612 |
626 640 612 |
Sport |
567 919 047 |
554 410 380 |
Jeux olympiques et paralympiques 2024 |
- |
- |
Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2030 |
400 707 649 |
54 805 758 |
Transition écologique, biodiversité et négociations internationales sur le climat et la nature |
7 939 299 181 |
6 869 054 232 |
Paysages, eau et biodiversité |
378 752 482 |
395 097 182 |
Expertise, information géographique et météorologie |
670 754 833 |
670 754 833 |
Prévention des risques |
2 646 231 496 |
1 484 891 584 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
801 946 399 |
801 946 399 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
290 283 839 |
289 702 930 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
3 151 330 132 |
3 226 661 304 |
Transports |
5 930 000 000 |
4 635 813 380 |
Infrastructures et services de transports |
5 930 000 000 |
4 635 813 380 |
Travail et solidarités |
29 975 963 882 |
30 771 040 710 |
Accès et retour à l'emploi |
6 692 579 102 |
6 765 692 415 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
8 148 609 571 |
8 747 467 735 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
40 997 840 |
77 166 395 |
Soutien des ministères sociaux |
1 973 649 554 |
2 059 373 866 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
13 120 127 815 |
13 121 340 299 |
Ville et logement |
21 747 916 000 |
21 879 771 362 |
Aide à l'accès au logement |
16 126 135 643 |
16 126 135 643 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
1 923 343 472 |
2 030 445 390 |
Politique de la ville |
651 746 960 |
651 746 960 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
3 046 689 925 |
3 071 443 369 |
Solde des comptes spéciaux |
||
(en euros) |
||
|
LFI 2025 |
PLF 2026 |
Comptes d'affectation spéciale : |
|
|
Recettes |
74 564 266 531 |
77 513 364 357 |
Crédits de paiement |
76 430 492 240 |
77 534 704 686 |
Solde |
-1 866 225 709 |
-21 340 329 |
Comptes de concours financiers : |
|
|
Recettes |
149 432 854 266 |
149 418 475 647 |
Crédits de paiement |
149 879 650 533 |
150 140 243 603 |
Solde |
-446 796 267 |
-721 767 956 |
Solde des comptes de commerce |
-563 693 311 |
+1 020 545 |
Solde des comptes d'opérations monétaires |
+95 900 000 |
+109 700 000 |
Solde de l'ensemble des comptes spéciaux |
-2 780 815 287 |
-632 387 740 |
(+ : excédent ; - : charge) |
||
Autorisations de découvert des comptes spéciaux |
||
(en euros) |
||
|
LFI 2025 |
PLF 2026 |
Comptes de commerce |
19 829 609 800 |
21 876 609 800 |
Comptes d'opérations monétaires |
175 000 000 |
175 000 000 |
Total pour l'ensemble des comptes spéciaux |
20 004 609 800 |
22 051 609 800 |