Texte de la REPONSE :
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La situation conjoncturelle difficile de l'ete 1993 s'est reproduite pendant l'ete 1994, du fait notamment de l'incapacite de la filiere a faire coincider le volume de production avec la demande. C'est pourquoi les pouvoirs publics ont souhaite que la filiere s'organise en veritable interprofession au sens de la loi du 10 juillet 1975 relative a l'organisation interprofessionnelle agricole, modifiee par la loi du 4 juillet 1980 d'orientation agricole. On a constate, des octobre 1993, une reprise de la production et un excedent de l'offre par rapport a la demande des le printemps 1994, se traduisant par une chute sensible des cours du lapin. En mai 1994, un protocole d'accord a ete signe entre l'OFIVAL, les representants des producteurs (CFA) et des groupements (FENALAP) d'une part, et des abatteurs d'autre part (ANTAL, CHADEV). Ce protocole, qui prevoyait une aide aux producteurs acceptant une maitrise de l'offre, n'a pas ete accepte par les producteurs, la diminution de la production, aux yeux de certains groupements, devant se limiter aux seules dix semaines estivales, periode ou, traditionnellement, la consommation de lapin est faible. Les fortes chaleurs de l'ete ont eu des consequences non negligeables sur le marche du lapin, les femelles etant moins fertiles, les jeunes lapins plus petits et d'un poids inferieur a la moyenne. Cette situation de manque devrait se poursuivre pour le moins jusqu'au mois de novembre, les animaux les plus touches par les chaleurs de l'ete etant les reproducteurs et ceux destines a etre consommes en septembre, octobre et novembre. Decembre est un mois ou, traditionnellement, la consommation de lapin diminue. Les pouvoirs publics suivent avec une particuliere attention ce marche. Les negociations se poursuivent entre pouvoirs publics et representants de la filiere afin d'aboutir a un protocole d'accord.
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