FICHE QUESTION
10ème législature
Question N° : 1574  de  M.   Gremetz Maxime ( Communiste - Somme ) QE
Ministère interrogé :  industrie, postes et télécommunications et commerce extérieur
Ministère attributaire :  industrie, postes et télécommunications et commerce extérieur
Question publiée au JO le :  31/05/1993  page :  1493
Réponse publiée au JO le :  30/08/1993  page :  2732
Rubrique :  Automobiles et cycles
Tête d'analyse :  Renault et Valeo
Analyse :  Emploi et activite
Texte de la QUESTION : M. Maxime Gremetz attire l'attention de M. le ministre de l'industrie, des postes et telecommunications et du commerce exterieur sur la situation de l'industrie automobile et des equipements. Que cachent les tractations secretes de la direction de Renault avec Fiat, dont tout le monde connait les difficultes financieres et de moralite ? N'est-ce pas la un moyen de pression pour accelerer la privatisation totale de Renault lui permettant d'aller vers une fusion avec Volvo, au moment ou chacun reconnait l'aventure financiere et economique que presente cet accord avec ses graves consequences pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail, les perspectives de developpement de Renault ? Les salaries veulent savoir toute la verite a propos de rumeurs persistantes. Par ailleurs, les licenciements se multiplient chez les equipementiers automobiles. Ainsi Valeo, a Amiens, vient de proceder a la quatrieme vague de licenciements, avec 96 suppressions d'emploi, pour raisons economiques, selon la direction. Or en 1992, Valeo a realise 750 millions de profits, soit plus de 25 p. 100. La deuxieme semaine de mai, la direction a fait appel a des interimaires et a des salaries allemands en les faisant travailler 48 heures par semaine, y compris le samedi et le dimanche. C'est la preuve qu'il n'y a aucune raison economique a ces licenciements. Aussi il lui demande s'il va enfin faire appliquer la loi du 27 janvier 1993 interdisant de tels licenciements.
Texte de la REPONSE : Les rumeurs d'une fusion entre Renault et le groupe Fiat ne sont pas fondees meme si l'examen des opportunites de cooperations ponctuelles est permanent, car elles permettent de partager des couts de developpement de plus en plus lourds. Par ailleurs, il est exact que les equipementiers connaissent actuellement une situation difficile. Cela est du notamment a la degradation du marche automobile qui se repercute sur leur niveau d'activite. En ce qui concerne le cas particulier signale par l'honorable parlementaire, il convient d'observer que Valeo n'a utilise qu'un nombre tres limite d'intermediaires (quelques personnes) a Amiens en mai et juin, alors que parrallelement quelques salaries de la nouvelle filiale de l'Est de l'Allemagne effectuaient une periode de formation.
COM 10 REP_PUB Picardie O