Texte de la REPONSE :
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L'accord franco-algerien du 11 octobre 1983, a l'instar d'autres accords bilateraux, presente l'avantage d'eviter aux jeunes gens possedant a la fois la nationalite francaise et la nationalite algerienne, soit de faire deux fois leur service militaire, soit d'etre consideres comme insoumis dans le pays ou ils ne l'ont pas fait. Sur ce plan, l'accord franco-algerien remplit largement son objectif. Cette convention prevoit, certes, un exercice totalement libre de la faculte d'option qui n'est liee a aucune condition de lieu de naissance ou de lieu de residence. La pratique atteste neanmoins qu'une nette majorite (plus de 80 p. 100) des jeunes gens concernes choisissent de servir dans l'armee du pays de residence. Il apparait, dans ces conditions, indispensable d'etudier avec soin toutes les consequences d'une eventuelle modification du dispositif actuel, afin qu'elle n'ait pas pour effet de plonger les jeunes gens dans des situations juridiques intextricables vis-a-vis des Etats qui leur ont attribue leur nationalite.
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