Texte de la QUESTION :
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M. Dominique Bussereau attire l'attention de M. le ministre de l'equipement, des transports et du tourisme sur l'incident grave survenu le samedi 24 septembre 1994 a un Airbus A 310 de la compagnie roumaine Tarom lors de la procedure d'atterrissage a l'aeroport d'Orly. Il semble, en effet, qu'Aeroport de Paris n'ait mis en place aucune procedure particuliere pour accueillir les passagers traumatises par les scenes qu'ils venaient de vivre. Il lui demande si cette information est bien exacte et, dans cette hypothese, quelles suites il entend donner a ce regrettable dysfonctionnement.
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Texte de la REPONSE :
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Le deroulement de l'incident du 24 septembre dernier, survenu a un appareil de la compagnie Tarom lors de la procedure d'atterrissage sur l'aeroport d'Orly, et reconstitue d'apres les extraits de conversation entre la tour de controle et le pilote de l'avion, fait apparaitre les elements suivants : au total, le temps qui s'est ecoule entre le debut de l'incident et l'affirmation par le pilote qu'il avait le plein controle de l'avion a ete inferieur a trois minutes (de 12 h 44 mn 49 s a 12 h 47 mn 10 s, heure locale). Des la reprise en main de l'avion par le pilote, et jusqu'a l'atterrissage vers 12 h 51, les controleurs de la tour ont demande a trois reprises au pilote s'il avait besoin d'une assistance, notamment pour les passagers. Aucune demande d'assistance n'a ete formulee par l'equipage et confirmation a ete recue qu'il n'y avait aucun blesse a bord. De ce fait, et en raison du faible delai entre l'atterrissage de l'avion et son stationnement, un accueil specifique n'a pas ete mis en place au moment du debarquement des passagers, bien qu'une assistance ait ete proposee ensuite par le chef de l'aerogare aux passagers se trouvant en salle de livraison des bagages, jusqu'au depart du dernier d'entre eux. Un incident de ce type, bien entendu, amene Aeroports de Paris a en tirer les enseignements et a etudier toutes les ameliorations possibles.
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