Texte de la REPONSE :
|
D'une maniere generale, les resultats des entreprises industrielles ou commerciales sont determines selon des regles identiques, qu'elles soient soumises a l'impot sur le revenu ou a l'impot sur les societes. Neanmoins, ce principe n'exclut pas l'existence de regles particulieres justifiees par les differences juridiques ou economiques qui existent entre ces entreprises. Or, une entreprise individuelle fait partie de l'universalite du patrimoine de l'exploitant, impose sous une cote unique a raison des revenus de l'exploitation de cette entreprise et de ceux de son patrimoine prive, notamment les revenus de capitaux mobiliers. S'agissant des titres d'organismes de placement collectif de valeurs mobilieres (OPCVM), leur inscription au bilan concerne essentiellement des entreprises soumises a l'impot sur les societes. Pour les contribuables relevant de l'impot sur le revenu, ces titres sont, pour l'essentiel, detenus par des particuliers dans leur patrimoine prive ; les cas dans lesquels ils sont inscrits au bilan d'une entreprise soumise a cet impot etant limites, il n'a pas semble utile de leur appliquer les dispositions de l'article 209-0 A du code general des impots, qui prevoit la prise en compte dans les resultats imposables de chaque exercice des ecarts d'evaluation constates sur les titres concernes ; en effet, ce choix serait sans reelle portee pratique sur la situation fiscale des entreprises individuelles.
|