Texte de la REPONSE :
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Le ministre des affaires etrangeres partage pleinement les preoccupations de l'honorable parlementaire quant a la necessite de maintenir une presence de la communaute internationale au Salvador, au-dela du terme de l'ONUSAL. Le processus de paix engage dans ce pays afin de favoriser la reconstruction nationale merite en effet d'etre encourage. C'est pourquoi la France preconise, tout en tenant compte des contraintes budgetaires des Nations Unies, qu'une presence de l'organisation soit maintenue, en nous inspirant du precedent du Cambodge, apres le depart de l'APRONUC. Nous plaidons pour que les organismes specialises de l'ONU, deja presents sur place, en particulier dans le domaine du developpement et des droits de l'homme, effectuent un effort particulier pour le Salvador afin de faciliter la transition. Dans le domaine de la formation de la police, nous veillons enfin a ce que la cooperation bilaterale prenne le relais de la cooperation engagee entre l'ONUSAL et le Salvador.
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