FICHE QUESTION
10ème législature
Question N° : 304  de  M.   Couanau René ( Union pour la démocratie française et du Centre - Ille-et-Vilaine ) QE
Ministère interrogé :  agriculture et pêche
Ministère attributaire :  agriculture et pêche
Question publiée au JO le :  26/04/1993  page :  1239
Réponse publiée au JO le :  05/07/1993  page :  1910
Rubrique :  Elevage
Tête d'analyse :  Porcs
Analyse :  Maladies du betail. lutte et prevention
Texte de la QUESTION : M. Rene Couanau appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la peche sur les problemes que rencontrent les groupements de producteurs de viande de Bretagne et, plus particulierement, les producteurs de la filiere porcine, dans leur action sanitaire. Les groupements de producteurs bretons ont fortement renforce leurs structures sanitaires mais le code rural n'est plus adapte aux elevages industriels et ne permet pas de mettre en place des actions de police sanitaire rationnelles et efficaces. Les remunerations dues par l'Etat au titre de l'exercice du mandat sanitaire ne sont versees que sous forme d'honoraires excluant donc de leur benefice les veterinaires salaries. Par ailleurs, les operations de prophylaxies collectives ne peuvent etre confiees a des techniciens d'elevage, passibles de plus de poursuites au titre de l'exercice illegal de la medecine veterinaire lors de certains actes. Il lui demande donc quelles mesures il envisage de prendre afin de permettre aux veterinaires salaries de participer pleinement a la lutte contre les maladies contagieuses en exercant leur mandat sanitaire et aux techniciens d'elevage d'effectuer certaines taches.
Texte de la REPONSE : En reponse a leur souci d'amelioration sanitaire de la filiere porcine, les groupements de producteurs bretons soulignent l'inadaptation des dispositions du code rural, qui entrave toute action sanitaire pertinente et efficace. Dans un souci de conciliation, le ministere de l'economie etudie actuellement les possibilites de reglement du litige qui oppose les veterinaires salaries a l'administration quant a la remuneration de leurs activites au titre du mandat sanitaire. Pour ce qui concerne l'association de techniciens d'elevage aux operations de prophylaxie collective dirigee par l'Etat, le debat a deja ete engage avec les organisations professionnelles veterinaires.
UDF 10 REP_PUB Bretagne O