Texte de la QUESTION :
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M. Henri de Richemont appelle l'attention de M. le ministre des affaires etrangeres sur les relations amicales qui existent depuis longtemps entre la France et la Roumanie. En effet, la Roumanie, par ses origines latines, ses liens historiques avec la France et par sa culture, fait partie de l'espace francophone. C'est pourquoi il parait legitime de vouloir entretenir et relancer les echanges de toute nature entre la France et la Roumanie. La jeunesse parait etre le vecteur le plus dynamique et le plus porteur d'avenir pour relancer cet echange. C'est pourquoi, il lui demande si le Gouvernement pourrait creer un office franco-roumain de la jeunesse pour favoriser nos echanges et garder la place de la France dans ce pays francophone et francophile.
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Texte de la REPONSE :
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La Roumanie est depuis 1990 l'un de nos principaux partenaires d'Europe centrale en matiere d'echanges culturels, de soutien a la diffusion du francais et de cooperation scientifique et technique. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles un certain nombre d'interventions qui rejoignent la demande de l'honorable parlementaire sont parvenues au ministere des affaires etrangeres depuis quelques mois en faveur de la creation d'un office franco-roumain pour la jeunesse. En outre, lors de la recente commission mixte franco-roumaine qui s'est tenue a Paris les 15 et 16 octobre, la partie roumaine a evoque son interet pour la mise en place d'un tel office. La partie francaise a alors pris note de cette proposition et a declare partager l'objectif visant a developper les echanges entre les jeunes des deux pays. S'interrogeant sur l'opportunite de creer une nouvelle structure, elle a indique son intention d'etudier les modalites les plus appropriees pour realiser de tels echanges (article 6 du programme de cooperation franco-roumain dans les domaines de la culture, de l'enseignement, de la science et de la technique pour les annees 1996, 1997, 1998 et 1999, signe a Paris le 16 octobre 1996). Il va de soi que la visibilite acquise par les offices franco-allemand et franco-quebecois pour la jeunesse incite nombre de nos partenaires a proposer la creation d'instances comparables. Notre ligne constante a ete de nous interroger sur le caractere realiste de ces propositions, quelle que fut par ailleurs l'etroitesse des liens nous unissant au pays demandeur. Le cout et la lourdeur de telles structures rendent en effet extremement difficile leur reproduction au-dela des deux modeles existants alors que l'experience montre que des echanges de jeunes peuvent se developper selon d'autres modalites tout aussi efficaces. C'est la voie que nous nous efforcons de trouver avec la Roumanie.
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