Texte de la REPONSE :
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Les producteurs de veaux de boucherie sont, en effet, confrontes a une crise serieuse engendree par une forte hausse du prix des matieres premieres. Les disponibilites en veaux de huit jours sont en diminution sous l'effet conjugue d'une forte baisse des effectifs de vaches laitieres, d'un contingentement des importations desormais sous clause de sauvegarde et d'une forte demande d'engraissement. Le prix de la poudre de lait apres avoir subi une forte augmentation en fin d'annee 1992 a tendance a se stabiliser. Pour faire place a ce marche tres tendu de la poudre de lait, differentes mesures ont deja ete prises en janvier 1993 : le taux d'incorporation obligatoire de 50 p. 100 de lait ecreme en poudre dans l'aliment d'allaitement pour pouvoir beneficier de la prime a l'incorporation a ete abaisse a 35 p. 100 ; l'aide a la production de la caseine a ete abaissee de 10 p. 100 ; la duree de validite des certificats de prefixation des restitutions a ete reduite de six mois a trois mois plus le mois en cours afin d'enrayer les mouvements speculatifs en ce domaine. L'augmentation des quotas laitiers decidee lors du conseil des ministres de l'agriculture du mois de mai 1993 (+ 0,6 p. 100 pour la Communaute) devrait egalement entrainer une augmentation des quantites de poudre de lait disponibles. De plus, on peut observer que le prix des veaux de boucherie est en legere augmentation depuis le mois de mai 1993. Structurellement, pour sauvegarder cette production qui est un facteur d'equilibre entre le marche du lait et celui de la viande, il est necessaire de faire evoluer les organisations communes de marche du lait et de la viande. Le ministere de l'agriculture et de la peche vient d'engager une reflexion pour tenter d'adapter l'organisation de marche de la viande bovine dans un sens plus favorable a la filiere veau de boucherie.
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