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Texte de la QUESTION :
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M. Rene Beaumont appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la peche sur les degats tres importants que provoquent, dans la zone d'elevage de la volaille de Bresse, les buses, qui, espece protegee, proliferent de facon excessive, decimant les elevages et entrainant de lourdes pertes financieres au detriment des eleveurs. On estime que chacun d'entre eux subit une perte seche de 30 000 a 40 000 francs par an. En consequence, il lui demande s'il ne lui apparait pas opportun d'accorder l'autorisation de piegeage de la buse dans les perimetres reserves a l'elevage de la volaille de Bresse.
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Texte de la REPONSE :
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Il est etabli de longue date que tout elevage constitue une concentration artificielle d'animaux de nature a attirer des predateurs potentiels. Les elevages de volailles n'echappent pas a cette logique naturelle et on observe ca et la des degats commis par des mustolides (fouine, hermine) ou des rapaces. Parmi ces derniers, de nombreuses observations dont celles de l'Office national de la chasse, montrent que plusieurs especes peuvent etre predatrices occasionnellement mais jamais au point de menacer veritablement les elevages. Aucune observation ne permet en fait d'affirmer que les buses puissent etre a l'origine de pertes economiques de l'ordre de celles indiquees. Certaines especes, telles les bondrees apivores, sont d'ailleurs exclusivement insectivores. Enfin, on ne peut en aucune maniere parler de « proliferation excessive » de buses ni en Bresse, ni ailleurs en France ou en Europe. De plus, afin d'eviter les degats dus a des predateurs dans les elevages de poulets de plein air, il est possible de mettre en place des moyens de prevention : clotures plus impermeables au passage d'animaux indesirables et, pour repousser les oiseaux eventuellement predateurs, effarouchement visuel, mis en place de fils tendus au dessus des parcours, adjonction de quelques specimens de dindes ayant un role de sentinelles au sein du parquet de poulets.
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