FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 11201  de  M.   Charroppin Jean ( Rassemblement pour la République - Jura ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  09/03/1998  page :  1278
Réponse publiée au JO le :  13/07/1998  page :  3896
Rubrique :  impôts locaux
Tête d'analyse :  taxe professionnelle
Analyse :  exonération. zones de revitalisation rurale
Texte de la QUESTION : M. Jean Charroppin appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conditions d'exonération ou d'allègement des impôts applicables aux PME PMI situées en zones de revitalisation rurale définies par la loi du 4 février 1995 et dont la création est intervenue après cette date. En particulier, il lui demande de bien vouloir lui préciser les conditions d'exonération de la taxe professionnelle pour ces entreprises.
Texte de la REPONSE : L'article 1465 A du code général des imptôts, issu de l'article 52 de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire, a institué, sauf délibération contraire de la collectivité territoriale ou du groupement de collectivités territoriales, une exonération temporaire de taxe professionnelle, d'une durée de cinq ans, en faveur des créations ou extensions d'activités industrielles ou de recherche scientifique et technique ou de services de direction, d'études, d'ingénierie et d'informatique réalisées à compter du 1er janvier 1995 dans les zones de revitalisation rurale. L'article 95 de la loi de finances pour 1998 a étandu le champ d'application de l'exonération aux décentralisations d'activités industrielles ou de recherche scientifique et technique ou de services de direction, d'études, d'ingénierie et d'informatique, aux reconversions dans le même type d'activités et aux reprises d'établissements en difficulté exerçant le même type d'activités. En outre, cette exonération a également été étendue aux artisans qui effectuent principalement des travaux de fabrication, de transformation, de réparation ou de prestations de services, pour lesquels la rémunération du travail représente plus de 50 % du chiffre d'affaires global et qui créent une activité dans les zones de revitalisation rurale. Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux opérations réalisées à compter du 1er janvier 1998. Les pertes de recettes, qui en résulteront pour les collectivités locals, leurs groupements et pour les fonds départementaux de péréquation, feront l'objet d'une compensation par le fonds national de péréquation. Une instruction à paraître prochainement au Bulletin officiel des impôts précisera le champ, les conditions et les modalités d'application de ce nouveau dispositif.
RPR 11 REP_PUB Franche-Comté O