Texte de la REPONSE :
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La coopération entre deux syndicats mixtes par adhésion de l'un à l'autre n'est pas expressément prévue et organisée par le législateur. Elle ne fait pas davantage l'objet d'une interdiction expresse. La réponse à la question écrite n° 11-462 rappelle les raisons qui peuvent inspirer une telle démarche. Les conditions de l'adhésion d'un syndicat mixte à un autre résultent des dispositions statutaires arrêtées par le syndicat mixte d'accueil, d'une part, et, d'autre part, par le syndicat mixte sollicitant son adhésion au premier. A défaut de règles statutaires, la décision qui s'analyse comme une modification des conditions de fonctionnement des deux syndicats mixtes concernés est alors prise à l'unanimité des membres constituant chacun d'eux. La transposition des dispositions du code général des collectivités territoriales concernant les syndicats intercommunaux doit être expressément prévue pour être applicable. Elle suppose un aménagement du dispositif en cause. Le critère de population appliqué pour toute adhésion de commune dans un syndicat intercommunal est en effet inopérant dans les syndicats mixtes associant la région ou le département. S'agissant du retrait des syndicats mixtes, le législateur n'a pas prévu de cas de retrait de plein droit dès lors que l'un des partenaires estime ses intérêts compromis par sa participation au syndicat. Là encore, les règles du retrait applicables sont celles que se sont données les membres fondateurs.
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