FICHE QUESTION
11ème législature
Question N° : 12378  de  M.   Perrut Bernard ( Démocratie libérale et indépendants - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  économie
Ministère attributaire :  économie
Question publiée au JO le :  30/03/1998  page :  1727
Réponse publiée au JO le :  08/06/1998  page :  3141
Rubrique :  donations et successions
Tête d'analyse :  actif de la succession
Analyse :  contrats d'assurance vie
Texte de la QUESTION : M. Bernard Perrut appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le problème posé, dans l'évaluation de l'actif d'une succession, par l'application discutable de l'arrêt du 31 mars 1992 de la cour de cassation, dit arrêt Praslicka, en matière d'assurance vie. Lorsqu'un contrat d'assurance vie a été conclu au profit d'un conjoint maintenant décédé, l'administration fiscale réclame au bénéficiaire en second, un enfant du couple, des droits de succession sur l'ensemble du capital versé au jour du décès, alors que le contractant n'a pas demandé la liquidation du contrat qui reste à courir encore pendant plusieurs années. Aucun texte législatif ni réglementaire ne justifie l'application de l'arrêt Praslicka, pris dans un cas de divorce avec liquidation du contrat d'assurance vie, au cas du décès du premier bénéficiaire du contrat sans demande de liquidation dudit contrat. Il lui demande de bien vouloir faire connaître sa position sur cette interprétation des agents de l'administration et apporter toutes précisions sur les mesures légales à respecter en ce domaine, source de contestation.
Texte de la REPONSE : Une réflexion d'ensemble concernant la fiscalité du patrimoine, à prélèvements constants, a été engagée dans la perspective du projet de loi de finances pour 1999. La question du traitement fiscal des contrats d'assurance vie souscrits sur la tête du conjoint survivant fera l'objet à cette occasion d'un examen approfondi.
DL 11 REP_PUB Rhône-Alpes O