Texte de la QUESTION :
|
M. Léonce Deprez partageant ses convictions quant au développement de la démocratie en Chine, et notamment du respect des droits de l'homme, demande à M. le Premier ministre de lui préciser les perspectives de l'action du Gouvernement, annoncées lors de la rencontre qu'il a eue, le vendredi 20 mars, au salon du Livre, avec le dissident chinois Wei Jingsheng, où il avait notamment indiqué que « son gouvernement était à la recherche d'une nouvelle approche de la question des droits de l'homme en Chine » (Le Monde, 22-23 mars 1998).
|
Texte de la REPONSE :
|
L'honorable parlementaire attire l'attention du Premier ministre sur la situation des droits de l'homme en Chine. Le Gouvernement français suit avec attention l'évolution de la situation des droits de l'homme en Chine. La France intervient régulièrement, seule ou avec ses partenaires européens, auprès des autorités chinoises, afin de leur exposer ses préoccupations à ce sujet. Ce dialogue constitue, pour le Gouvernement français, la méthode la plus appropriée pour espérer des résultats concrets. La Chine a ainsi accueilli, en février 1998, une délégation de personnalités religieuses américaines qui a pu rencontrer les différentes communautés religieuses. Une délégation de la troïka des ambassadeurs de l'Union européenne résidant en Chine s'est également rendue du 1er au 10 mai au Tibet. Le ministre des affaires étrangères autrichien a pu également y effectuer un séjour du 5 au 10 mars. Enfin, lors de la réunion euro-chinoise du 23 février à Pékin, les questions relatives au Tibet ont fait l'objet d'un échange de vues approfondi au cours duquel les préoccupations européennes ont été clairement exposées aux responsables chinois. Le Premier ministre ne manquera pas d'exprimer, à l'occasion du déplacement qu'il effectuera en Chine du 23 au 26 septembre, l'attachement de notre pays au respect des droits de l'homme. Il fera également état de l'intérêt que suscite cette question au sein de la représentation nationale.
|